Les contrées du Chaos / Re : Un village très pittoresque [Mistress Youkaï]
« le: samedi 04 juin 2011, 20:58:32 »C'est alors que quelque chose se passa sous mes yeux, elle fit apparaitre un de mes poignard dans sa main, mais c'est que cette demoiselle est intéressante, visiblement j'aurais bien affaire à une magicienne, mais pourquoi cette fumée roses, pas pour crâner, je doute au vue de la femmelette, ma réflexion fut interrompue quand l'invitée se mit à lancer mon arme contre le mur du dessus, pile poil au dessus de ma personne, je pus voir la lame s'enfoncer dans la pierre jusqu’à la garde, ce qui démontrait que la lame avait été forgée pour couper de la pierre assez aisément.
*Soupir.* Je vais devoir plus tard atteler des sujets à retirer l'arme et combler le trou que cette femelle avait causé par son action qui se voulait intimidante mais qui n'avait aboutit qu'à un ennuie encore plus prononcé sur mon visage.
"Après votre petite invitation j'ai quelques doutes sur votre manière de faire de la diplomatie. Le fait que vous reteniez April et que vous ayez envoyé un gosse me buter, prouve que vous savez parfaitement pourquoi je suis ici!"
Voilà que l'on voulait se montrer aimable envers les invités et que ces derniers se permettent de remettre en cause ma façon de faire, qu'elle aille au Diable, tient cela me donnerais presque une merveilleuse idée, elle voulait voir une espèce d'ashnardienne, elle allait être servit, mais cette garce allait payer pour d'un s'être permit d'user une arme aussi bien ouvragé et de deux d'avoir sous entendu que j'étaie un dictateur. Décidément les invités ne savent pas se tenir.
"Mon nom est Larme. Et c'est tout ce que vous ne saviez pas, je suppose..."
Il était temps pour cette petite trainée de comprendre qu'ici c'est moi qui dicte les règles et que l'insolence est une chose que je n'accepte pas dans ma propre demeure. Ennuyante à souhait, mais sa voix était suffisamment charmante pour me donner envie de la faire un peu crier, son corps était taillé pour le combat, cela se sentait à dix kilomètre à la ronde, sans oublier l'objet qui parle, il n'a pas été bien bavard, je connais mes sujets par coeurs, ils ne se risqueraient nullement à me mentir sachant que dans ce village c'est moi qui décide de la vie et de la mort de mes objets.
- Ce n'est que pur coïncidence si vous êtes arrivée pile au moment où je voulais changer un peu la décoration de mon trône. Elle est plus jolie comme ça vous ne trouvez pas, mais trêve de bavardage inutile.
Le "gong" venant de mon horloge personnel, signifia que l'heure était de prendre le thé, comme une bourgeoise me l'avait apprit, Larme allait comprendre très vite en quoi les rumeurs sont bien peu par rapport à la réalité. Je claque mon pouce et mon majeur gauche, aussitôt des serviteurs et servantes entres dans la pièce, dressant une petite table, posant deux chaises assez confortable, deux tasses qui furent remplit de mon liquide favoris, espérons que cette invités soit assez polis pour accepter d'y goûter ne serais-ce qu'une gorgée.
Je fit basculer mes jambes sur le côté, quittant mon trône pour m'installer sur la table, un serviteur ajustant ma chaise pour que je sois bien installée, une servante fit de même pour Larme, qui de toute façon avait été gentiment sollicité d'accepter au quel cas ce sont les servantes qui allaient trinquer ce soir. J'adore cette atmosphère froide.
Je saisis ma tasse et boit une gorgée, scrutant de mon oeil amusé si mon invité allait faire de même ou non.
Elle n'allait sans doute pas apprécier la douceur de se sang de vierge franchement saignée avec quelques goutte d'un aphrodisiaque fais maison, il n'y a rien de mieux pour se détendre un peu, enfin qui sait sans doute pour elle les effets seront différents.
- Et si vous laissiez votre objet parle un peu, je l'ai trouvé bien silencieux, il n'est pas courtois pour un invité, quelque soit sa forme de ne pas adresser la parole à celle qui c'est permis de vous faire venir ici.
Je masqua mon sourire en passant mon index sur mes lèvres, récoltant le résidu de sang avant de le porter à ma bouche pour sucer mon doigts avec sadisme, j'imagine très bien Larme dire que je suis une folle, mais elle n'avait aucun intérêt à le dire au quel cas sa précieuse liberté serait durement menacé, si temps soit que je laisse partir cette demoiselle.