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« le: mardi 31 août 2010, 16:02:21 »
Son interlocutrice haussa les épaules, avant de répondre qu’elle voyageait beaucoup et ne restait jamais en place. Kimera, qui n’avait jusqu’à ce qu’elle arrive à Terra jamais voyagé, sembla admirative. Elle qui avait tant rêvé d’une vie de nomade, chassant pour manger et combattant pour sauver sa vie… Elle était servie maintenant. Mais elle n’aurait jamais imaginé qu’elle serait en si charmante compagnie. Ironiquement pour les deux autres, véridique pour Naan. Bien entendu. Naan précisa qu’elle cassait des jambes, et obtint un regard étonné de la part de la blonde, qui ne comprenait pas l’intérêt de ce faire. En tout cas, elle était à l’abri du vol, puisque relativement pauvre. Du moins elle n’avait pas d’argent et n’en voyait pas l’intérêt. Après tout, on pouvait très bien vivre comme elle et ses consoeurs, sans jamais avoir à payer, juste à voyager pour trouver des oasis comme celui dans lequel elles se trouvaient.
Un long silence domina alors la clairière, tandis que chacune réfléchissait à l’autre. Finalement, Naan posa des questions à propos d’elles, avant de proposer de faire du chemin ensemble. Ravie à cette idée, Kimera s’empressa de répondre :
- Pour tout te dire, nous savons pas pourquoi nous sommes ici. Avant j’habitais ailleurs, dans un endroit où il n’y avait pas toutes ces choses, dont la technologie dépasse de loin celle que j’ai pu voir ici. Il n’y avait plus de guerriers, tout ça était révolu. Et tout à coup, voilà que je me retrouve ici en compagnie de deux femmes. Enfin, c’est compliqué. Elles sont Moi mais ne le sont pas. Enfin bref… On voyage depuis lors… On aime bien ce monde et comptons bien le découvrir dans sa totalité. Donc, tu l’auras compris, nous ne savons même pas où nous sommes et où nous allons… On sait juste qu’il faut toujours bouger pour éviter de se faire égorger. Par conséquent, nous serions heureuses de voyager en ta compagnie, tu pourrais nous apprendre plein de choses… Et tu pourrais nous apprendre à nous battre… Enfin à moi… Les deux autres savent manier toutes sortes d’armes, mais elles n’ont pas daigné m’apprendre, elles me considèrent trop faibles pour…
Kimera avait parlé en son nom tout en disant que les deux autres seraient d’accord, mais elle savait bien que toute aide ne serait pas de refus, dans ce monde hostile et inconnu, mais pourtant terriblement grisant. Ravie d’avoir trouvé la compagnie de Naan, elle lui souriait avec joie, espérant qu’elle accepterait de les guider.