Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lion Bernkastel

Pages: [1]
1
Place publique / Re : Lueur [PV]
« le: samedi 23 avril 2011, 16:25:15 »
Il aurait pu être ecoeuré par le spectacle que Masika lui offrait, ses yeux brillants de convoitise où se cachait la détresse et la honte, étouffés par la luxure que l'aphrodisiaque provoquait chez la slime. Pourtant, tout comme chez elle, le poison qui s'infiltrait peu à peu dans les veines de l'ancien aristocrate avait presque éliminé entièrement sa raison. Il détourna la tête tant qu'il le pouvait, ayant en ligne de mire les deux esclavagistes qui s'étaient simplement installés dans un coin de la pièce pour observer le spectacle. En levant les yeux, il aperçut même les regards des autres esclaves dans les cages environnantes. Des regards affamés, d'autres le fusillant du regard, probablement prêt à tuer pour prendre sa place qu'il aurait volontiers donné, même si son corps, et particulièrement son bas-ventre, se préparait à crier au mensonge et à l'hypocrisie.

Dégouté par la perversité de ces congénères, Lion se détourna finalement des barreaux pour revenir à Masika, et il n'eut pas le temps de le regretter que déjà, elle s'approchait. Sa silhouette auparavant plus proche de celle d'un chaton apeuré, s'était transformé en celle d'une lionne, ou d'une louve. D'une prédatrice qui fut bien malgré elle encouragé par les sifflements du "public". Et c'est à cet instant précis que le blond sentit sa raison lui filer peu à peu entre les doigts. Entouré d'un halo de lumière, entièrement nue, ses formes voluptueuses découvertes par la lumière, Masika était devenue en l'espace de quelques minutes, l'incarnation authentique de la féminité.

Elle ne put s'empêcher de s'excuser, et Lion l'envia durant cet instant, car elle était encore capable de posséder un peu de bon sens. Alors que lui, commençait déjà à sentir sa fierté se redresser dans une lente et inquiétante agonie, tandis que son regard s'attardait sur le liquide brillant entre les cuisses de la slime. Il n'eut pas longtemps le loisir de se demander quoique ce soit, car le visage de sa compagne de cellule s'approcha du sien et scella ses lèvres aux siennes, un épais rideau de cheveux bleus appartenant à Masika masquant la scène.
Si elle apprécia ce baiser qui ne resta pas longtemps forcé, pour Lion ce fut l'équivalent d'un black-out. Il approcha une main tremblante de la joue gauche de la jeune femme, mais lorsqu'il sentit l'humidité toucher ses doigts, quelque chose frôla son esprit.

Les quelques onces de raison qu'il lui restait lui rappelèrent une certaine scène, enfouie dans sa mémoire, qui s'était déroulé dans la salle d'eaux de son ancien lieu de vie. Le visage d'une servante lui revint en tête, les pommettes écarlates tandis qu'elle lui faisait prendre son bain. A l'époque de ses quatorze ans, le semi-ange était déjà presque adulte corporellement, et cette ménagère avait eu l'audace de lui témoigner l'amour qu'elle lui portait, avant d'essayer de l'embrasser. Lorsque son tuteur était arrivé en surprenant la scène et avait giflé la servante avant de la jeter dehors dans la neige, où elle était morte trois jours plus tard, Lion avait été plus que soulagé.

Mais maintenant, il y avait peu de chances que quelqu'un vienne le sortir d'ici, et ces mains qui caressaient ses pectoraux peu développés lui paraissaient si chaudes, au milieu de cet enfer. Elles étaient douces, vivantes, et Lion se surprit à se demander si cette peau était aussi douce sur ce corps entier, sur cette terre qu'il n'avait encore jamais exploré et qui lui aurait forcément fait peur en temps normal, comme autant de montagnes infranchissables. L'aphrodisiaque lui donnait cette sensation de force, et lorsque ses bras s'enroulèrent autour de la taille de la slime, ce fut comme si il s'apprêtait à dévaler une colline en courant, mettant de côté hontes et angoisses. Il voulait des réponses sans se poser de questions. Franchir ce mur sans l'abattre.


"Un monstre... tu... non..."

Sa gorge était si sèche qu'il ne parvenait même plus à parler, et d'ailleurs, ce n'était pas comme si il en avait envie. Il entendit une exclamation impatiente juste derrière eux, comme un rappel du public autour d'eux. De nouveau tendu, Lion se pressa par réflexe contre sa compagne et se serra fort contre elle, manquant de la faire tomber. Il blottit sa tête entre les deux boules de chairs comme un enfant apeuré et constata la douceur et la chaleur de cette partie du corps de la slime. Celle-ci pouvait à présent nettement sentir le membre brûlant de l'ange presser contre son ventre depuis qu'il s'était rapproché. Il n'y avait probablement pas fait attention. La raison l'avait quitté, après tout.

Ils étaient deux acteurs qui formaient une scène, ils avaient un public à satisfaire, mais avant tout... ils devaient se satisfaire eux-mêmes.

2
Place publique / Re : Lueur [PV]
« le: mardi 12 avril 2011, 18:23:35 »
[Tu as le droit de me fouetter pour le retard =A=']

S'il avait connu Masika il y a quelques années, bien avant sa capture et le deuil enduré, il aurait sans doute eu les mêmes réactions. Il n'avait pas connu que des hommes durant toute sa vie : le personnel du château étant composé uniquement de servantes, il aurait été dur de ne pas en voir. Mais pour le jeune noble, elles n'étaient jamais qu'égales au tiroir ouvert pour choisir ses vêtements ou à la fourchette posé sur la nappe. Elles n'étaient que des meubles, faites pour obéir à ses moindres caprices, incapables de prendre une décision de leur plein gré et donc d'avoir le loisir de lui faire du mal.
Masika n'était pas considéré comme un vulgaire outil par le semi-ange : il la considérait comme une personne qui possédait plein droit sur sa propre vie, et également celles des autres. S'aurait pu être une forme de respect, si il n'y avait pas eu autant de haine gratuite et blessante pour la petite slime.

Cependant, en l'observant toucher la lampe du bout des doigts, Lion était presque sur le point d'inverser ses positions à l'égard de sa compagne. Il lui avait formulé une requête : malgré ses airs désagréables, elle était en train de lui obéir sans broncher. Elle fournissait des efforts non pas pour sa personne, mais pour que lui se sente mieux. C'était un fait complètement décalé de sa vision extrémiste des femelles et il frissonna un peu moins en regardant les mains bleues de la jeune femme se tortiller hors des barreaux.

La porte en bois s'ouvrit soudain violemment, et les doigts fins de Masika quittèrent rapidement la chaleur toute proche. Dans sa précipitation, elle agita légèrement la source de lumière, et la lanterne finit par tomber de la table et se fracasser par terre, s'éteignant d'un coup et mettant fin aux pensées du blond qui gémit dans le noir à présent presque complet.
Quelques esclaves présents dans les cages environnantes se réveillèrent et s'agitèrent quelques secondes, avant d'être soumis au silence par le fouet de la plus jeune sœur, qui ne la quittait jamais. Pour s'en être pris de nombreux coups, Lion savait très bien qu'il valait mieux se taire quand le cuir s'agitait dans l'air.


La benjamine se tut sous les propos de sa sœur et se contenta de lancer un regard furieux à l'ange, qui le lui rendit bien. Derrière les barreaux, il avait toujours moins peur de se révolter, même si il ne s'agissait que d'un regard. Si au début, il avait failli devenir fou au creux de sa cage, à présent, il préférait cette même cage aux chaînes et aux colliers de ses maîtresses.
Il jeta un coup d'œil à la petite sœur qui se rapprochait de Masika et en fut presque soulagé. Puis il dévia ses pupilles sur la slime, tout aussi terrifié que lui, et un nouveau sentiment qui n'avait rien à faire en lui apparut.
De la pitié.


"Mgn, qu'est-ce que c'est que ce bordel par terre ? J'ai failli me casser la figure !"

L'aînée en avait profité pour se rapprocher de lui, un paquet aux creux de ses bras fins. Elle contempla les restes de la lanterne et l'huile sur laquelle elle avait glissé et émit un soupir exaspéré avant de glisser ses doigts entre les barreaux. Étrangement, ce ne fut pas pour tirer les cheveux de son esclave, mais pour lui caresser la tête, d'un geste amical, presque maternel. Il ne put s'empêcher de frissonner et se mit hors de portée. Ce n'était jamais bon signe lorsqu'elle était sympathique.
Elle le rapprocha à l'aide du collier et saisit une petite fiole avant de lui pincer le nez de ses longs doigts. Surpris par le geste, il ouvrit aussitôt la bouche pour respirer et le contenu de la fiole glissa dans sa gorge avant qu'il ait eu l'idée de le recracher. Il toussa avec violence et sa tortionnaire le lâcha.


"Dommage qu'on n'ait pu récupérer qu'une dose d'injection... l'aphrodisiaque classique met un peu plus de temps à agir."
"Viens m'aider, alors !"

L'aînée approuva, mais adressa un dernier regard à Lion. Il connaissait bien ce regard pour l'avoir trop souvent vu, enroulé nu dans des draps miteux, les deux sœurs au-dessus de lui. Le regard de la luxure. Le vrai problème arriva lorsqu'elle lui caressa affectueusement l'épaule du bout des doigts. Il aperçut le reflet de ses propres yeux dans ceux de la marchande, et il pâlit.
Dans ses yeux dorés, la même lueur perverse commençait à s'allumer, virile, puissante.
Trop puissante pour lui.

3
Place publique / Re : Lueur [PV]
« le: dimanche 03 avril 2011, 22:51:11 »
Il s'attendait à ce qu'elle n'ait pas les connaissances suffisantes pour se débrouiller toute seule, en plus du fait qu'à moins d'avoir un cou à rallonge, personne n'aurait pu lire les inscriptions d'un collier attaché à son cou. Pourtant, en relevant la tête, il ne put s'empêcher de lui lancer un regard dédaigneux, comme si il était honteux qu'elle ne sache pas déchiffrer ce mystérieux langage d'elle-même. Cela dit, Masika ne vit certainement rien de tout cela, puisque son corps se rapprochait de plus en plus de lui.

Elle pouvait bien être délicate comme une fleur aux yeux du monde entier : pour Lion, ses courbes lui donnaient effectivement le vertige, mais pas de façon érotique. Dans son monde, ces courbes étaient un peu comme celles d'une montagne disgracieuse, difficile à gravir et semée d'embûches, de choses qui lui étaient nuisibles de toutes les manières possibles. Il frissonna de dégout et plaqua ses maigres bras contre les barreaux les plus proches de la lumière, dans un élan de protection. Cette chose avait peut être l'intention d'éteindre la flamme avec ses bras visqueux.
Quand Masika lui proposa de prendre la lanterne, il ouvrit de grands yeux et fronça tout d'abord les sourcils, dans la ferme intention de refuser toute aide proposée. C'était ce qu'il faisait en toutes circonstances. Hors de question qu'un autre individu - et une femelle, de surcroit - ne se décide à lui imposer une dette avec un service rendu.


" Je ne-"

L'ange n'eut pas le loisir de terminer sa phrase. Un frisson s'empara de nouveau de son corps, mais cette fois-ci, Masika n'y était pour rien. Dans la chair de son dos, il sentit ses ailes tressaillir et déchirer légèrement sa peau, et un haut-le-corps le poussa à se détourner et à rendre sur le plancher de la cage.
Dans son passé tranquille et noble, il aurait dû mieux se documenter sur la nature des célestes. Mais même sans avoir touché à un seul livre, il semblait évident que l'obscurité lui serait fatale. Si Lion restait ici, les deux sœurs retrouveraient probablement un cadavre dés le lendemain matin. Ce qui était une idée plaisante, si l'on considérait que ça les énerverait beaucoup et si l'on oubliait que sa propre vie était en jeu.

Le céleste reprit sa position initiale et observa Masika de nouveau, en évitant de toucher son corps du regard pour ne pas aggraver la situation. Puis il éloigna le sien des barreaux pour laisser à la slime la place pour agir.
Lorsqu'il aurait à nouveau quelque chose à perdre, sa fierté pourrait reprendre le dessus. Mais pour l'instant...


"... Fais vite."

4
Place publique / Re : Lueur [PV]
« le: dimanche 03 avril 2011, 00:08:22 »
L'espoir était un bien grand mot pour ceux qui l'utilisaient le plus souvent - c'est-à-dire, les gens qui n'en avaient pas réellement besoin. Un peu avant que l'on vienne le capturer, cette notion avait déjà commencé à s'émietter entre ses doigts, lorsque celui qui l'aimait était parti, le laissant seul. Et puis, les servantes avaient elles aussi disparues, et ça avait été au tour de l'ange de s'enfoncer dans le noir.
L'obscurité était contre-nature chez lui : les anges ne devaient pas se morfondre dans l'ombre. Il étaient fait pour être aussi purs que les nuages sur lesquels ils pouvaient marcher. Mais la partie humaine qui souillait son sang le condamnait à briser cette règle. Il n'était déjà pas beaucoup, et aujourd'hui, il était un moins que rien.
La seule chose qu'il n'avait pas perdu, c'était sa stupide fierté, enfoncée en lui comme une épine impossible à déloger. Et qu'avait-il gagné, au juste ?

Le morceau de métal heurta le fer, lui indiquant l'erreur de trajectoire. Il ôta ses doigts de son visage et sursauta en apercevant le visage de Masika, qui avait pris la liberté de se rapprocher. Il écouta à peine ce qu'elle lui dit, trop occupé à détailler son faciès, en ignorant les larmes qui commençaient à brouiller ses yeux.

Quel lâche il faisait.

Ses mains effacèrent les perles d'eau aussi discrètement que possible, et c'est juste après ce geste qu'il ne put réellement commencer à faire fonctionner sa tête. Et en parlant de tête, le visage de Masika était la seule chose disponible dans son champ de vision, mais elle était suffisante pour comprendre quelque chose.


"Qu'est-ce que vous attendez pour vous désagréger et traverser cette prison ?"

Lion n'avait jamais vu de slime, mâle ou femelle, dans sa courte vie. D'ailleurs, quand on n'y pensait, il n'avait pas vu grand-chose à part des humains et des plantes. Mais il était cultivé. Et dans sa culture se comptait les différentes races de Terra et leurs capacités propres. Les plus intéressantes étant les plus rares, forcément.
Ses connaissances allaient au-delà de l'ethnologie : en réalité, il en savait certainement bien plus que toutes les esclaves enfermées avec eux les entourant. Lire et écrire était un luxe qui faisait de vous un sage, dans ce monde. Lion savait lire et écrire non seulement dans sa langue, mais également dans 25 autres dialectes, morts ou non. L'un d'eux était les runes.
L'ambre de ses yeux avait vaguement repéré des inscriptions sur le collier de Masika lorsqu'elle le lui indiqua. Gravée dans la pierre, les runes s'étalaient en minuscules traits fins à peine lisible de là où il se trouvait. Mais il n'avait pas la moindre envie qu'elle se rapproche, et encore moins de lui dire qu'il connaissait la manière de la libérer.

Lion ne croyait pas une seconde qu'une fois libre, elle trouverait un moyen pour qu'ils s'échappent tous les deux, alors qu'il était tellement plus simple pour elle de se glisser entre les barreaux en lui adressant un dernier regard, sûrement mêlé de couardise. Créature ou non, après tout, c'était une femelle. A moins de lui trouver une quelconque utilité, elle ne se fatiguerait pas pour lui. Le fait qu'ils soient tous deux en captivité comme des animaux ne changeait rien. Au contraire : c'était dans ces moments-là que chacun tentait en tout premier lieu de sauver sa peau.

Mais avait-il vraiment le choix ?

La main du jeune garçon n'avait pas quitté la table qui maintenait la lanterne, comme si l'artefact s'éteindrait au moindre mouvement. Le blond vira son regard sur la flamme pour un instant avant de revenir sur Masika. Il lui semblait que la source de lumière avait vacillé.
Pour autant qu'il en savait, la lumière restait une source de vie presque essentielle pour les anges. Quand cette lanterne n'aurait plus d'huile, le temps lui serait sûrement compté. Malgré les traces de sang humain en lui, il vacillerait sûrement à son tour.


"... Ce collier fonctionne à l'aide d'un maléfice. C'est un objet ensorcelé. Pour en annuler les effets, il faut tout d'abord lire les runes qui sont gravés dessus..."

Le semi-céleste sentit sa main trembler contre le bois de la table et il ferma les yeux. Incapable de demander à Masika de s'approcher pour déchiffrer les traits gravés. La peur flottait dans ses veines et il se retourna, posant sa tête sur ses genoux.

"Vous n'avez qu'à vous débrouiller avec ça. Et laissez-moi tranquille."

Même l'étouffement du tissu contre ses lèvres ne parvenait pas à masquer les tremblements dans sa voix.

5
Place publique / Re : Lueur [PV]
« le: vendredi 01 avril 2011, 23:11:10 »
Il fallut un certain temps avant que ses yeux ne s'habituent à l'obscurité de la nuit, seulement troublée par la lueur vacillante de la lanterne. La première fois que l'on l'avait fait rentrer dans ce taudis, son premier réflexe avait été de tenter d'attraper la source de la lumière. Mais aussi maigre que pouvait être son bras, il ne passait pas les barreaux de sa prison. L'objet était pourtant posé bien en évidence sur une table toute proche, comme pour le narguer. Et plus le temps passait, plus le jeune homme avait l'impression que les ombres se moquaient de lui, telles des extensions malsaines de ses "maîtresses", en déformant les murs et en défiant son imagination.

Et cette présence qui se tenait à l'autre extrémité des barreaux de fers, probablement qu'elle se moquait de lui également. Prête à lui sauter dessus à la moindre petite preuve de faiblesse, à lui faire du mal. Il ne voyait rien d'autre qu'une silhouette, n'entendait qu'une voix tellement basse qu'il était impossible de déterminer le sexe -voire la race- de l'être qui n'était séparée de Lion que par l'épais mur de noirceur. Et bien sûr, lui demander d'approcher pour mieux l'observer aurait été quasiment suicidaire. C'est pourquoi il n'ouvrit pas la bouche, et se redressa pour se coller à l'autre extrémité de la prison, et par la même occasion, de la présence.

Après quelques minutes, le jeune céleste prit le risque de se retourner pour tenter une énième fois d'attraper la lanterne. 
Il n'avait jamais spécialement eu peur de l'obscurité, mais ici, dieu seul pouvait savoir les monstruosités qui se cachaient dans le noir, prêtes à tordre les barreaux de sa prison pour venir le dévorer vivant. Au point où il en était, et en plus à présent avec cette créature tapie dans le noir, l'objet était sur le point de devenir sa seule source de salut.
Ses longs doigts blancs ne parvinrent une fois de plus qu'à s'écorcher contre le métal froid du barreau. Cela dit, il eut soudain une idée.
Dans un énième effort, l'ange orienta ses phalanges non pas vers la lanterne, mais vers le bois de la table sur laquelle l'objet reposait. Ce n'était qu'un petit meuble léger, et avec un peu de force, il parvint à rapprocher la table, et par la même occasion, la source de lumière.

Le stratagème avait un peu marché, et Masika pouvait sûrement entièrement l'apercevoir maintenant, tremblant de sueur, les traits concentrés par l'effort, et la lumière de la flamme se reflétant dans ses yeux dorés, dardés sur elle pour tenter de l'observer. Ce n'était pas une grande réussite : tout ce qu'il pouvait nettement voir était une jambe, svelte et souple, et d'un bleu légèrement vert, dans le mélange gracieux des couleurs de la lumière et de sa peau.
Cela suffit à le faire réagir, non pas dans une exclamation de triomphe, mais plutôt de frayeur, et il se recroquevilla comme un enfant sous l'orage. Cette peau verdâtre n'appartenait sûrement pas à un humain. Mais la jambe n'avait rien de celle d'un monstre. Qu'est-ce que cette chose pouvait bien être ?

Par pur réflexe plus que par cruauté, il attrapa la première chose qui pouvait lui passer sous la main et la balança sur Masika, sans penser qu'il pouvait, dans ce simple acte stupide, attiser sa colère. Dans le cas présent, il s'agissait d'un morceau de fer perdue au milieu de la paille, sûrement issue d'un des barreaux fatigués. Après quoi il cacha son visage dans ses mains fines avait d'hurler silencieusement.


[Tu t'excuses de faire des gros posts ? C'est le contraire d'habitude x) y a aucun souci !]

6
Place publique / Lueur [PV]
« le: vendredi 01 avril 2011, 17:01:55 »
"Liiiiioooonn~ ♪"

La voix doucereuse, plus écœurante que jamais, coula comme du miel dans les tympans du nouvel esclave, qui se recroquevilla un peu plus dans sa cachette en retour. Les esclavagistes, deux sœurs avec plusieurs années de métier, se sourirent en silence mutuellement. Depuis l'acquisition de ce petit blond dans les décombres de ce manoir, les parties de cache-cache s'étaient si souvent imposées qu'elles avaient fini par prendre ce qui était au début une perte de temps, comme un jeu. Elles voulaient l'avoir ? Il leur fallait le trouver. Sous la nappe d'une table, derrière un arbre ou entre deux sacs de riz... malgré leur cruauté, elles étaient toujours assez patientes pour le dénicher et lui asséner une vingtaine de coups de fouets pour le punir. C'était à peine si elles le surveillait ou le retenait lorsqu'il tentait de s'enfuir, une fois hors de la cage. Après tout, c'était très amusant de constater qu'il ne perdait jamais espoir.

La plus jeune sœur fronça les sourcils en scrutant l'obscurité. Puis ses lèvres se retroussèrent en un sourire triomphant en apercevant l'éclat brillant d'un bout de chaîne. Elle le saisit avec rapidité et entendit un glapissement derrière la caravane d'où dépassait le métal lorsque le jeune ange commença à tirer. L'aînée débarqua presque aussitôt du côté de la cachette pour saisir son acquisition par la peau du cou, avec toute la violence que cela pouvait imposer, ce qui lui fit lâcher une deuxième plainte de douleur.


"Enfin, mon cœur, c'est pareil à chaque fois... tu sais bien qu'on te retrouverait n'importe où, même au fond du fleuve !"

L'adolescent leva de grands yeux dorés, furieux, vers ses ravisseuses toujours hilares. N'importe quel homme les aurait trouvé belles, avec leurs airs de latinas et leurs chevelures aussi brunes que la sienne blonde. Sans compter la tenue légère que toutes deux arboraient. Mais pour Lion, elles étaient l'incarnation de la vulgarité. Cela dit, c'était le cas pour toutes les femmes, dans son esprit obtus. Toutes les femmes qu'il avait rencontrés avaient tentés soit de le tromper, soit de lui faire mal, soit de l'utiliser comme amant sans lui demander son avis. Dans le cas des deux horribles sœurs, elles cumulaient les trois. Il ne se souvenait pas avoir autant hait quelqu'un avant de les rencontrer.
Après la fureur, vint bien vite la crainte. Comme à chaque fois, il n'y avait qu'un temps entre les deux. Un temps que le jeune céleste employait pour baisser les yeux, puis la tête, avant de renifler sans bruit, des perles d'eau au coin des yeux.
En général, une simple claque venait interrompre son désespoir, et cette fois-là ne fut pas une exception à la règle. Une main aux ongles impeccablement laqués vint ensuite attraper la chemise déchirée qui lui servait de vêtement avant de commencer à en défaire les boutons, dans une intention bien précise. Mais une autre main vint claquer la première. Ce fut au tour de la petite sœur de grogner.


"Hé, qu'est-ce qui te prend au juste ?!"
"J'ai une meilleure idée."

La benjamine fit la moue, frustré de ne pas pouvoir prendre du bon temps avec le seul mâle disponible dans leurs stocks. Même si celui-ci ressemblait plus à un travelo qu'autre chose dans son esprit, ça faisait plusieurs semaines qu'elles voyageaient ensemble et qu'il fallait prendre ce qu'elles avaient sous la main.

"Ne fais pas la tête, je te dis que j'ai pensé à autre chose. Et ça va être bien plus drôle."
"Mmmh ?"
"Où est-ce que t'as mis la bestiole qu'on a attrapé avant-hier ? Le machin tout gluant, là..."

Un éclair de compréhension passa dans le regard de la plus jeune. Comme d'habitude, elles se comprenaient même avant la parole. Leurs yeux se braquèrent sur le corps recroquevillé du jeune garçon, avant de saisir à nouveau sa chaîne et de l'entraîner vers les cages du campement.

*

Sa tête atterrit sur la paille fétide et qui formait une couche tellement mince qu'il sentit ses os se heurter à la paroi métallique du sol de la cage. Sous une nouvelle salve de rires bruyants, les deux sœurs fermèrent la porte et sortirent de l'étable dans l'intention de faire dieu sait quoi. Il aurait pourtant cru qu'elles resteraient pour admirer le... le spectacle. A moins qu'elles n'aient rien comploté, pour une fois ?
Il secoua sa tête et ses cheveux blonds suivirent le mouvement. Rien que l'idée que ses deux ravisseuses aient pu démontrer un peu de bonté à son égard était risible.

Ses épaules étroites se redressèrent et il observa son environnement. Il se retrouvait dans une cage, une fois de plus. Une cage assez spacieuse, à la lumière d'une simple lanterne, mais une cage tout de même. Il n'y avait rien qu'il pouvait faire contre ça, à part essayer de s'enfuir la prochaine fois qu'elles ouvriraient la porte. Elles adoraient lui laisser un peu d'espoir en laissant glisser sa chaîne entre leurs longs doigts. Ses doigts firent crisser la paille et il s'apprêtait à se morfondre contre les barreaux lorsqu'il entendit l'ombre d'une respiration.

7
Le coin du chalant / Re : Cage dorée.
« le: vendredi 01 avril 2011, 10:14:08 »
Oh oui, je veux bien, j'adore ton personnage ! n_n

Je commence dés que possible !

8
Prélude / Re : Lion Bernkastel [VAL.]
« le: mercredi 30 mars 2011, 13:45:12 »
Merci m'sieur dames °^°

9
Le coin du chalant / Cage dorée.
« le: lundi 28 mars 2011, 20:52:42 »
Sujet du topic => Social, relations sexuelles, ou improvisation si vous avez la flemme de réfléchir x]

Nombre de participants=> 1.

Trame 1 => Sur la place du marché, un jeune ange à prix bradé attire votre attention, comme pour beaucoup d'autres participants aux enchères.
Le caractère de Lion changera radicalement selon votre sexe. Ne vous attendez pas à le ramener à la maison sans encombres par contre...
Trame 2 (pour les femmes) => Vous vous retrouvez enfermé dans la même cage que l'ange. Sa réaction est sans attente et une certaine empathie vous prend (ou vous en avez juste assez de l'entendre gémir et vous crier dessus)
Trame 3 => Lion est parvenu à s'échapper, mais en le croisant, ses ailes vous laissent penser qu'il vaut un bon pactole. A vous de l'attraper, et si il ne veut rien entendre, de le dresser.
Trame 4 => Quelque chose auquel je n'ai pas pensé et que vous pouvez me proposer =]

Qualité de post=> Peu importe.



 

10
Prélude / Re : Lion Bernkastel [VAL.]
« le: lundi 28 mars 2011, 20:01:50 »
*se fait tout petit face aux dames mais parvient tout de même à saluer Nava*

Merci... n//n

11
Prélude / Lion Bernkastel [VAL.]
« le: lundi 28 mars 2011, 18:18:24 »
Nom : Bernkastel
Prénom : Lion
Age : 19 ans. Il a du sang humain, donc cet âge-là est le seul à prendre en compte.
Sexe : Mâle
Race : Mi-ange, mi-humain.
Orientation sexuelle : Non définie... mais il a peur des femmes.

Description physique :
Comme tout bon être androgyne, on prend souvent Lion pour une femme, et de nombreux éléments accentuent cette impression. De dos, on ne peut que remarquer ses frêles épaules et sa chute de reins assez féminine. De face, on est conforté dans notre erreur par ses longs cheveux blonds et ses traits fins, même si le menton un peu marquée et la minuscule pomme d'Adam peuvent faire penser que quelque chose cloche. Cela dit, sans habits, ses formes n'ont rien de celles qu'arborent les dames, rassurantes et douces. Il possède un corps maigre, presque osseux, et sa carrure est chétive. Les derniers espoirs de tromperie se cachent dans la douceur de sa peau et éventuellement dans le parfum de rose qu'il dégage.
De reste, le jeune ange cultive une féminité également présente dans sa voix ou sa démarche. Il aime se vêtir comme une femme et adore qu'on le traite comme tel. Sa longue chevelure dorée est presque toujours attachée et sa peau est d'une pâleur aristocrate qui pourrait concurrencer la blancheur de ses ailes. Assez grandes, celles-ci sont toujours immaculées et peuvent être rétractées pour éviter de se faire repérer, même si cette action lui causera des blessures de plus en plus profondes dans le dos. Ce "défaut de fabrication" provient juste du fait qu'il n'est pas entièrement de la race divine, donc aucun pouvoir ne lui est accordé. Uniquement ses grandes ailes et les longues cicatrices qui en résultent et qui ornent ses omoplates, caché par sa chevelure.
Si il vous arrivait de commettre une erreur concernant son sexe (et cela vous arrivera forcément si l'on ne vous prévient pas), n'ayez pas la crainte d'attiser sa colère. Il est plus que probable que sa seule réaction sera de vous regarder, puis de laisser un sourire glisser sur son beau visage, des éclats pétillants brillants dans l'ambre de ses yeux.

Caractère :
Il y a peu de temps encore, Lion était totalement ignorant en ce qui  concernait le monde qui l'entourait. Enfermé dans le manoir qui l'avait vu grandir, l'extérieur se résumait pour lui aux grilles du jardin où poussaient les roses. Depuis le début de sa captivité, beaucoup de choses ont changé. Son rapport avec l'humain, auparavant amical, s'est mué en une apathie complète à l'égard de quiconque tente de lui adresser la parole, non pas par dédain, mais par pure crainte. La haine n'existant pas dans son caractère, il ne peut qu'être effrayé par toutes les personnes qu'il croise, étant donné que pour lui, elles souhaitent toutes lui faire du mal. Ce point domine tout les autres au sein de sa psychologie et en fait quelqu'un de très sensible, sans cesse mélancolique et tourné vers le passé. Sa naïveté a presque disparu au fil du temps, mais sa fierté de noble est resté en place. Aussi, l'aide que l'on lui proposera sera automatiquement refusé, essayant de conserver les restes de sa dignité, entre les chaînes et les colliers de fer, et la gamelle qu'il ne touchera presque jamais.
Cela dit, son intelligence est importante et il sera toujours potentiellement plus cultivé que les marchands qui en profiteront pour augmenter son prix. Par contre, il reste ignorant dans sa façon de concevoir le sexe, qui pour lui ne fonctionne qu'entre deux personnes s'aimant réellement. A trop lire des romans à l'eau de rose, il risque d'être très surpris le jour où l'on daignera vouloir l'acheter pour se satisfaire...
Dans ses défauts, on peut compter le matérialisme du jeune homme, habitué au luxe dés son plus jeune âge. Il n'apprécie pas qu'on lui retire ce qu'il pensait avoir acquis. Le manipuler devient très simple à partir du moment où l'on lui promet des gains qui lui plaisent. On peut aussi parler de sa phobie envers les femmes, même si ce n'est pas de sa faute si, dés le début de sa captivité, le destin lui a presque toujours envoyé des femmes hargneuses prêtes à faire claquer le fouet en bonne esclavagistes. Son homosexualité latente peut aussi provenir de l'histoire d'amour qu'il a vécu dés son adolescence, où son partenaire n'était rien d'autre qu'un homme. Si il est très dur de l'approcher lorsque l'on est un homme, c'est pratiquement impossible en étant de sexe féminin, et c'est dans ces moments-là qu'il manifeste une certaine méfiance, voire même de l'agressivité qui peut en choquer plus d'un.

Histoire :
Tous les anges ne sont pas innocents. De plus en plus, la plupart d'entre eux se retrouvent piegés dans la perversité du monde humain. Ce fut le cas pour une jeune divine qui tomba sur Terra, pour voir ce qu'elle ne pouvait pas observer du haut des nuages. En peu de temps, elle fit la rencontre d'un jeune humain qui parvint à la séduire. Lors de leur coït, un dieu les surprit et condamna sans plus tarder leur union. L'ange tomba enceinte, mais périt en couches, accompagné de la souffrance que seules les humaines sont en droit de ressentir. Quant à l'humain, il se crut épargné, mais rien n'était plus faux. Au-dessus de sa tête, le dieu grava son destin aussi sûrement que dans la pierre. A l'aube des quatorze printemps de son enfant, celui-ci déploierait ses ailes et serait si beau que son père s'en éprendrait dans la seconde qui suivrait... les entraînant tous les deux dans l'obscurité d'un des pires pêchés. Un des plus terribles, des plus malsains, et qui pourtant, n'est fait que d'amour.

Ignorant la malédiction, le père garda l'enfant et le considéra comme un cadeau de sa chère disparu, la condition requise pour garder son fils étant de ne jamais lui révéler son statut de géniteur. L'enfant le considéra donc comme un majordome.

L'humain provenait de la haute société et plus précisément d'une famille au statut bourgeois très éloigné de Nexus. Désirant travailler mais aussi garder sa richesse, l'homme s'installa dans un manoir où la vie ne grouillait que grâce aux nombreuses servantes qui y vivaient. En tant qu'astrologue, il était intelligent, mais reclus. La naissance de son fils brisa la solitude qui le perturbait et instaura des liens bien plus forts qu'avec sa propre famille. Le petit garçon était d'une beauté intense, acquise sûrement grâce à sa mère, bien que son père soit lui aussi très séduisant. Il possédait aussi ce côté androgyne qui en faisait un être mystérieux, à part, dés les premières années de sa vie.

Au treize ans du petit ange, cependant, le père commença à constater qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. Son regard vis à vis de cet être précieux devenait de plus en plus noir. Il y avait quelque chose de malsain à observer ce corps gracile s'épanouir comme une fleur. C'était le lot de tous les pères, mais tous les pères n'avaient pas ces pensées néfastes, qui se développaient comme autant de mauvaises herbes.
L'astrologue confia la garde et l'éducation de Lion à une servante et partit pour un long voyage de quatre saisons. Il ne manqua pas de se vider l'esprit et de satisfaire ses désirs avec de jeunes femmes sensibles à ses charmes. Cependant, en revenant à la maison trois jours avant les quatorze ans du petit garçon, lorsqu'il sentit les deux mains fines encercler sa taille en guise de bienvenue et la chevelure dorée frôler son menton, il se figea dans l'angoisse. Les mauvaises herbes s'étaient transformés en plantes grimpantes qui, loin d'avoir péries, avaient poussés, envahissantes. Le désir était toujours là.

La nuit de l'anniversaire de Lion, le père entendit des cris provenant de la chambre d'enfant. Lorsqu'il s'y précipita, il y trouva son fils étendu sur les draps, en proie à l'agonie, d'immenses ailes essayant de sortir de son dos d'où coulait déjà des perles de sang. Elles jaillirent aussitôt et projetèrent des plumes sanguinolentes, en donnant une vision de l'adolescent semblable à celle que l'on a lorsque l'on observe un oiseau blessé.
Et en apercevant le regard doré et larmoyant, les vêtements déchirés par l'assaut organique, la lumière qui semblait émaner de cette peau de pêche, l'homme sentit quelque chose mourir en lui, un pont se briser avant qu'il ne s'approche du garçon et ne l'encercle de ses bras pour le coucher doucement sur le lit.
La malédiction se réalisa cette nuit-là, tandis que l'interdit émanait de leurs corps et qu'ils se laissaient aller à la puissance de la bestialité. Le lendemain matin, le père crachait du sang. La deuxième partie de la punition se déroulait.

L'homme fut alité un mois après leurs ébats, sans aucun espoir de guérison. Après la tentation, la mort devait venir le prendre. Quatre mois plus tard, ce fut au tour de Lion de sentir quelque chose se casser en lui, quand son « majordome » ferma doucement les yeux et lâcha sa main. Il sentait que lui aussi était atteint d'une maladie incurable. Son seul remède venait de rejoindre l'autre monde.

Le jeune ange n'eut cependant pas le temps de s'apitoyer sur son sort. La famille, en apprenant la mort d'un des leurs, n'avait pas tardé à venir récupérer biens et servantes. Il fut compté dans le deuxième lot, et incapable d'énoncer l'argument le plus frappant, qui était tout simplement son lien de sang avec le décédé. Après tout, il avait toujours pensé que celui-ci n'était que son majordome et le pense encore aujourd'hui.
Il fut donc vendu, passa de mains en mains. Des mains presque toujours féminines, ce qui le forca à avoir une opinion très néfaste des femmes. Aujourd'hui, il demeure dans une cage, sur la place du marché. En attente des prochains évènements, il ne cesse de se retourner vers le passé.

Autres (A lire pour ceux à qui le nom de "Bernkastel" évoque quelque chose ;)) :
Libre à vous d'imaginer que la sorcière a voulu s'amuser encore une fois avec un de ses nombreux pions, d'où le fait que mon perso porte son nom... bien sûr, même avec le même rôle que dans le manga, elle est inférieure à Aphrodite. Je pense la faire apparaître dans mes futurs rp en guise de clin d'œil :3

Comment avez vous connu le forum :
Doublette.



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