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« le: jeudi 18 août 2011, 19:55:47 »
Un sourire erra sur les lèvres de Passion, alors qu'ils entrèrent dans la chapelle. Obéissante, elle le serait si ça lui permet d'être comblée, mais cherchera aussitôt après à s'enfuir, détestant malgré tout sa condition d'esclave. En entrant dans le lieu, cependant, elle ne put que parcourir des yeux l'endroit, s'extasiant silencieusement devant la beauté des lieux. Ses pieds montèrent les marches automatiquement, alors que son regard restait rivé sur les alentours. Elle sursauta alors que le prince des marchands se saisit d'elle, et marque sa surprise en se trouvant assise sur... Un autel, ni plus ni moins.
Elle hocha la tête à ses paroles. De toutes manières, elle n'avait jamais ôté ses bijoux d'obsidienne, conformément aux voeux de ses parents. Son pouvoir, elle ne l'avait jamais expérimenté. Et pourtant, elle en rêvait ces derniers temps, mais ne pouvait le faire. Son esprit retourna au présent alors que le bruit que firent les fers en tombant résonna. Elle ne retira pas sa main de celle du marchand, mais son esprit avait aussitôt commencé à envisagé toutes perspectives d'évasions. Et pourtant, ce même esprit rebelle perdit de sa vigeur aux mots de l'homme. Elle se sentit perdre la raison. Non, pas la raison. Sa volonté. Sa volonté d'évasion. Au contraire, une idée d'absolu ravissement dans la servitude de cet homme naquit dans son esprit. Elle secoua la tête, puis l'hocha, avant de souffler :
_ Non.. Je ne ferais rien pour te déplaire... Je ferais ce que tu me diras...
Inattendues. Ces paroles sont inattendues. Comment a-t-elle pu les prononcer, elle d'ordinaire si rétive à moins d'être folle de plaisir ? Elle l'ignore. Refermant ses lèvres, Passion leva un regard troublé vers le marchand. Ce qu'il ordonna par la suite lui sembla logique, naturel. Non, la situation même lui sembla logique et naturelle. Elle ne pensa même pas à protester, et esquissa un faible sourire, avant de dénouer sa toge, qu'elle retint du bout des doigts, avant de laisser glisser lentement le long de ses courbes, dévoilant au fur et à mesure, dans un geste mesuré, la douceur veloutée de sa peau d'albâtre. Finalement, la toge blanche rejoignit les fers au sol, et elle enjamba par la suite ce cercle de tissu au sol, se redressant, mettant en valeur sa poitrine dont les tétons s'étaient dressés, détournant peut-être l'attention de cette intimité aussi lisse qu'un abricot, luisante de plaisir.