Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Gerfaut

Pages: [1] 2
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Il eut des yeux ronds sous le masque quand il entendit une voix ; Pour un chasseur, se savoir repéré alors que le contraire n'était pas vrai était des plus humiliants et en somme, elle avait réussi à l'humilier. Ce genre de choses vous marque, ça vous  glace d'effroi, vous sentez que vous loupez deux ou trois battement cardiaques avant de vous reprendre, mais vous sentez alors un frisson qui se glisse de votre cou à vos omoplates, puis plus bas toujours plus bas, jusqu'à cavaler sur vos reins avant de faire demi tour et de remonter jusqu'en haut ! Puis elle se mit à baragouiner quelque chose en japonais, il ne comprenait pas tout, hélas, mais il en saisissait l'essence. Il se demandait si elle savait vraiment ce à quoi elle avait à faire. Et puis...vu sa tenue, elle avait davantage l'air d'une illuminée qu'autre chose. Mais ses propos étaient, pour le peu qu'il compris, plutôt sensé. Il ne savait pas le moins du monde à quoi il avait à faire. Il apparaissait donc logique que cette jeune femme ait raison puisqu'elle parlait, aproximativement, de la suivre, pour le propre bien de l'homme oiseau. Il était question de prison, sinon, alors autant dire que le choix était vite fait !

Dans un élan de méfiance, l'homme oiseau, encocha une flèche et visa la jeune femme, bandant à moitié l'arc, pas de confiance en perspective, donc une possible menace, donc une flèche pouvait potentiellement partir pour se ficher dans l'ine, la gorge, le cœur, ou une quelconque zone similaire du corps de la jeune femme. C'était ainsi que cela fonctionnait. Soit elle lui prouvait qu'il pouvait lui faire confiance, soit elle finirait par manger les pissenlits par la racine. Et il l'utiliserait sans doute comme nourriture, ce serait infect, il n'aimerait pas cela, mais il aurait le ventre plein !

Elle avait une sacrée touche tout de même,  avec sa coiffe et sa tenue assez spéciale, non, pas juste assez spéciale, carrément étrange, mais en même temps, quand on avait autant voyagé que lui, l'excentricité d'une tenue était une chose bien banale, tout dépendait des mœurs en vigueur, et si les siennes étaient assez drastiques, il ne faisait que peu de cas de celles des autres. En effet, où était l'importance de celle des autres ? Chez les autres, lui, il avait sa façon de penser, et il n'en démordrait pas le moins du monde ! Hors de question d'en démordre, après tout, il ne devait rien aux autres.

Ayant toujours préféré l'utile à l'agréable, il ne voyait pas l'intérêt de la tenue de la jeune femme, tout ce qu'il remarquait, c'était qu'avec un pantalon, elle serait plus à l'aisepour marcher et que la dague à sa taille aurait eu une place à sa ceinture, l'un dans l'autre, elle aurait eu davantage e possibilités avec une tenue plus adéquat. Lui, il portait de même une tenue pratique, la seule chose gênante était la cape à capuche, mais on en connaissait l'intérêt quand on avait eu la....joie (?).....de voir son visage !

Dans beaucoup d'endroits, les êtres que l'on apparentait sans raison à lui - apparenter ces saletés d'hommes chats  à lui, quelle offense ! - étaient guère plus que des choses, aussi, il ne fallait pas s'étonner de sa méfiance naturelle comme de sa volonté de dissimuler son visage. Dans le même rdre d'idée, donc, il se méfiait de la jheune femme, une aide si spontanée n'était pas normale, il ne connaissait personne qui agirait de la sorte sans arrière pensée, et quelle que soit cette arrière pensée, il s'en foutait, il ne voulait rien avoir à faire avec ces foutus esclavagistes. Il était à leurs yeux une espèce à collectionner, un être rare à avoir chez soi pour épater la galerie. Logique. Renfin, si elle restait ainsi, seule avec une simple dague, qu'avait-il à craindre ? Dans ces conditions, il répondit, sa voix, bien que parlant un idiome similaire au japonais, était caverneuse et douce, en même temps, mais du à cet accent qui faisait penser à des claquements de bec et à des sifflements, c'était difficile sans doute comprendre.

« Que vais-je trouver si je vous suis ? »

Iol armonna d'autres mots pour lui même, débandant l'arc sans pour autant retirer la flèche et la remettre dans son carquois. Il restait alerte, aux aguets.

« Qui êtes vous et que suis-je donc à votre avis pour que j'ai besoin d'aide ? »

Il tenait à savoir ce que l'on pensait de son espèce ici, cela jouerait beaucoup sur la manière d'être et de faire avec elle, car si elle le voyait comme une choses incapable de penser, il ne la traiterait pas comme une personne qui le penserait être  ce qu'il était, un être supérieur ! La supériorité de son espèce sur celle du commun était normale après tout, il était capable de voler, lui ! Pas comme ces gens sans poils ni plumes, cloués au sol comme la plus basique des vermines. Si elle reconnaissait cette supériorité, tout se passerait bien,sinon.....

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Voler dans les plumes, encore une de ces expressions que ces êtres appelés humains ne pouvaient pas comprendre ! Mais Gerfaut, lui, était par contre très bien placé pour cela. En effet, qui mieux qu'un être à plume pouvait comprendre cette odieuse sensation qu'est de se faire voler dans les plumes ? Sentir cette agression violente venir l'emmerder. Satané vol de corbeau, il ne pouvait donc plus voler en paix ? Fallait-il donc qu'il  soit condamné à rester au sol, comme tous ces moutons, et ces êtres qui étaient incapables de voler !  Bon sang, il était plus proche de l'oiseau que de l'humain ! Il avait autant, si ce n'est plus le droit qu'eux de voler dans les environs, après out, c'était ici qu'il logeait ! À flanc de falaise !

Il préféra  donc faire un looping pour se retrouver derrière deux corbeaux et les lacérer de ces serres. Il avait le repas de ce soir ! Tant pour lui que pour son compagnon ! Oui, son compagnon, son fidèle ami depuis de nombreuses années, un faucon Gerfaut absolument magnifique à qui il devait son surnom. En même temps allez prononcer son nom !  Il était carrément impossible à prononcer pour la majorité des gens ! Nouvelle pirouette acrobatique et un coup de bec dans l'aile d'un autre corbac. Bon, s'amuser à emerder un rapace qui faisait plus de 4m50 d'envergure, c'était de la connerie !  Enfin, il peut savourer, le plaisir de la vitesse, s'amusant à faire des descente en piqué pour remonter en chandelle, savourant le plaisir de la vitesse, du vent dans ses plumes, ses ramiges, ses rectiles !  C'était grisant, et c'était cette sensation qu'il ressentait pleinement qu'il ne pouvait faire découvrir aux autres, et cela le rendait largement supérieur à toute cette masse grouillante au sol !

Il continua à voler ainsi. Pourquoi se priver du plaisir de profiter des vents, ascendant comme descendant. Souriant, mentalement car exprimer un sourire via un bec, c'était un opeu compliqué, il se laissa aller, planat, fermant les yeux de délice, c'était délicieusement agréable !

Une secousse...il ouvrit les yeux et lne comprit plus rien, que c'était-il passé ? Commençant à décrire de longs cercles, il ne voyait plus autour de lui le paysage dans lequel il était quelques instants plus tôt Il se trouvait au dessus d'un garenne, et la maintenant, le voilà qui survolait des bois... Il était étonnament surpris, qu'est-ce qui se passait ? Il étauit complètement abasourdi !  Enfin bon, il vit de la fumée, et piqua dans cette direction. Mais bon, il ne voulait pas effrayer les peupades qui vivaient ici. Il ne se souvenait pas avoir déjà vu cette contrée et pourtant,dieu savait qu'il avait voyagé !  Il avait voyagé sans cesse, d'abord,comme jeune faucon en vadrouille, puis comme éclaireur dans l'armée, et enfin, comme simple vagabond, aia les gens par ci, par là....

Il se contenta donc de décrire un moment au dessus du village, pour le comprendre, le détailler, quelle architecture étrange....mais pourquoi donc avait-elle cette forme ? C'était des plus intrigants !  Oui, il voulait voir cela de plus près, mais d'abord, s'assurer qu'il n'y aurait pas d'emmerdes, et pour cela, pas de meilleure solution que celle ci ! Il pouvait observer du ciel sans aucun danger, avant de finalemnt descendre en piquer à la lisière de la forêt, pour se transformer à nouveau, revêtant ainsi une apparence plus humanoïde.

Il en profita d'ailleurs aussi pour se rhabiller. Il mettait toujoçurs dans un sac qu'il sanglait à son dos, ses vêtements et son équipement. C'est à dire un carquois en peau avec des flêches empennées du plumes blanches de chouette harfang, des rémiges taillées pour cela, permettant de fendre l'air silencieusement, un arc long,  et une tenue contenant diverses protections en cuir.

Une fois tout cela fait, il mit la touche finale, mettant son masque et rabaissant sa capuche pour que l'on ne voit pas la moindre de ses plumes, pour n'effrayer personne, et il se dirigea vers le village, qui n'était, au fond, qu'à maximum cinq petites minutes à pied, il n'avait fait que prendre des précautions minimales pour se transformer.

Seulement, il n'avait pas forcément très bien acalculé son coup, ou peut etre que si, mais qu'il y avait quelque chose qu'il ne savait pas et qui faisait toute la différence, dans tous les cas, dans la fraicheur de cette matinée, il avançait d'un bon pas vers le village, il voulait savoir où il avait atterri, mlaissant deux corbeaux morts sur le sol, là où il avait pu se poser !

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One Shot / away or not that is the question ![PV]
« le: mercredi 28 décembre 2011, 00:21:50 »
Citer
http://fc00.deviantart.net/fs50/f/2009/334/b/0/At_your_services_by_heise.jpg le lord anglais est l'homme assis

Sir James Alexander Hnery Bartholomew Sinclair se releva, bon dieu, sa tête lui faisait un mal de chien, il avait l'impression que les chasses à l'ivoire de grand père Anthony lui revenait en tête, surtout la partir où il avait manqué de peu d'être piétiné par un troupeau de pachidermes des plus aggressifs, où était-il ? Ou plutôt, où étaient-ils ? Il n'était après tout pas tout seul. Galamment il tendit la main  à l'autre personne présente pour l'aider à se relever, qu'il ne connaissait que parce qu'ils s'étaient percutés au moment de sortir du labyrinthe. Mais étrangement, jamais ils n'étaient sortis, c'était comme si ils avaient réussi sans réussir puisqu'il semblait qu'ils se trouvaient à nouveau dans le labyrinthe mais c'était différent...

« Vous allez bien ? Vous pouve vous relever ? »

Comment tout cela était arrivé ? Ah, oui, ce jeu stupide, juste ciel pourquoi avait-il accepté de participer à une telle ânerie ? Parce qu'il était en manque de divertissement peut être...aucun partenaire de valeur pour une partie de golf, pas plus pour une petite partie de cricket, bref, rien de bien passionnant, et c'était soit ça soit aller d'amuser à perdre son argent en felmmes de petite vertu et tripots. Il aurait peut être aller perdre son argent au blackjack, ou au poker. Au moins, ça aurait été plus simple, et il ne se serait pas retrouvé dans un leu aussi paumé !

Mais d'un autre côté, il était ravi de se trouver dans un lieu mystérieux, il se sentait comme son ancêtre qui était un fameux explorateur, mais en même temps, la peur commençait à lui donner un peu mal au ventre. C'était comme si c'éyait cette peur de l'inconnu qui lui offrait une telle excitation, que pouvait-il se passer en lui pour lui donner une telle envie ? L'adrénaline qui montait en flèche sans doute.

« Sauriez vous me dire où nous sommes, gente dame ? »

Demanda-t-il à la jeune femme qui l'avait accompagné ici, dans cet endroit étrange. Qu'est ce qui avait changé par rapport à tout àl'heure ? Rien, enfin, pas grand chose de bien incroyable, juste deux détails troublants. Le ciel et l'air. L'air était lourd, extrèmement lour, comme si un orage se préparait, et en même temps, aucun des signes d'un quelqconque orage ne venait. Le ciel quant à lui était figé, éternellement noir , comme si il absorbait toute obscurité vers lui, rendant le reste presque lumineux. C'était si étrange, mais cette impression lui tenait aux tripes, et elle le rendait très mal à l'aise.

« Etrange... »

Souffla-t-il, ce fut tout ce qu'il put formuler d'ailleurs, avant d'être parcouru comme par une décharge électrique très violente, mais tellement brêve en même temps qu'il toucha le sol ans même s'en rendre compte, tout engourdi qu'il était, néanmoins, son corps répondait...plus ou moins...

« Qu'était-ce donc que cela ? »

IL était perdu, et cette fois ci, il avait vraiment peur !

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« Le souci est, je pense, que si j’annule la douleur, elle ne reviendra que plus forte. Et j’avoues ne pas vouloir courir un risque, peut être que votre métabolisme est différent du mien et que la quantité que vous ayez prise ne soit pas la même pour moi »

Un peu masochiste sur les bords…enfin bon, c’était sa volonté, pas la sienne, il n’avait rien à objecter, elle avait fait son choix, et même si c’était stupide de sa part, ses doutes quant à eux étaient logique mais fichtre et foutre gamine !  Ne croyait-elle pas qu’il avait déjà testé ce produit contre d’autres voyageurs en détresse ? Elle était stupide, très stupide, trop stupide ! Trop pour son propre bien !

« Sans façon le déboîtage, il me faudra juste m’armer de patience et surtout de courage… »

Bon, elle souffrirait. Libre à elle. Et lui qui n’avait pensé qu’à soulager ses souffrances…enfin bon, il n’était ps sa mère !  Il n’était pas là pour lui faire un sermon sur ses choix, elle était assez grande, restant une gamine, certes, mais elle était assez grande ! Donc il n’avait pas à surenchérir. Il se contenta d’hausser les épaules, se déchargeant de toute responsabilité qu’il pouvait, ou pourrait, avoir à ce sujet.
 
« Je vous remercie encore pour toute votre aide mais dites moi, combien de temps pensez vous que j’aurais besoin pour me rétablir et apprendre tous ce que vous aurez à m’instruire ? »

Il éclata de rire, oui, de rire, un rire étrange mais clair et puissant, mettant fin au silence qu’elle avait semblait-il, voulu conserver puisqu’elle avait murmuré ces paroles. Lui, il n’en avait cure, ce n’était pas comme si le silence avait de l’importance ici. Les saleté assez dangereuses pour faire du mal ne se basaient que peu sur le son, avoir un bon odorat suffisait à sentir le sang chaud de la jeune femme.

Elle voulait apprendre ? Mais que pouvait-il lui enseigner ? Et plus que cela, que méritait-elle d’apprendre ? Il n’apprenait pas aux personnes qui ne se montraient pas dignes d’apprendre, sinon ce serait du savoir gâché et perdu, tout simplement. Aussi prenait-il grand soin à ne pas apprendre à n’importe qui n’importe quoi.

« Tu es bien présomptueuse jeune fille !  Qu’est ce qui te faux croire que je vais enseigner à une gamine comme toi ? J’ai parlé de rééducation, pas d’éducation, j’ai parlé de réapprendre à marcher, si j’acceptais de t’apprendre quoique ce soit, il te faudrait réapprendre à vivre, réapprendre même à respirer. »

Non, il ne lui apprendrait rien, ou du moins, rien tant qu’elle n’aurait pas prouvé sa valeur, mais comme la pré connaissance brouillait le jeu, le faussant, il ne dit rien et se tut, si elle savait qu’il attendait qu’elle prouve sa valeur, elle chercherait à la prouver, mais ce n’était pas ce qu’il voulait voir, il voulait voir comment elle réagirait naturellement.

« Non, en définitive, je t’aiderai à te rendre autonome point de vue mouvements, que tu sois rétablie et ensuite basta, nous nous séparerons et si nous nous recroisons par la suite, et bien je ne sais pas. Mais il faut d’abord que tu te rétablisse et pour cela, il faut que tu te reposes bien, donc, quand bien même je décidais de t’apprendre quoique ce soit, ce ne serait sans doute pas avant un bon moment un mois et demi, au moins. »

Il soupira et se leva pour aller prendre un morceau de bois qu’il commença à écorcer et à tailler dans une forme représentant un oiseau, un rapace ; Apparemment , pour lui, la discussion était close.    

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Bon, elle allait bien et à sa tête il comprit qu’elle allait bien, c’était déjà cela ! Elle allait bien et elle allait pouvoir se rendre compte du travail de génie qu’il avait dû déployer pour sa jambe. Quant à se déplacer, au moins un mois allongé et sans bouger la jambe à se faire nourrir « à la becquée » par un bon samaritain qui n’en avait pas l’air ni le caractère apparent. C’était juste de la ralerie de base, c’est tout ! Mais c’était une conséquence de la solitude plus qu’une mauvaise volonté !

« Merci encore pour votre aide; je suis juste désolée de n’être qu’une gêne en ce moment…. »

Il hocha la tête oui, elle allait être un boulet, un fardeau, un poids. Mais ça il l’assumait. C’était un poids qu’il avait choisi ! Bien évidemment qu’il aurait aimé qu’elle ne soit pas blessée, il ne se serait  pas retrouvé à devoir la secourir et à l’aider ! Logique ! Si ça avait été trois fois rien, il ne serait pas intervenu !

Il jeta le contenu de la gamelle qui se déversa sur le sol dans un drôle de bruit, un peu comme si le sol était atteint pas de l’acide ! Elle en aurait besoin.

« N’y aurait il pas un moyen d’enlever voir de diminuer la douleur post opératoire et…Combien de temps devrais je rester attachée ici ? »

Bien sur que si, il avait une plante des plus efficaces pour soigner cela, la douleur était une simple information, il suffisait de couper le lien avec cette information et c’était réglé, et il avait la plante pour ça, mais les effets, comme la manière de l’administrer ne lui plairaient pas du tout…

Quand à être détachée…ça dépendra de l’évolution de son état…. Puis elle désigna la cuisson de la nourriture :

« Ne les oublies pas surtout, je pense qu’ils sont prêt et à point. »

Il se tourna vers le lièvre et la hase attrapée et alla voir. Oui, en effet, c’était bien cela. Elle avait une bonne vue et un bon odorat. Il les sortit des flammes et commença à découper la viande, réservant les morceaux les plus tendre pour la jeune patiente. Il lui la débita en petits morceaux, prenant personnellement des cuisses, et surtout des pilons, à manger comme ça, ce serait facile à manger et pratique. Ce faisant il lui dit :

« J’ai bien quelque chose contre la douleur, mais c’est mon d’être agréable puisque le seul instrument de dosage que j’ai, vu que je l’ai testé que sur moi, ça va pas beaucoup plaire à ma patiente, c’est mes propres gorgées, et donc il faut que je prenne le liquide en bouche sans l’avaler et le recracher dans la gamelle pour que notre petite blessée puisse le prendre dans une quantité convenable. Trop et c’est la mort, pas assez et c’est l’empoisonnement dans une quantité énorme de douleur…  Veux tu quand même prendre le risque ?»

Il apporta les morceaux de viande et les pilons près du lit, et s’asseyant par terre il tendit le récipient, prenant un pilon dans sa main. Il attendit que la jeune femme prenne en main la gamelle en fer, sa gamelle, celle dans laquelle le terranide aviaire mangeait depuis presque vingt ans, il retira son masque, révélant ses traits…spéciaux, pour se mettre à manger.

« Après, pour les effets, tu auras juste aucune réponse de tes membres pendant quelques heures. Je ne peux pas te maintenir ainsi tout le temps. Mais par petits laps de temps de deux heures deux heures et demi, c’est possible… Je peux aussi te déboiter la jambe, entrainant une non réponse de celle-ci et seulement une atténuation de la douleur… »

Il finit d’engloutir son pilon, avant de reprendre la parole, et contrairement à avant, où ça avait été une proposition, là il s’agissait d’un ordre, un ordre ferme qui ne souffrirait aucune discussion ni aucune autre justification.

« Quant à rester attachée,, et bien, ce sera tat que je le jugerai nécessaire, et à ce moment là encore tu ne seras pas libérée de ma personne puisqu’ensuite viendra la rééducation. Hors de question de te laisser partir sans être sur que tu seras foutue de survivre seule dans cet endroit…ce qui n’est pas gagné ! »

6
« Ça me parait équitable en effet, bon et bien , j’imagine que je n’ai pas le choix, certes, je vous fais confiance. »

Il sourit sous son masque et la laissa boire le liquide. Oh oui c’était dégoutant, et même dire que c’était carrément dégueulasse aurait été tout à fait juste. En effet, ça l’était, il l’avait expérimenté les jours où, en sécurité, il avait eu besoin d’un véritable repos, car c‘était bien ça, du sommeil, et non un coma. Donc, en cas de trop faile dose, elle pourrait se réveiller e hurlant de douleur alors qu’il était en train de la soigner tant bien que mal. Mieux valait-il qu’elle soit vraiment endormi, il avait donc mis dans le bouillon de quoi assommer un bœuf si besoin est, donc elle dormirait pour au moins une quinzaine d’heure, si ce n’est plus, beaucoup plus ! En effet, ça pourrait aller à 24h00 de sommeil, de cela seul dépendrait ses caractéristiques morphologiques qu’il ne s’évertuerait pas vérifier. Et il n’avait pas le temps de toute manière !

« J’imagine que je dois vous dire dans quelques heures n’est-ce pas ? »

Il hocha lentement la tête et attendit qu’elle ferme les yeux avant de se mettre à tâter le bras et la jambe. Il commença par la jambe. Bon, celle-ci, il la réserverait pour la fin, trop de petits morceaux. Ça risquait de devenir problématique ! Et dans tous les cas, ce serait très  délicat à traiter.

Le bras par contre avait droit à ne brisure nette, ou du moins le sentit-il ainsi. Bn, ça irait !  Il prit le couteau, vérifia qu’il était bien aiguisé, ce qui était le cas, puis il commença à trancher sur une vingtaine de centimètre  les chairs de la louve endormie pour mettre à jour la fracture. Il remit l’os bien en place et alla chercher dans une autre marmite d’eau chaude du fil et une aiguille bien stérilisés qu’il utilisa pour refermer la plaie et la recoudre proprement, avant de prendre des morceaux de bois et des bandages pour immobiliser le bras de l’épaule au poignet, au cas où. C’était très serré et sans doute exagéré, mais ainsi, cela guérirait convenablement.

Pour la jambe, ce fut plus long, puisqu’il du dégager certains éclats présents dans les chairs avant de reconstruire plus ou moins l’os, et une fois bien reconstruit, il devait empêcher tout mouvement de celle-ci pour éviter que ceux-ci ne se séparent. Il recousit la plaie et l’immobilisa la aussi, mais cette fois ci, en plus du reste des bandages, il attacha la jambe au plumard de fortune, aisni, pas de mouvement.

Il avait œuvré presque une douzaine d’heures la dessus et il suait à grosses gouttes . Bon, il avait encore quelques heures avant qu’elle se réveille dans le meilleur des cas aussi partit-il chasser, pour ramener finalement, deux beaux lièvres bien tendres qu’il mit à rotir à très petit feu, alors qu’il partait se laver les plumes dans le point d’eau.

Il se prélassa volontiers dans l’eau bien froide une petite heure, avant de retourner vers la jeune terranide  qu’il observa dormir, presque attendri par son sommeil qui semblait si paisible désormais. Il n’attendait plus qu’une chose : son réveil. Ah ! que n’aurait-l donné pour avoir une famille et pouvoir regarder ses loustics dormir de la sorte, douveteux. Pourquoi pensait-il à cela ? Il ne le savait pas lui-même mais il trouvait si attendrissant le sommeil d’une enfant. Oui, qu’elle le veuille ou non, à ses yeux, la terranide était toujours une enfant !


7
Il sourit. Il avait l’intention d’y répondre. Après tout, même si elle semblait assez peu dégourdie, preuve en était sa folle escalade. Mais bon, elle avait une qualité qui l’amusait plus que le reste : sa curiosité. Et si elle avait la chance d’en avoir le don, il fallait toutefois que cela ne se transforme pas en défaut via une manie exaspérante. Sinon,  c’était un vrai souci qu’elle allait avoir. Non pas qu’il se soit assez attaché à elle pour vouloir lui éviter ce genre de désagréments, mais plutôt qu’un pette conseil entre deux raccommodages, ça ne peut pas faire de mal.

« Je pense que c’est prêt mais si je suis anesthésier comment pourriez vous savoir où j’ai mal ? Certes vous allez sentir que les os ne sont pas à leurs places mais cela sera-t-il suffisant ? »

Il sourit avant de lui répondre. Non pas que cela ne soit pas surprenant, disons juste qu’elle se montrait plus méfiante, et elle avait beau lui donner cette raison, il se dit qu’au fond elle ne lui faisait pas assez confiance pour rester inconsciente à ses côtés. Il n’allait pas la blâmer pour ça ! Il en comprenait même la logique ! Lui-même ne lui faisait pas assez confiance pour la laisser seule avec ses affaires, d’où sa présence derrière un rocher quelques mètres plus loin.

« Je comprends, et bien libre à toi d’agir ainsi, mais quand je vais ouvrir les chairs pour tout remettre en place, ça va faire mal…très mal. Mais bon, c’est ton corps, pas le mien, libre à toi d’être complètement consciente du couteau qui rentrera dans tes chairs une fois la lame chauffée à blanc…mais j’aurai sans doute dit la même chose que toi dans des circonstances inverses. Tout est une question de confiance, et je ne vais pas te cacher qu’un manque de confiance en moi est une preuve de sagesse.  »

Il revint vers elle, pensant qu’elle s’était changée. Il fut surpris de voir que non. Bon, tant pis. Avec une louche il sortit les feuilles bouillies dans l’eau et les laissa un peu refroidir avant de les déposer dans sa gamelle en fer et les poser à côté d’elle.

« Voila, c’est à vous de voir ce que tu en feras. Après, concernant tous tes propos, je dois avouer qu’ils sont judicieux. Tu vois, disons que je vais résumer la situation en un mot : consanguinité et peu de fertilité chez nos femmes…..un bel handicap pour notre survie. »

Il sourit et sous son masque, ses yeux se mirent à briller d’un éclat amusé. Oui, il appréciait énormément les propos de cette jeune terranide. Il prit une outre d’eau et la déposa aussi à côté de la jeune femme, si elle désirait boire. Il y eut un petit cri perçant, et un faucon entra pour se poser sur l’épaule du terranide aviaire. Celui-ci sourit et lui caressa le bec d’où sortait un mulot mort, pendu par la queue. Il émit une série de bruits ressemblant à des claquements de bec et de petits cris aigus, l’animal répondit à son langage par d’autres bruits semblables avant de repartir.

« Désolé qu’ils nous ait interrompus. Enfin bon, qu’est-ce que je voulais dire….ah oui, je voulais vous proposer un petit marché. Tu me fais confiance pour que je te soigne,  et en échange, je t’emmènerai vraiment voler. C’est équitable non ? Ah oui, et j’oubliais, tu ne partiras d’ici que quand j’estimerai que tu seras en état de t’en aller. D’ici-là, tu te reposes et tu me laisse me charger de tout ! Une bouche de plus à nourrir n’est pas si gênante que ça. Et puis qui sait, j’apprécierai peut-être assez ta compagnie pour regretter ton départ ! »

Il avait dit ça, mis n’y croyait pas lui-même, enfin bon…il plaça un couteau sur le bord de l’atre, pour chauffer la lame, et il ressortit.

« Je vais soulager ma vessie, à mon retour, je t’opère, et change-toi avec ce que je t’ai montré, c’est peu ;, je sais, mais bin tu vas pas rester dans des vêtements abîmés et teintés de sang, ce n’est pas l’idéam pour l’hygiène…. »

Il partit en grommelant. Restait à voir si elle avait obéit. Il le sut bien vite quand il revint…

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« Et bien…Je crois que j’ai l’épaule déboîtée, la jambe fracturée si ce n’est broyée et  mon bras me fait aussi mal…Après, je pense que vous voyez aussi les autres blessures tout comme moi. Je vous ai dit mon nom, j’aimerais savoir le vôtre. Et puis qu’êtes-vous ? C’est la première fois que je vois…Un être comme vous.  Etes- vous aussi un Terranide comme je le suis ? »

Au moins, non seulement elle était consciente, mais en plus elle était lucide ! C’était déjà un bon point. Et puis au moins elle avait l’intelligence de poser des questions  parfaitement inutiles et aux réponses assez simples. Il sourit et la laissa le temps d’aller s’habiller, remettant son masque par la même occasion. Il se contenta d’une simple tunique et des braies de couleur marron, un peu comme l’écorce d’un chêne. Puis il revint avec un bol et un pilon en bois. Il mit un peu d’eau au fond et prit des feuilles qu’il commença à piler avant de jeter la mixture dans une petite marmite pleine d’eau qu’il mit à mijoter. Bon, ça en avait pour un petit quart d’heure, d’ici là, il allait déjà faire le plus important, il allait remettre son épaule en place et lui panser les plaies. Eviter les infections étaient essentiel, et donc nettoyer et bander les plaies étaient eux aussi, par extension, des choses essentielles.

Il revint avec la seule chose « civilisée » qu’il avait avec lui, une bouteille d’un très vieil alcool, bien fort, une eau de vie apparemment. Il posa cela à côté de la jeune femme avant de reprendre la parole, palpant l’épaule de la terranide pour voir à quel point elle était déboitée. Tout était une question de distraction…

« Mon nom est Tessh’ktket Klec’sshak’t’la, mais appelle moi Gerfaut, gamine. Et après quand à ce que je fous, ici, et bien disons qu’ici au moins j’ai la paix désormais…ou pas. – D’un mouvement brusque et soudain, il remit l’épaule en place. – après, je dirai bien volontiers que je suis comme toi, mais ce serait un mensonge, preuve en est qu’avec l’avilissement de ma race, nous vous ressemblons de plus en plus. Nous sommes des hommes oiseaux et nous vivons au nord. Alors oui, je suis terranide, et non, heureusement, je ne suis pas comme toi ! »

C’était peut-être un peu brusque, mais au moins, c’était clair et précis. Il sourit sous son masque avant de revenir prendre l’alcool et prit une de ses tuniques propres pour l’imbiber, puis, il fit sortir deux serres de ses doigts et lacéra les vêtements aux endroits des plaies, il fallait qu’il y ait accès… Il commença avec délicatesse à appliquer le chiffon.

« Attention, princesse, ça va chatouiller un peu… »

Et croyez-moi, l’alcool de prune, ça ne chatouille pas, non, ça brûle… il passa le produit avec application sur les plaies, faisant fi des murmures de chochotte si elle en poussait. C’était un peu piquant, certes, mais pas tant que ça ! Il se l’était fait lui-même, et plus d’une fois.

« Par contre, pour la jambe, je devrai prendre un peu plus de temps à triturer pour tâter de l’état des blessures. Du coup, je te propose de t’endormir partiellement, histoire que tu ne sentes rien, ou du moins, que tu sentes bien moins la douleur. Mais il faut que l’anesthésiant termine de chauffer. D’ici là, je vais te laisser, tiens, je sais que c’est sommaire, mais comme ça tu seras peut être plus à l’aise, ce sera plus facile pour te soigner, et tu ne seras, j’espère, pas trop gênée. »

Il désigna d’un signe de tête une sorte de bandeau élastique à passer autour de sa poitrine, et des braies qui lui arriveraient mi-cuisse. Oui, ça ne cacherait pas grand-chose, mais ça lui permettrait aussi de vérifier un détail troublant. Elle avait peut-être aussi une ou deux côtes cassées. Une fois le produit complètement appliqué, il la laissa se débrouiller comme, elle voulait et surtout comme elle pouvait. De toute manière, pour lui, elle pouvait être à poil ou habillée comme pour une expédition au pôle nord, ça lui faisait le même effet, rien, le néant total…

De là où il était, il ne pouvait pas la voir, mais cela ne l’empêchait pas de parler.

« Tu as bien raison de préférer la solitude de cet endroit à Nexus, ici, tu vois venir le danger, et y a moins de monde. Mais pourquoi as-tu voulu escalader ?? Il y a un chemin à trois kilomètre à l’ouest qui permet de monter directement sur le plateau au lieu d’escalader !*

Il préférait ne pas attaquer directement par son avis sur la jambe, m'ais c'était moche, très moche...

9
Peut être parce qu’il n’était pas comme le commun des mortels, il était capable d’apprécier les terres arides dans toute sa splendeur. En un sens, ces terres lui ressemblaient beaucoup. Elles étaient, aussi peu prompt à la sympathie que lui, aussi sèche, et repoussantes, mais, malgré cela, elles avaient en leur sein un véritable trésor et des paysages à la beauté sans pareil. Gerfaut était bien placé pour savoir de quoi il parlait, il avait longtemps arpenté ce monde, et il connaissait les terres arides aussi bien que le reste des contrées du chaos. Après tout, un bon éclaireur devait connaitre assez bien les endroits où devait se rendre le gros des troupes , aussi, tant la cartographie que le voyage était au rendez-vous, et il aimait beaucoup les deux, enfin, le voyage plus que la cart’ mais qui l’en plaindrait, il ne savait pas vraiment écrire. Lire il savait, mais écrire…no comment.

Notre homme dont la première jeunesse s’était envolée après la quarantaine, on ne pouvait plus parler de jeune homme, avait décidé de parcourir les terres arides vues du ciel, à la recherche d’une proie valable à débusquer et à tuer en la compagnie de son faucon préféré. Le gerfaut et le gerfaut géant parcouraient le ciel avec une grâce toute particulière et tout ce qu’il y a de plus logique, nulle espèce n’était mieux adaptée au vol que les rapacaes. Les faucons entre autres, en étaient les plus rapides repréentants..

Il y avait une autre raison à son vol, c’était qu’il appréciait chaque jour davantage les plaisir de voler, et il commençait à se demander s’il n’abandonnerait pas toute humanité. Après tout, l’ingratitude régnait sur terra, les hommes et les autres choses profitaient volontiers de ce qu’il offrait : des abris surs avec des réserves de bois, des routes plus ou moins dégagés, mais jamais personne ne referait la réserve de bois, non, ou jamais personne ne dégagerait le rocher qui pourrait bloquer une charrette. C’était là tout l’égoïsme des gens de terra. Combien prenaient vraiment soin de la nature, ou des voiries dans les terres du chaos ? Purement rhétorique, il était le seul idiot à faire cela…il devait être trop gentil…oui, paradoxal pour un véritable associable de dire ça, mais combien de voyageurs ses abris avaient ils sauvé ? Combien de personnes avaient suivi ses recommandations pour se rendre à bon port en toute sécurité ? Beaucoup trop ! Et sur le nombre, combien l’en avaient remercié d’une quelconque manière ? Heeuuu….il pouvait les compter sur les doigts d’une main. Bref, c’était désespérant, et énervant par-dessus le marché ! Il ressentait un effet raz le bol des plus significatifs. Aussi avait-il pris un moment de repos et de détente dans les terres arides. Là, il devrait être assez loin de tout pour ne pas être tenté d’aller aider qui que ce soit…

…ou pas. En effet, parvint à ses « oreilles » d’oiseau un bruit bizarre, et étrange, avant qu’il ne comprenne que ce bruit n’était ni plus ni moins qu’un cri de douleur. Il se mit à voler à tire d’aile dans la direction du cri….il avait été eu…sa bonté d’âme le perdrait… c’était certain ! Mais avant d’y aller, il fallait qu’il aille à l’oasis ou il avait laissé pas mal de matériel qui pourrait lui être très utile, notamment de longue lanières de cuir tressées pour en faire des sangles résistantes et des cordages. Il voulait y prendre aussi son arc et sa sacoche.

Quelle ne fut pas sa surprise de remarquer au final que l’oasis était juste à côté du lieu du drame…en effet, à flanc de falaise, l’oasis offrait ombre, eau, et protection, pour peu que l’on ne s’amuse pas à jouer à la limite du vide ! Et quand il se pencha au-dessus du vide, ce fut pour voir un corps en contrebas. Bon et bien, il y en a qui n’avaient apprécié l’ascension, et encore moins la chute. Bon, l’avantage d’être tombé ici, c’est qu’il n‘avait qu’à s’encombrer du cuir tressé, le reste il pouvait le laisser là.

Il émit une série de bruits, composés entre autres d’imitations de claquement de becs et de petits cris aigus (non, il n’est pas eunuque ! Il a juste des cordes vocales qui peuvent atteindre plus de fréquences que la normale.). Cette série de sonorités rappelait énormément les bruits d’un rapace. C’était le langage des oiseaux. Quand on comprenait leur langue, on arrivait à s’en faire obéir, il s’agissait de créatures craintives et influençables, qui prises par le bon bout, étaient aussi dociles et soumises qu’une esclave bien dressée.

Celui-ci obtempéra, et fondit vers le corps encore animé, puisqu’il pouvait sentir et entendre le cœur battre. La pauvre créature…

Une fois les cordes en main, ou plutôt en serre, il reprit son envol, pour venir se poser à côté du corps abimé en contrebas. Il reprit forme humanoide, nu, c’était hélas l’inconvénient de cette capacité, et s’agenouilla  à côté de la jeune femme. Il commença à lui parler doucement.

« Ne vous en faites pas, je vais vous aider. Comment vous appelez vous ? Allez calmez-vous je vais vous dégager de là et vous emmener en lieu sûr pour vous soigner. Parlez-moi ! Restez consciente, allez-y, racontez moi un peu votre vie, d’où venez-vous ? Que faites-vous dans le coin ? »

L’important était qu’elle réponde ! Le reste, lui il s’en chargerait ! Il commençait à retirer les rochers les moins lourds, avec précaution, il ne fallait pas aggraver les choses ! L’ennui était le gros rocher sur sa jambe. Lui, il allait falloir non seulement le retirer, mais en même temps, il allait falloir limiter l’hémorragie. Il n’avait trente-six solutions. Prenant la plus court des sangles et l’utilisa pour faire un garrot très serré vers le haut de la cuisse, il ne savait pas jusqu’où remontait la blessure, onc il valait mieux trop haut que pas assez, il avait tellement serré qu’il y aurait peut-être la marque du cuir dans sa chair pendant quelques jours, mais il fallait accepter un mal pour bien supérieur. Puis il prit le rocher, et tenta de le soulever. Peine perdue. N’ayant pas vraiment le choix, Il arrima le rocher à une autre lanière de cuir, et reprenant forme aviaire, il s’envola pour déplacer le rocher. Lourd…très lourd, il eut un mal fou à le soulever, mais quelques centimètres suffirent pour le jeter sur le côté.

« Continuer de parler, npous vous arrêtez pas, je sais que je vais vous faire mal, mais je n’ai pas le choix. Courage, bientôt vous pourrez vous reposer ! Je vais m’occuper de vous, ne vous en faites pas. Je vais vous soigner… »

Et il en avait bien l’intention ! Bon, le résultat n’était pas brillant…..vilaines plaies un peu partout, jambe brisée si ce n’est broyée, et sans doute d’autres choses qu’il n’avait pas encore remarqué ! Il était barge quand même, venir en aide ainsi aux autres, d’accord, il fallait prendre la défense des êtres faibles ou du moins, moins évolué que lui, mais quand même. Il avait trop bon cœur…

Avec une extrême douceur et une infinie dlicatesse, Gerfaut fit passer  des sangles de cuir sous elle, sous la nuque, sous les bras, et au niveau du bassin, dans le creux des reins. Puis il se pencha sur elle, et s’arrima à elle de manière à ce qu’elle soit contre lui, avec un peu beaucoup de mou quand même, pour se transformer en oiseau et commencer à s’envoler vers le haut de la falaise. L’expérience de vol à laquelle elele avait droit n’était pas la moins douloureuse sans doute, mais bon…

Il finit par la déposer sur un lit de feuilles dont le sommier tait un assemblage de branches.

« Bon, ça va maintenant….dites moi, vous sentez encore vos orteils ? Et ou avez-vous mal hormis à la jambe ? »

Il lui demandait beaucoup de choses vu son état, mais si il voulait être efficace, il n’avait pas le choix…

« Courage ! »

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Le coin du chalant / Re : Terranide need terranide
« le: lundi 17 octobre 2011, 13:45:20 »
Un terranide aviaire te tente ??

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C’est un rugissement qui mit fin à la quiétude de son sommeil. Ce n’était pas un hurlement  humain. Non, cet organe vocale, il le connaissait trop bien…il ne voulait jamais plus y avoir à faire, mais il fallait croire qu’il n’avait pas le choix. Laissant sa jument à son abri, il se dirigea au pas de course dans la direction prise par la wyvern. A sa couleur et à sa  forme, il avait reconnu une sous espèce des plus dangereuses,  une sous espèce cracheuse d’acide. Autant dire qu’il n’était pas spécialement conseillé d’y avoir à faire, et à sa manière dont il la voyait plus ou moins voler sur place il fallait s’attendre à du grabuge, surtout qu’elles étaient huit ou neuf de plus à arriver. Qu’avaient-elles trouvé ? Vu le nombre, ce devait-être un intru sur un sol de reproduction ou sur un cimetière, chose étrange, c’était la seule chose que ces bestioles respectaient. Le reste elles le ravageaient ou le dévoraient.

Heureusement, rien qu’au bruit il les jugeait à mins d’une lieu, moins d’une demie peut être, alors il pouvait s’estimer heureux, ce n’était qu’un cimetière de wyvern, il suffirait de partir pour les calmer, si ça avait été un lieu de ponte, ça aurait été foutu d’avance ! Mais là, même en mauvaises posture ils avaient moyen de s’en sortir.

Il pestait contre les idiots qui avaient cru s’approprier des os de dragon en fouillant le cimetière. C’était à cause d’eux tout ça !  Ils avaient été incapables de comprendre à quoi ils s’exposaient. Et maintenant, il devait aller les aider. Mais pourquoi aller les aider ? Par envie peut être, ou par ennui.

Non, c’était parce que l’excitation du combat et du danger avait été trop longtemps négligés, il avait besoin d’action et là il allait presque au suicide, ou pas… il se hâta jusqu’à arriver au cimetière. Restant sous le couvert des arbres, il s’allongea au sol et banda son arc, utilisant une flèche à plume de harfang. Il n’avait pas besoin de voir grand-chose pour tirer juste, et la faible clarté offerte par l’aurore lui suffisait.

Il badigeonna d’un peu de poix la pointe de sa flèche et l’embrasa avec de la pyrite. Si il ne se trompait pas…., il visa la tête de l’un des squelettes, et décocha son trait enflammé. Une explosion, une fumée noire obscurcissant le ciel. Il avait atteint la seule chose qui restait avec les os, les poches de venin très acide.

Profitant de cette diversion, il bondit hors de sa planque et couru pour fouiller la fumée avant de trouver une silhouette, qu’il discerna vaguement. La saisissant par ce qui devait être son bras, il l’entraina à couvert, là ou il avait laissé son arc et son carquois.

Une fois la bas, il se jeta au sol, invitant donc la jeune femme à faire pareil, guettant le ciel. Parfois, il faut aussi regarder ses arrières quand tout se fut calmé, il se releva et regagna la la clairière pour voir si elles n’y étaient plus. Il n’aurait pas du. Une était restée sur place. C’était bien plus intelligent de la part d’une wyvern que ce dont il avait l’habitude.

A bien l’observer, celle-ci était borgne…oh non, cette blessure, c’était lui qui la lui avait infligée. Fatal error. Il n’aurait jamais dû la laisser vivre. La bête ouvrit la gueule pour cracher son venin mortel qui le rongerait jusqu’os aux, et lui, l’homme oiseau, restait sans bouger, comme paralysé.

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Le coin du chalant / Re : rp or not rp that is the question
« le: samedi 15 octobre 2011, 13:36:09 »
Bon et bien up, après une longue absence, ce personnage reprend du service^^

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Les landes dévastées / Re : Rencontre avec un être étrange... |PV :Gerfaut|
« le: mercredi 29 décembre 2010, 10:39:30 »
La jeune femme avait vraiment beaucoup de talent pour l’appréciation des quantités, peut être était-ce du à sa parfaite maitrise de l’élément liquide, peut être avait elle de manière innée le don de l’herboristerie et la maitrise de l’eau ne faisait que renforcer cette habileté naturelle. Enfin, quand elle estima prête la potion, elle le versa dans deux tasses et lui en tendit une. Le mélange avait été très bien exécuté,, il avait entre les mains un antidote efficace, et elle pouvait en être fière.

-Est-ce que le mélange est correct ?

« Oui, il l’est, parfaitement même, mas ne le bois pas, tu te retrouverais dans le même état que tout à l’heure, et je ne pense pas que tu en aies envie, mâche plutôt ça. » Il lui donna une sorte de petit bâton qu’il cassa en deux. « C’est la tige de la plante une fois qu’elle a grandi, ça élimine le poison, mais contrairement à la feuille antidote, elle n’a pas de propriétés aussi bénéfiques que le mélange des feuilles du poison et de l’antidote. Donc elle n’aide pas à la cicatrisation des blessures, mais en même temps tu ne te retrouves pas dans un état second. »

Prenant appui sur la paroi de l’abri il se releva et resta quelques instants silencieux avant de pousser un mélange de cris aigus et de claquements de langue ressemblant à des claquements de bec. Le magnifique facon Gerfaut vint se placer sur le renfort de cuir à l’épaule.  Il se retourna vers la jeune femme.

« Tu peux te lever ou est ce que c’est encore douloureux ? On n’apprend pas grand-chose sur la nature en restant dans un abri. Si tu peux, suis-moi, si tu ne peux pas, et bien nous attendrons. Dans tous les cas, pour en savoir plus, j’aimerai en connaitre plus sur toi. »

Il s’absenta juste le temps de tailler des béquilles improvisées, juste au cas où elle aurait du mal à se déplacer, mais quand il revint, il changea d’idée en voyant la gamine, non, ils ne sortiraient pas tout de suite, car avant il lui fallait mieux connaitre la jeune femme, pour leur sécurité à tous les deux.

« Non, en fait on va d’abord parler de toi avant de sortir, ce sera plus prudent. Je ne veux pas qu’on se blesse parce q »ue tu aurais eu une réaction inappropriée ou imprévisible. En gros, c’est pour notre propre sécurité. »

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-Bien sure que j'accepte que vous m'enseigner, je suis une personne tout à fait ordinaire sauf que je peux utiliser la magie élémentaire, telle que le feu,le vent,l'eau et la terre...

Gerfaut trouvait ça à la fois étrange et normal. Après tout, elle avait déclenché une tempête et une micro tornade, pour ça, il fallait maitriser au moins le vent et l’eau, alors pourquoi pas les deux ?  Les gens maitrisant la magie en maitrisaient généralement un, voir deux sur quatre, mais tous, était-ce réellement possible ? Il la fixa droit dans les yeux pour tenter de voir si elle mentait ou pas. Il n’arriva pas à sentir quoi que ce soit d’autre que sa franchise désarmante.

« C’est un peu léger, mais je vais m’en satisfaire pour la première leçon. »

Il prit un petit sac qu’il renversa sur le sol devant lui, il contenait un bol et un pilon en bois et des plantes séchées. Il sortit son couteau et habilement, il en attrapa une sur la lame sans l’abimer. Et la leva au niveau des yeux de Xephiria, il en prit une autre, lui ressemblant, à main nue cette fois.

« La nature est assez traitresse pour les ignorants. Voit ses deux plantes, la première est un poison » il montra la plante posée sur a lame du couteau, « et la deuxième est un puissant remède à ce poison, mais reste un poison peu dangereux. C’est avec ça que je t’ai soigné. Préparer la décoction que je t’ai fait gouter, ce sera la première chose que je vais t’apprendre, pour ta propre survie, ce serait bien vu ton insouciance. »

Il lui montra alors dans quelles proportions il fallait mélanger, …etc. Il lui expliqua comment il fallait les différencier, une petite tâche brune à la base de la feuille. Ensuite, il étala des feuilles sur le sol. Il prit une plante, la mit dans de l’eau chaude et but l’infusion, il lui tendit la tasse et lui demanda de boire le reste.

Quand ce fut fait, il lui montra la feuille qu’il avait mise dedans, du poison.

« Bien, nous sommes tous deux empoisonnés, la plante que je t’ai montré en est l’antidote. Sauve nous en choisissant la bonne plante parmi celles-ci. »

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Les landes dévastées / Re : Rencontre avec un être étrange... |PV :Gerfaut|
« le: dimanche 26 décembre 2010, 14:02:39 »
Pourquoi tant de tristesse dans son regard ?  Etait-ce seulement la de tristesse à cause de la guitare ? Etait elle aussi importante pour elle ? Enfin bon, cela n’importait que peu. Pour se laisser bander, elle se tourna et releva son haut. Dans son dos, il remit les bandages en place, les serrant un peu plus. Pendant qu’elle parlait.

-Je voyage beaucoup depuis quelques temps, entre la terre et Terra et j'ai prit un portail pour arriver ici, car c'était l'endroit le plus proche pour me diriger à Nexus... Et lorsque je marchait tranquillement, la bête m'a attaquer... Peut-être était-je trop près de ses petits? Je sais pas...Mais j'ai pas eu le choix de me défendre avec ma magie et voila se que sa à donner à la fin, il ma griffer...

Un soupir s’échappa des lèvres de la demoiselle quand elle enleva la corde cassée.

« Je suis vraiment désolé de l’avoir brisée. » Il avait prononcé cela d’un ton presque compatissant. Il comprenait car il aurait sans doute pris mes choses comme elle si la corde de son arc avait été cassée.

Le récit de son voyage était des plus laconique, et cela ne l’aidait pas beaucoup mais il reconnaissait une chose, elle s’était conduite comme une idiote, on ne se baladait pas tranquillement dans ce genre d’endroit, c’était un coin dangereux !

« Il va falloir mettre quelques petites choses au point je pense pour ta survie. Te montrer aussi insouciante, ce serait du suicide. Je peux t’enseigner certaines choses que je sais mais toi, veux tu apprendre ce que je te propose de savoir pour ta propre sécurité ? »

Il proposait cela, mais ne faisait pas d’illusions, tout le monde avait décliné son offre jusqu’à présent, et la jeune femme ne ferait sans doute pas exception. Oh bien sur, ce ne serait que de la théorie, comme savoir si l’on est sur le territoire d’un carnivore, comment se soigner en cas de besoin,… etc. en bref, il lui proposait de lui transmettre la base pour la survie.

« Par contre, je n’enseigne pas ça à n’importe qui, alors qi cela t’intéresse, j’aimerai en savoir plus sur toi, comme une sorte d’évaluation, tu ne penses pas que cela soit normal ? »

Il était pet être trop gentil, cela ne lui ressemblait pas.

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