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« le: vendredi 24 août 2012, 15:36:09 »
Arlène avait les yeux brillants de désir. Elle le voulait, lui et pas un autre. A cet instant, Gordon était oublié. Ses gardes étaient oubliés. Même les types transformés en meubles étaient oubliés. Il n'y avait que Cahir. Il n'y avait que le plaisir. Elle se mordillait la lèvre, d'anticipation, et vrillait son regard sur l'arme de chair de son guerrier. Oh oui, elle le voulait.
Elle frémit quand il la toucha, réprimant un gémissement impatient. Elle entrouvrit les lèvres, exhalant par là un souffle chaud, légèrement entrecoupé. Puis elle haleta lorsqu'il se fondit en elle, d'un coup de rein impérieux. Le désir qui les animaient était à part égale. Elle remonta ses cuisses le long de ses hanches, l'enserrant entre elles, et passa une main dans son dos pour se maintenir contre lui. Elle le laissa volontiers prendre son autre main, la poser contre les draps, et se cambra pour le ressentir au plus profond d'elle-même.
Et quand il se mit à bouger... Elle laissa échapper un soupire ravi, haletant de plus belle. Le rythme qu'il imposait plaisait tout à fait à Arlène. Elle le griffait de temps à autre, superficiellement, tout comme elle agrippait ses doigts avec fougue. Renversant la tête en arrière, elle émit un gémissement rauque, étouffé par la barrière de ses lèvres.
« Owh.. Oui.. Mon guerrier... »
Elle l'encourageait. Qu'il n'ai pas peur d'y aller plus fort. Elle souhaitait cette sauvagerie dans les rapports. Elle appréciait les gestes brusques. Elle aimait la passion, et Cahir en faisait preuve. Et ça, elle adorait. La Reine qu'elle était se retrouvait pleinement femme. Au diable la couronne, dans ces instants-là. Au diable l'or. Au diable la beauté. Le sexe était l'une des rares choses qu'elle consommait sans compter, qu'elle pratiquait souvent sans se lasser.
Retenant brusquement le guerrier contre elle, profondément fiché en elle, Arlène redressa la tête.
« Même si j'aime cette position.. Je dois t'avouer qu'il en est une que j'apprécie tout particulièrement... »
Le ton rauque de sa voix trahissait son excitation, et son désir. Ça trahissait aussi l'effort fait pour l'empêcher de continuer pour l'instant. Se mordant la lèvre, plantant son regard dans le sien, elle le repoussa doucement, le sentant glisser hors d'elle avec une lenteur douloureuse. Puis elle se glissa plus haut sur le lit, et se retourna. A genoux, elle tenait les montants du lit de ses mains. Elle creusa le dos, tendant sa croupe, pour l'inciter à venir.
« Comme ça... Montre-moi ta vigueur, Ô mon guerrier. »
Sa chevelure corbeau tranchait avec la pâleur de sa peau, et elle la rejeta sur le côté d'un geste de la tête. Quant à ses iris émeraude, elles étaient plantées dans les pupilles de Cahir, l'appelant. Le suppliant de venir à nouveau prendre possession de son intimité, de la faire jouir, de se faire plaisir.