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« le: mardi 17 janvier 2012, 15:47:45 »
La semaine avait été longue et pénible depuis les landes dévastées… Mélina avait entamer le voyage retour depuis 8 jours et elle était enfin revenue dans la ville qui l’avait vu naitre : Nexus. Si le voyage lui avait parut si long, c’était sans doute parce qu’elle laissait derrière elle une amie et amante mais aussi car chaque pas la rapprochait de celui qui avait su conquérir le cœur de la partie humaine de Mélina. Elle était éreintée mais la vision de son amour lui donnait la force de marcher toute la journée sous un soleil de plomb, ne s’arrêtant que quelques heures la nuit pour se reposer.
Elle rentra dans la ville et malgré que le soleil s’était couché depuis plus d’une heure environ, les rues étaient animées. Mélina continuait sa traverser de la ville mais une auberge attira son regard. Elle était fatiguée et ne pensait qu’à une chose : un bon lit douillet. Sa clairière était encore à quelques heures de marches et il est vrai que l’auberge paraissait plutôt en bonne état et elle avait de quoi payer pour la nuit. Elle ne réfléchit pas plus longtemps et poussa la porte en abaissant sa grande capuche de couleur noire qui cachait son visage. Un homme se trouvait derrière son comptoir, astiquant ce dernier. La lycante s’approcha sans bruit et sa voix fit sursauter l’aubergiste.
- Une chambre, s’il vous plait.
Il lui tendit une clé en échange de la somme qu’il lui demandait. Elle avait de la chance, c’était la dernière chambre de disponible dans cet établissement. Elle prit la clé et monta les escaliers sur la gauche et longea le couloir qui menait à sa chambre, la treize. Elle introduisit la clé, la tourna dans la serrure et ouvrit. Elle referma doucement la porte derrière elle et jeta ses affaires et sa longue cape noire sur une chaise. Elle se laissa tomber sur le lit avec un long soupir d’épuisement. Mais très vite, alors qu’elle sentait le sommeil la cueillir, des bruits vinrent trancher avec le silence qui régnait dans la chambre. Apparemment un couple se trouvaient de l’autre coté du mur et était plus que bruyant. La partie louve de Mélina quant à elle, n’avait pas spécialement envie de dormir non plus et pourparla longuement avec la partie humaine de la jeune femme. Sa partie animale n’avait pas envie de dormir et aspirait à des distractions assez communes aux couples d’à coté. Finalement, elle eut gain de cause grâce au fait que Mélina allait bientôt retrouver son vampire que la louve détestait. C’était donc une sorte de compensation. La partie humaine de Mélina laissa la louve prendre le contrôle et ses yeux couleur or en devinrent plus lumineux.
La lycante sortit et entra dans la taverne la plus proche. Certains hommes se retournèrent pour regarder la nouvelle arrivante et la louve sourit. Elle se délectait presque des regards lubriques que la majorité des hommes présent dans la pièce lui lançaient. Ses formes étaient mise en valeur grâce à son bustier noir qui laissait entrevoir le début de ses seins et son pantalon de la même couleur, tout aussi noir. Elle s’assit dans un coin commanda ce qu'il y avait de plus fort. Un homme s’approcha d’elle, d’une démarche sûre. La louve lui sourit et il s’assit à coté de la louve. Il commença à faire des allusions plus que douteuses mais Mélina ne l’écoutait pas vraiment. Il pensait déjà l’avoir dans son lit et il passait plus de temps à regarder sa poitrine que ses yeux . Peut être parce que ceux-ci avait une couleur inhabituelle et étaient put-être dérangeant pour certains ? Non, il faisait partit de la catégorie des hommes enchaînant conquête sur conquête. Elle le laissait dire mais alors qu’elle approchait son verre de ses lèvres, il posa sa main sur sa cuisse et commença à la caresser. Elle détestait qu’un homme la touche ainsi, croyant avoir tous les droits. Mélina reposa avec douceur son verre et saisit le poignet de l’homme avec une vitesse surnaturelle. Elle le lui tordit et celui-ci lâcha un cri de surprise mêlé de douleur. Il était trois fois plus musclé et baraqué que la jeune femme mais il ne pouvait rien contre la force d’une loup-garou. Elle lâcha son poignet alors qu’il s’éloignait en se massant ce dernier, en murmurant un « démone » dans sa direction. La lycante lui sourit et elle replongea dans son verre. Elle ne désespérait pas, la soirée ne faisait que commencer…