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Place publique / Re : Le sol est vraiment amusant à ce point ? -pv-

« le: dimanche 26 septembre 2010, 06:09:17 »

Bien que l’idée était présente dans son esprit, il espérait de tout son âme être dans l’erreur. L’idée qu’il ai passé par autant des passages de raisonnement, pour réaliser qu’il n’était que la victime d’une blague élaborée,  Ça l’aurait terrassé, et c’est ce qui arriva. Quand l’attitude de la jeune fille dériva complètement de la façon dont elle s’était présentée, à l’origine de la rencontre, il ne put s’empêcher de réagir physiquement. Sa main droite vint se placer devant son visage. Il ne ressentait aucune colère face à elle, il pouvait comprendre qu’il était quelqu’un dont il était facile de se jouer, tellement il voulait croire que chaque personne pouvait faire preuve du plus grand bien.

C’est quand le changement de ton et de regard se fit qu’il commença à vraiment craindre son interlocutrice. Connaissant assez bien le monde dans lequel il vivait, il était conscient que cette nature avait laissé vivre des entités pouvant prendre les formes les plus innocentes. Il avait réellement peur pendant quelques secondes, il était persuadé d’être tombé sur quelconque succube qui par quelconque pouvoir démoniaque allait lui ouvrir le ventre et fourrager ses intestins pour dénier ses idéaux d’égalité.

Quand elle ouvra la bouche, il était persuadé qu’elle allait commencer à réciter des formules dans un dialecte ancien et le sacrifier en l’honneur d’une entité imaginaire. Par contre, elle continua d’argumenter. C’est alors qu’il réalisa que ses peurs n’avaient aucuns fondements. Pour quelqu’un autant fasciné par la logique, il n’avait jamais réalisé qu’il pouvait tomber aussi facilement dans des sauts de compréhension. C’était seulement une jeune fille, qui pensait avoir réalisé quelque chose, mais qui en fait, ne connaissait presque rien. Elle commença à cracher les idées les plus ignares qu’il n’avait jamais entendu. Celle qui à ses yeux avait été une jeune en soif de compréhension, n’était plus rien qu’une ignorante qui se plaisait dans l’insignifiance. Par contre, il ne ressentait aucune colère face à elle. Il n’avait rien à faire des opinions des gens, surtout quand il savait clairement qu’elles étaient fausses.

Il aurait pû partir et la laisser dans son ignorance, mais il réalisa qu’elle faisait preuve d’une intelligence tout de même raisonnable et qu’il serait mieux pour elle de se faire ouvrir les yeux. Quand elle termina son monologue, il retira sa main du bas de son visage, pour répondre d’un ton toujours très calme.

''Sais-tu quel est le trou immense dans ta réflexion ? C’est quoi tu es persuadée d’être au sommet de l’échelle. Tu dois probablement penser que tes propres objectifs ont une importance sur l’échelle de la réalité. Tu dois probablement penser que ta civilisation humaine (il fait des signes de guillemets avec ses doigts) est au sommet. As-tu déjà rencontré des Terranides en liberté ? Tu réaliseras rapidement qu’ils ne sont pas si différents des autres formes de vie, ils n’aspirent à rien de plus qu’une vie en paix.''

Étrangement, sans ressentir de rage, l’idée de devoir expliquer des choses, qui pour lui, étaient aussi évidentes venait l’agacer. Son ton devint même un peu plus tranchant.

''Tu es consciente qu’il existe des entités beaucoup plus puissante que la petite humaine que tu es ? (Il rapproche son visage d’elle) Des entités pour lesquelles tu n’es que de la chair délicieuse à déguster. Des entités qui pourraient te détruire d’un simple regard ? Tu penses vraiment que ta civilisation est si puissante ? J’en suis presque attristé.''

Par contre, il la qualifiait d’humaine, mais il avait rapidement réalisé que si elle pouvait mentir sur quelque chose d’aussi simple que son opinion, il ne pouvait rien croire de ce qui sortait de la bouche de cette fille. Il réalisa, qu’elle avait beaucoup de mal à accepter que des choses puissent être au dessus d’elle. Il décida de voir quelle genre de réponse il pouvait tirer d’elle. Encore une fois, il rapproche son visage vers celui de son interlocutrice. Par contre, cette fois il n’y a pas de sourire, simplement un regard curieux qui vient la parcourir. Comme un scientifique qui dissèque une nouvelle espèce avec le scalpel de ses yeux. Après quelques secondes à l’examiner de face, il fait une rotation autour d’elle, pour voir quelque chose, n’importe quoi qui pourrait l’aider à trouver la réponse. Puis, quand il est dans son dos, il approche son visage de son oreille droite et ajoute d’une voix douce et presque inquiétante.

''Mais tout cela, c’est seulement si tu es vraiment humaine...''

Il ne le réalisait pas dans l’impulsion du moment, dans l’ivresse de la découverte, mais il avait beaucoup de mal à vivre dans le mensonge. Il n’aimait pas l’idée d’intimider une fille qui était clairement plus jeune que lui. Quelques heures plus tard, il se sentirait peut-être mal, mais pour le moment, une découverte l’attendait.

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Place publique / Re : Le sol est vraiment amusant à ce point ? -pv-

« le: vendredi 24 septembre 2010, 13:10:17 »

À la fois attendri et fasciné par les propos de la jeune fille, Malahel écoutait attentivement son argumentaire, avec une main devant la bouche qui venait lui servir d’appui. La partie supérieure de son corps se penchait vers l’avant à certains moments pour approcher son oreille et mieux entendre les propos. Il ne pouvait renier que c’était des idéaux adorables qu’elle étalait ici, par contre, il se sentait atrocement mal de devoir détruire ses rêves et espérances par la vérité. Pendant quelques instants, il hésita même à simplement lui dire que toutes les opinions se valaient, même si il ne le pensait clairement pas, dans le simple but de ne pas trop détruire sa confiance envers le destin. Elle lui parlait de la volonté divine, du destin impossible à changer et de quelle manière il n’avait pas affaire à s’impliquer dans les choses du destin. Il se décide finalement à lui exposer la vérité de l’existence, quand elle expose le nom qu’elle utilise. Il avait longtemps réalisé que rare étaient ceux qui se présentaient sous leurs vrais noms en société, par contre, il ne voyait pas pourquoi ELLE le ferait. Son échelle de méfiance était au plus bas qu’elle pouvait l’être, mais prudent, l’idée restait au plus profond de sa réflexion. Il commença à répondre.

''Enchanté (en réaction au nom)...comment pourrais-je commencer ?...''

Il se gratte le menton en fixant le ciel réfléchissant réellement au meilleur moyen d’expliquer le tout. Après une quinzaine de seconde, il continua.

''Certainement que ce plan d’existence n’est rien de plus qu’une création démiurge. Par contre, il faut remettre la question de la bonté et la justesse du créateur.  Est-ce que ce ou ces derniers ont vraiment en tête le bien être de quelque chose qui n’est pour eux que des...insectes ? La création est indéniable, mais les gestes que les hommes posent n’ont rien d’une influence divine. Par exemple, je pourrais prendre une branche et l’enfoncer dans le ventre de cet homme (il pointe un homme du doigt). Est-ce que le geste serait d’influence divine ou de ma propre volonté ? La réponse est évidente. Il ne faut pas laisser la nature juger d’elle-même, car même si, nous sommes des éléments de la nature, cette nature en tant que tel n’a pas de raison. Sous-entendre que la nature fait preuve d’un certain jugement, serait prétendre que cette dernière n’a, non seulement, des intentions, mais aussi une personnalité.''

À la fois fier et inquiet de son explication, il ne peut s’empêcher de s’imaginer les espérances détruites de la jeune fille. La dernière chose qu’il voulait c’était de détruire l’égo et la confiance en sa raison de quelqu’un. Il s’excuse d’un signe de main, qui n’avait en rien l’air d’une excuse et amplifia.

''Donc, chaque geste posé par un être, n’est en aucun cas désigné par quelconque influence extérieure, mais bien la propre volonté de l’être. Convenons-en. Le moment où je dois t’arrêter, les hommes ne sont pas fait de la haine. Les hommes existent et au fil des expériences vont développer une haine immense. La haine n’est pas à proscrire, elle est l’énergie du changement. Par contre, c’est l’énergie de la dégradation et la stagnation. Les pulsions ne sont pas à retenir, elles sont simplement à changer. Reprenons l’exemple de l’esclavage, un homme ayant quelques esclaves chez lui. Es-tu consciente de ce qu’il fait ? Il doit être en train d’ouvrir des plaies sur leur dos pour les remplir de cire brulante. Elles ne peuvent que laisser leurs lèvres parler, si tu vois de quoi je parle...Elles ne méritent pas leur sort, le processus de l’esclavage est très simple. Une jeune être,ou un jeune être dans les cas plus rares, sont dans une situation X dans laquelle ils ne peuvent se défendre, donc des esclavagistes viennent l’enlever de cette situation pour la revendre. Ce n’est pas cette nature, que tu aimerais prétendre comme intelligente, qui vient en décider. Ce n’est pas la terre qui va la transporter jusqu’à la place publique. C’est bel et bien un autre être.''

Pour expliquer en profondeur la différence entre la nature et les êtres. Il arrache une plante du sol et la dépose dans sa main.

''Si cette plante, objet de la nature, était vraiment capable de jugement. Est-ce qu’elle se laisserait détruire aussi facilement ?''

Sans vraiment y penser, il commence à déconstruire la plante qui en quelques secondes ne devient, rien de plus, qu’une poudre blanchâtre qui s’est empilée au creux de sa main. Il souffle sur cette dernière pour la laisser partir au vent.  Dans le fil de sa pensée, il ne réalise même pas qu’il vient d’exposer quelque chose important sur lui-même. Pas qu’il cherchait à cacher ce qu’il était, mais il ne cherchait pas non plus à l’exposer.

''Donc, la nature n’a pas de volonté, mais ce sont bien les hommes qui la domine et posent des actes de leur propre gré. Sinon, cette plante m’aurait empêché de la détruire.''

Il était parfaitement conscient de la faiblesse de sa conclusion et du sophisme duquel il faisait preuve, par contre, il avait trouvé que c’était le meilleur moyen d’en venir à cette conclusion. Puis, c’est à ce moment que l’idée lui retraverse l’esprit. Est-ce qu’elle exposait vraiment son opinion, où se jouait-t-elle de lui ? Bien qu’il n’y avait rien qui laissait sous-entendre ce qui était, sans qu’il le sache, un fait. Il rapproche son visage, non par intimidation, mais simplement par contact avec son interlocuteur.

''Mais tout cela, c’est seulement si c’est réellement ton opinion...''

Il accompagne  son doute d'une sorte de sourire à la fois mesquin et rassurant. De cette manière, si il avait raison, ce ne serait qu’un besoin de précision pour cette jeune fille. Par contre, si il avait tort, elle pourrait  penser qu’elle avait été démasquée et elle laisserait sûrement tomber son masque sans le vouloir.

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Place publique / Re : Le sol est vraiment amusant à ce point ? -pv-

« le: mercredi 22 septembre 2010, 23:48:24 »

Il venait d'être défait par la société, il avait affronté les mœurs de la ville et tout ce qu'il en avait tiré était l'écrasement sur un mur invisible. Par contre, ça ne l'affectait que trop peu. Il aurait aimé pouvoir faire entrer la rage en lui et simplement déconstruire la cage thoracique de l'homme, le faisant ainsi succomber sur place, mais il n'en voyait pas la pertinence. Il se releva, car il ne pouvait pas rester couché au sol pendant des heures. C'est à ce moment qu'une voix se fit entendre derrière lui. Ne considérant pas que son spectacle avait attiré l'attention de personne, il en déduit pendant une dizaine de secondes que ça ne s'adressait pas à lui. Tournant la tête pour assurer la véracité de sa théorie, il réalise qu'une jeune qui venait tout juste de sortir de l'enfance était devant lui. La candeur de l'innocence, il était presque touché de la voir. Quand elle lui demanda ce qu'il fait, il expliqua en accompagnant son discours de mouvements extravagants qui n'avaient aucuns liens avec qu'il disait.

''Ce que je fais ? Je fais plusieurs choses. Par exemple, en ce moment, je respire par mes narines tout en répondant à cette question. (Il imite le mouvement de l'air dans ses poumons avec ses mains).''


Il savait parfaitement que ce n'était pas une réponse satisfaisante, qu'elle allait sûrement entrainer un regard déconcerté et un abandon.  Il se gratte le menton pour donner l'impression qu'il cherche la réponse la plus exacte et précise.

''Par contre, je me doute que tu réalisais que j'étais en train de respirer. Pour préciser ce que je faisais, j'étais sur le point d'acheter sa liberté à cette jeune...(Il la cherche du regard pour la désigner, mais elle n'est plus dans le champ de vision, depuis longtemps). Vois-tu, l'esclavage est une activité flétrie qui n'entraine que la haine. Convenons-en, n'est-ce pas ? Si je pouvais les libérer, autant les hommes que les femmes, je le ferais. Je leur donnerais l'amour qu'ils n'ont jamais eu, par contre, je suis condamné à observer la situation.''

Ensuite, réalisant qu'il n'avait même pas observé son interlocutrice. Il approche son visage de quelques centimètres pour mieux observer. Bien qu'il n'était pas retenu par des pulsions aussi vulgaire, il ne pouvait qu'avouer qu'elle était assez agréable à regarder. Il ajouta donc ce conseil.

''C''est pourquoi il serait mieux pour toi de ne pas pas approcher des inconnus de façon aussi candide. Je ne suis pas celui qui poserait l'acte, par contre, tu dois comprendre que pour plusieurs tu n'es qu'un morceau de viande à partir duquel il y a un profit à faire.''

Il fait une rotation sur lui-même en levant le bras, comme si il voulait désigner l'univers entier. Il parla encore plus fort pour être certain que cette dernière leçon soit implantée dans la tête de tout les gens présents.

''Dans un système animal, certains croient que le seul moyen de survivre est par la violence. Ils ne réalisent pas que rien n'est vraiment important. C'est un puritanisme de la chair, où nous n'avons que d'autres choix d'accepter ce qui existe comme la seule réalité possible. Nous pouvons manipuler la réalité, dans l'union contre la BÊTE.''

Certains lui hurle de cesser de parler, d'autres regardent la scène avec rire, mais, rien n'affecte l'homme. Dans son regard une passion égalitaire règne, et comme si c'était une signature orale il termine.

''Malahel Yaldabaoth...''

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Place publique / Le sol est vraiment amusant à ce point ? -pv-

« le: mercredi 22 septembre 2010, 05:33:48 »

À peine sorti d’un sommeil débordant de rêves portant sur l’enfance, des songes dans lesquels il était  redevenu un enfant,  pouvant argumenter avec les autres jeunes et faire pleurer les adolescentes. C’était toujours pareil,  il se réveillait dans la peau d’un homme condamné à être.
Son champ de regard reste fixé sur de vieux enfants à quelques mètres, en face de lui. La jeune est fascinée par l’enfant, il est évident pour un être ayant encore des yeux pour observer, qu’elle ne demande rien de plus que d’être une partie intégrante de sa réalité. Par contre, celui qui allait un jour réaliser la difficulté de la chose, semblant ignorer l’amour que cette dernière lui portait. Malahel pouvait parfaitement le voir, pas qu’il y avait un changement dans la matière de cette dernière, il savait simplement encore comment regarder. L’enfant ne faisait rien d’autre qu’ignorer, et fixer le sol. La surface avait telle vraiment une texture qui méritait qu’on s’y attarde aussi longtemps ? Le plus triste était pour elle, elle ne faisait que fixer le seul. Voulant répandre le bonheur dans le cœur des futurs adultes qui allaient peupler le monde, l’endormi décida qu’il n’était pas en son devoir, mais bien dans ses capacités, d’aller influencer la situation. L’enfant allait sûrement un jour se souvenir de l’homme qui lui avait enfin fait atteindre le bonheur. Il s’approche du futur couple, vient déposer sa main sur la tête du garçon. Cet enfant effrayé n’a aucune véritable réaction, complètement habitué à la violence du monde, il est persuadé que c’est sa fin. D’un ton impérieux et grandiose, au point que n’importe qui n’ayant rien de mieux à faire puisse l’entendre, des mots sortent de la bouche du kidnappeur;

''Pourquoi fixes-tu le sol ? est-ce qu’il est vraiment si intéressant ?  (Il était particulièrement fier de sa tournure de phrase). Regarde la, lève toi, et lève les mains vers le ciel pour effacer les nuages. Le jour est venu. Elle brule comme le soleil, mais si tu attends trop longtemps, le feu va s’éteindre au vent. ELLE EST TOUT CE QUE TU VEUX''

Le jeune, étant assez vieux pour comprendre le discours, réalisait parfaitement ce dont l’homme parlait. Il rectifia l’erreur , en quelques secondes , ce n’était que sa sœur qu’il devait surveiller pendant que sa mère travaillait. Désignant une femme de la tête, Malahel suit la direction et pose les yeux sur une femme. Sans vouloir la juger par son apparence, il pouvait deviner que c’était une travailleuse sexuelle des plus matinales. Le cœur de l’homme était complètement renversé, cette femme était une sainte. Même si elle était usée, même si elle avait survécu à la zone de combat qui était aussi sa terre promise, elle trouvait toujours le moyen d’aller avaler le stress des hommes. Simplement, pour offrir à ses enfants, quelque chose, n’importe quoi qui était à sa portée. Il avait presque envie de pleurer, l’enfant ne réalisait sa chance dans la malchance. Parmi tout les gens dégoutants, il était sorti de l’utérus d’une reine. Il souhaita bonne vie à l’enfant en lui rappelant que toutes les entités étaient complètement égales, que tout ses rêves étaient à portée de mains. Ce qui était triste c’est qu’il n’y croyait pas vraiment. Il avait eu la chance d’avoir été élevé dans les hautes strates, il serait probablement rempli de haine si ce n’était pas le cas.

Il se passe une main dans le cuir chevelu et fixe le ciel pendant quelques minutes. Au point que c’en était devenu le ciel qui le fixait. Il repose son  regard vers la foule, une masse indécise. Les cris des esclaves, les rires des enfants; Les rêves brisés, l’avenir prometteur, c’était la ville des contradictions. C’est à ce moment qu’il réalise sa position, il avait, sans vraiment le remarquer, fait d’un simple banc de pierre; une scène . Par contre, il ne voulait pas vraiment déranger les gens, en ce matin. Il n’avait jamais été du genre à les laisser rentrer au plus profond de lui-même, mais il devait les avoir de son coté. 

Un homme passe avec une esclave fraichement détruite. Malahel se présente à l’homme comme un propriétaire de maison close voulant racheter la pièce de viande qu’il trainait dans les rues. Il offrit un énorme prix, pour une esclave, qu’il aurait probablement pût payer. Il avait vraiment l’intention de redonner sa liberté à cette dernière. Le propriétaire ne daigne même pas répondre, poussant le libérateur au sol.  Ne voulant pas causer de scène, il attend que l’esclavagiste parte (ce qu’il fait presque directement après avoir libéré le chemin) pour se relever. Il nettoie la poussière de ses vêtements, regarde autour de lui, et réalise que le spectacle n’avait été digne de l’attention de personne. Il ignore si il doit être heureux ou non. Tout ce qu’il sait c’est que dans la tête de l’esclave, QUELQU’UN s’était intéressé à son bien. Il la regarde partir au loin pour finir sa vie, le monde était donc toujours le même.

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Le coin du chalant / Re : Faut rester rose et frêle devant la rosée fraiche

« le: mercredi 22 septembre 2010, 00:53:02 »

Parfait, je le fais quand j'ai le temps.

Si d'autres gens sont intéressés à jouer avec moi, je suis ouvert. Le formulaire sonne un peu comme si j'avais l'impression d'être au dessus de vos concepts, mais c'est seulement la rapidité de son écriture qui donne cette impression, je suis ouvert à a peu près tout.

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Le coin du chalant / Re : Faut rester rose et frêle devant la rosée fraiche

« le: mercredi 22 septembre 2010, 00:11:11 »

J'ai quelques choses à faire dans le 2 prochaines heures, si tu veux faire un sujet, je vais répondre. Sinon, je peux en faire un plus tard.
Je n'ai pas vraiment de concept de trame narrative en tête.

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Le coin du chalant / Re : Faut rester rose et frêle devant la rosée fraiche

« le: mardi 21 septembre 2010, 23:34:59 »

Je ne vois pas pourquoi tu ''tenterais'', ce n'est pas comme si j'étais quelqu'un de COMPLÈTEMENT EFFRAYANT DE DÉSAGRÉABLE.
C'est quand tu veux, comment tu veux.

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Le coin du chalant / Faut rester rose et frêle devant la rosée fraiche

« le: mardi 21 septembre 2010, 12:49:38 »

Ne voyant pas l'intérêt d'aller poster un sujet et attendre indéfiniment une réponse;

Sujet du topic=> Peu importe, mais si vous vous attendez à vous masturber frénétiquement en jouant, ne pensez pas que ça arriver dans les prochains jours.

Nombre de participants=> Une seule personne serait préférable par besoin logistique. Je n'ai aucuns problèmes à avoir plusieurs sujets en cours, par contre.
Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas poster 3 messages et disparaitre dans la brume.

Trame=> Voir la première question; ça ne m'importe VRAIMENT pas.

Qualité de post=> Je suis quelqu'un qui a tendance à m'étendre quand je joue mes personnages, par contre, je n'ai aucuns problèmes avec quelqu'un qui n'a pas l'habitude de faire de même. La seule chose qui vient me déranger (et c'est à peine), c'est les clichés ennuyants.

Donc, yeah, on se revoit en jeu guys and gals

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Prélude / Re : Re : Malahel Yaldabaoth -Suivi d'une blague ennuyante se voulant amusante-

« le: mardi 21 septembre 2010, 12:22:33 »

À son jeune âge actuel, il peut déconstruire des objets de taille moyenne (voir ici des serrures, des armes, des plantes, etc.), il ne peut évidemment pas déconstruire les êtres vivants, étant des créations beaucoup plus subtiles que les objets inanimés.

>> Je tiens quand même à te rappeler que les plantes SONT vivantes... :p

(Et je soupçonne fortement une doublette...)

Tout est vivant; nous sommes connectés les uns aux autres biologiquement, à la terre chimiquement, et à l'univers ATOMIQUEMENT, par contre, les plantes sont des entités beaucoup plus simples et incapables de raison (Je ne suis pas pas en train de dire YO LE POUVOIR MARCHE COMME ÇA, c'est du knowledge scientifique assez basique), mais bon, c'est moi qui intègre la science moderne sur un forum qui déborde de Dieux.

et c'est mon premier personnage ici.

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Prélude / Re : Malahel Yaldabaoth -Suivi d'une blague ennuyante se voulant amusante-

« le: mardi 21 septembre 2010, 01:43:17 »

Ne t'inquiètes pas, j'ai fréquenté des gens plus étranges dans la vie qu'un personnage de démon hermaphrodite sur un forum.

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Prélude / Malahel Yaldabaoth -Suivi d'une blague ennuyante se voulant amusante- (Valithé)

« le: mardi 21 septembre 2010, 01:20:32 »

Malahel Yaldabaoth (Le nom sous lequel il se présente dans les différentes sociétés, ce n'est en aucun cas son vrai nom, mais il réalise rapidement qu'il pouvait être qui il voulait)

Age : 24 ans

Sexe : Mâle

Race :ESPer

Autres (Pouvoir): C'est d'un bien étrange pouvoir que ce dernier eu à apprendre à faire l'usage dans sa jeunesse.Même à ce jour, il ne réalise pas l'ampleur des accomplissements possibles grâce à ce dernier. Le contrôle moléculaire est quelque chose que les scientifiques humains ont tenté de maitriser, durant des millénaires, sans jamais l'atteindre.Lui, peut le faire aux simples mouvements de ses doigts. Les différentes mollécules composant les êtres vivants étant la même matière qui vient composer le monde qui l'entoure, il pourrait, si il le réalisait, modifier le tissu des différents plans de réalité. Par contre, c'est ici que le problème survient, ce pouvoir n'est PAS quelque chose de stable dont il peut prendre le contrôle, car les risques sont trop grands. À son jeune âge actuel, il peut déconstruire des objets de taille moyenne (voir ici des serrures, des armes, des plantes, etc.), il ne peut évidemment pas déconstruire les êtres vivants, étant des créations beaucoup plus subtiles que les objets inanimés.
 
Est-ce que le contrôle de choses plus complexes au niveau physique, et voir métaphysique, sera toujours au dessus de sa compréhension ou si c'est une vérité simplement incompréhensible et impossible à atteindre ?

 C'est une question plus subtile, il ne peut évidemment pas manipuler ce qui est au dessus de lui (au niveau divin), mais la dé-construction d'êtres vivants est clairement une possibilité dans les limites de son pouvoir. Étant donné qu'il est déjà capable de commencer la séparation des molécules d'un être vivant au point de causer une douleur assez pertinente, par contre, l'exercice complet est beaucoup trop demandant. C'est le paradoxe de son pouvoir, il a le contrôle sur quelque chose qui est au dessus de lui, rendant donc son sentiment de petitesse encore plus grand, malgré qu'il a un certain pouvoir au dessus d'autres êtres, l'idée qu'il ne pourra probablement JAMAIS s'utiliser à son plein potentiel vient le terrasser au plus profond de son âme.

Une autre possibilité avec ce contrôle des molécules pourrait lui permettre de manipuler le temps, mais ici aussi il y a un autre paradoxe qui rendrait l'exercice complètement inutile, puisque SI il trouvait le moyen d'y parvenir, une nouvelle ligne de temps serait crée, n'affectant aucunement la réalité à laquelle il appartient.

Une autre facette de son pouvoir qu'il a réussi à maitriser est qu'il est capable de manipuler la matière au point qu'il pouvait faire le saut entre la terre et terra. Exercice demandant, mais qui est dans le domaine du possible. Il n'a fait le voyage aller-retour qu'une seule fois, par contre.

Orientation sexuelle: Bien qu'étant attiré par le sexe opposé, il n'a aucuns préjugés qui viennent voiler sa perception face à ses semblables masculins. L'idée d'une relation romantique avec un autre homme est complètement futile pour lui, mais si il peut en retirer quelque chose, elle reste dans le domaine du possible. Par contre, il ne faut pas croire que l'idée d'une relation romantique avec le sexe opposé l'intéresse davantage, il n'en voit pas l'utilité.

Description physique : Complètement nu, Malahel est un homme assez agréable à regarder, c'est quelque chose d'indéniable. Assez grand et svelte, les différents muscles de son corps assez bien dessinées pour donner une symétrie agréable sans donner dans le grotesque. Par contre, il n'a jamais vraiment eu à travailler pour ce dernier, il y a quelques explications; il est très grand, n'aime pas vraiment se nourrir (trop long) et fait presque tout ses déplacements à pied.
Si on remonte sa structure vers son visage, on peut réaliser que la nature lui a donné un faciès assez agréable à regarder, bien qu'il soit assez pale, il a des traits assez masculins pour être attirant au niveau animal, mais son visage porte une certaine douceur qui vient attirer la confiance. Il a atteint une certaine longueur de cheveux, qui viennent lui permettre d'avoir un air bohème qui vient rehausser le personnage qui se donne en société, mais d'une longueur assez courte pour ne pas être un problème au niveau de l'hygiène. Au fil du temps, il a cherché une façon de s'habiller qui allait venir rehausser son personnage, il porte la plupart du temps des vêtements très propres digne d'un homme du début du siècle, même si le concept vient décaller sur Terra, il aime l'idée de donner l'illusion de venir d'un autre monde et d'une autre époque plus grandiose. Bien qu'il n'y accorde pas vraiment d'importance pour LUI-MÊME. Pour accomplir ce qu'il veut, il a rapidement réalisé qu'il allait devoir être quelqu'un d'attirant.

Caractère :
Il y a trois facettes très distinctes au psyché de l'homme; ce qu'il est, ce qu'il prétend être et ce qu'il ne réalise pas qu'il est.

Intéressons nous avant tout à ce qu'il prétend être, Malahel est souvent considéré, par les gens le fréquentant, comme un être d'une grandeur admirable. Croyant en l'égalité entre les différences races existantes, vantant l'unification du monde et des différents plans de réalité pour un avenir plus beau, achetant leur liberté à des esclaves, encourageant la liberté d'être et l'individualisation, pour ne nommer que les grandes lignes. Si on le croise dans les rues d'une ville, on pourrait parler de lui comme d'un grand bienfaiteur, une figure presque messianique qui est prêt à tout pour offrir la même chance à tout le monde. Quand il joue ce personnage, il est quelqu'un de très charmant (non dans le sens sexuel du terme ici) qui attire facilement la confiance des gens, les gens VEULENT lui faire confiance, tellement l'idée d'un être humain avec une telle grandeur d'âme est magnifique.

C'est quand l'on réalise ses vraies intentions (ce qui arrive que trop rarement) qu'on voit ce qu'il est. Toute cette facade christique qu'il se donne n'est rien de plus qu'un masque, un masque qui tombe facilement quand on lui porte attention. Il a une intention bien précise, il veut que les gens lui fasse confiance et savent que Malahel est une grande personne, car ils seront plus portés à le suivre quand il sera prêt. Il croit FERMEMENT qu'il existe pour unir le monde, mais l'unir sous SON idéal. Nuance à faire ici, il ne rêve pas d'être un tyran dominant les réalités d'une main de fer. Il veut RÉELEMENT d'un monde meilleur, mais il exagère cet aspect de ce qu'il est pour accomplir ses rêves.

Dans les fondements, il n'est pas une mauvaise personne, par contre, c'est son manque de morale qui vient teinter son caractère. Ne croyant pas au concept du bien et du mal, il est persuadé que n'importe quelle forme de violence est justifiée si elle a un but précis (même si le but peut être considèré ''malsain''). L'énergie du changement c'est la haine et l'amour celle de la stagnation. L'énergie du changement circule dans son corps et elle est plus épaisse que son sang. Il est rempli de haine pour TOUT les mondes qui existent, il voudrait les changer mais il ne pense pas qu'ils le méritent vraiment.

Il est un spécialiste de la rhétorique, il est excellent pour formuler des grandes phrases vides mais belles qui vont donner une impression de grandeur à son interlocuteur, il est excellent pour dire aux gens ce qu'ils veulent entendre. Il essaie de passer sa vie en évitant les conflits, mais il n'a aucun problème à enfoncer une vieille branche dans l'oeil de quelqu'un et faire une inclinaison vers le haut.

Mais au plus profond de lui, il est un homme complètement troublé, ignoré par l'amour pendant les années importantes de son développement, il n'a trouvé que l'extravagance pour attirer l'attention des gens, le vrai fondement psychologique de son envie d'unir n'est pas pour le bien commun, mais que pour les gens soient au courant qu'il est à l'origine du tout. Il est quelqu'un de complètement ravagé à l'intérieur et, avant tout, atteint d'un immense sentiment de vide, de petitesse face à son pouvoir. Ce pouvoir immense digne d'une divinité est trop grand pour lui, il rêverait de pouvoir une vivre tranquille de fermier, mais il ne PEUT PAS le faire. Il est condamné à être quelqu'un, devant lui se présente la route vers le bien et celle du mal, mais il sautille sur place en attendant le plus longtemps possible moment de faire un choix. Choix qu'il ne fera probablement jamais.

Il est trop honnête pour les mondes existants, il est à la recherche de la vérité et il veut la répande, ce qui le condamne à mourir prématurément pour avoir dit la mauvaise chose à la mauvaise personne.


Histoire : Quand l'on s'attarde sur son enfance, on réalise rapidement que dans les premières années années de sa vie rien n'indiquait qu'il allait, éventuellement, devenir quelqu'un qui allait autant chercher à rejeter les conventions où vouloir réinventer la réalité à son image. Même qu'avec son enfance, on pourrait penser qu'il aurait été le premier à vouloir perdurer le statu quo. Enfant unique d'une noblesse d'épée assez récente dans l'histoire (tellement récente qu'elle ne trouvera pas le moyen de perdurer). Son grand-père était architecte de différents bâtiments importants à Nexus, la noblesse aimant ce qu'il faisait, il fut promu dans la noblesse. Pour une des rares fois de l'histoire, on intégrait la plèbe à la structure supérieure. Bien entendu, l'idée n'était pas très bien accueillie dans une noblesse fascinée par son propre sang. Le fils de ce dernier voguera sur la vague de son père, et vivre sur la fortune amassée par son père sur les décennies précédant sa mort.

Son père était un homme sans talents véritables pour les affaires, pour les arts,  ou pour n'importe quoi d'autre, il ne faisait qu'exister. C'est pourquoi qu'une fois son enfant né, son père fit son possible pour ce que son fils ai la meilleure éducation possible et ne soit PAS un raté comme il l'était. C'était son devoir de perdurer le sang de la famille à travers les âges, même si ce sang n'avait aucune vraie importance. Pendant les quinze premières années de sa vie, il vécut dans un monde cloitré. Cloitré, non dans le sens qu'il ne pouvait faire que ce qu'on lui disait de faire, mais cloitré dans le sens que la réalité était limitée à ce qu'il l'entourait. Pour le jeune (qui n'était pas encore nommé comme on le connait aujourd'hui), le monde se limitait à quelques familles de nobles qui acceptaient de fréquenter une famille au bas de l'échelle. Il ne comprit que beaucoup plus tard, pourquoi il avait l'impression que les enfants jouaient avec lui par simple obligation. Pendant que son père parlait de ses problèmes d'argent avec ses amis, le fils fréquentait d'autres enfants qui se SAVAIENT supérieurs à lui.

 Dans l'univers de l'enfant à l'époque, la misère n'existait pas, TOUT le monde vivait ce même train de vie agréable, il était impossible qu'il y ai des gens qui ne savent ni lire, ni écrire et qui soient sous alimentés, l'idée était absurde à ses yeux. C'est ici qu'on se demande, ''Mais où ce trouvait la mère du pauvre gamin ?'', c'est ici que ça devient plus tragique. Le garçon était persuadé que sa mère était morte d'un accident (jamais précisé par son père) quand il était trop jeune pour avoir des souvenirs, mais la triste vérité c'était qu'il avait simplement été conçu dans l'utérus flétri et abusé d'une prostituée, l'homme voulant un enfant, il ne put s'empêcher d'offrir logit et soins à cette dernière pour les moments de conceptions. Bien qu'il soit un homme raté, il n'avait jamais souhaité de mal à personne. Suite à la naissance, la femme va retourner à ses affaires et se faire égorger par un client trop ivre, quelques années plus tard. Jamais il ne va être conscient de cette réalité, et tant mieux pour lui, puisque la période la plus dure de sa vie s'annonçait.

En fait, elle n'était pas SI dure, mais il n'avait jamais rien connu d'autre. Lui qui avait été rejeté pour être né dans la mauvaise famille, allait devenir un paria pour une nouvelle raison. Premièrement, son père allait décéder prématurément, de la manière la plus pathétique de l'histoire de la mort. Une nuit, rentrant de chez un ami, trop ivre, il va manquer une marche du long escalier et venir se fracasser le crane, puis faire faire une rotation à son cou, sur le sol. C'est à ce moment que le jeune a commencé à s'individualiser, aux yeux de la noblesse, il n'était plus le petit-fils d'un grand architecte, mais simplement, un enfant bâtard orphelin. Personne ne voulait avoir affaire avec lui, il se retrouva complètement seul (son père n'ayant jamais voulu d'une nourrice), à 16 ans, avec une somme d'argent raisonnable pour survivre quelques années.
Il ne disparu pas de tout de suite de Nexus, la rumeur parcourait que le fils de cette famille déchue était lui aussi mort, mais dans les faits, personne n'y portait vraiment attention, c'était un sujet qui était évoqué en fin de beuverie. Il était complètement seul et ne ressentant aucune haine pour son père, une immense tristesse l'envahissait. N'ayant jamais connu la tristesse, il fut incapable de vraiment pleurer, il se sentait seulement complètement vide.
 
C'est à ce moment que ça s'est manifesté. Il fixait inlassablement le mur et il réalisait quelque chose, le mur était différent à ses yeux, comme si il pouvait voir la matière dont elle était composée. Le monde semblait plus fragile, moins physique. Quelques fleurs dans un pot devant lui, il regarda la matière et par la force du vide, les pétales commencèrent à se dissiper pour ne laisser qu'une simple poudre grisatre dans le fond du pot (car tout ce qui est déconstruit ne fait que changer pour une matière d'importance moindre, comme de la cendre). Ayant une éducation assez large, il réalisa rapidement ce qu'il était, mais ne comprenait pas ce qu'il pouvait faire. Au début, il pensait pouvoir faire bruler les choses par sa pensée, mais il réalisa au fil de la pratique que c'était davantage complexe.

Autre épisode important qui est survenu par la suite, il va éventuellement accepter la mort de son géniteur et va recommencer à sortir de chez lui, mais personne ne le reconnaissait vraiment (pas qu'il voulait l'être), ses cheveux avaient poussés au fil du temps et un début de pilosité faciale étaient venue se poser sur son jeune visage. C'est à ce moment qu'il vit le monde dans toute sa froideur. Il vit la pauvreté. Il vit la misère. Il vit l'esclavage. Il vit la maladie. Il vit de ses propres yeux tout ce qu'il n'avait jamais pensé possible; les gens souffraient. Par contre ce fut une seconde réalisation qui vient le dévaster encore plus, il ne pouvait RIEN faire. Il réalisa que toutes les espèces que son père lui avait désignées comme étant égales, ne l'était pas en réalité. Il réalise que le monde était sale, complètement flétri.

Il passa un an à s'instruire davantage sur les différents mondes hors de cette ville et à maitriser son pouvoir. Éventuellement, il réalisa qu'il ne brulait pas les choses, mais qu'il les déconstruisait.
Il apprit davantage sur la géographie et l'histoire de la réalité.

Exactement après un an, Malahel Yaldabaoth (nouveau nom qu'il s'était donné par signe de rupture avec son passé) voit le jour et il quitte la ville qui l'avait observée grandir.  Vers les débuts de la vingtaine, il va commencer à explorer le plan de Terra. Il va rencontrer différentes personnes provenant de différents peuples et différentes espèces pour réaliser quelque chose. Il vient à la réalisation que toutes les espèces capables de raison aspiraient au bonheur et ne voulaient que vivre en paix. Il réalisa que les terranides, qui étaient méprisés à Nexus, n'étaient pas si différents des humains et qu'ils étaient même composés de la même matière que les hommes. Il réalise à quel point certaines cités était remplies de haine et ne voulaient aucuns changements. Il réalise à quel point le monde dans lequel il vivait était dégoutant. Il réalisa aussi au fil du temps qu'il y avait un autre plan d'existence, il rencontra des gens qui étaient venus d'un autre plan d'existence où la tolérance régnait dans une paix monstrueuse. Au fil de la pratique, il réalisa que son contrôle de la matière POUVAIT lui permettre d'atteindre ce plan, ce qu'il fit. Malgré le choc culturel, il réalisa rapidement que ce monde n'était pas mieux et existait dans l'ignorance, la faiblesse. Il retourna à Terra après quelques semaines, complètement terrassé de ne pas avoir trouvé la vérité qu'il cherchait tant. Par contre, voir un autre plan d'existence avait complètement changé sa vision du monde, il avait réalisé que Terra était un plan d'existence qui devait changer. Il réalisa qu'il allait faire renaitre la mémoire de son ancêtre en étant celui qui allait planter les graines de ce changement. Il continua son voyage qui le ramena à Nexus, il était un homme nouveau, qui avait passé des années à chasser le vent. Il pouvait recommencer à zéro, non sa vie, mais bien l'univers. Ce sentiment qui avait évolué en lui au fil des années avait eu besoin d'au dessus de 6 ans pour qu'il commence à en prendre le contrôle. Il commença sa quête d'égalité et de vérité à ce point exactement.

Certainement que certains détails de ses voyages furent épargnés (parce que YO, je suis altruiste pour la personne qui va devoir valider), autant il découvrit le monde, il en découvrit aussi sa laideur qui était universelle. Il gouta à la chair, il gouta au sang, il gouta aux vices. Il ne se fait absolument aucunes illusions. Par contre, pour rétablir l'honneur, il devait cacher ce détachement face à la morale.

Situation de départ : Malahel a de nombreuses expériences avec le sexe opposé et quelques unes avec d'autres hommes (toujours parce qu'il avait quelque chose à en retirer, soutirer de l'argent à des nobles vivant leurs pulsions dans le secret, par exemple). On parle de lui comme un amant de qualité acceptable, mais qui malgré sa parure de bonté, devient une véritable bête lors de l'acte. Ne racontant pas souvent ce concept, venant ternir son personnage, lors de son séjour sur la terre il charma des jeunes filles et les traumatisa complètement par sa violence d'un autre monde (ce n'est pas le traumatisme qui l'excite, mais bien l'idée qu'elles viennent d'un AUTRE monde).



Comment avez vous connu le forum: J'ignore comment je sais qu'il existe, mais je le SAIS.

Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous? je peux faire circuler à d'autres gens qui écrivent, mais je ne pense pas qu'ils soient vraiment dans le fandom du forum rpg.