Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Yasumasa

Pages: [1] 2 3 4
1
Le coin du chalant / Re : Oï les Petits loups.
« le: mardi 18 septembre 2012, 19:51:10 »
Comme une fois n'est pas coutume, je reviens Rp ne vous déplaise... ou vous plaise...

Bref, pour ceux ou celles que ça intéresse je suis ouvert à tout Rp. Vous connaissez la suite pour plus d'info sur une trame me contacter au etc...

En attendant j'ai débuté un Rp ici http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=9497.msg210382#new. Encore une fois dans l'éventualité où vous voulez Rp. That's all, no joke.

/Double-post no jutsu... ou l'art du Clodo/

2
Le parc et son sous-bois / Clodo Origins [PV : Libre]
« le: mardi 18 septembre 2012, 19:22:17 »
Il ne fait aucun doute qu’il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du stand de nouilles et jusqu’à quelle heure il est ouvert. Un homme peut voir des esprits. Un autre entendra des voix. Un troisième, à son réveil, se trouvera en train d’escalader le Kilimandjaro. Lequel d’entre nous n’a jamais, à un moment ou à un autre, senti une main glaciale se poser sur sa nuque alors qu’il se croyait seul ? Pas moi, Dieu merci, mais d’autres ont connu cette sensation.

Qu’y a-t-il derrière ce semblant d’univers que nous appelons réalité ? Ou même devant ? Est-il vrai que seule une minorité d’individus peut prétendre à un destin extraordinaire ? Si vous êtes de ceux qui pensent que les grands destins font les grands hommes, je vous déconseille de poursuivre votre lecture. Mais si vous voyez ce que je vois, si vous croyez en ce que je crois, si vous sentez ce que je sens…c'est-à-dire l’odeur fétide d’un slip sale en putréfaction juste sous votre clavier, alors lisez cette histoire. Immergez vous en elle, buvez chaque syllabe de cet océan de mots, engloutissez unes à unes les nombreuses phrases qui inondent votre écran d’ordinateur et peut être alors qu’au milieu de ces flots de lettres vous parviendrez à percevoir les subtilités et les incohérences de cette histoire… je reviens je vais boire !

Un grand sage a dit un jour que certains individus sont happés par leurs objectifs, comme le fer est attiré par l’aimant et que d’autres sont poussés par une force invisible, comme la corde propulse la flèche. Je pense pouvoir m’avancer sans me tromper en affirmant que ce fut le cas de Yasumasa qui par la force des choses fut propulsé sur le champ de bataille de la vie, là où tigres et dragons s’affrontent, avant même de naître…

Dieu le regardait. Il venait de prendre la décision de remonter au Ciel et d’abandonner les hommes ; Yasumasa n’avait que le temps de s’offrir en lui montrant le sourire de son âme. « Tu seras heureux » lui dit Dieu. Notre héros se tordait les mains « Mais… j’ai quoi en plus pour que vous m’ayez choisi Seigneur ? ». Là-dessus Dieu répliqua : « Rien de particulier. ». Son sourire ayant disparu au profit d’une mine perplexe, Yasumasa le questionna de nouveau « Bah…euh…alors pourquoi moi ? ». Dieu haussa les épaules « Sans raison. » - « Fin… c’est con votre truc. Je veux dire, j’ai forcément un truc en plus… je sais pas moi, je vais pécho de la poulette ? Sortir popole, tremper le biscuit, faire pleurer le colosse ? » - « Crois-tu réellement que copuler avec une femme te mènera au bonheur ? » - « J’sais pas si ça mène au bonheur mais ça m’fera voir les portes du paradis ça c’est sûr ! Hahaha » - « C’est complètement hors de propos ! J… »- « Oh allez le barbu tu vas pas m’faire croire que y’a pas de la coquine là haut ! Comment tu ferais sinon ? Y’a bien un moment où tu leur tape dans l’auréole, où tu donnes l’hostie, hein mon cochon hein hein » Dit-il en jouant du coude avec l’être divin, une œillade complice achevant cet instant burlesque. « Il suffit ! » - « Allez sois sympa raconte moi les détails croustillants !» - Sur ce, un éclair venu tout droit du ciel s’abattit pour interrompre le clochard. « Il suffit ! J’étais venu te transmettre un message divin, est-ce que tu rends compte de la rareté de ce moment ?! Ca n’arrive qu’une fois tous les di… » - «  P’tain je suis certain qu’elles ont des gros nibars là-haut ! » Le vieil homme ne put s’empêcher de se masser les tempes « Tu seras heureux lorsque tu te rendras compte de ta propre médiocrité ET NON JE NE SAIS PAS SI LES ANGES PORTENT DES CULOTTES ! » Sans plus de cérémonie, Dieu disparu « P’tain trop balèze, il savait quelle question j’allais poser ! ».

Cet évènement était bien commode : il permettait à Yasumasa de proclamer son insignifiance, la trivialité de son existence et simultanément, de vénérer en lui l’homme heureux qu’il sera dans le futur. Il était élu, marqué au fer rouge du caractère « ordinaire » avant même de n’être extirpé de sa mère : Tout viendrait à force de patience, il n’avait qu’à rester lui-même jusqu’à l’instant fatidique où il sentirait qu’il est finalement heureux.

Y’a de quoi avoir les boules que cette histoire débute ainsi.

Lorsque les yeux du clochard s’ouvrirent sur le monde il réalisa avec stupeur qu’on l’avait ligoté. La tête encore embrumée par les souvenirs de la veille qui vinrent le hanter, il mit du temps à inspecter du regard l’endroit dans lequel il se trouvait. Il ne savait pas réellement où il se trouvait, une cave peut-être… ce qui était sûr en tout cas c’est qu’il n’était pas seule. Attaché derrière lui, au même poteau, se trouvait une jeune fille visiblement apeurée si l’on se fiait à ses reniflements bruyants. Le sans-abri chercha à la rassurer comme il pouvait.

« Bon tu m’aime pas et je t’aime pas mais je pense qu’on peut s’entraider pour sortir de là ! »
« Mais euh… je vous aime bien moi…bouhou…sniff »
« Ah ouais ? Bon bah moi aussi je t’aime bien alors… »

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Le coin du chalant / Re : Tiens, y'a de la lumière par ici !
« le: mardi 07 juin 2011, 17:25:54 »
As you wish ! Par contre, je te laisse commencer. //Wé j'suis comme ça//

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Le coin du chalant / Re : Tiens, y'a de la lumière par ici !
« le: lundi 06 juin 2011, 19:34:11 »
Euh, j'ai tendance à ne pas prévoir de scénario à l'avance, j'construis plutôt ça à l'instinct en fait. Donc, comme tu le sens.

5
Le coin du chalant / Tiens, y'a de la lumière par ici !
« le: vendredi 03 juin 2011, 20:41:20 »
Yo !

Je recherche un partenaire pour Rp. Que vous soyez petit ou grand que sais-je, j'ose tout ce qui sied à un clodo et prends tout ce qu'il y'a à prendre. J'suis ouvert à d'éventuels scénarios, délires ou truc du genre. J'suis pas bien difficile.

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Le coin du chalant / Re : Erotic-Fantasy
« le: dimanche 06 mars 2011, 17:14:36 »
J'y vois pas d'inconvénient, plus on est de euh enfin vous connaissez le truc.

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Le coin du chalant / Re : Erotic-Fantasy
« le: dimanche 06 mars 2011, 16:11:08 »
Pas de souci, t'as un lieu en tête en particulier ?

8
Le coin du chalant / Re : Erotic-Fantasy
« le: dimanche 06 mars 2011, 15:51:54 »
Yoshu, j'serai bien interessé par un Rp de combat : le deuxième où on castagne du démon.

Le slip est dans ton camp maintenant !

9
Le coin du chalant / Re : RP avec une bête sauvage
« le: lundi 21 février 2011, 18:25:11 »
Bah moi ça me tenterai bien !

Enfin si t'es disposée à Rp avec un loubard de mon espèce, j'pense être en mesure de t'concocter quelques surprises.

10
Les landes dévastées / Re : Kung Fu Clodo
« le: lundi 21 février 2011, 14:09:46 »
Yasumasa scruta quelques instants la jeune fille : mis à part le fait que l’accident l’avait laissée pour quelque peu amorphe, aucune séquelle n’était à déplorer sur son anatomie. Ce qui n’était pas plus mal, surtout lorsque l’on savait que d’ordinaire la chance n’était pas de son côté. En effet, aussi loin que sa mémoire puisse le porter, Yasumasa avait toujours éprouvé des difficultés avec les gamins….la dernière anecdote qui lui revint à l’esprit tandis que l’air hagard il observait toujours la jeune Ushi fut celle qui lui valut un bannissement à vie de la cité « xxx ». Nous n’entrerons pas d’avantage dans les détails mais ce potin, pouvait se résumer à l’aide de quelques mots : c’était une histoire sordide où il était question d’enfants de roi, d’un clochard et de slips sales. Perdu dans les récits fantasmagorique de son inconscient, le clochard oublia pendant un temps le motard qui, après une crise certaine d’hystérie, avait reprit ses esprits. Le premier réflexe de Yasumasa fut de couvrir ses orifices auditifs et de fermer instinctivement ses yeux à l’entente de ce cri strident et pour prévenir tout dégât. Mais dans toute cette agitation, le malheureux n’avait pas vu que la jeune fille venait de s’emparer subrepticement d’une arme à feu de bonne facture. Lorsque le regard du clochard se porta de nouveau sur le monde la première chose qu’il vit alors fut le canon de l’arme grossière porté sur lui. Finalement, il n’avait pas de chance avec les mioches !

« Non p’tain j’veux pas crever puceau ! Relâche cette ar… »

Voilà qu’il n’avait pas pu finir sa phrase que le bruit de la gâchette se fit entendre. La balle projetée à une vitesse folle se logea non loin de la tête de notre héros qui s’imaginait déjà mort. Les épaules redressées au maximum, les yeux fermés  et le visage grimaçant, Yasumasa renifla craintivement l’air, persuadé d’être passé de vie à trépas. Et lorsque son système olfactif ne décela aucun danger pour lui, si ce n’est une étrange odeur de poulet et celle de son corps malodorant, il rouvrit momentanément les yeux laissant alors apparaître dans l’obscurité de la nuit, ses iris marronnâtes. Puis, ses épaules se baissèrent peu à peu, il ne voyait plus la jeune conductrice qui, sous l’impulsion de l’arme s’était logée plus en contrebas. De surcroît, il lui semblait ne pas avoir souffert de l’impact de la balle. De cette observation, le malheureux SDF dans sa folie en déduisit qu’il était bel et bien mort. Dans un souci d’originalité, la première chose qu’il fit fut de se mettre à genoux et de s’exclamer avec ferveur à l’adresse du ciel :

« P’tain j’suis mort Puceau ! Enfoiré de Dieu ! J’veux réparation, amène moi tes nymphes ou je botterai tellement ton divin derch’ que c’toi qu’on appellera Sodom ‘Culay ! »

Bien entendu, il ne fallait attendre aucune réponse du ciel. Et face à ce silence ambiant, le clochard dut se résigner à se relever. Il en vint alors à se demander s’il n’avait pas atterri en enfer ou dans une dimension parallèle du genre. Une sorte de limbe où on envoyait les clodos’. Pourquoi les clochards en particulier ? Ne me demandez pas. Alors qu’il se voyait déjà errer indéfiniment dans l’obscurité, toujours puceau et avec ce même slip qui lui rentrait dans les fesses, les yeux du clochard alors occupés à faire un léger tour des environs, s’attardèrent sur un élément précis du décor. Si la jeune fille avait momentanément disparu de son champ de vision, persistait encore la moto affalée sur le bas côté de la route. Le clochard, intrigué, se dirigea vers elle et lorsqu’il arriva à son niveau, par extension il distingua la jeune fille. Sonnée encore une fois, elle croupissait dans l’eau et la boue. Finalement, il n’était pas mort.

Arrivé non loin d’elle, le premier réflexe de Yasumasa fut de récupérer la carabine et de la projeter un peu plus loin par souci de sécurité.  Là, il s’accroupit au niveau de la jeune Ushi et se débarbouilla le visage pour paraître un temps soit peu présentable. Le temps qu’elle reprenne ses esprits, le clochard ponctua le début de sa phrase par une large grimace dont il avait le secret et qui traduisait une certaine forme de sévérité :

« Tchh t’es vraiment une drôle de nana toi. »

Il marqua la fin de sa phrase par un blanc puis rapprochant son visage de celle de la jeune fille, il haussa grossièrement un sourcil à la manière des yankees japonais pour souligner sa prochaine tirade.
 
« Mais j’vais quand même te dire un p’tit truc... Serre les fesses, le coin est pas sûr. »

Puis le clochard se releva : il lui arrivait souvent de traverser la lande et il pouvait se targuer d’y connaitre chaque recoin comme le fond de ses slips. Sans plus attendre et après avoir estimé que ce seul conseil permettrait à la jeune fille de s’en sortir, il remonta le fossé. Il reconnaissait l’endroit et savait qu’il y avait une grotte à proximité. Nul doute qu’il s’y attarderait puisque le ciel promettait de la pluie. Avec la grande classe et la distinction qu’on lui connaissait, le clochard se grattait d’une main les parties génitales tout en fouinant du regard les environs. Il cherchait parmi les décombres de sa mémoire l’emplacement exact du repère rocailleux et lorsque ce fut fait, il se tourna une dernière fois en direction de la jeune fille.

« Oh au fait, tu ferais mieux d’te grouiller ou le ciel va se mettre à chialer. Et si tu croise un type fin comme un haricot et avec un slip sur la tête dis lui que tu viens d’la part de Yasumasa, il te fera une réduc’ sur les petites culottes. Yasumasa, c’mon nom, allez à plus la mioche ! »

S’ensuivit d’un bref geste de la main avant qu’il ne commence à s’enfoncer dans la lande.

11
Les landes dévastées / Re : Kung Fu Clodo
« le: dimanche 20 février 2011, 19:00:40 »
« P’tain c’que les étoiles sont belles ce soir. Ca m’donne envie de composer un poème ! »

C’était par nuit fraîche et particulièrement étoilée que le clochard venait d’interrompre sa chansonnette. A demi-éméché, le grand air avait eu ça de bon qu’il avait baissé le taux d’alcoolémie présent dans ses veines. Désormais  il se livrait d’un air contemplatif à l’observation des astres qui scintillaient de milles feux dans le ciel. Il ne saurait dire pourquoi mais depuis tout gamin déjà il vouait une admiration sans bornes pour les étoiles. Quoiqu’il n’ait été en rien comparable à leur incommensurable beauté, il se plaisait à s’y comparer. Dans le fond, elles étaient si différentes de lui ; les étoiles sont des milliers de petits points qui voilent le firmament d’une robe de nuit aux reflets d’argent. Elles forment un tout, une sorte de communauté très fermée qui fait qu’elles ne se retrouvent jamais seules à éclairer le ciel. Lui avait la beauté d’un mulet et marchait perpétuellement seul dans l’ombre. Pour lors, Yasumasa venait d’interrompre ses pérégrinations à travers la lande pour se consacrer à l’écriture d’un poème que venait de lui insuffler le paysage astral.

Pour ce faire, il s’assit sur un imposant rocher qui trônait non loin de la route et extirpa de sa besace un carnet que l’usure du temps avait commencé à rogner. Dessus, si l’on se livrait à une observation plus pointilleuse, figurait des Kanji pouvant se traduire littéralement comme  « Les chroniques d’un clochard ». Puis, toujours dans son élan d’effort, le clochard se saisit d’un stylo habilement dissimulé dans la poche avant de son imperméable. Il le porta à ses lèvres en mimant un semblant de réflexion. Autour de lui tout était calme donc propice à la création d’une œuvre de l’esprit. De surcroît le ciel  s’avérait être une source intarissable d’inspiration si l’on se fiait aux coups de stylo auxquels se livrait Yasumasa. Il ne lui avait pas fallut un temps faramineux pour s’adonner à l’écriture de son ébauche. L’air peu satisfait, il tendait du bout de ses bras le carnet ouvert à la page du poème, comme-ci une vue d’ensemble de ce qu’il venait d’écrire finirait par le convaincre, il le tourna dans tout les sens.

« Hum p’tain, qu’est-ce qui rime avec gros nichons… »

Automatiquement il couva du regard les étoiles. En quête d’inspiration, il attendait d’elles une réponse concluante. La chose ne se fit pas attendre puisque quelques secondes plus tard, le clochard rectifia le tire en rayant la mention « gros nichons » pour la remplacer par un autre mot au sens cependant similaire. De nouveau Yasumasa se prêta au jeu de l’observation. Le sourire naissant sur son visage laissait présager qu’il tenait le bon bout et que ce poème était de loin son meilleur poème ; en réalité, il s’agissait de son premier. Puis, en se raclant la gorge il s’afféra à une lecture à voix haute dans l’espoir que la faune sauvage de la lande  y prêtent une oreille attentive :

«Ta fleur, hélas! a la blancheur
De la désolante innocence;
Mais de la craintive espérance
Ta feuille porte la couleur.

Non en fait c’est pourri... »


//Petit moment de réflexion//

« Oh chère main droite autorisée,
A défaut d’en avoir une autre,
Et sensations qui seraient autres,
Je t’imagine m’étant prêtée.

P’tain ça déchire ! »


S’exclama alors le clochard tout en scrutant sa main droite d’un air admiratif. Avec la verve qu’on lui reconnaissait habituellement on n’était pas en droit de s’attendre à ce qu’il mijote une Ode à la branlette et tous ses biens faits, seulement, c’était mal connaître l’ingénu qui réalisa la chose avec une facilité déconcertante. Le temps de s’imaginer célèbre grâce à ses futurs poèmes et voilà que Yasumasa reprit sa route les bras ballants et la tête pleine de rêves. Chemin faisant, il caressait avec avidité le carnet qui lui apporterait la richesse et surtout les nanas.

D’ailleurs si son esprit ne s’était point perdu dans sa rêverie, très certainement aurait-il vu venir la moto à vive allure. Dans cette optique, peut-être aurait-il pu distinguer avec discernement son conducteur, celui qui avait eu l’impudence de recouvrir entièrement son carnet –au même titre que son visage et ses vêtements- d’une épaisse fumée noire. Seulement, la vérité était toute autre et elle apparut violement au nez du clochard tandis que son agresseur s’éloignait dans le lointain, emportant dans sa folle course, les rêves et les espoirs du clochard.
Le temps d’un songe, Yasumasa posa son regard sur le carnet qui était tombé par inadvertance dans un petit ruisseau de bas côté lors de l’accident. Et lorsqu’il le retira avec empressement des eaux, il dut se rendre à l’évidence, Monsieur carnet était mort.

« P’taaaaaaaiiin !!! Tu vas pas t’en sortir comme ça ! On s’en prend pas à un pauvre konnoyarooooooooooo ! P’tain j’ai grave les boules ! »

Ces mots s’abattirent sur lande avec la même force que le marteau du forgeron sur l’enclume si bien que la voix de stentor du clochard fit s’enfuir quelques animaux nocturnes au passage. Sans plus de cérémonie et tandis que son regard fulminait, Yasumasa couru de toutes ses forces pour poursuivre le motard et lorsqu’il jugea être à bonne distance, il s’empara d’un caillou qui traînait sur la bas côté de la route puis dans un excès de bravade, le projeta avec une force inouïe en direction du motard. Celui-ci s’apprêtait alors à disparaître dans la nuit profonde mais n’eut malheureusement pas cette chance. En effet, la pierre du clochard se fit suffisamment précise pour atteindre de plein fouet une des deux roues de la moto.

« Gotcha ! »

Le sans domicile fixe entendit la moto dérayée. Depuis sa position il n’était pas en mesure de voir l’accident mais il lui sembla d’avoir également entendu la moto tomber dans des feuillages. Elle devait être tombée dans le fossé sans aucun doute se dit-il alors que chemin faisant, il retroussait ses manches l’air furax, bien décidé à faire payer au centuple le petit opportun qui avait jugé bon d’assassiner son carnet. Lorsqu’il arriva au niveau de la moto –qui était effectivement tombée dans le fossé- sa main abîmée par une existence d’ascèse extirpa brusquement le motard de sa machine. Yasumasa n’arrivait pas à voir distinctement le visage du motard à cause de l’obscurité ambiante mais cela ne l’empêcha pas de brandir furieusement son poing en direction de son agresseur. La fumée noirâtre qui couvrait son visage et ses vêtements renforçait son aspect bestial.

« P’tain à cause de toi j’vais être puceau toute ma vie ! »

Et alors que son poing menaçait de s’abattre sur le visage du malotru, le clochard s’arrêta subitement. Par chance, la lumière des phares de la moto venait d’éclairer le visage du motard et lorsque Yasumasa s’en rendit compte, il se stoppa net et lâcha prise. Il posa alors sa main sur son visage de clodo et s’exclama tout haut à l’adresse de personne :

« P’tain t’es qu’une gamine, fait chier ! »

A ces mots Yasumasa rangea ses mains dans ses poches et adressa un regard hautain à la jeune fille. Il regardait si elle n’était pas blessée.

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Les landes dévastées / Kung Fu Clodo
« le: mercredi 16 février 2011, 01:19:06 »
Il n’y rien de pire qu’un clochard vous dira-t-on. Sauf peut-être un clochard ivre mort qui entend bien vous faire part de ses déboires. Il avait franchit le palier de la taverne tôt dans la journée et quoique ses poches eussent été aussi à sec que son gosier, lorsqu’il se présenta au tavernier du bar «A la bonne Vautre » on lui servit de quoi étancher sa soif. Pourtant ce n’était pas un habitué, seulement un type de passage que l’appel de l’alcool avait attiré. Puis, un canon en amenant un autre, les minutes défilèrent à un rythme effréné sur le pendule et le clochard, car il en était un c’est sûr, se retrouva attablé au comptoir et assit sur un tabouret de fortune sans s’en rendre réellement compte. Bientôt il fut rejoint par deux autres ivrognes du coin que la présence d’un étranger intriguait. Ils taillèrent un bout de discussion tout les trois où il fut question « du-bien-fondé-du-port-des-mini-jupes-pour-les-femmes-militaires-mignonnes » et autres propos machistes du genre. Au même titre que ses deux « convives », Yasumasa participa activement au débat, peut-être même avec trop d’entrain puisque le tout déboucha sur ses expériences avec les femmes. Avec la verve qu’on lui reconnaissait d’ordinaire, il s’exprima en ces mots tout en mimant d’amples mouvements qui en disaient long sur le taux d’alcoolémie présent dans son sang :

« Et là ! Vous savez c’que je lui ai dis ?! Hein ? Vous savez c’que je lui ai dis ? Hein! Et bah rien, je lui ai foutu mon poing dans la gueule Hahaha ! »

La grande classe. Ses camarades de comptoir s’esclaffèrent à l’entente du discours, même le barman qui s’afférait jusque là à rincer le gosier de ses clients fit la même chose. Il fallait dire que le clochard y mettait du cœur et quoi que les mouvements rocambolesques auxquels il se prêtait aient grandement contribués à ces éclats de rire, on retenait surtout du personnage sa pétulance naturelle. Cependant, sans nul doute que cette histoire, aussi désopilante soit-elle, fut un tissu de mensonge. En effet, quand on connaissait un temps soit peu le gaillard on savait pertinemment que son expérience des femmes était aussi vierge qu’il ne l’était lui-même. Seulement, les badauds qui s’amassaient peu à peu autour de lui semblaient accorder du crédit à ces racontars. Il était alors le centre d’attention de la pièce, le centre de gravité vers qui tout les regards convergent ; on l’aimait, on l’admirait, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

« Vous savez, une fois j’ai couché avec une Noxienne, p’tain j’peux vous dire qu’elles sont sacrément vilaines celles-là ! »
« Hey ! J’viens de Noxe moi ! »
« Ha…ah ouais ? Hips ! »
« Ouais alors retire c’que t’as dit s’tu veux pas que j’te marave la tête »

Se dressait dès à présent, devant les yeux du clochard, un grand gaillard qui devait aisément caresser les deux mètres de hauteur. Il avait une apparence patibulaire et pouvait se targuer d’être en mesure de pouvoir compresser la tête de notre malchanceux héros entre ses deux paluches. Yasumasa, pas impressionné pour un sous, tentait tant bien que mal de soutenir le regard renfrogné de son interlocuteur ; passablement éméché, sa vision était légèrement floutée et il ne fallut pas attendre longtemps pour que le clochard ne se mette à décuver sur les chaussures du géant sans même avoir eut le temps de s’excuser. Derrière on entendit des gloussements de quelques clients tandis que d’autres étaient pris de stupeur et appréhendaient avec frayeur ce qu’il adviendrait de l’étranger suite à cela. Il fallut une bonne minute pour que Yasumasa ne relève la tête. Malgré le vomi qui garnissait encore les commissures de ses lèvres et son tee-shirt, il fut lourdement soulevé par son ennemi du jour qui le fit passer de la position assise à levée avec une facilité déconcertante. Autour d’eux, la foule s’était amassée en cercle malgré les réticences du barman, prêt à assister à la bagarre qui semblait désormais inévitable.

« J’vais te faire la fête l’étranger ! »

Yasumasa, encore sujet à l’ivresse, se livrait à des mouvements dégingander, il balayait du regard la foule en quête d’un allié. Seulement, ceux qui riaient avec lui quelques minutes plus tôt étaient très certainement, à en juger par leur expression, les plus excités à l’idée du combat. Le clochard leva alors les yeux au ciel comme attiré par la lumière des lampes puis rabattit mollement son regard sur le géant prêt à en découdre. Le désignant du doigt fébrilement il tint à peu près se langage :

« Hips oh..ok ! Vous voulez du combat tout le monde ! »
« OUAIS »
« Voouuuuus voulez vraiment du combat !!! »
« OUAIIIS »

Alors que la foule hurlait, Yasumasa jugea bon d’en profiter pour s’extirper de la masse humaine et se tirer en vitesse. Manque de bol, il trébucha lamentablement sur une chaise que l’alcool ne lui avait pas fait voir. La foule se tut alors. Yasumasa quant à lui ravala sa salive et se releva en s’appuyant lourdement sur ses genoux.

« Hahaha nan j’déconne haha vous y avez cru hein ! »

La foule se mit alors à rire de plus belle -ce qui, au passage, avait le don d’énerver passablement l’adversaire du clochard-. Notre héros se tourna de nouveau vers la foule.

« Mais avant ! Il faut établir les règles … et les règles sont… »

Aussi sec, Yasumasa qui jusqu’ici donnait l’impression d’être aussi fébrile qu’une feuille en automne, se retourna brusquement direction de son adversaire et sans prendre la peine de terminer sa phrase, il décocha une droite monumentale à un type qui s’effondra sous la violence de l’impact.

« Qu’il n’y pas de règles haha ! »
« Putain abruti…ca fait mal, t’as frappé le mauvais gars couillon…aiie »
// Effectivement, il avait frappé un spectateur//
« Hu ? Ou-ou Ah ouais ?! Bah c’est ta faute ! T’avais qu’à être un bon gars, ce serait jamais arrivé autrement, Hips ! »

Au même moment et sans crier gare, ce fut au tour du géant d’assener un coup de poing sur la joue du malheureux clochard. Celui-ci fut contraint dans un premier de plier le genou. Sa tête lui faisait alors l’effet d’une cloche, il était sonné.  Et tandis que ses pensées se perdaient dans les limbes de son esprit étriqué, un vulgaire coup de coude finit par le faire coucher au sol. Croyant sa victoire acquise, « l’ogre » tourna le dos à Yasumasa durant une fraction. Fraction de seconde qui fut amplement suffisante pour permettre au clochard de se relever furtivement et de s’emparer d’une chaise qu’il éclata violemment au niveau de la nuque de son adversaire. Le géant courba l’échine avant de se redresser à son tour et dans un excès de fureur, décocher une droite qui manqua de peu sa cible. En effet, le clochard avait eut la présence d’esprit de se baisser parce que ses lacets étaient défaits. Lors qu’il se releva tout de suite après, sans s’en rendre compte, le sommet de son crâne heurta violement le menton de son assaillant qui, emporté dans son élan, tomba net à la renverse, out. Voici ce qui, curieusement, venait de mettre fin à un des combats les plus épiques qu’ait jamais connu la taverne « A la bonne Vautre ».

Peu de temps après l’incident –soit dans la minute qui suivit-, Yasumasa fut chassé du bar par le tavernier lui-même. Sans réellement réaliser ce qui venait de passer, Yasumasa rejoignit nuitamment et en titubant, la grande  route. A moitié ivre et perdu dans ses pensées, il tendait son pouce pour faire de l’auto-stop sans réellement s’attendre à ce que l’on s’arrête pour lui, au plein cœur d’une lande déserte et qui plus est, la nuit.

« Elleuuuh m’a dit d’aller siffler là hauuuut sur la collineuuuh Hips ! … ♫ »

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Le coin du chalant / Re : *Cris de mouette*
« le: mardi 15 février 2011, 16:12:29 »
J'ai pas mal de temps à tuer en ce moment ! Alors si ça te tente, j'suis prêt à Rp avec ton personnage. Ce serait plus pour le point number trois même si j'aimerai voir deux trois trucs avant si t'es partante (Pour ceux avec qui j'avais entamé un Rp et qui veulent le poursuivre faites moi signe y'a pas d'souci [http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=3584.msg90822#msg90822].

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Bien vite le rire cristallin du jeune homme se fit entendre. Visiblement il trouva bidonnante la réplique de son interlocuteur qui pourtant prenait cette histoire très au sérieux. Il n’avait jamais essayé auparavant mais le savait pertinemment que la gente masculine n’avait aucune espèce d’emprise sur ses phéromones…à vrai dire, il n’avait jamais non plus goûté aux délices féminin et se gardait bien de le crier sur tout les toits. Perdu dans les limbes de ses pensées les plus secrètes, Yasumasa ne se rendit pas compte de prime abord que le jeune homme aux cheveux bleutés et dont le sourire niais désarmerai même la plus hargneuse des grands-mères – C’très méchant une grand-mère – s’était dangereusement approché de lui. Ca avait commencé par une tape « amicale » dans le dos pour renchérir par une accolade aux origines douteuses vu du Clodo. Il était près, trop près pour notre héros alors que son interlocuteur s’esclaffait jusqu’à en pleurer, faussant ainsi l’hypothétique scénario farfelue qui germait dans l’esprit de Yasumasa. 

*P’tain de merde y va m’lècher l’oreille le bougre…crade comme elle est y va pas être déçu du voyage le loustique !*

Quelle ne fusse alors sa surprise lorsque le simple clochard qu’il était pu constater avec stupeur que la léchouille à l’oreille qui profilait à l’horizon n’en était pas une. La langue avait été remplacée par une voix suave et suffisamment audible pour que notre héros puisse en entendre les subtilités. C’était vague en dépit du fait que l’adolescent employait un dialecte encore inconnu au clochard mais il lui sembla avoir entendu « Nager dans les femmes ». Il ne lui en fallut guère plus pour suffire au plaisir du propriétaire de l’oreille auquel un déclic intérieur s’opéra. En vue du style vestimentaire et de l’aura assez anglais qui se dégageait du jeunot, surement était-il l’héritier d’une famille puissante et immensément riche. Fort de ce constat, Yasumasa pouvait aisément imaginer que l’autre gusse avait accès à des femmes à foison. C’était un bon coup à jouer pour le clodo qui remercia bien vite son sixième sens de clochard.

« Bordel c’quoi ce truc ? »

Beugla alors le clochard à la vue de l’apparition soudaine d’un hologramme géant que venait de projeter la curieuse montre de son interlocuteur. Ca ressemblait vaguement à une carte mais version digital. Il lui sembla s’être reconnu sur l’hologramme mais il en n’était pas certain. Une légende se positionnait en bas d’image au plus grand désarroi du clochard qui ne savait pas lire. Plissant tout d’abord les yeux sous l’effort d’une compréhension ultime, il se résigna au bout de quelques secondes pour orienter ses yeux en direction de la curieuse énergumène.

« P’tain c’est écrit trop petit, explique moi les règles de ton machin qu’on en finisse et qu’on aille voir d’la meuf ! Elles seront en p’tite culotte, hein ? »

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Le coin du chalant / Re : Oï les Petits loups.
« le: lundi 30 août 2010, 21:55:06 »
Ca marche ma Pool ! N'y vois là aucun jeu de mot pourri, c'tellement pas mon genre !

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