Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Olivia

Pages: [1]
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Ville-Etat de Nexus / Re : Alexeï Dayinski -- A quais...
« le: jeudi 10 mai 2012, 23:16:53 »
J'haussais les épaules. C'est vrai qu'il était tard, mais les marchands les plus zélés étaient là à toute heure d'ordinaire. P'tet une histoire de fête ou un truc du genre. Tant pis. On attendra. En attendant, j'me reconcentre sur le type. Pas trop mal, pas trop vieux et pas trop con. J'esquisse un sourire amusé et m'accoude au bastingage, l'air indolente :

« Vous dépouiller de vos biens et de vos vies ? Ce serait tentant. Mais y a pas âme qui vive pour l'moment, sauf toi. Et puis tu m'as pas l'air de posséder grand-chose pour le moment. J'suis pas non plus d'humeur à tuer ce soir. Mais p'tet qu'une demande de rançon... »

Sa voix se fit moqueuse mais elle braqua cependant un regard impassible sur le jeune homme avant qu'un sourire ne vienne étirer ses lèvres et éclairer ses prunelles de la couleur de l'océan, leur octroyant une teinte plus clair que lorsqu'elles n'expriment rien. Derrière moi, Brandô et Lily jetaient sur l'inconnu un regard peu amène. Ils n'aiment pas les étrangers, encore moins lorsqu'ils demandent à être accueillis à bord. Moi, j'm'en fous. Un quatrième larron s'avance. Dawes. Un très bon barreur. Il jette un regard indifférent à l'inconnu, puis m'dit qu'il file à la première maison de passe du coin. Me détournant du jeune homme devant la coque, je prend la bourse qui pend à ma ceinture et la lui donne. Pour qu'il puisse s'amuser. Il descend alors, et je me retourne vers l'inconnu.

« Le seul endroit de libre, c'est le tapis au pied de ma couchette. »

Je ris doucement avant de reprendre.

« Le plus étonnant, c'est d'avoir davantage confiance en de foutus forbans qu'en des auberges tenus par des hommes "d'honneur"... »

Toutefois, je lui fais signe de monter. Récoltant au passage un grognement mécontent de Brandô. Je balayait l'opposition d'un geste de la main, et désignais l'échelle de corde pour l'inconnu.

2
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 10 mai 2012, 22:43:16 »
A 22 heures 43 ->  j'mange !

3
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 18 avril 2012, 02:57:47 »
Je m'auto-saoûle. Je me force à parler à des gens, et tout le temps en cours de conversation je me dis à moi-même "mais arrête de parler, t'es inintéressant, leave et laisse tomber ça sert à rien là, de toute il/elle s'en fout de toi."

Je crois pas que ce soit un manque de confiance en moi... Juste de la connerie :-/

02h23 : Bref. Feels bad.

Si j'dis 'La même', c'est copier sur toi ?

2h57, premier rp \o/ Hourra.

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Le coin du chalant / Re : Cherches pas, elle aura ta peau (ou ton fric)
« le: mercredi 18 avril 2012, 02:54:34 »
Vendu ! Si ça t'conviens...

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Ville-Etat de Nexus / Alexeï Dayinski -- A quais...
« le: mercredi 18 avril 2012, 02:54:02 »
Vingt-deux heures. J'suis sur l'pont en train d'observer l'horizon. On arrivera vers vingt-trois heures au port de Nexus. En attendant, j'chante avec mes matelots une de ces chansons d'pirates célèbres dans le monde entier. Les vois résonnent dans la nuit, chantent juste ou faux, et ça m'met de bonne humeur. On revient d'un périple de trois semaines, à chasse l'kraken dans les eaux du nord. Tu sais, ces eaux glaciales et périlleuses pour qui n'est pas équipé. On l'a eu c't'enfoiré d'kraken, mais j'y ai laissé un gars. Kröl. Un type sympa. Un bon bosco. J'te jure, j'lui a fat ravaler ses tentacules à c'te grosse bestioles. Kröl a été vengé. Les gars s'en sont donné à coeur joie ensuite pour dépiauter l'machin. Et l'plus cool dans tout ça, c'est qu'ils ont fait ça propre. Les morceaux qu'on va vendre sont nickels, y a rien à leur reprocher. Taille égale, épaisseur égale, sans accrocs ou traces de lame sur la chair. Nickel j'te dis. On les a foutu dans des gros barils remplis d'sels ces morceaux d'barbaque. La graisse, on l'a recueillie dans des gros bocaux. Ça s'vend à prix d'or ça. Et ensuite, sur l'chemin du retour, on a abordé deux Navires de Sa Majesté de Nexus. V'là les caisses d'or et d'joyaux qu'on a récupéré. Et aucuns survivants. Faut pas être con non plus. Pas d'corps, pas d'crimes. Tous sont passés à la flotte, pour nourrir les requins et autre monstres des profondeurs.

Alors tu vois, c'est pour ça qu'on fait la fête, qu'on chante à s'en égosiller la voix, qu'on boit comme des trous et qu'on s'insulte à qui mieux mieux. Pour célébrer notre victoire sur le monde, et pour rendre hommage à Kröl. Moi, j'me dis qu'j'ferais mieux d'arrêter la boisson avant d'arriver au port, 'stoire que les commerçants essaient pas de m'arnaquer. On arnaque pas l'impératrice pirate hé ! Et, en face de moi, j'vois qu'Lily et Brandô -mon frère de lait- s'font des mamours. Tant mieux, y boivent pas non plus. J'me lève, et j'file à ma cabine. J'ai ma forme la plus courante, celle de la plantureuse rousse. J'rajoute une ch'tite couronne d'or autour de mon front avant de remettre mon chapeau, et j'ressors sur le pont. On arrivait à Nexus.

« Allez, activez-vous bande de larves ! On a pas toute la nuit pour accoster ! Arrêtez d'boire et bougea-vous ! Repliez la grand'voile ! Jetez l'ancre ! Amarrez l'navire ! On rigole plus les troufions ! »

J'vois Brandô qui m'mire avec un sourire. Ça l'fait toujours marrer mon parler avec les pirates. Il m'a connue plus distinguée. Mais maitenant, quand j'parle de façon claire et distinguée, c'est quand c'est sérieux. Par exemple, pour honorer la mémoire de ce cher p'tit saligaud d'Kröl qu'à clamsé avant d'avoir sa part de pognon.

En attendant, les gus s'activent. Dix minutes après, la Rusalka (Définition) était à quai. J'avais même pas encore jeté l'échelle me permettant de descendre sur le port que j'apercevais un type au loin. Mais il avait pas l'air d'un de ces marchands d'mes deux qu'jvois souvent à attendre les navires. Et mis à part lui, l'port était désert. J'attends qu'il soit à portée de voix pour l'interpeler :

« Hey machin, ils sont où ces troufions d'marchands ? »

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 15 avril 2012, 23:33:10 »
23h32... Je HAIS le hoquet. A cause de ce maudit truc, j'me suis plantée en voiture à trois pas de chez moi parce que j'ai fait une embardée. Adieu la voiture achetée y a moins d'un mois et dont j'vais payer l'crédit pendant 4 ans au moins. Surtout qu'Assurée au tiers, ça aide pas...

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Le coin du chalant / Re : Cherches pas, elle aura ta peau (ou ton fric)
« le: dimanche 15 avril 2012, 18:54:25 »
Bah alors les gars (dans le sens universel, j'fais pas de discrimination), j'vous fais peur ?

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 12 avril 2012, 19:33:42 »
19 heures 33 -> J'ai la daaalle.

1 heure 30 -> Blood Ties, c'est pas mal comme série !

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Le coin du chalant / Cherches pas, elle aura ta peau (ou ton fric)
« le: jeudi 12 avril 2012, 16:13:52 »
Yohoho bande de tire au flanc ! Vous êtes à la recherche d'une aventure ? Moi aussi. Alors faites pas vos marins d'eau douce et postulez là. Et proposez vos idées en même temps, vous voudriez pas que je fasses tout n'est-ce pas ?

Pour l'moment, c'que j'vous propose, c'est quelques p'tites idées en l'air.

-> D'abord, quelque part à Nexus, lors d'une sortie à terre. P'tet à la taverne pour boire un p'tit coup. P'tet dans une boutique à dévaliser toutes les richesses possibles.
-> Ou bien quelque part en expédition dans les terres sauvages, pour foutre une raclée à des esclavagistes ou autre.
-> Ou bien sur Terre, mais c'est plus rare. Possible que j'emprunte une faille sans m'en rendre compte, mais dans c'cas, j'connais pas le lieu et donc j'risque d'être hostile à tout inconnu.

Voilà. Allez bande de troufions, faites pas vos p'tites souris timides. Et apportez l'rhum !

10
Youhou ! Faites péter l'rhum. x)

J'préférais m'excuser quand même ^^

11
Merci m'sieur l'modo !

Pour l'style d'écriture, en fait, c'est venu tout naturellement quand j'ai écris la fiche, j'avais jamais testé ça avant.
Et on en saura plus en lisant les Rp's haha.

Bref, merci beaucoup (et désolée d'avoir posté dans l'horloge parlante, j'ai pensé qu'ayant posté ma fiche, ça gênerais pas trop trop).


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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 12 avril 2012, 14:52:32 »
14 heures 53 -> J'viens d'me rendre compte que ça fait un peu roman ma fiche ... :/
Mais bref. Enrhumée par un beau temps, chouette.

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Prélude / Re : Pas b'soin d'un titre quand l'contenu est si captivant.
« le: jeudi 12 avril 2012, 13:58:26 »
Merci Mam'zelle la déesse x)

Intéressante forme d'ailleurs, très jolie ♥

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 12 avril 2012, 03:27:06 »
3 heures 28 -> Pfiou, ça c'était de l'inspiration soudaine...

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.. Hé hé. Plaisanterie à part, voici Olivia.


Nom : Elle en a un différent selon la personne avec qui elle parle, le lieu, le contexte.

Prénom : Là aussi, ça varie. Mais celui qui lui a été donné à la naissance, et qui revient le plus souvent, celui par lequel les pirates la connaissent, c'est Olivia.

Surnom : Livie, Oli, Livia, ... L'impératrice Pirate.

Âge : 27 ans le 4 Juin.

Sexe : Féminin.

Race : Créature.

Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle.

Expérience Sexuelle : Élevée.

Préférences Sexuelles : Plutôt sauvage, comme les vagues se fracassant sur les rochers ou contre la coque du navire.

Son Physique : Là, ça pose un petit problème. La miss n'a pas qu'un physique. En réalité, elle peut ressembler à n'importe quoi, mais ses trois formes principales, octroyées dès la naissance, sont les suivantes :

http://urpix.fr/files/ra9312tra9x6nnuo8l5v.jpg :

La première, la forme qu'elle avait en naissant, est des plus originales. Un long corps souple, gracile, des formes pulpeuses, des jambes fuselées... Mais aussi une peau de nacre, une chevelure souple et immaculée, des yeux bleus cyans avec la pupille fendue comme les serpents... En grandissant, c'est devenu un canon de la beauté dans son petit cercle familial. Elle s'est faite quelques tatouages, autour des yeux surtout. Des points blancs, du plus petit au plus gros en partant de la base du nez, de part et d'autre de l'oeil. C'est une sorte de marque d'appartenance à une caste mystique et noble, que les gens du bas-peuple envient. Quant à son maquillage, il reste le même à chaque fois. Dans les tons roses à violets, se finissant en blanc le long de la base du nez. Un petit nez droit et mutin, d'ailleurs. Il surmonte une bouche aux lèvres pleines, peintes d'un pourpre sombre et brillant, qui cachent deux rangées de dents blanches et parfaites.

Le plus souvent, avec cette forme, elle porte les habits emblématiques de sa haute naissance. Une longue robe à capuche, dans les tons bleus, avec des motifs plus clairs, psychédéliques et mouvant, sur le bord de la capuche et sur ses manches. Elle ne porte rien en dessous, si ce n'est un string du même bleu que sa cape, avec les mêmes motifs. Le reste, c'est des bijoux. Une espèce de résille à motifs en volutes orne ses avants-bras. Des perles bleus océans ornent son buste et camouflent sa poitrine, tandis que des pièces de métaux polis sont accrochés à divers endroits de sa robe, servant de fermeture ou d'ornements. Un collier de métal poli cercle son cou, avec des motifs à volutes également, et une chaîne en or fait pendre un talisman jusqu'à son nombril. Aux doigts de sa main gauche, on trouve deux bagues. L'une en or, toute simple, à son index. L'autre en or également, avec une pierre précieuse étrange, bleu comme les perles qui ornent son buste et qui brille de mille feux lorsqu'elle est en mer et qu'il n'y a pas de danger. Ses ongles sont vernis de la même teinte que ses lèvres, et parfois un diamant y est posé, comme incrusté. Elle se balade pieds nus sous cette forme. Elle ne la prend que lorsqu'elle doit impressionner ses sujets ou lorsqu'elle est en famille.

http://urpix.fr/files/dymn7ertt842rz7jblh3.jpg :

Ensuite, il y a celle qu'elle prend lorsqu'elle a envie d'exotisme. Son corps est long et souple pareillement, tout aussi gracile avec des formes tout aussi pulpeuses et des jambes à faire rêver un mannequin. Mais sa peau, loin d'être de nacre ou d'albâtre, est dorée, bronzée. Elle incarne les femmes du Sud, exposées au Soleil plus souvent. Sa chevelure est d'un noir de jais, entrecoupée de mèches teintées d'un violet pareil à l'améthyste. Elle y plante des plumes de paons délicieusement bouclées, avec plusieurs nuances de la teinte bleu, et l'orne de plusieurs bijoux en or avec des joyaux incrustés. Elle adore également y mettre une rose, toujours fraîche et épanouie comme elle. Son visage est un peu anguleux, mais ses traits sont fins et pourtant traduisant parfaitement bien son tempérament déterminé. Ses iris sont plutôt couleur noisette et ses pupilles sont normales. Légèrement en amande, ses yeux sont fardés du même violet améthyste que quelques mèches de sa chevelure. Et ses cils sont ourlés de mascara d'un noir d'encre. Son nez est presque le même que sous sa forme originale. Il est légèrement plus prononcé, mais surmonte la même bouches aux lèvres pleines et sensuelles. Elles sont, cette fois, peintes de la couleur du bronze, mais restes tout aussi attirantes.

A son cou, on trouve un collier de petites perles d'or qui se rattache à un bijou pectoral s'arrimant aux épaules. Également fait d'or, il est aussi incrusté de joyaux roses et maintient quelque peu le bandeau de soie rose (avec les mêmes motifs plus clairs et mouvant de la robe de sa précédente forme) qui couvre sa poitrine haute et ferme. On trouve toujours un bijoux qui encercle son bras, juste en dessous de son épaule. Il est également d'or et de joyaux. Et à ses poignets, on trouve plusieurs bracelets d'or. En général, une dizaine à chaque poignet. Sa taille fine est soulignée par une ceinture de cuir teint en rose/violet avec des attaches d'or, divisée en deux ruban qui se rejoignent sur le fermoir constitué de plusieurs dizains de fils d'or torsadés, polis et raccordés aux ornements du bout des rubans. Son intimité est cachée par un string de la même soie que son haut, avec exactement les mêmes motifs plus clairs et mouvant. Mais l'attache sur ses hanches qui fait tenir le bout de soie est d'or, torsadée et en volute, d'où partent deux voiles du côté extérieur de chaque jambe. Il y a également une flasque de parfum qui pend à cette attache d'or. Quant aux voiles, c'est de la soie arachnéenne, mais teintée et pourvue de motifs comme le reste. Ils font comme une jupe longue à l'arrière de ses jambes, flottant à chacun de ses pas. A l'extrémité de chaque voile, il y a le bout d'une plume de paon, la partie avec l'oeil. On trouve également de toutes petites perles de nacre pour border les voiles. Ses pieds, enfin, sont chaussés de sandales à talons pleins, haut d'une dizaine de centimètres à l'arrière et de deux centimètres à l'avant, recouvert d'un tissu de teinte améthyste. Il y a quelques motifs en or incrustés, et ses chaussures sont rattachées à ses pieds et à ses chevilles avec des liens d'or épais et solides, formant également des motifs en volutes.

http://urpix.fr/files/6gknq3o7o7mxvb1me4e.jpg :

Enfin, il y a la forme qu'elle prend le plus souvent, lorsqu'elle est sur son navire à commander ou sur terre à négocier, qu'elle garde durant les abordages et les corps à corps pas que verticaux. C'est la silhouette d'une plantureuse rousse, coiffée d'un chapeau noir en forme de coque de navire renversée avec une tête de mort au centre. Ses mèches de feu cachent parfois son regard couleur océan, son nez droit et aristocrate ainsi que ses lèvres gourmandes, rosée comme la chair des poissons. A ses oreilles pendant souvent des anneaux pleins, mais elle préfère les petits diamants pour l'action. Ses oreilles sont d'ailleurs percées de trois trous chacune. Ses bras sont parfois gantés, de gants en latex noirs qui remontent jusqu'à sous l'épaule, enserrant la chemise blanche qu'elle porte sur le haut du corps. Elle ne porte pas de soutien-gorge, mais les pans de sa chemise masquent l'essentiel, et même si le décolleté est profond, plongeant, ça reste très sexy sans être vulgaire. Il arrive qu'elle resserre les deux pans sur sa poitrine et les attachent avec une broche en or, mais c'est rare. Le bas de la chemise est légèrement rentré dans une jupe en cuir noir, masquant sa taille fine et mettant ses hanches arrondies en valeur. A sa ceinture est souvent accroché un fouet. Quant à ses jambes, elles sont enserrées dans des cuissardes de cuir noir, effet latex, qui les gainent et souligne leur longueur fuselée et galbée. Ses talons sont des talons aiguilles de deux centimètres de diamètre et haut de dix centimètres. L'avant de sa semelle est renforcé par des plaques de métaux résistants et légèrement clouté.

Son Caractère : Maintenant que le physique a été abordé, traité et compris, prenons le caractère. Nous n'avons pas affaire à une docile petite brebis, craignant le grand méchant loup et donnant son lait quand on la trait, etc... Pour être Impératrice des Pirates, faut avoir du cran. Une poigne de fer est également requise, ainsi qu'une détermination sans faille. Il faut savoir être cruel quand il le faut, juste au bon moment et accessible en de rares occasions. Il faut savoir se faire désirer, se faire aimer et haïr en même temps, se faire craindre sans tomber dans la tyrannie. Il faut être impartial et implacable. Il ne faut jamais avoir de regret, ne jamais revenir sur des décisions, et toujours être à l'écoute de ses sujets.

Et tout ça, Olivia le possède. Elle a ce je-ne-sais-quoi qui fait d'elle un être hors pair, hors du commun. Elle se détache nettement du lot. Elle est capable de se faire suivre et aimer d'une armée de monstre si c'est nécessaire. Elle a un culot... Et une audace... C'est rare, mon pote. Mais quand elle prend une décision, elle s'y tient jusqu'au bout. Si elle dit qu'on te bute, on te bute. Si ordonne qu'on lui rapporte la Lune, on la lui rapporte, ou on ne revient pas. Elle est comme ça. C'est tout ou rien. C'est tu obéis, ou tu dégages. C'est aussi un vrai mystère. Elle ne raconte pas sa vie. Et, tout en restant proche de nous, tout en nous comprenant et nous dirigeant, elle est également lointaine, sur un piédestal d'arrogance et d'orgueil. Parce qu'elle le vaut bien. Elle vaut bien l'adoration qu'on lui voue. Elle a une réputation, mais on est encore loin de la vérité avec. Parce que c'est comme une drogue. Hypnotique. On en devient dépendant. La vie sans elle, c'est morne et sans intérêt. J'te l'dis mon gars. Si tu t'engages avec elle, c'est tout ou rien. C'est pour toujours, jusqu'à ta mort. Et j'suis même pas sûr qu'elle te laisse crever si elle a besoin de toi. Elle pourrait même décider de l'heure précise de ta mort que tu t'y tiendrais, clamsant quand elle te l'dis. Avec elle, c'est marches ou crèves.

Après, certains racontent qu'au pieu elle est pire qu'indomptable, pareil à l'océan, fougueuse et dangereuse. Insatiable. Elle te suce l'énergie jusqu'à la moelle. Et pas que l'énergie. Elle garde le contrôle, détestant être soumise à une quelconque autorité. La loi c'est elle, partout. Elle se rit de ma justice humaine, des castes sociales et des plaintes de ses ennemis. Elle, c'est tout un univers, accessible seulement pour les plus braves, les plus audacieux. Ceux qui ont ce petit truc en plus, qui se détachent du lot. Elle ne se donne pas à n'importe qui. Juste à une élite. Et si elle aime, c'est passionnément. C'est tout feu, tout flamme. Tu t'y brûles si tu sais pas y faire. Et si tu la trahis, t'es un homme pire que mort. Elle a la rancune tenace, et ne tolère aucunement la trahison. Le mensonge, d'accord. C'est dans les gènes de tout être. Mais la traîtrise, elle exècre ça. Comme l'hypocrisie. Si tu l'aimes pas, tu l'dis. Tu fais pas semblant, tu fais pas ta tapette à faire la bouche en coeur devant elle.

Ouais, Olivia, c'est tout un univers mec. Prends garde à toi où tu t'y brûleras les ailes. Comme Icare. Le gosse qu'à volé trop près de l'astre solaire, domaine réservé aux dieux. Olivia, c'est ça. C'est notre Soleil. Notre Déesse. Et si tu lui fais du mal, t'a tout un monde à tes trousses en plus de sa divine colère.

Son Histoire : La belle est née un 4 Juin de l'an de Grâce j't'en-foutrais-des-questions-pareilles-moi. Peu sont dans la confidence de son enfance, mais moi j'le suis. J'suis son putain d'fidèle ami d'puis des lustres mon bonhomme. J'viens du même monde qu'elle, mais j'suis pas du même rang. J'suis loin de sa haute naissance. Moi, j'suis l'gamin de sa nourrice. C'est un peu ma soeur de lait. Et c'est toute ma vie, tout mon univers. Enfin, une bonne moitié. L'autre moitié, c'est mon adorable femme, une glorieuse amazone des mers. Lily. Aussi frappante qu'une masse, aussi froide que l'acier, aussi brûlante que le feu. Et elle m'aime. Mais le sujet n'est pas là. Le sujet, c'est Olie. Et ça serait un affront que de faire des digressions alors que je conte son histoire.

Ses parents étaient de riches polymorphes. Très riches. Le genre presque des rois. Pratiquement d'ailleurs, étant donné que la société était gouvernée par trois consuls. Mais Olie était anormale, même parmi les polymorphes. Elle avait quelques trucs en plus, dont on parlera plus tard. Dès qu'elle est née, elle a été confiée à ma mère. Peu de femelles polymorphes avaient l'instinct maternel. Ma mère n'était pas polymorphe. En fait, il n'y a que les aristocrates qui le sont. Le reste, c'est un peuple qu'ils ont soumis. Donc, à peine âgée de trois heures, la petite a été confiée à ma génitrice. J'avais dix ans à ce moment-là mon pote. J'me souviendrais toujours du p'tit bout d'chou semblable à un ange qui gesticulait faiblement dans les bras potelés de ma mère. Elle a grandi vite, et était déjà aussi attractive qu'elle l'est maintenant, aussi impérieuse, aussi impulsive. Elle avait déjà cette étincelle qui ferait d'elle un grand chef. Cette intelligence unique qui défie les lois de la science. C'était un petit génie sous forme d'un chérubin/diablotin. C'était comme ma soeur.

A quinze ans, elle était belle à couper le souffle, dans chacune de ses trois formes. Elle était aussi majeure et en âge d'être mariée pour copuler avec un aristocrate au cul bordé de pierreries selon nos lois. Mais elle était déjà tellement... Tellement elle ! Elle a refusé, tenant tête à ses géniteurs. Elle a transgressé les lois fondamentales de la reproduction en dénigrant son promis. Elle l'a foutu à la porte, littéralement, lorsqu'il est venu réclamer sa main chez nous, comme promis par ses parents qu'elle ne voyait que rarement. Et, malgré son audace et sa bravoure, elle a été arrêtée. Condamnée, jugée coupable car non repentie. La sentence, pire que la mort. L'exil. Mais je n'allais pas la laisser partir seule. Ma mère avait d'autres gosses, d'autres frères et soeurs nés entre temps. Aussi je la laissais, lui promettant de lui envoyer du fric pour vivre. Et j'ai accompagné Olivia. J'étais son frère, son ami, son confident. On a traversé des contrées inconnues. On a visité la totalité du monde de Terra, ou presque. Et puis j'ai vu. Cette étincelle qui brillait au fond des yeux d'Olie lorsqu'elle voyait l'océan déchaîné. Cette détermination qui mûrissait lentement. Trois ans après l'exil, elle a commencé à réunir un équipage de forbans pour parcourir les mers. Puis pour les écumer. J'étais son second, son lieutenant le plus fidèle. J'le suis toujours d'ailleurs. A même pas dix-neuf ans, elle s'était taillée une réputation d'enfer. Un pet d'hippocampe comparé à maintenant, mais quand même. A cette époque, c'est un tyran qui régnait sur les pirates. Il était craint et haï. Mais pas aimé. Pourtant, il était nécessaire. Sinon les équipages s'entretueraient tout le temps. Je ne sais pas quand lui est venue cette idée, mais Olie s'est mise en tête de le détrôner. Elle n'avait sans doute pas apprécié le regard moqueur et macho posé sur elle lors de son intronisation en tant que pirate, officiellement.

A vingt-et-une piges, elle l'a défait en combat singulier. Et, comme le stipulait le code d'honneur, elle était à présent la Reine, l'Impératrice de ces foutus forbans. La nouvelle s'est répandue comme le feu sur la poudre à canon. Elle a dû subir de nombreux duels, mais est sortie victorieuse de chacun d'eux. Le combat était à mort, mais voilà que lorsqu'elle tenait à sa merci son adversaire, elle le relevait et lui ordonnait de retourner écumer les mers. Elle se fit respecter, craindre, aimer, haïr. Elle était dans son élément. Mais être la Souveraine de ce tas de troufions n'en faisait pas quelqu'un d'indolent, d'apathique. Elle était toujours aussi ardente et passionnée qu'avant. Elle garda son équipage, fidèle et loyal, et continuait d'écumer les mers, de voyager. De mettre à mal les institutions sur la terre de Terra. Et moi, comme promis, j'envoyais du fric à ma mère, avec tout l'amour d'Olivia.

Aujourd'hui, la gamine elle a vingt-sept ans. Loin d'être fatiguée de sa vie, elle semble plus vigoureuse chaque jour. C'est encore une jeune, une débutante, selon sa race. Normal, quand on peut vivre des milliers d'années. Mais c'est ma Reine, mon univers (avec Lily). Et je mourrais pour elle. Comme chacun d'entre nous.

Ses Particularités : Olivia est une polymorphe. Elle peut vivre des milliers d'années. Elle peut guérir instantanément. En fait, rien ne peut la tuer, sauf la vieillesse et la maladie. Elle a plusieurs coeurs, qui sont constamment en déplacement dans son corps, d'où sa résistance extraordinaire. Et elle est immensément riche. Même si c'est pas un pouvoir.


Comment j'ai connu le fow' : J'sais plus. J'l'avais dans mes favoris, et puis j'ai oublié, et j'l'ai retrouvé aujourd'hui en faisant le tri.
Comment j'peux faire de la pub : Bonne question.

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