Les alentours de la ville / Un peu de distraction... Avec Monsieur Hiro.
« le: samedi 04 juin 2011, 22:18:26 »« Il y a quelques jours, j'ai traversé un.. Portail ? Oui, je crois qu'on peut appeler ça comme ça. De Nexus, je me suis retrouvée... Dans une rue étrangement familière. Comme si j'étais déjà venue. Et à vrai dire... Je crois que c'est la ville où j'ai été alors que je n'avais que cinq ans. En fronçant les sourcils, je suis allée à la mairie. Oui, c'est comme cela qu'ils appellent les administrations. Une rapide recherche, et j'ai pu avoir l'adresse de la famille qui m'avait accueillie. Je m'y suis rendue, en empruntant un.. Taxi je crois. L'adresse était simple à trouver. Lorsque je me suis retrouvée devant la porte.. J'ai hésité. Un seul instant. Et puis j'ai sonné. Immédiatement, un domestique est venu. Très surpris, il m'a demandé si j'avais rendez-vous. Bien sûr que non. Le domestique voulu me fermer la porte au nez. Mais je ne lui ai pas laissé le choix, je suis entré sans rendez-vous, me glissant à travers l'ouverture. Il a eu beau protesté, j'ai parcour les couloirs, jusqu'à trouver le bureau. Le bureau où le « père » passait tout son temps. Je les aimais bien. Ils se sont occupés de moi alors que j'étais perdue, que je n'avais personne. Je comptais... Je ne sais pas. Leur expliquer peut-être pourquoi j'ai disparu. En traversant les couloirs, j'avais vu plusieurs photo de moi. Mais lorsque j'arrivais dans le bureau, je ne pu que me figer. Sur le mur en face de la porte, une photo grandeur nature était accrochée. Une photo de moi. ( A peu près de ce genre. xD ) J'ai cligné des yeux. A côté de la photo, il y avait plusieurs bougies, plusieurs bouquets de fleur. Mon « père » était en train de travailler à son bureau. Lorsque j'entrais, il resta sans voix un moment. Puis, se levant, il me sorti de ma torpeur. La première chose qu'il fit, ce fut de me toucher en tremblant, comme pour s'assurer que j'étais réelle. Et puis... Il ma giflée. Le geste m'a tellement surprise, que j'en suis restée interdite. Aussi vite qu'il m'avait giflée, il m'a prit dans ses bras. Il n'arrêtais pas de murmurer "Pourquoi est-tu partie ? Pourquoi ?". Je n'ai rien pu répondre. Je l'ai maladroitement enserré dans mes bras. Plus tard, c'est ma « mère » qui est venue. Lorsqu'ils furent réunis, passé le choc des retrouvailles, j'ai essayé de leur expliquer. Maladroitement. Au départ, ils ne m'ont pas cru. Mais lorsque j'ai demandé s'ils savaient comme j'avais atterri là, ils ont été incapable de me répondre. Ils ont fini par me croire. J'étais disposée à rester un peu. Ils m'ont pratiquement suppliée de ne pas repartir. Je n'avais pas le coeur de le leur refuser. Après tout, après deux ans de prison, j'étais contente de retrouver un foyer. Et me voici, ce soir, à un gala où ils ont à tout prix voulu m'emmener. Je porte une longue robe noire, fendue à partir de la hanche. Le décolleté état croisé sur le devant. Il dévoilait une partie de ma poitrine, mais cachait l'essentiel. Les deux bretelles se rejoignaient sur ma nuque. J'avais le dos nu jusqu'aux reins. Cette robe m'avait été offerte la veille, après trois heures non-stop de « shopping » comme appelait cela ma « mère ». J'avais essayé de refuser. Mais quand j'ai vu la pair de chaussure avec... Mon coeur a dit oui, et ma raison s'est tue. Des sandales, aux talons compensés, avec de fines lanières sur le dessus. Et une lanière derrière le talon pour les faire tenir aux pieds. Deux bracelets d'or ornaient mes poignets. Mes deux boucles d'oreilles habituelles étaient accrochées à mes oreilles. Mes doigts sont vernis de noir. Mes cheveux sont retenus légèrement dans mon dos par une pince d'or, représentant un scorpion. Un cocktail à la main, je parle avec ceux qui ont prit soin de moi durant cinq ans. J'avais bien fait de venir. Ici, tout respirait le luxe et la richesse. Sans que je ne le prévois, mon regard se posa sur un homme. Apparemment, il était très respecté. Et, alors que mes « parents » allèrent parler avec d'autre, je m'approchais en silence. Je profitais d'un moment où personne n'était à ses côtés pour m'y glisser. ■ "Ennuyeux à mourir par ici... Ne trouvez-vous pas ?" ■ Je bu une autre gorgée du cocktail en observant curieusement l'homme. » |