Les alentours de la ville / Re : Le "Non" n'est pas une réponse [PV: Ikitsu Naomi]
« le: samedi 14 mai 2011, 01:35:13 »Pour la première fois, ma crise me provoqua d'étranges délires, mais j'étais tellement déboussolée que je ne m'en suis même pas rendue compte au départ. Je voyais plusieurs élèves entrer dans les vestiaires, ils me demandaient si ça allait, puis ils se sont mis à rire en me voyant ainsi. Ils parlaient de moi comme l'ont parle d'une prostituée, pas d'une professeur, mais ce qui m’inquiétait c'est que j'avais aimé qu'ils me parlent comme ça. Puis ils ont commencés à me toucher, toujours en riant en se moquant de ma détresse de mon incapacité à réagir, ils me disaient des choses du genre :
"Et bien professeur, je savais que vous fantasmiez sur nous mais pas à ce point là, vous êtes toute trempée ..."
"Arrête ce n'est plus notre prof, nous devons le respect aux profs, comment veux tu respecter ça ? Elle ne ressemble même plus à un être humain, on dirait une chienne en chaleur."
"Et si on en profitait pour adopter une petite chienne les gars ? Tu l'imagine venir à quatre pattes devant toi pour te faire une petite gâterie ?"
Ils se sont alors déshabillés avant de me retirer mes vêtements, puis j'ai sentis leurs mains sur mon corps, impossible pour moi de dire combien ils étaient. Puis j'ai poussé un cri lorsqu'un premier glissa son sexe entre mes fesses, dans la foulée un second glissa le sien entre mes cuisses. Ils commencèrent à aller et venir brutalement et à ce moment j'avais complétement perdu la maitrise de mon corps, j'avais complétement perdu contre la succube. Puis j'ai ouvert les yeux, couverte de sueur et de cyprine, toujours habillée, toujours seule, tout cela n'était qu'un long rêve dont le réalisme était assez déconcertant.
J'ai quitté le lycée dans un état pitoyable, je puais la sueur et la cyprine à plein nez et avec la peur au ventre, peur d'être découverte. Malgré la situation je me suis quand dirigée vers un bar proche de chez moi, j'avais besoin d'oublier mes problèmes. J'y suis restée toute la fin d'après midi et la soirée, j'avais bu plus que de raison et je voulais être seule, j'avais déjà dû rembarrer trois ou quatre gars depuis que j'étais arrivée. L'avocat ne fit pas exception, à peine eut il terminé sa phrase que je me suis empressée de répondre d'un ton sec, sans l'avoir vraiment écouté :
"J'ai assez bu et j'ai besoin d'être seule, d'ailleurs je m'en vais."
Je me suis aussitôt levée, direction la sortie du bar, je ne voulais pas donner une chance aux éventuels profiteurs qui voudraient abuser de ma temporaire faiblesse. J'ai marché vite, mais d'un pas mal assuré jusqu'à mon appartement au bout de la rue, je m'y suis engouffrée, sans fermer la porte à clé, je ne le faisais jamais. De toute façon qui entrerait dans une maison occupée ? Je me suis fait couler un bon bain bien chaud et en attendant qu'il se remplisse j'ai pleurée. Je me sentais pitoyable de me retrouver dans de tels états, je puais la cyprine à des kilomètres, la sueur idem. Je voulais juste que tout redevienne comme avant, même l'alcool ne m'aidait pas à oublier, je n'arrivais pas à me débarrasser de mes problèmes quoi que je fasse. Il y avait bien une solution : céder à mes pulsions et devenir une succube à part entière, mais c'était hors de question. Je me suis glissée dans le bain après avoir jeté mes habits par terre avec négligence, puis je me suis endormie, la tête posée sur le rebord de la baignoire.