Les terres sauvages / Re : Une flore et une faune inconnues [PV Tinuviel Lastrim]
« le: mercredi 28 décembre 2011, 00:41:10 »- Dépêche-toi de me dire qui tu es. Je ne vais pas me répéter. Et déshabille-toi. Je veux être sur que tu n’as pas d’arme sur toi.
lui dit la femme.
Shigure ne savait plus où elle en était. Elle ne pouvait plus réfléchir clairement. Qui était cet être merveilleux ? Elle ne savait plus où elle en était. Et sans trop comprendre elle même ce qu'elle disait, elle bredouilla quelques paroles :
- J... J... Je sui... Je m'appelle Meb... Je m'appelle Shigure. Je ne sais pas comment... Comment je suis arrivée dans cette forêt. J'étais... J'étais dans ma chambre et... Je... J'ai... J'ai peur... Je suis perdue... J'ai eu peur... Je vous ai vue... Et je vous ai observée... Oh pitié ! Je vous demande pardon ! Je suis tellement confuse... Pardon ! finit-elle par couiner. Elle avait à présent les larmes aux yeux et elle était confuse, c'est le mot. Devant le regard inquisiteur de la magnifique femme face à elle, elle comprit que ce n'était pas tout.
C'était juste, il lui restait ses vêtements et le ton prit par la demoiselle ne laissait pas la place à l'alternative. Elle avait d’ailleurs déjà pu tâter de sa force phénoménale. Ravalant ses larmes et sa torpeur, elle se mit debout et commença timidement à déboutonner son gilet qu'elle posa au sol. Puis, dans un geste qu'elle voulait sensuel, elle déboutonna sa chemise et la laissa lentement glisser le long de ses bras. Ensuite, elle se pencha pour retirer ses chaussures. En délassant celles-ci, elle put voir les pieds si finement ciselés de la demoiselle face à elle. Shigure pensa un moment ("on dirait une femme d'un autre monde, comme si elle venait de Terra dont on m'avait parlé"). Mais elle se ravisa en se disant qu'elle divaguait et retira doucement ses chaussures qu'elle déposa délicatement à côté d'elle.
Le fait d'être en action lui faisait quelques peu oublier sa peur et elle se surprenait à observer fixement la belle étrangère avec un désir intérieur brûlant. Elle fit glisser sa mini-jupe qui la laissa en sous-vêtements. Retirant ses chaussettes, elle déclara :
- Je n'ai pas d'arme... dit-elle en dégrafant alors son soutien-gorge.
Il ne restait plus qu'un petit string en dentelle qu'elle descendit en se caressant les cuisses. Elle se tenait nue devant cette créature nue. Elle se sentait si ridiculement simple devant cette merveille de la nature... Mais elle la regardait, en ayant l'impression que le seul fait qu'elle la regarde la rendait plus belle... Elle attendait la réaction de son interlocutrice.