Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nephtys

Pages: [1]
1
Blabla / Re : Re : Horloge parlante
« le: vendredi 07 janvier 2011, 10:54:31 »
Mieux si je voyais les terribles et ssublimes courbes de ma chère et tendre!

Mais bon, ce soir c'est les vacances!!

10:33

Je vous rassure mon ami, je suis là et je vous attends

10h54

2
L'auberge du Coucher de Lune / Re : Un intéressant voyage de noce [Privé Seth]
« le: dimanche 10 octobre 2010, 11:21:33 »
Alors que je plonge dans son regard rouge sang, je ne peux m’empêcher de m’étonner devant son amour, sa ferveur et sa douceur envers ma personne. Lui, le dieu sanguinaire, intransigeant, violent se comporte comme le plus doux des amants avec moi. Un revirement à 180° que je suis la seule à connaître et cela me flatte, je dois bien l’avouer. Je suis la seule et unique à connaître l’autre côté de mon époux. Peut-être est-ce pour cela que je ne l’ai jamais abandonné, allant jusqu’à me mettre à dos tous les autres dieux du panthéon égyptien. Mais peu importe, il était à moi et pour l’éternité.

Ses caresses me transportent dans un autre monde, un monde emplit de douceur, de fougue, de passion et de tendresse. Je ferais tout pour lui, tout pour être dans ses bras et bénéficier de ses baisers et de ses attentions. Mon exil m’a paru si long, il m’a tant manqué mais pourtant je ne lui aurai jamais désobéi. Je ne serais pas revenue sans son autorisation. Et puis, je voulais qu’il se rende compte de son erreur. Qu’il s’aperçoive que nous ne pouvons vivre l’un sans l’être. Là, dans ses bras puissants, je me sens si vivante, si bien. Une renaissance en quelques sortes.

Il me soulève alors et me porte avec ses bras musclés sans une seule fois me quitter des yeux. Avec la plus grande délicatesse, il me dépose sur ce qui sera notre couche pour la nuit. Un lit qui n’a pas grand-chose à voir avec notre lit moelleux aux draps de soie mais cela n’a guère d’importance pour nous en ce moment précis. Bien vite, il vient me rejoindre comme si nos deux corps ne pouvaient supporter de se trouver loin l’un de l’autre. Nos peaux se caressent, se frôlent, se touchent. Ses lèvres viennent prendre possession des miennes en un baiser fougueux.

Mon corps palpite de désir pour mon beau Seth. J’ai bien du mal à réfréner mes élans pour le laisser agir à sa guise et faire de moi ce qu’il souhaite. Je suis à lui, je lui appartiens pour toujours et à jamais. Sa bouche sublime commence à descendre sur ma poitrine ronde me faisant frissonner un peu plus. Les baisers dont il la comble me font gémir un peu plus. Mon corps doré se cambre sous ses attentions et se fait suppliant. Il en veut plus, j’en veux plus. Mais pour l’instant, seuls mes seins profitent de ses attentions et de ses largesses. Il les embrasses, les caressent. Ils se tendent alors en cherchant davantage, en voulant toujours plus comme moi. Finalement, mon époux semble comprendre mon envie et se met à descendre vers mon intimité. Je gémis un peu plus.

Mon regard gris ne quitte pas celui, rubis, de mon compagnon, de mon amant, de mon amour. Il écarte doucement mais fermement mes cuisses pour être plus à l’aise et mieux me combler. Je me tortille un peu, suppliante, lui demandant avec mes yeux de s’attaquer à cette partie de moi qu’il connait par cœur. Mon intimité se contracte aussi et s’humidifie, l’appelant à son tour. Il pose alors sa bouche sur mes grandes lèvres. Un soupir d’aise franchit mes lèvres alors que je le contemple toujours. Je ne peux me soustraire à son regard de braise même si cela me fait rougir un peu. Je le vois, beau diable, qui a décidé de me malmener en douceur, de me rendre folle de désir. Ses doigts rejoignent alors sa bouche et commence à me caresser. Je n’attends qu’une chose, qu’ils s’infiltrent en moi et viennent éteindre le feu qui me consume mais je sais bien que l’heure est loin d’être venue. Il prendra son temps, je le sais.

Une main rejoint ma bouche et je me mets à mordiller mon index avant de doucement le sucer. Nos yeux ne se quittent toujours pas et à cet instant nous pourrions plus passer pour les dieux du plaisir et de la volupté que les dieux de la mort et du chaos, ce que, pourtant, nous sommes.


3
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 23:28:03 »
- laisse sa main déambuler sur la cuisse avant de glisser sous le pagne -

oui, c'est vrai ! Nous, nous avons l'éternité devant nous !

4
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 23:19:21 »
- rit doucement devant les propos de son époux tout en frissonnant de plaisir sous sa main inquisitrice -

Nous verrons bien avec le temps lequel de nous a raison !

- fait courir sa main sur la cuisse musclée de Seth -

5
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 22:55:53 »
- répond passionnément au baiser de son amour -

Si vous leur laisser un peu de temps, vous verrez que les humains seront des gens biens !

6
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 22:52:23 »
- va chercher la bouche de son mari -

Allons accordez leur un peu de crédit !

7
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 22:45:11 »
- attrape le verre -

Merci mon ami ! Ils ont le droit d'être mais si vous voulez je peux me découvrir comme ça ils se sentiront moins mal à l'aise !

-sourit, taquine -

8
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 22:40:32 »
- referme sa cape sur elle en voyant le regard de Kamui sur elle et rougit avant de suivre son divin époux -

Ce que bon vous semblera, très cher !

9
Blabla / Re : la grosse apéro XD (flood + et affinité ;) )
« le: mercredi 06 octobre 2010, 22:36:22 »
- rentre à la suite de son époux et enlève la capuche de sa cape -

Allons mon amour c'est quelque chose d'humain et de plutôt attendrissant je trouve !

- prend le bras de Seth -

Allons boire quelque chose !

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Même s’il est le dieu le plus colérique qui soit, surtout avec les humains, Seth est toujours d’une extrême douceur et d’une grande tendresse avec moi, sauf si, bien sûr, nos jeux amoureux sont volontairement plus… agités. Il me rend si bien mon baiser, ses lèvres m’ont tellement manquées durant toutes ces années, tous ces siècles. Elles sont toujours aussi douces aussi aimantes et je crois ne jamais pouvoir m’en rassasier. Je sens ses mains remonter le long de mes bras à moitié nus pour finir par trouver mes seins qu’elles se mettent en devoir d’explorer comme si elles ne les connaissaient plus.
 
Il m’a tant manqué mon beau dieu colérique. Je ne peux que répondre à son désir tout aussi puissant que le mien. Nous avons la même faim l’un de l’autre. D’un geste, je fais tomber mon chemisier transparent et fort peu couvrant au sol. Laissant tout le haut de mon corps complètement nu et offert à mon époux bien aimé. Je rapproche mon corps du sien. Son contact me manque, j’ai envie de le sentir tout contre moi, respirer sa peau, la caresser tout comme lui caresse la mienne.

Je soupir de plaisir alors que ses caresses se font plus précises. Je me plonge dans ses prunelles de rubis en lui souriant, pleine de désir pour lui. Il me parle alors, juste après avoir délicieusement agressé mon cou de cygne et juste avant de descendre sur ma poitrine, qui n’attend que cela. Je ris alors. Même dans la passion, il n’oubli pas sa haine des humains.


« Moi aussi mon amour, tu m’as tant manqué. J’irai n’importe où pour être avec toi, près de toi ! Je t’aime ! Hummm… »

Je gémis doucement alors que sa bouche vient s’emparer d’un de mes seins alors que ses mains, toujours aussi aventureuses, descendent le long de mes flancs pour atteindre mes hanches et se saisir de mon dernier vêtement. Il le fait coulisser le long de mes cuisses et la culotte noire se retrouve alors au sol. Je suis alors totalement nue devant lui. Ses doigts viennent frôler mon intimité et se mettent à la caresser. Mes mains partent alors à l’assaut de ses propres vêtements, je le veux nu aussi.

La cape rejoint le sol et enfin je sens le contact de sa peau plus ambrée que la mienne. Elle est chaude, presque brûlante en cet instant. Je caresse son torse musclé dont la poitrine répond de la même manière que la mienne. Les tétons sont capturés par mes doigts graciles et, un bon moment, taquinés mais ils se rappellent soudain ma volonté première de le mettre à nu, aussi descendent-ils à la recherche du pagne, simple garant de sa pudeur. Le tissu est atteint et, de quelques mouvements adroits, finit sur le sol poussiéreux.

Sa verge, gonflée d’envie pour moi, m’attire comme un aimant. Je vais un instant la caresser, la tendre un peu plus dans mes mains avant de me plaquer totalement contre Seth, de l’entourer de mes bras, de lui embrasser, parfois de lui mordiller, le cou, les épaules, les oreilles. Mes doigts redessinent le dragon dans son dos, identique au mien. Je le veux tellement à présent, mes soupirs et gémissements le prouvent d’ailleurs.


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Visiblement mon cher époux n’était pas particulièrement heureux de devoir passer la nuit dans un tel endroit. Il était évident que ce n’était pas un tel lieu qui redonnerait un peu de crédit aux humains pour mon mari. Car, c’était un peu ça le but non-avoué de ce voyage imposé. Je voulais que Seth côtoie un peu plus les humains et apprennent si ce n’est à les aimer au moins à les connaître.

La main dans la sienne nous franchissons la porte de bois pour déboucher dans une grande salle enfumée et à l’odeur désagréable. Les discussions s’arrêtent au moment où nous entrons. Tous les regards se tournent vers les nouveaux venus que nous sommes. Je sens les muscles de mon mari se tendre sous sa peau aussi j’affirme un peu plus ma prise sur sa main. Une manière de lui dire « ne t’énerve pas, je suis là ». Ma caresse a l’effet escompté et aussitôt Seth se montre plus affable. Mais un malencontreux coup d’œil de tavernier sur moi, déclenche sa colère. A cet instant, je ne sais trop si je dois en être flattée ou si je dois me mettre en colère pour son comportement. Heureusement, avant que je ne décide, voilà mon époux qui vient vers moi et me prend dans ses bras, me demandant pourquoi vivre avec eux, eux qui ne sont rien ! Je me serre contre essayant de calmer sa colère. Je sais combien il souffre de devoir subir ce voyage mais je ne changerai pas d’idée. Nous continuerons encore pendant plusieurs jours. Sortant ma main fine de sous la cape en tissu grossier, j’attrape la clé qui nous est tendus.


« Merci, monsieur »

Doucement je me détache de mon amour et, le tenant toujours pas la main, j’entreprends de gravir les marches poussiéreuses nous menant à notre chambre. Je ne lâche pas la main de Seth, j’ai trop peur qu’il parte en finir avec le tenancier ou quelqu’autre homme qui aurait eu le mauvais goût de la regarder d’un peu trop près. Arrivée dans le couloir, je jette un coup d’œil sur le chiffre porté sur la clé. J’avançais jusqu’au bout du couloir avant de trouver la porte correspondante. J’ouvre alors la porte.

Je suis alors agréablement surprise. La pièce est relativement propre et les draps semblent avoir été lavés. Le mobilier est à la fois rustique et spartiate : un lit, une commode, deux tables de nuit. La pièce comprenait de nombreuses bougies pour éclairer la pièce la nuit venue. La déesse que je suis était ravie de l’endroit. J’avoue que je m’attendais à bien pire. J’entre alors et avec joie je me débarrasse de ma cape de laine épaisse la laissant choir au sol.

Je laisse alors mon époux contempler mon corps quasiment dénudé. La culotte noir ne masque que bien peu de chose tout ma chemise transparente. Mes seins sont totalement nus et libres. Quand on est une déesse, notre corps reste aussi parfait qu’à sa naissance. Heureuse d’être enfin seule et de pouvoir me reposer, je tourne sur moi-même à en avoir le tournis. A la différence de mon époux, j’aime bien la vie simple sur Terra même si mon palais me manque un peu. Je m’approche un peu de la fenêtre pour contempler le soleil couchant avant de tourner mon regard gris vers les yeux sang de Seth.


« Allons mon amour ! Sois simplement heureux d’être avec moi ! »

Je m’approchai de lui et le tirait vers moi, l’amenant dans la chambre. Il était resté tout ce temps près de la porte. Je glisse mes lèvres sombres vers les siennes et lui donne un baiser plein de douceur et de tendresse avant d’aller fermer la porte afin que nous soyons vraiment seuls tous les deux.

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L'auberge du Coucher de Lune / Un intéressant voyage de noce [Privé Seth]
« le: vendredi 03 septembre 2010, 19:18:55 »
*Amusant !*

C’était le seul mot qui me venait à l’esprit alors que mon époux pestait contre… contre à peu près tout en fait sauf moi ! Quand je pense amusant, c’est bien loin d’être au sens ironique bien sûr. Il était fascinant de constater combien Seth avait du mal à supporter la vie humaine et les humains en général. Il ne cessait de fulminer pourtant il avait accepté ma demande sans même discuter. Est-ce qu’il se sentait coupable de m’avoir renvoyée il y longtemps ? Peut-être mais son amour pour moi était encore plus grand qu’auparavant.

Mon époux était venu me chercher il y a quelques jours à peine. Nous nous sommes à peine vu que nous tombions dans les bras l’un de l’autre, trop heureux de nous revoir. Nous nous sommes aimés comme tant de siècles auparavant. Nos corps se connaissaient si bien pourtant j’avais l’impression que c’était comme la première fois, mieux que la première fois. Nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre, totalement épuisés et heureux.

Au réveil, il voulait que nous rentrions chez nous mais une partie de moi lui en voulait un peu pour son comportement si infantile envers moi. Le marché que je lui avais proposé était des plus simples. Afin de fêter nos retrouvailles, je voulu réaliser une pratique typiquement humaine, le voyage de noce. Bien sûr, nous somme mariés depuis la création du monde, ou presque,  mais cela n’empêchait rien. L’idée l’avait emballée jusqu’à ce que je lui annonce que ce voyage se ferait comme si nous étions de vrais humains. Je voulais qu’on se balade sur Terra, qu’on aille par monts et par vaux, en tant qu’humains et non en tant que dieux. Seth avait accepté peut-être par peur de me perdre.

Quoiqu’il en soit, nous voilà partis sur les routes de Terra depuis quatre jours maintenant. Nous portons nos habits habituels de quand nous sommes ensemble mais pour éviter de choquer les passants, surtout moi, nous nous dissimulons sous des capes longues et amples qui nous cachent aux yeux de tous.

Le soir tombait à présent sur terra. Le soleil rougeoyant nous annonçait qu’il allait falloir nous arrêter pour la nuit. Par chance, une auberge se profilait à l’horizon. Elle semblait rustique mais ça irait bien pour la nuit. Je tournais ma tête encapuchonnée vers mon amour.


« Nous allons nous arrêter là-bas ! Heureusement que cette auberge était là sinon nous aurions couchés à la belle étoile »


Mon rire cristallin raisonna dans l’air qui se rafraichissait tandis que nous nous rapprochions du lieu qui semblait un peu plus délabré à chaque pas que nous faisions pour nous en rapprocher.

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Prélude / Re : Seth, Fidéle servant de sa belle. (Valithé)
« le: mercredi 01 septembre 2010, 15:34:36 »
oh mon amour, quelle joie de te retrouver (bienvenue  ;) )

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Prélude / Re : Nephtys, épouse fidèle [Valithée]
« le: mercredi 01 septembre 2010, 15:34:09 »
Je suis surprise par le câlin mais merci quand même ^^'

Merci à tous pour le bienvenue   :D

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Prélude / Nephtys, épouse fidèle [Valithée]
« le: mercredi 01 septembre 2010, 01:51:04 »
L’on me nomme Nephtys qui signifie « la dame du château ». Je n’ai pas d’âge. Je remonte à l’union de Nout (le ciel) et de Geb (la terre). Je suis une divinité féminine et d’aussi loin que porte ma mémoire, j’ai toujours préféré les hommes - (rires) – enfin un homme surtout, mon époux, Seth.

Mon caractère dépend des personnes avec qui je me trouve. En fait, je possède deux facettes. La première, celle que j’affiche devant tous. Je suis la déesse protectrice des morts. Je veille sur leurs sarcophages et sur les vases canopes contenant leurs organes afin qu’ils puissent renaître dans l’autre monde. J’adopte donc une attitude posée et noble. Mon charisme impressionne aussi bien les autres dieux que les simples mortels.
La seconde ne se révèle qu’avec une seule personne, mon mari. Avec lui, j’ai l’impression de devenir plus humaine. Je ne suis plus obligée de jouer les déesses irréprochables. Je suis libre. Aussi, je me montre différente. Je suis tour à tour joueuse, sensuelle, tendre, passionnée mais toujours amoureuse. Malgré les siècles et millénaires passés, mon amour pour Seth n’a jamais faibli et, à mon sens, ne faiblira jamais.

Comment pourrais-je me décrire ? Vous devriez demander à mon époux, il serait plus à même de le faire. (rires). Néanmoins, je vais tenter une description de ma personne.  Mon corps parait totalement humain. Il ne possède aucun attribut particulier. Ma taille est moyenne, j’atteins le mètre soixante-dix. Mes yeux sont gris et mes cheveux noirs sont fins et longs. Ils tombent au bas de mes reins. Ces cheveux ont toujours beaucoup plut à mon mari qui aime jouer avec. Je colore mes lèvres pulpeuses avec un mélange de ma composition qui les rendent gris foncés. C’est certes atypique mais cela renforce mon rôle de déesse des morts et puis, j’aime cette couleur et ce contraste sur ma peau. Mon corps est fin et bien proportionné. Mes seins sont dans la moyenne et n’ont pas une taille excessive. Ma peau est légèrement ambrée mais plus claire que la pigmentation égyptienne classique. J’arbore un tatouage de dragon qui part de mon sein droit pour atteindre mon nombril.
Mes vêtements, tout comme mon caractère, changent selon mon rôle. En déesse, je me vêts d’une toge grise à l’égyptienne. Un pectoral or recouvre ma gorge alors que mes cheveux se parent d’une couronne représentant un cobra, l’uraeus. En épouse, mon corps est très peu vêtu pour le plus grand plaisir de Seth. Une simple chemise longue en voile noir transparent recouvre ma peau mais laisse tout le devant de mon corps offert au regard. Une simple culotte noire protège mon intimité. Parfois, par jeu, je pose un voile de tissu transparent sur ma tête, dissimulant légèrement mon visage.

Comment puis-je vous narrer mon histoire ? Elle est si longue, si ancienne qu’il me sera difficile de tout évoquer. Je ne reprendrai donc que les grandes lignes de mon existence divine.
Je naquis de l’union de Geb et de Nout en même temps que mes frères Osiris et Seth et ma sœur, Isis. Je fus unie à mon frère Seth alors qu’Osiris prenait Isis comme épouse. Pour notre malheur, mon mari reçut de nos parents la gestion des terres stériles (déserts) et étrangères. Au contraire de notre frère qui régit l’Egypte et la fertile vallée du Nil. Mon divin mari désirait ardemment ces terres et le pouvoir de notre frère. Plus les années passaient, plus son ambition augmentait. Il décida alors de tenter d’éliminer Osiris. Malgré toutes mes supplications, je ne sus, ni ne pus empêcher cette infamie. Il tua notre frère et alla jusqu’à le dépecer en rependant ses morceaux dans toute l’Egypte. Je ne le supportais pas et en cachette de Seth, et malgré tout l’amour que j’avais pour lui, j’allais aider ma sœur, Isis, à reconstituer le corps de son époux afin d’en avoir un Fils, Horus.
Malheureusement la mort d’Osiris n’arrêta pas les ambitions de mon époux à mon grand désespoir. Il reporta sa colère contre Horus à qui revenait la couronne d’Egypte. Le tribunal divin finit par être convoqué et je pris parti pour mon époux, avec Rê, contre les autres dieux. Pendant plus de quatre-vingt ans, aucune décision ne fut prise jusqu’à ce qu’Osiris menace de sècheresse toute la vallée du Nil. La victoire fut donc donnée à Horus. Néanmoins, Seth ne fut pas délaissé et obtint une place auprès de Rê. Il devint le protecteur de la barque solaire contre Apophis, le serpent du chaos.
Malgré mon soutien durant le procès, Seth fut terriblement courroucé par l’aide que je fournis à ma sœur. Après le procès, il me renvoya et me condamna à l’exil. Je dus donc rester loin de lui malgré tout l’amour que je lui portais. Je ne tentais rien afin de lui laisser le temps de se calmer. Je m’appliquais à jouer mon rôle de déesse des morts. Mais la nuit, je ne cessais de penser à lui. Sa présence, son corps et ses caresses me manquaient tellement. J’avais tant besoin de lui. Je désespérais de le voir. Plus le temps passait, plus je craignais qu’il ne me pardonne jamais.
Finalement, pour mon plus grand bonheur, un jour il revint me chercher. Je lui manquais autant qu’il pouvait me manquer. Par la grâce de Rê, nous nous sommes enfin retrouvés.

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