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« le: jeudi 28 octobre 2010, 14:35:03 »
- Sayori ! Saoyori ? Quelques chose ne va pas.
Je me tourne vers la personne, que j'identifie facilement de part son léger accent et l'odeur de son parfum que beaucoup trouve fade, mais mon odorat est toujours ravi de sentir autant de parfum de fruit mélangé.
- Cela peut aller Yukari.J'ai juste un peu le cafard, mais cela va passer, c'est toujours comme-ça, j'étaie partie pour livre un livre en braille, histoire de me reposer un peu.
- C'est vrai que vivre dans le noir constamment, ça aide pas pour le moral, tu veux que je t'apporte du chocolat ?
Yukari est très protecteur avec moi, sans doute trop, elle tente toujours de m'aider, marquant mes cours en braille pour que je puisse les relire, elle sacrifie toujours une partie de son temps à m'aider et à m'épauler, sans doute sa gentillesse à un rapport avec la mort récente de sa sœur qui était elle aussi aveugle.
- Merci Yukari, mais ça va passer, je veux être tranquille un petit moment, toute seule.
Je n'attendis pas le réponse de mon interlocuteur pour faire demi-tour et me diriger vers la bibliothèque, elle n'allait pas être malheureuse, car elle savait que j'aimais de temps à autre être seule à réfléchir sur des choses que bien des personne jugeraient débile et sans le moindre intérêt.
Je marche, calculant dans me tête le nombre de pas avant de prendre la prochaine à droite et ne pas me prendre le mur en face, j'avais au moins la qualité de pouvoir me représenter les locaux dans ma tête, c'est presque si j'arrivai à voir le mur, mais je ne pouvais pas savoir s'il était blanc, noire, rose, bleu, aussi j'imaginais la couleur chaque jours, hier les murs étaient vert pomme, aujourd'hui c'était bleu ciel.
Je sens une personne me frôler et d'un coup un objet invisible me fauche la jambe d'appui, me faisant tomber de tout mon long, dans un cris de surprise, je me relève et entant le bruit d'un coup de poing atterrissant dans la joue d'une personne, faisant craquer sa mâchoire, je n'entend pas les murmure, mais je sais maintenant ce qui c'est passé, une personne, plus précisément celle qui est passé près de moi m'a fauché la jambe et une autre est intervenu pour le corriger, je me relève et tourne ma tête vers l'endroit où est supposé être la personne qui m'a aidé et j'incline mon buste pour le remercier.
Suite à cette incident, je me fis plus attentive, mais rien ne se passa quand j'atteignis enfin la bibliothèque, immédiatement je me dirige vers la bibliothécaire et demande où je peux trouver un livre en braille parlant de la psychologie, non pas que cette matière m'intéresse particulièrement, mais il y avait quelques questions que je me posais et qui se devaient d'avoir une réponse.
La femme m'indiqua le titre et le lieu où il était entreposé, mais je refuse qu'elle aille me chercher, je voulais le faire moi-même, aussi je m'y dirige, dès que je suis dans le bon rayon je tâtonne, car je ne connais pas assez bien ce recoin, je passe mes doigts sur les reliure et découvre que le livre se trouve en hauteur, aussi je saisit le premier escabeau dans le coin pour monter dessus.
J'ai un peu peur, car j'ai la sensation que mes pieds marche sur quelque chose qui peu lâcher à tout moment, avec d'énorme précaution je passe mes doigts sur les reliure et trouve le livre en question trente minute plus tard, je suis assez haut, je le sent, sans doute trois ou quatre mètre de hauteurs, mes jambes tremblent de peur, mais je veux lire ce livre.
Je tente de le saisir, mais il est comme collé, aussi je fait un pas en arrière pour avoir plus de force et là, mon pied droit rencontre le vide, mon corps se balance en arrière, sans que je ne puisse réagir de quelconque manière, je sens la gravité m'attirer vers le pas, mes yeux son grand ouvert, je tente de crier, mais la peur et les sensations de tomber m'en empêche, je me demande si je vais mourir comme la soeur de Yukari, même si elle est morte d'un accident de la route, ma situation est la même. Je me recroqueville attendant le choc douloureux que va être ma chute.
Je vois ma vie défiler dans ma tête et je me met à prier pour que quelqu'un m'aide, n'importe qui.