Salles de cours et bibliothèque / Re : Quand l'aigle et le lion se retrouvent...
« le: samedi 29 mai 2010, 00:47:45 »Lorsque cette dernière passa, Aiolia due user de toute sa volonté pour ne pas la dévorer du regard. Il resta a fixé Sakura qui continuait à lui parler. Il aurait tant voulu disparaître en un éclair pour la serrer contre lui. Le plus rageant, c’est qu’il pouvait et l’avait déjà fait mais il ne le devait pas. Il devait réfréner ses pulsions charnelles et enfouir les tendres sentiments qu’il éprouvait pour la belle demoiselle au plus profond de son être.
Malgré tout, Aiolia ressentait l’irrépressible besoin de lui parler, pouvoir admirer sa beauté et s’enivrer une dernière fois de son parfum. Il fallait accomplir son devoir mais une force étrange et au combien puissante le détournait de la voie du guerrier qu’il c’était juré de suivre.
Une dizaine de minutes s’écoulèrent et qui parurent une éternité pour le chevalier. Enfin, la jeune lycéenne le quitta, permettant à Aiolia de partir dans la direction qu’avait prit la belle rousse. Au mépris de toutes les précautions, le représentant d’Athéna usa de ses pouvoirs pour disparaître à nouveau. Rechercher une personne était bien plus rapide lorsqu’on le faisait à la vitesse de la lumière. Il ne fallut que quelques secondes au chevalier du lion pour retrouver Marine. Une fois encore, il ne pensa pas aux conséquences de ses actes, se contentant d’apparaître devant Marine avant de la prendre aussitôt dans ses bras. A nouveau, Aiolia se sentait vivre alors qu’il avait la sensation d’être vide et mort depuis le soir où Marine avait disparu. Il était à nouveau heureux et apaisé. Une douce chaleur l’envahissait et son cœur battait à nouveau à tout rompre. Il déposa un baiser dans le cou de la demoiselle, se grisant une nouvelle fois de son doux parfum.
Aiolia aurait aimé dire quelques mots mais sa bouche était sèche et aucun mot ne parvenait à sortir. Il était comme tétanisé, pour la première fois, il éprouvait de la peur. Il craignait d’être rejeté par celle qu’il aimait, même s’il ne pouvait être certain de ce fait, n’ayant jamais connu une telle chose avant ce jour.