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« le: jeudi 15 septembre 2011, 23:14:34 »
Morphine n'avait pas seulement l'apparence d'une enfant, elle avait vraiment la personnalité qui venait avec. Mauvaise chose? Oui et non, car bien que ses gestes et paroles lui apportaient bien souvent quelques problèmes, il faut dire qu'elle avait toujours les bons mots pour me faire rire... Bon d'accord, la plupart du temps c'était à ses dépends, mais elle ne s'en ait jamais plaint, alors on s'en fout! Puis même si elle l'avait fait, ce n'était certainement pas elle qui allait m'empêcher de rire des autres... J'ai une image à entretenir moi quand même! Une image de tyran cruel, sadique et terriblement magnifique! Surtout ce dernier point, très important. Bref, on s'éloigne du sujet un peu... En fait en ce moment j'avais l'impression de me retrouver avec deux enfants: d'abord la succube qui se semblait avoir de la difficulté à garder son sérieux, ce qui était bien étrange puisque n'importe qui aurait deviné que se réveiller dans un endroit inconnu était généralement synonyme de kidnapping... Peut-être qu'elle était pas aussi maligne qu'elle l'avait démontrée plus tôt. Quoi que s'attaquer à une démone à la base n'est pas très futé à la base.
Ce n'était pas très dérangeant en soit, en fait il était plutôt marrant de voir à quel point elle pouvait être insouciante. Pour calmer ma chère petite chose sur mes genoux, je lui tapotais la tête à la Docteur Terreur avant de la mettre de côté pour me relever. Agrippant la gorge de ma nouvelle servante entre mes pinces, je la plaça à mon niveau, pour que son regard soit planté dans le mien.
Je n'aime pas être ignoré. Alors, écoute moi bien et regarde moi quand je te parle. À partir de maintenant tu es MA chose, MON esclave et tu feras exactement tout ce que JE te demande, c'est bien clair? Ou peut-être est-ce que tu as oublié ce qui est arrivé en ville? Si oui tu dois bien savoir ce dont je suis capable. Par contre, ce n'est rien à côté de ce que je suis capable réellement, ici, tu es chez moi tu comprend?
Après avoir lancer cet avertissement, je repris place sur mon siège, toisant la succube d'un air las.
Et fait attention à ton attitude envers ma petite bestiole ici, car Morphine est comme une extension de ma volonté. À partir de maintenant, tu n'appartiens qu'à nous deux. Maintenant je veux te l'entendre dire. Esclave, quel est mon nom?
C'est maintenant que nous allions voir si elle était intelligente ou si elle tenait à sa vie. Je n'ai aucune pitié, elle l'a bien vue et doit très probablement savoir quel genre de traitement elle allait recevoir si elle ne disait pas ce que je voulais entendre.