Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Kalea

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Kalea

Pages: [1]
1
Territoire de Tekhos / Re : Pour viser juste,... (Kalea)
« le: jeudi 28 juin 2012, 13:27:54 »
"Donne un poisson à un homme, tu le nourris pour un jour. Apprends-lui à pêcher, tu le nourris pour toujours."

Voilà notre jeune femme arrivée dans le centre médical. Ou plus communément appelée 'salle de torture', était plongée dans l’ombre. Aucune lumière n’était allumée, mais une lueur blafarde éclairait ces lieux malsains, créant des formes dans les recoins, des silhouettes ténébreuses dans la semi obscurité de l’endroit. La pièce sentait le sang, elle sentait la douleur. Ses murs délavés étaient imprégnés des cris atroces des suppliciés qui avaient hurlé leur peine sans que personne ne puisse les entendre, et quand bien même quelqu’un les aurait entendu, pourquoi serait-il venu à leur secours. Les torturés étaient pour la plupart des élèves, des sous-fifres, des inférieurs, et les bourreaux les professeurs, ou des élèves plus âgés, vengeurs et vernisseurs. Les seconds ayant l’ascendant naturel sur les premiers, ou du moins une ascendance que les règles de l’école veut inculquer aux petits suiveurs respectueux des règles, très peu nombreux dans cette école mais soit… pour les plier à l’autorité ‘naturelle’ des plus forts. À travers un régime qui se voulait strict, autoritaire et conçu pour la ‘logique’ de l'école, c’était en fait la loi de la jungle qui dirigeait le lieu et la régissait en castes fermées ayant pouvoir sur les autres. Bon...bien sur j'ai un peu exagéré la vue de la jeune fille -j'espère que vous vous en doutiez- mais imaginez un peu sa haine envers ce lieu que certains jugeraient de paisible...
Les petits personnages de cette pièce, allant et venant, semblaient faire plus partie du décor que des acteurs, et l'ambiance trop connu avait vite fait de se répéter comme un tableau trop vieilli par les regards. Les couleurs, les odeurs, et les paroles se bousculaient dans la grande salle de rencontre. Quelques serveurs dragueurs oscillaient entre les tables et les poufs pour distraire un peu plus les passants égarés dans cette ambiance délurée. En somme, il s'agissait d'une journée banale où la normalité régnait tranquillement et pesamment. Oui, notre héroïne était encore enfermée...elle avait encore exagéré les choses et embêtait ceux qu'elle n'aimait pas.

Un caillou tomba dans la pièce, un bout de papier accroché à cette dernière. Nouvelle mission. Nouvelle demande. Alors qu'elle était maintenue prisonnière, la jeune femme prit son courage à demain et réussit à trouver un moyen de s'enfuir. Si maître à besoin de son aide alors qu'elle devait se libérer au plus vite. Salle de torture ou vieux hôpital délabré, voilà l'endroit où elle était détenue. Kalea avait eu le malheur de jouer avec les nerfs d'un vieux scientifique un peu fou.Elle couru, ouvrit la fenêtre puis sauta par cette dernière devant l'infirmière hystérique qui devait venir lui faire avaler une soupe pleine de médocs tous plus étranges les uns des autres. Elle allait vraiment retrouver des couleurs en ne restant pas cloitré dans un lieu des plus glauque dans son esprit... Alors ce qu'il fallait c'était fuir. Rêver de fuir... Un rêve que l'on fait souvent lorsque les efforts sont voués à l'échec. Si vous prenez la fuite, pour une raison ou pour une autre : les changements seront négatifs dans le domaine sentimental. Super positif encore... Fuir, se sauver, s'enfuir...prendre la course et aller loin parfois à cause d'un danger ou simplement une peur réelle ou juste imaginée. Il y a des personnes qui fuient les espaces clos, l'obscurité, les hauteurs... au point de devenir une phobie maladive qui peut parfois être traitée.

Maintenant elle était là, sur un banc, avec un léger sourire amusée. La farce faite à la dame en blouse blanche l'avait amusée. Vous en avez tous fait des farces non ? Même pas Faire couler un bain à votre maman ou votre papa mais mettez le froid! Mettez de la mousse par dessus ou mettre des pancartes "hors d'usage" sur les cabines de toilettes ou encore tartiner d'huile la cuvette des WC. Elle était essoufflé mais se sentait un peu plus libre. Elle était une adulte, courageuse, assidue et resterait prisonnière ? Elle ne voulait pas y penser. Pas maintenant. Mais, peut on fuir notre réalité? Une réalité qui nous étouffe,une réalité qui nous mène, nous emmène et nous malmène. Cette réalité qui nous conduit, nous accompagne et nous commande. Cette réalité qui nous berce et qui nous maltraite, qui nous fait parfois rire et surtout pleurer. Cette réalité qu'on vois obscure, étouffante, emmerdante...

Il fallait qu'elle trouve un moyen de se venger. Pour cela rien de mieux que l'entrainement. Elle devait se battre pour montrer qu'elle était capable de mieux et retourner auprès de son maitre Vael en bonne santé et avec de quoi le ravir. Alors Kalea a cherché des gens, du monde qui pourrait lui donner un coup de main. Jamais elle ne trouva de personne disposées à le faire pour une jeune femme qui paressait frêle et n'ayant pas beaucoup d'argent sur elle. Mais c'est alors qu'elle essayait de résister à la chaleur, la voilà qui aperçoit une femme robuste s'entrainant au tir à l'arc. Ne connaissant que très mal les environs, elle aurait bien envie de discuter avec elle même du bon temps. Mais l’intérêt n'y était plus ici, il importait maintenant de manier l'arc. Kalea en était incapable et ne disait pas non à la recherche de nouvelles expériences. De plus, l'arc lui permettrait de viser ses ennemis de loin et surtout silencieusement. Parfois pour un assassin comme elle. Pourtant elle ne bougea pas. La jeune espionne resta cachée derrière un rocher, à l'abri de la chaleur par son ombre et observait la demoiselle et nouvelle rencontre. Chaque geste était enregistré dans son esprit et chaque seconde était importante pour savoir quand intervenir...

Citer
Ps ; pardon pour le retard

2
Merci beaucoup pour ta patience, compréhension et bien sur validation =)

3
Le coin du chalant / Re : Lady, ho Lady si tu savais...
« le: jeudi 21 juin 2012, 13:12:24 »
Super o/
Pas de soucis, tout me va :P

4
Le coin du chalant / Re : Lady, ho Lady si tu savais...
« le: jeudi 21 juin 2012, 11:30:08 »
Coucou.

Je serais bien intéressée par ta troisième trame.
Je suis une espionne/assassin, donc je maitrise les armes.
Mais le tire à l'arc non et je voudrais bien l'apprendre pour satisfaire mon maitre.
Qu'en penses tu ? *-*

Mes posts varient en fonction de la personne et de l'inspiration.

Bonne journée.

5
Prélude / Re : Kalea ou comment changer de vie avec la mauvaise personne
« le: dimanche 10 juin 2012, 23:32:21 »
Arf je suis désolé pour tout ça =/

J'ai fait une nouvelle relecture et ai corrigé les fautes avant de revérifier sur Bon Patron.
Quand à la phrase qui gênait encore, je l'ai supprimé.

Encore désolé et merci de l’accueil.

6
Merci pour cet accueil chaleureux *.*

Quand je dis déployer mes ailes, c'est une expression x)
Pour les oreilles et la queue heu.. j'ai pas vu O.O *boulette*
C'est à force de jouer des hybrides, j'en suis sure ^^ "

Je vais modifier ça, désolé x.x

7
Sympathique pour eux xD
Merci de l’accueil demoiselle **

8
 ;D  ;D

Merci beaucoup mignon petit bélier gentil 8D xD

9
Sentinel -> T'inquiètes pas pour 8D

Merci beaucoup pour l'accueil *w*

10
M'enfermer ? Quelle assurance mon chou (a) xD
Va pas croire que je me laisserai faire pour tes beaux... élastiques 8D

11
Si je ne suis pas la seule, je prends pas hu hu hu (a)
xD

12
Toute les femmes aiment les hommes aux costumes moulant, tu dois bien le savoir 8)
Prend donc ça comme un compliment de ma part xD

13
Changer de vie avec la mauvaise personne ? Voilà qui est bien ingrat. (:

Vous n'auriez pas l'idée de mentir et d'affirmer que vous êtes une personne à côtoyer, n'est ce pas ? :3

Merci à vous deux pour cet accueil.
Surtout de la part de votre belle musculature et superbe caleçon Sentinel Prime *.* xD

14
  • Enchanté tout le monde =)

    Nom/Prenom/Surnom : Kalea. C'est mon nom. J'en avais un autre avant, je le sais bien. Mais celui qui m'a sauvé la vie, celui qui m'intéresse, celui qui veut à présent que je l'appelle maitre, qui m'a donné ce nom...
    Âge : Je ne sais plus exactement. D'après ce que me dises les gens j'ai vers les 20 ans. C'est sûrement ça, hein ?
    Sexe : Féminin.
    Race : Humaine.
    Orientation sexuelle: Hétérosexuelle.
    Description physique :

    Une jeune fille, voilà tout d'abord à quoi ressemble l'héroïne du roman. Une beauté chaleureuse, sauvage, vive, ardente et enflammée. On peut dire sans soucis que sa chevelure de feu y joue son rôle, car oui, il faut avouer que ses cheveux aux couleurs nuancées d'orangé à rouquin en passant par le roux apportent sans conteste une touche de féerie et de mystère à la belle irlandaise. Son visage ovale se font sous cette longue et brillante crinière, trouvant sa place dans ce délicat enfer faisant ainsi ressortir la blancheur de sa peau aussi pâle que la neige fraîchement tombée... Elle a d'ailleurs la drôle de manie d'entortiller une mèche de cheveux autour de ses doigts lorsqu'elle est gênée ou qu'elle se sent rougir. Mais s'il y a une chose sur laquelle tout le monde s'attarde lorsqu'on la regarde, ce sont ses yeux : le jeune fille possède des yeux d'une couleur si profonde qu'ils en ont fait tomber plus d'un, c'est sans doute la chose qu'elle préfère chez elle d'ailleurs. Quand elle était petite sa mère lui disait qu'on pouvait voir le fond de l'océan Pacifique à travers ses yeux. Ses yeux sont le mélange de marron, orange et rouge un mélange parfait dans la palette du marron. Elle représente le genre d'étudiante pleine de charme mais aussi une femme intrépide et sévère. 

    Elle mesure un peu plus d'un mètre soixante-dix sans talon. Elle est fine et entretien plutôt bien son corps qui est légèrement musclé. Faut dire que pour attraper les chats errants, il vaut mieux s'y accommoder. Néanmoins ses attributs féminins se dessine très bien au niveau de sa poitrine, ses hanches et ses fesses, au plus grand bonheur des voyeurs. En fait elle a un visage d'ange, des lèvres roses parfaitement dessinées ainsi qu'un petit nez retroussé qui lui donne un air espiègle, à cela s'ajoute une voix particulièrement chantante et agréable aux oreilles. C'est une femme de taille moyenne ce qui n'arrange en rien son apparence frêle. Ses mesures ne sont pas précises, je ne sais pas lorsqu'elle s'est mesurée la dernière fois. Sinon elle a une tâche de naissance chocolat au lait au-dessus du sein droit. Hèè oh, non on ne touche pas pour vérifier ! Non mais...

    Kalea ne s'habille jamais très chaudement, elle a toujours des vêtements fins même quand il neige ou quand il pleut. Elle porte des habits dignes des films sur la Renaissance, qui lui vont plutôt bien et puis elle sait se mettre en valeur sans pour autant se maquiller comme un pot de peinture. La jeune femme affectionne les vêtements d'avant qu'elle trouve classe, agréable... Vous étonnez pas si elle a de vieux vêtements donc. Elle les a pris à son maître. Ça doit se voir, qu'elle ne se maquille pas énormément. Kalea est fine, plutôt jolie avec sa peau blême. Elle a de petits pieds, elle chausse du trente-huit.. Elle a de fines lèvres pulpeuses toujours rose pâle, quant à son nez il est petit et régulier.

    Caractère : «Je suis courageuse, franche, enthousiaste, dynamique, extravertie, directe, impulsive, intrépide, guerrière, possède un grand esprit de compétition, mais je peux aussi parfois être naïve, dominatrice, égocentrique, impatiente, narcissique, égoïste, imprudente, inconsciente, gaffeuse, infantile, colérique, téméraire.

     Je n'aime pas me faire amadouer ni contrôler. Tel un chat sauvage, jamais je n'accepterais la captivité. L'idée d'être enfermée est déjà un lourd supplice pour moi, je ne supporte pas les murs, les restrictions, tout comme les ordres... L'indépendance, que diable! Il n'y a rien de meilleur. L'une de mes philosophies est "vivre et laisser vivre", grâce à laquelle je me montre plutôt tolérante. Mais cela n'empêche que j'ai une très mauvaise opinion de la gente féminine et masculine qui se pense supérieur. Me regarder de haut aura sur moi un effet très néfaste. A défaut de vous taper dessus, je n'aurai plus aucune estime pour vous, aussi, l'hostilité que je vous porterai dans mes paroles seront plutôt désagréables. Je suis plutôt facile à vivre, mais dans le quotidien, il y a un grand nombre de choses qui m'irritent ; il serait bien trop long d'en faire une liste exhaustive.

    « Des phobies ? »

    Je n'ai pas peur de grand-chose, en effet, je considère qu'être effrayé revient à devenir soumis, à être à la merci de ce qui nous horripile. Hors, être à la merci d'une petite araignée inoffensive pourrait nous rendre bien plus que ridicule. Pourtant, il y a bien une chose qui m'effraye. C'est la perspective de perdre tout ce qui m'est chair, mes amis les uns après les autres. Je suis de nature lâche, mais je n'ai pas peur de me donner la mort, je n'ai pas peur de me jeter dans la gueule du loup.

    Il vous sera difficile de trouver sur cette planète quelqu'un d'aussi têtu que moi. Bornée et campée sur ses idées, voilà ce que vous pourrez dire de moi quand vous me connaîtrez un peu mieux. Quand j'ai une idée en tête, inutile d'essayer de me la ôter. Aussi, tenter de vous donner raison alors que j'en pense totalement le contraire est pour vous un suicide : jamais, au grand jamais vous n'y parviendrez, autant vous prévenir tout de suite. Ce n'est pas tellement un défaut, mais il est très facile de m'agacer. Je me montre très ouverte et tollerante mais disons qu'il y a une certaine marge à ne pas dépasser en ma présence, auquel cas je ne vous agresserai pas, mais je n'en penserai pas moins... Sinon, ne soyez pas étonné de voir poser sur vous mon regard toisant et circonspect que peu de gens arrivent à supporter. La jalousie. Cette saleté me ronge. Pour tout et n'importe quoi. Chez moi, ça-en devient maladif. Aussi, mon aspect taciturne. Je sais doser ma touche de festivité et l'utiliser quand il le faut : lors de soirées arrosées, en compagnie de gens festifs. Mais je ne serai pas la jeune femme qui viendra vous aborder ouvertement, d'une voix forte et assurée, avec un air royal et pompeux. De nature franche et d'un naturel qui fait de moi une femme très spontanée et ouverte, je dis tout haut ce que beaucoup pensent tout bas sans m'interroger ; bien sûr je peux être aussi, très hypocrite. »


    Le caractère de Kalea est assez difficile à cerner. Autrefois la jeune femme était douce et gentille. Elle était aimante et prête à tout pour les personnes qui lui étaient chères. C'est d'ailleurs pour sortir sa famille de la misère, qu'elle a donné son corps. Abandonnée par sa famille à la suite de la découverte de sa trahison, la jeune femme a dû se débrouiller et renforcer son caractère pour grimper les échelons de la société. Elle est donc devenue une personne forte, indépendante, au courage sans bornes, elle aurait certainement pu être chevalier si seulement elle était né homme plutôt que femme. Très organisée, elle possède une certaine autorité et une intelligence certaine pour les chiffres qui lui ont été été enseigné par un ami de la famille ce qui l'aident à entretenir son « commerce ». L'argent et elle, c'est une véritable histoire d'amour, assez avare elle déteste devoir donner de l'argent. Pourtant ce n'est que façade. Au fond d'elle, elle est toujours cette jeune femme ayant besoin d'amour. Mais comment atteindre cette passion ou cet amour dans ce monde de brute ?

    Histoire :

    « Tout d'abord je suis née d'une mère et d'un père comme tout le monde. Juste les banalités habituelles, à savoir une venue au monde dans la joie et la bonne humeur faisant le bonheur de deux parents un brin mous sur les bords. Ça pleure dans tous les sens, une tape sur les fesses du beau bébé aux yeux sombres et cheveux châtain, ça pleure à nouveau, ça soupire, ça papote. Pas la peine de vous faire un dessin donc tout ceci étant plus que vu et revu. Sauf que pour moi, c'est dans la forêt que ça c'est passé... Froid ? Ah ben que voulez vous, faut faire avec son temps hein. Finalement, vous vous en doutez, j'ai été apportée au pied d'une maison afin que je puisse avoir une super vie et pleins d'argent partout. Mais malheureusement, il ne fait pas bon être adoptée. Car vous apportez la honte de la famille qui vous accueille. Heureusement pour moi, j'étais tombée dans une famille riche...mais bientôt le monde tournera de travers à nouveau...»

    Kalea est née dans la fraicheur de l'automne. Heureuse de voir des feuilles tombées dès son plus jeune age, c'est une saison qu'elle apprécie beaucoup surtout que les seules images joyeuses remontent à cette enfance pourtant si courte... Car oui la vie n'a jamais vraiment sourit à Kalea.

    Tout est noir...

    "Ahhhhh !!" Souffrance, cris... rien de plus que les battements du coeur qui lancent le sang ruisselant sur les carreaux. Rien de plus que la disparition des images de tout un monde. Une lame, une épée... Kalea ne saurait jamais ce qui avait tranché son visage. Ni vraiment pourquoi elle avait soudainement provoqué la colère de ses humains en qui elle avait pourtant fini par accorder sa confiance. Jamais elle n'aurait pût penser que cet homme qu'elle avait fini par aimer lui trancherait les yeux. Ah mais d'ailleurs, n'était ce pas finalement cela, la raison ? Un amour interdit ? Oui, Kalea avait finalement eu le courage d'avoir qu'elle aimait. Qu'elle était amoureuse du fils de son maître. Ce jeune homme dans les vingt-cinq ans aux cheveux couleur charbon et aux regards froids. Elle l'avait aimé, c'était sûr mais elle avait finit par provoquer un sentiment de dégout sur le visage de l'aimé. Il n'avait pas tardé à tout annoncer dans la maison et la jeune femme fut "convoquée" dans le bureau de Maître. Ce dernier, dès qu'elle avait franchi la porte de son office, avait éclaté d'une colère intense et s'était rué sur elle, la frappant de toutes ses forces en la traitant de sorcière, traitresse, monstre... ou tout ce que l'on peut entendre d'un homme envers un adopté...

    Pliée en deux, la jeune femme se retenait autant qu'elle pouvait de crier. Elle savait qu'au moindre cri, son maître la ruerait de coups. Alors elle se taisait, son visage marqué par la souffrance. Il lui dit ne plus revenir et de ne plus jamais montré son visage ici ou devant un membre de cette famille, c'est en trébuchant et le dos courbé, que la jeune femme essaya tant bien que mal de se faire un chemin dans les couloirs qu'elle connaissait trop bien. La perte de sang lui donnait un mal de crane intense et ajoutait de la difficulté à son avancée. Sa tête tournait. C'est en arrivant devant la porte qu'elle entendit derrière elle une voix qu'elle avait tant aimé : "Ah ! Bien fait, sorcière !". Pourquoi. Pourquoi autant de haine et de méchanceté venant d'un homme qui l'avait pourtant accepté en tant qu'humaine adoptée dans cette famille. Elle l'avait pensé naïvement. C'était tout simplement impossible... Est-ce que l'amour est quelque chose de mal ? Elle avait retenu la leçon maintenant... jamais plus elle n'aimera.

    Comme les chaines qui me tiennent....

    C'est affalé sur le sol d'une rue pavée que la jeune femme fut trouvée inconsciente. L'odeur du sang avait empêché toute personne de se promener par ici. Finalement, un médecin courageux était venu chercher la source de tout ceci. Il manqua de recracher tout son déjeuner quand il découvrit le tableau d'origine. Kalea, inconsciente, les yeux tachés de sang séché et baignant dans un sang à moitié humide, dans une belle robe tachée de rouge.  C'est là-bas qu'il la soigna dans l'ombre. Jamais il n'annoncera à ses coéquipiers qu'il soignait un esclave. Sauf peut être à son amante, la secrétaire de l’hôpital qui l'avait changée parce que le médecin n'avait pas osé déshabillé une femme. A son réveil et pendant tout son séjour à l’hôpital, la jeune femme était silencieuse, froide et cherchait à repasser en boucle ce qu'il s'était passé comme pour se torturer. Le médecin et la secrétaire étaient bons avec elle. Ils l'avaient soigné mais discutaient aussi avec elle sans pour autant qu'elle réponde. Les jours qui avaient passé dans une chambre de l’hôpital lui avaient redonnés des couleurs. Le médecin l'avait aidé à aller mieux autant physiquement que mentalement.

    Malheureusement, c'était le revers de la citation : "après le beau temps, la pluie". En effet, les malheurs allaient encore montré leurs bouts du nez. Quand un groupe de personne frappa à la porte de la chambre alors qu'aucun invité n'avait jamais été prévu... Alors que le médecin était en train de défaire un bandage sur la jambe, elle assise sur le lit sans un mot. Une scène adorable. La porte s'ouvrit laissant entrer des hommes et femmes mécontents. Tous des employés de l’hôpital. Ils ont attrapés les deux cachotiers avec force et les tirèrent jusqu'à la porte. Là, la police attendait avec leurs camions bruyant et c'est dans les cris du médecin que la jeune femme fut tiré dans le véhicule prison. Malgré tout absence d'yeux, on pouvait voir la tristesse et la colère former à nouveau les traits du visage. Deux noms. Des cris qui déchirèrent le ciel.

    « Asliiing, au secouuurs ! »

    « Kaleaaaaaa ! Lâchez moi bande d'abrutis ! »

    Aucune compassion des flics qui l'emportèrent directement à l'animalerie comme s'ils avaient un monstre dans le coffre de leur voiture. Kalea était encore accrochée aux barreaux de l'arrière. Jamais elle ne pensait pouvoir accorder autant d'amitié avec cet homme. Ces mois passé en sa compagnie étaient les plus beaux de sa vie. Ce qu'elle ignore, c'est qu'il sera finalement viré de l'hôpital, ne voulant pas travailler pour ceux qui avaient vendu la jeune femme et parcourt les maisons et rues à sa recherche... Peut-être se reverront-ils ?

    Laissez moi en paix...

    On ne voit plus le ciel ... Il n'y a plus de ciel pour elle... En cet instant tout ce qu'elle peut voir c'est du gris, le gris des barreaux, le gris du plafond.. Rien que du gris... La jeune femme -comme beaucoup d'autres- n'aime pas être aussi a l'étroit dans cette cage... Elle n'aime pas en fait cette cage, ni la tunique blanche qui couvre à peine son corps... Pourquoi ne lui a t'ont pas laissé ses vêtements ? Elle aimait bien son pantalon blanc et sa chemise.. Non là, elle devait porter une tunique qui dévoilait presque tous son corps... Qui ne la réchauffait même pas... C'est qu'il faisait froid dans cette cage... Kalea ne pouvait même pas déployer ses ailes, pour ce couvrir.. Heureusement elle n'était pas comme certains, couvert de chaînes. Puis il y avait ce jeune homme avec son collier, ses menottes et ses chaînes aux pieds qui résonnaient dans la pièce mêlées aux cris des autres.. Il faisait peur ce jeune homme, si peur que la jeune femme se recroquevilla un peu plus contre les barreaux de la cage... Elle se sentait tellement différents des autres dans ses vêtements blancs, le blanc, elle aimait cette couleur parce qu'elle lui faisait penser aux nuages... Les nuages lui manquaient tant..

    Doucement, elle ramena ses jambes contre elle, ses genoux repliés contre son corps, son front posé contre ses genoux... Il faisait si froid qu'elle avait l'impression que son corps allait cesser de battre, si froid au fond d'elle, sa famille -si seulement on pouvait l'appeler comme ça- l'avait laissé seule, elle ressentait un étrange mélange de plaisir et de douleur, une douleur étrange au fond de son coeur, son maître lui manquait et en même temps il savait qu'il ne pourrait plus lui faire du mal... Étrange mélange de sentiments qu'elle ne voulait plus jamais voir. Un maître ? Obéir ? Vous allez voir que la vengeance est un repas froid où vous, humains, vous glacerez vos doigts.

    Gouter à la liberté...

    Kalea réussit à s'enfuir de ce monde qu'elle haïssait plus que tout. Mais que faire dehors alors que l'on est fragile et blessée ? La jeune femme a apprît à se débrouiller seule. Elle a travaillé comme elle pouvait dans des restaurants ou hôtels, revendu des objets trouvés. Vivant dans une cabane abandonnée, elle dut se faire à l'idée que la vie ne voulait pas d'elle. Armée d'un couteau, la jeune femme se devait de devenir une lionne dans cette jungle sans fins si elle voulait survivre. D'ailleurs une chose que l'on ne pouvait lui reprocher, c'était cette envie de rester libre et vivante alors que tout semblait contre elle. Pendant des mois la jeune femme s'est entrainé jour et nuit afin de se débrouiller face aux plus coriaces des hommes. Maintenant, elle s'est fait une petite réputation. Des morts ? Oui elle a du sang sur les mains. Mais ce n'est pas quelque chose qu'elle apprécie particulièrement. Si elle peut, elle évite de tuer. Plutôt bien non ?

    [Développé en RP :] Pourtant la jeune femme a fini par ne plus être tout à fait libre. Elle a fini par donner ses chaînes à nouveau à un homme. Un homme froid. Un homme mauvais. Mais un homme qui a attisé sa curiosité. Alors qu'elle se baladait, elle vit cet homme de dos, qui marchait tranquillement. N'importe qui aurait marché dans la direction opposée. Malgré tout et contre tout, Kalea a continué à le suivre - pensait-elle discret - en passant de murs en murs, le suivant encore et toujours. C'est pendant plusieurs jours qu'elle le regarda, le suivi.... pour enfin accorder à cet homme ses qualités d'espionne. Obéissant à cet homme, elle ne sait pas vraiment pourquoi, mais elle se sent en sécurité. Parfois signer avec le diable vous rend plus heureux que si vous aviez été avec un Dieu qui n'a jamais voulu de vous... Son nom est Vael. Même s'il faillit la tuer lors de leur première vraie rencontre, parce qu'il commençait à en avoir marre d'être suivi, il a fini par accepter sans lui assurer qu'il ne la tuera jamais.

    Situation de départ : Famille riche mais pourtant sans cœur. Seul son frère le plus grand a toujours été bon avec elle même s'il n'était pas souvent à la maison. Depuis elle vit à la rue, vivant de ce qu'elle trouve. Elle n'est plus vierge puisqu'elle a déjà dut utiliser des corps pour le travail, l'argent...
    Autres : Je suis un assassin et une espionne. Attention à vous.
    Comment avez vous connu le forum : Un vilain garnement du nom de Vael m'a refilé l'adresse. Curieuse et avec l'envie de RP avec lui, je me suis inscrite.
    Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels:   Heu non, je ne pense pas, désolé :/

Pages: [1]