Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - B. Tyamathe

Pages: [1] 2 3 ... 5
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Tekhos Metropolis / Re : Découverte (libre)
« le: dimanche 05 juin 2011, 15:57:05 »
Bon, fallait s'y attendre. Tout le monde y va de ses questions et c'est à moi de répondre à tout. Mais avant quoi que ce soit, le petit verre dument promis. Je ramène quatre verres à whisky et pousse un peu les pieds d'Elesa pour ouvrir la table. J'en sors une bouteille à peine entamée de 20 ans d'âge.


« -Bon! Le meuble là, c'est une télé holographique, un gadget pour quand tu t'emmerdes.
Sinon Chikako, y'a pas que lui qui aurait été dans le pétrin. Les touristes ne sont pas forcément les bienvenues. Je vous filerai des tenues plus tard, comme ça vous n'aurez pas de problème.
Quant à toi mon gars, on ne t'a pas kidnappé, on t'a sauver. Va falloir te faire sortir de la ville discrètement si tu ne veux pas finir esclave. Mais avant tout ça, on va picoler un peu! »


Tout le monde est servi, je m'assoie sur le canapé, entre Elesa et le seul mâle du tas. Celui-ci était d'ailleurs à surveiller. Même pour un mage, il semblait louche. Étant la maitresse des lieux, je lançait une conversation un peu plus légère.


« -Sinon, vous venez faire quoi dans le coin? C'est que c'est pas le genre d'endroit où on vient par plaisir en général, sauf si on ne connait pas. »



-hrp- Désolée du retard! ^^" -hrp-

2
Les landes dévastées / Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]
« le: dimanche 05 juin 2011, 15:15:18 »
On pouvait s'en sortir. Maintenant qu'on était stationnaires, j'ai pu envoyer un signal via mon implant dès notre arrivée dans la maison. Le problème étant que les « renforts » mettraient un temps indéterminé à se pointer. Il suffisait de tenir, mais combien de temps?

C'était à mon tour de relayer Mach au commandement. Faisant un tour rapide de la carrée, j'ai fini par le trouver en train de faire la vigie.


« -Va dormir un peu, j'prends mon tour. »


Je plaçais quelqu'un d'autre à ce poste, car un chef avait toujours plein de choses à faire, et donc pas le temps de monter la garde. Trois heures passèrent, aussi tranquilles que les derniers jours. Les hommes et les femmes du camp qui n'avaient jamais combattu de formiens commençaient à douter, les autres savaient pourquoi il fallait rester ici.
Un épais nuage de fumée se vit voir à l'horizon. Et tout autour de nous! Comme je le pensai , ils avaient passer les derniers jours à nous encercler. Si nous étions sortis, ils nous auraient massacrés. Tout le monde était à son poste, attendant de voir les créatures qui approchaient. Vu la marée, j'envoyai un gars réveiller les dormeurs. Trois snipeurs se placèrent sur le toit, ceux qui avaient un armement lourd de type lance-roquettes étaient aux fenêtre de la maison, ce qui leur permettrait de tirer par dessus notre muraille, directement dans la masse. Les spécialistes du corps à corps s'occuperaient du ravitaillement en munitions, puis échangeraient leur place avec les tireurs postés sur les remparts juste avant que l'ennemi ne parvienne à grimper. Ces derniers se replieraient dans la maison pour continuer leur office de mort, préparant au passage une ou deux petites surprises.

Tout était prêt, le moral était bon malgré la promesse d'une mort imminente et on avait même eu le temps de former les plus jeunes aux bases. Mach vint à mes côtés et vit la situation.


« -Si c'est pas beau! Exactement comme prévu! Je dirais qu'on a bien une demi-heure avant d'arriver à les apercevoir. Viens, on va aller distribuer un peu de bouffe, que tout le monde tienne le coup. »


Une collation légère mais énergétique. De quoi tenir un moment sans peser sur l'estomac ou donner envie de dormir. Le menu serait donc composé d'une tranche de viande séchée, d'un quignon de pain avec du fromage reconstitué et une orange pour le dessert. Il fallait toujours une orange. Outre le fait de donner des vitamines évitant principalement le scorbut, l'épluchage rendait les mains très légèrement collante, empêchant parfois l'arme de glisser des mains. Un guerrier sans arme est un guerrier mort.

Une fois la distribution effectuée et tout le monde rassasié, il fut temps de prendre nos postes sur la muraille, chacun d'un côté.

Quelques minutes plus tard, les snipeurs ouvrirent le feu...

3
Prélude / Re : L'hôpital c'est l'Enfer.
« le: dimanche 05 juin 2011, 14:31:26 »
Bienvenue!

Je tiens à préciser que la bérénice dont il est question dans la fiche n'a aucun rapport avec moi. (On sait jamais. ^^")

4
Les landes dévastées / Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]
« le: dimanche 22 mai 2011, 10:43:51 »
La course effrénée pour la survie vu plusieurs d'entre nous mourir. Malgré les efforts de notre éclaireur compétent, certains s'arrêtèrent quelques instants pour tirer sur l'ennemi, provoquant ainsi leur fin, sans qu'on n'y puisse quoi que se soit. On peut tout de même les remercier, car les quelques secondes ainsi offertes nous permirent de sauver un mec qui s'était vautré à  à peine quelques dizaines de mètres de l'entrée, le soldat essayant de le relever. Une grenade explosa, et on se mit à quatre sur les côtés de la porte pour tirer afin de les couvrir.
Juste à temps. Un peu plus et ils y passaient.

Nous étions arrivés là où on le voulait, mais il n'était pas encore temps de se reposer. Je fis rapidement le tour de la bâtisse accompagnée de mon « second ». Ce que je peux avoir horreur de commander. Mais des fois on a pas le choix, c'est comme ça.


« -On est tranquilles un petit moment, donc on va pouvoir papoter un peu. Je m'appelle Bérénice Tyamathe, le reste, tu sais déjà. Et toi, c'est comment?
*Elle attendit la réponse, puis ajouta*
Contente de te connaître. J'aimerais ton avis sur comment se poster sur la baraque pour une défense optimale, on verra le reste après. »



On continua d'explorer le coin en parlant, assez vite tout de même.

Tous les murs étaient en béton. Les formiens n'utilisant pas d'armes, ils ne les détruiraient pas, mais ces fumiers étaient plutôt doués en escalade. L'enceinte extérieure pouvait être défendue par une vingtaine d'homme, ce qui permettait un roulement vu que nous étions encore une petite cinquantaine. C'était un carré de 80m de côté et de trois mètres  de hauteur. L'habitation culminait à 10m environ. Elle était bien au centre, avec du jardin dégagé tout autour. La possibilité de grimper sur le toit nous permit d'y placer une sentinelle. De la plaine à perte de vue, on les verrait venir de loin. Deux hommes de plus vers la porte, puisque c'était notre principal point faible. Celle-ci était en métal, de plusieurs centimètre d'épaisseur, mais elle restait possible défoncer pour les extraterrestres.

Une fois la défense en place, on pu rapidement installer tout ce dont on avait besoin pour le quotidien avec ce qui restait à l'intérieur. Des latrines dans un coin du jardin, un mess, des dortoirs et une salle de détente, pour qu'on ne pète pas un câble si ça venait à se prolonger. Un stock également, pour les munitions et les vivres. Tout devait être mis en commun, et ceux qui s'étaient suréquipés purent donner des armes à feux à ceux qui n'en avaient pas. Un vétéran se proposa de les former à leur utilisation.

L'aide de Mach me fut précieuse, car il en connaissait autant que moi sur les stratégies à adopter et, même s'il n'était pas expert en formien, je savais qu'il me remplacerait efficacement pendant que je dormirai. Le roulement entre nous deux fut décidé, tout le monde savait ce qu'il avait à faire, et on avait pas vu l'ennemi depuis trois jours. Aucun de nos appareils de communication ne portait assez loin pour demander du secours, et l'absence des créatures était inquiétante.
Pendant la réunion quotidienne que nous avions instaurée entre nous deux avec Mach, nous sommes convenu qu'ils tenteraient certainement un assaut total avec un grand nombre de troupes. Malheureusement, le stock de grenade étant assez réduit, on allait en baver.

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 21 mai 2011, 18:28:05 »
Une autre femme soldat? Je serai ravie de discuter avec toi! Belle armure d'ailleurs.


18h28

6
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: jeudi 19 mai 2011, 18:43:20 »
*A eu le même réflexe qu'Elesa*

Yeah! Enfin un truc intéressant ici!

7
Territoire de Tekhos / Re : Rencontre Draconienne [PV B. Tyamathe]
« le: jeudi 19 mai 2011, 18:40:17 »
Elle avait cessé l'attaque du camp pour se tourner vers moi. Une bonne chose, même si évidente. Elle ne pouvait décemment pas ignorer une telle menace. Elle posa une question sur mon dragon, et se présenta. Elle avait le respect de l'adversaire, tant mieux. Le combat n'en serait que plus intéressant. Un combat honorable vaut bien mille tueries aveugles.
Je n'eus pas le temps de répondre que mon dragon s'offusqua.


« -Comment? Je vais vous apprendre à douter du fait que je sois un dragon! Certes j'ai été sauvé par cette technologie, mais je reste ce que j'ai toujours été!

-Wow, wow! Calme-toi Zénith. Il faut garder la tête froide.
Je suis le caporale Tyamathe, la cavalière des dragons, de l'armée tekhanne. Puis-je vous demander le pourquoi de cette agression? »



Ça, je dois avouer que la question m'interloquait. Elle n'avait apparemment aucune raison de le faire. Et d'où sort-elle avec ce dragon d'un blanc immaculé? C'est que si les dragons sont rares, les blancs sont ceux que l'on rencontre le moins facilement, à défaut d'être les puissants. D'habitude ce type de créature maitrise la magie. Si c'était le cas de celui-ci, je devrais être d'autant plus prudente que le mien en est incapable. Mais s'il avait été élevé en captivité, il y avait très peu de chance qu'il ait reçu la formation nécessaire.

Nous nous observions lors de notre discutions, alors que je tentais d'analyser tous les cas de figure possible sur ce qui se trouvait face à moi. Le blindage de ma monture était plus résistant que ses écailles originelles, merci la haute technologie des alliages, mais pas pour autant invulnérable. Elle avait sorti une épée, mais vouloir l'utiliser dans cette situation était prendre un gros risque. Plus pour son dragon que pour elle.

Une chose était sure cependant: Plus on passerait de temps à se tourner autour, plus le premier choc serait violent.

8
Prélude / Re : Humain et pourtant plus que ça.
« le: jeudi 19 mai 2011, 18:06:44 »
Bienvenue, mais il est temps de passer son service militaire! Allez, hop, hop, hop!

9
Re-bienvenue!

*tire dessus au gros sel pour voir si y'a beaucoup d'eau dans la créature  °-° *

10
Tekhos Metropolis / Re : Découverte (libre)
« le: mardi 17 mai 2011, 14:19:34 »
Non seulement il bouge, mais en plus il parle! La main sur son trou, il prononça quelques mots et ça se referma immédiatement. Mouais.  Mage ou pas mage, après un coup comme celui-là on est plus capable de parler. Être capable de se soigner c'est bien, mais encore faut-il être en état de le faire. Et je ne connais pas un humain qui aurait put le faire dans ces conditions. Louche tout ça.
Il valait mieux l'avoir à l'œil, et un de plus un de moins... Si les autres le trouvaient, son existence risquait d'être bien abrégée.


« -On l'embarque vite fait chez moi. Si on vous voit avec, vous allez tous passez un sale quart-d'heure.
GO! GO! GO! »



Je pris la tête de notre petit groupe hétéroclite au possible, les dirigeant dans ma petite résidence par des chemins détournés, pour ne pas attirer l'attention. Le petit immeuble dans lequel j'habitais était dans un quartier très calme. On ne sait jamais, en cas de problème, mieux vaut éviter trop de témoin, et je n'étais pas forcément très appréciée de toutes les tekhanes.
Arrivés devant la bâtisse, je fis signe à Chikako de poser son colis.


« Tu peux marcher? Parce que les couloirs ne sont ni grands, ni larges à l'intérieur, donc on ne pourra pas te porter sans te cogner un peu partout. »


Visiblement, il allait mieux. Je pressais tout le monde à rentrer, que l'on soit enfin tranquilles. L'appart était au troisième étage, donnant derrière l'édifice, avec vue sur un terrain découvert d'une centaine de mètres. Si quelqu'un passaient par l'entrée, j'aurais le temps de réagir le temps qu'il grimpe. S'il voulait passer par derrière, ce serait un vrai stand de tir. Et s'il voulait jouer les sniper, un seul endroit permettait une position correcte sur mes fenêtres. Je préfère être parée à tous, même si je n'ai pas grand-chose à craindre.
Je verrouillais la porte une fois tout le monde à l'intérieur. Je revoyais certaines scènes du film Pulp Fiction dans ma tête, souriant en espérant que ça ne finisse pas pareil. La déco était on ne peux plus sobre. Murs blancs, rien d'accroché dessus, si ce n'est quelques étagères. Aucun bibelot, que des choses utiles. Un grand canapé rouge sang contre le mur de droite, après une porte. Il se dépliait pour faire office de lit, et on pouvais largement tenir à quatre dedans. Devant lui une table basse noire assez imposante. Le dessus de celle-ci s'ouvrait en deux par le milieu pour révéler mes bouteilles d'alcool de toutes sortes. En face se trouvait un meuble large mais pas très haut, blanc comme les murs, sur lequel reposait une télé holographique comme il se fait dans le coin.

Derrière la porte se trouvait le stand de tir que j'ai monté. La technologie d'ici isolait bien le son et j'avais renforcer les murs pour pouvoir tirer à balles réelles. Une autre porte dans cette pièce menait à mon arsenal. Vu la quantité de munitions, je préférais ne pas prendre de risque. Je pris la clope au bec de la cow-girl et la jetai par la fenêtre.


« -Désolée, mais ça peut être dangereux. Pas de feu dans l'appart.
Bon, je me représente, Bérénice Tyamathe, caporale dans l'armée de ce putain de pays. Faites comme chez vous, mais pas de clope. »

11
Un bruit dans les buissons. Une jeune fille qui devait avoir à peu près mon âge en sortit, pestant contre la végétation environnante. Elle portait des vêtements de la terre et à une telle distance de la civilisation, soit elle venait de passer un portail, soit c'était un piège. Néanmoins, j'allais rentrer dans son jeu, histoire de tirer ça au clair. Je restais sur mes gardes, même avec la petite surprise qui venait d'arriver et qui se présenterait en cas de coup dur. Je me dirigeais vers elle, le doigt sur la gâchette, le canon de l'arme abaissé.


« Oui. Des pillards orques. Ils ont tué 36 personnes dans le village le plus proche. Ils sont sauvages, c'est dans leur nature. Mais ce sont des combattants valeureux, et je porterai moi-même la torche de leurs bûchers funéraires. C'est le meilleur moyen de les honorer en respectant leurs coutumes. Puissent-ils rejoindre leur paradis.
Cela peut paraître bizarre de parler de respect alors qu'à l'instant j'avais le pied sur le visage de l'un d'entre eux, mais les orques font ainsi pour qu'une fois arrivés au paradis, leur dieu puisse reconnaître celui qui tomba le dernier. On dit qu'il reçoit alors la possibilité d'être réincarné.
Je respecte toujours mes adversaires, c'est la moindre des choses. »


 
Arrivant à sa hauteur, je lui tendis la main pour la saluer.


« -Caporale Tyamathe, armée tekhane. Vous êtes? »


La réponse n'était pas importante, ce serait surement un mensonge. Sauf si elle est fantasque au possible, ça indiquerait très certainement une vérité.
Un petit tremblement du sol ce fit sentir. Il était prêt à toute éventualité.
Il aurait été quelque peu risqué de s'aventurer seule sur ces terres pour chasser une bande de créatures aussi violentes. Je m'en étais tirée à bon compte, mais des renforts ne seraient peut-être pas du luxe suivant ce qui se présentait devant moi.

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Tekhos Metropolis / Re : Découverte (libre)
« le: dimanche 15 mai 2011, 20:10:18 »
La nouvelle fille est donc une catcheuse, ce qui explique pas mal de choses. Enfin, elle veut faire la paix, je ne vois pas pourquoi? Je lui ai parlé calmement, juste une petite mise en garde rien de plus.


« -Pour les fringues, y'a c'qui faut chez moi. Pour toutes les deux. J'ai deux trois tenues civiles tekhanes, et elles sont auto-ajustables à la personne qui les porte. Perso je préfère mon bon vieil uniforme, mais moi j'ai le droit de le porter, vu que je suis militaire dans ce pays. »


Un bruit que je ne connaissais que trop bien maintenant se fit entendre. Sans même perdre un instant, je me précipitais vers la source du bruit, alors que Chikako s'interrogeait sur la conduite à tenir. Voyant les jeunes filles s'enfuyant, je sorti un pistolet, plus petit que mon cher desert eagle qui contenait des balles anesthésiantes. Ce truc est justement fait pour neutraliser sans risque les criminels. En une petite poignée de secondes, elles furent toutes étendues au sol, inconscientes.
Je courrais ensuite vers le mort, ou le blessé, je ne le savais pas encore, tout en appelant les secours avec ma radio. Quand je sors, même cinq minutes pour me promener, je suis toujours bien équipée. Une petite troupe de badauds s'était assemblée autour du corps. Et un coup de gueulante pour les disperser!


« -Caporale de l'armée régulière, écartez-vous, je vous prie! »


Les citoyennes étaient formées à ne pas gêner les autorités, les gens se dispersèrent donc rapidement sans poser de questions. Je me penchais sur l'homme qui avait été pris pour cible. Vu que c'est un homme, il n'aurait pas le droit à un traitement, on le laisserait mourir, puis on ramasserait le macchabée. Quoique celui-ci a l'air déjà pas mal amoché. Il porte des vêtements qui laissent penser qu'il ne vient pas du coin, lui non plus. C'est la journée des touristes, ils font des promotions sur les billets d'avion ou quoi? La police arrive déjà et embarque les coupables.
Il avait l'air mort. Pas de pulsations, pas de respiration et... Hein? Il bouge?

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Les landes dévastées / Re : Une guerre bien mal partie [PV B. Tyamathe]
« le: dimanche 15 mai 2011, 15:24:28 »
En deux temps trois mouvements le soldat vint vers moi, M16 à l'épaule, et nous commençâmes à tirer sur les créatures. Je n'aurais pas pris cette arme à ça place, un peu trop gourmande en munition. Il me parlait, mais pour le moment j'étais trop occupée à réfléchir pour lui répondre.
 Les vétérans nous rejoignirent vite, mais une véritable marée de chair, de tentacules et autres membres se dressait contre nous. Les plus inexpérimentés qui n'avaient pas d'armes à distance foncèrent droit dessus. Même si on essayait de les couvrir, ils ne s'en sortiraient pas.
On ne pourrait d'ailleurs pas tenir position très longtemps dans ces conditions, même avec l'avantage de la butte, qui ralentissait la charge folle de ces maudites bestioles.
C'est alors qu'un colosse se pointa, s'avançant un peu devant nous, un lance-flammes à la main. Je m'étais dit qu'il avait un paquetage bien trop gros quand je l'avais vu, mais je dois avouer que je ne m'attendais pas à voir ce genre d'équipement dans le coin. La première ligne formienne flamba, et l'herbe devant eux pris feu. N'étant pas très intelligents, ils reculèrent instinctivement.

Il ne fallait pas gâcher ce temps qui nous était accordé, aussi les poussais-je à se replier en hâte. Nous étions plus proche du territoire tekhan maintenant, et il me semblait connaître un peu le coin. Si mes souvenirs étaient exactes, il devrait y avoir une villa abandonnée à quelques bornes. Je ne m'attendais pas à ce que les formiens soient si nombreux. Pour un nid de cette taille, c'était beaucoup trop, quelque-chose devait se passer là-bas. Les mercenaires hésitèrent pour la plupart.
Je soupirais, car je n'aimais pas prendre la tête, c'est pour ça que je suis restée sous-off. Mais là, c'était une question de vie ou de mort. Je gueulais de façon à ce que tous m'entendent bien, le temps était compté.


« -Je suis caporale de l'armée tekhane! J'ai l'habitude de combattre ces merdes et je connais le coin! Si vous voulez survivre, bougez-vous l'cul et suivez moi! »


Les hommes expérimentés comprendraient en entendant le mot « tekhane ». Les autres, ce serait le mot « survivre » qui les motiverait. Tous s'ébranlèrent, ils avaient compris le message.
Je partis à la rencontre du premier qui m'avait rejoint, il semblait le plus expérimenté du lot et ses talents d'éclaireur n'étaient pas à démontrer.


« -Il me faut quelqu'un pour tenir cette bande de zigs au pas, sinon on s'en sortira pas, et t'as l'air de connaître le boulot. Il y a une baraque un peu plus au sud. C'est notre seule chance de résister. Le type au lance-flammes marquera l'allure, il faut le protéger. Je t'expliquerais le reste une fois là-bas, le feu va bientôt mourir et les salauds revenir en masse. »


Pas le temps d'attendre une réponse. Il semblait intelligent, il comprendrais. Il fallait aider les plus empotés à emballer leur merdier, quitte à jeter l'équipement inutile.
Une petite minute plus tard, c'est au pas de course que nous somme partis, dans une formation organisée sur le tas, mais qui serait efficace. Heureusement que le lance-flammes, la seule chose qui nous laisserait le temps d'arriver à notre fort improvisé était porté par une armoire à glace qui arrivait à courir avec.

En plusieurs occasions ils nous rattrapèrent, mais les plus faibles d'entre nous ayant déjà succombé, on tint le choc à grand coup d'armes incendiaires, ne perdant que peu d'entre nous.
La baraque était enfin en vue après une bonne heure de footing intense. On venait de repousser une énième attaque d'avant-garde, et la suivante se profilait déjà. Mais le lance-flammes était vide...
L'homme s'en débarrassa et on se mit tous à courir comme des dératés, profitant des quelques centaines de mètres d'avance pour tenter de couvrir le kilomètre qui nous séparait de l'abri salvateur.

14
Tekhos Metropolis / Re : Découverte (libre)
« le: samedi 14 mai 2011, 14:21:02 »
On taillait la route tranquillement, elle me posant plein de questions sur la ville et ses spécificités, moi répondant au mieux, ne connaissant pas encore totalement ce qu'il y a à savoir.
Arrivées à l'angle d'un immeuble, une femme tourna dans notre direction et nous rentra dedans. Qu'est-ce que c'est que cet énergumène? Habillée en treillis en plus! Des écouteurs? Aucun doute, elle vient de la terre celle-là. Elle présenta ses excuses et offrit de payer un verre pour se faire pardonner. Un peu de compagnie en plus ne fait pas de mal, et puis ça fait un moment que j'ai pas mis les pieds sur terre. Comme elle à l'air de venir de débarquer, elle pourrait me donner des nouvelles du pays.
Je fus surprise quand elle passa derrière nous pour nous mettre ses bras autour du coup. « Mes chéries »? nos « blases »? J'ai horreur de ces surplus de familiarité, pas question laisser passer ça. Je me retourne, enlevant son bras d'un coup sec.


« -Primo, évites ce genre de geste et ne m'appelles pas « chérie » ou un autre truc du genre. Je déteste ça. Et vaut mieux éviter de m'énerver.
Secundo, toi tu viens d'arriver dans le coin, alors je te conseille de te changer, parce que porter des fringues militaires quand on ne l'ai pas, ça conduit au trou par ici. T'as de la chance que je vienne aussi de la terre, j'me suis faite avoir la première fois.
Et tertio, pour boire un coup, y'a qu'à suivre le mouvement, on va chez moi s'descendre une bouteille ou deux de bon whisky. Dire que les tekhanes sont un peu coincées serait un euphémisme, donc les bars, comptes pas trop dessus.
D'ailleurs il vaut mieux se faire discrète ici, les étrangères ne sont pas particulièrement les bienvenues. Enfin, tant que vous êtes avec moi ça devrait aller. »


La situation est clarifiée, le nom peut attendre, celle-ci semble plus louche que la cow-girl, je m'en méfie un peu. Toujours armée et prête à dégainer, c'est une règle de base de toute façon. Si elle se mettait à faire de l'esbroufe, elle serait vite neutralisée.

Et on reprit la route, à trois cette fois-ci.

15
Territoire de Tekhos / Apprendre la paix à une guerrière [PV Meghann]
« le: samedi 14 mai 2011, 10:36:41 »
Et de vingt-trois, le compte y est. La journée avait bien commencée. Une bande de pillards orques s'étaient attaqués à un village tekhan, tuant plus d'une trentaine de personnes avant de s'enfuir avec tout ce qu'ils pouvaient porter. Ma mission? Recherche et destruction. Pister des orques, c'est un peu comme tirer sur une vache dans un couloir: il faut  vraiment le faire exprès pour ne pas y arriver.

Un vaisseau me déposa au village, afin de pouvoir constater l'étendue des dégâts. On m'avait laissé une moto, qui se révélait encore être le meilleur moyen de locomotion vu la topographie du coin.
Je l'enfourchais rapidement et suivi les traces fraiches comme le petit poucet ses cailloux jusqu'à enfin les repérer. Et le massacre commença.

C'étaient des primitifs armés d'épées et de massues, de haches et de lances. Vraiment trop facile. Quand ils me virent arriver, ils foncèrent sur moi. Je fis tourner ma moto pour passer à côté du groupe, leur servant un duo de grenade qui vint en tuer une demi-douzaine. Je descendis rapidement du véhicule en dégainant mon arme, commençant de courtes rafales précises et mortelles sur la bande à une vingtaine de mètre. Au moins ce n'étaient pas des lâches. Pas un ne fit mine de vouloir s'enfuir. Certains arrivèrent même au corps à corps, me proposant un peu plus de défi, ce qui n'était pas pour me déplaire. L'important était d'éviter d'être encerclée, mais vu le nombre d'ennemis restant, ça n'allait pas être d'une difficulté insurmontable.
Le premier se prit ma baillonette dans le torse, tombant par terre, mort. J'avais laissé mon arme partir avec le cadavre, préférant sortir mon couteau et mon desert eagle. J'esquivais un coup d'épée verticale sur ma droite en sautant en arrière. En me réceptionnant, je fit un mort de plus sur ma gauche, d'une balle dans l'œil. Une lame tinta sur mon pistolet, et mon couteau jaillit. Un autre orque tombait, la jugulaire tranchée. Deux autres coups de feu, deux cadavres de plus. J'accueillais le dernier d'un lancer de couteau qui fit mouche, n'ayant pas le temps d'ajuster la visée avec mon arme à feu.

J'ai récupérer mon arme d'assaut, puis revenant vers celui qui avait mon couteau dans le poumon, toujours vivant, je l'achevais d'un coup de baillonette en plein coeur. Je repris mon arme et l'essuya avant de la ranger. Un pied sur la tête du dernier tué, un coude sur la crosse du fusil, je regardais les restes de l'échauffourée, me remémorant avec plaisir chaque instant du combat.



C'était vraiment une bonne journée.

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