Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lilium

Pages: [1] 2
1
Le coin du chalant / Re : Un RP avec un jeune loup ?
« le: mardi 01 mai 2012, 00:56:40 »
Moi je suis intéressée mais je t'avoue que tes propositions de rp ne vont pas vraiment avec mon personnage.

2
Le coin du chalant / Re : It's a kind of magic...
« le: vendredi 27 avril 2012, 20:09:50 »
moi je suis partante si ta proposition tiens toujours.
Concernant la trame, j'ai ma petite idée. Après, a toi de voir si tu as déjà des rps en cours ou si tu es disponible pour en faire un avec moi.

Edit : je n'avais pas vu que ton message datait d'aujourd'hui. Donc je suppose que cela tiens toujours.. ^^"

3
Le coin du chalant / Un an après
« le: vendredi 27 avril 2012, 16:10:43 »
Un an après, je reviens sur ce forum, en quête de rp. Depuis le temps, cela commençait à me manquer.

Sujet du topic=> A peu près tout. Je suis ouverte à toutes propositions. J'aimerais quelque chose qui change de l'ordinaire cependant. Ainsi, cela pourrait être bien de rencontrer un non-humain.

Nombre de participants=> 1 serait déjà bien

Trame=> ? A définir avec l'autre personne. Je n'ai pour l'instant aucune idée en tête.

Qualité de post=> normalement assez bonne mais depuis le temps ^^" je risque d'être un peu rouilée au début.

4
Un raclement. Un bruit sinistre. Comme des ongles sur un tableau noir. Cela se rapprochait. Petit à petit, sûrement, trop sûrement. La respiration saccadée de l'humaine qui gisait encore à terre l'empêchait de réfléchir. La peur paralysait ses muscles et son cerveau. Elle se releva légèrement, mais ses jambes ne purent la porter, elle retomba au sol, ouvrant grand ses yeux encore larmoyant, tentant d'apercevoir quelque chose, elle restait là. Le souffle presque coupé, les oreilles aux aguets. Un bruit, encore un autre, différent. Un bruit de feuille. Elle se retourna. Le lierre avait bougé. Était-son imagination? Le vent ? Y avait-il une autre de ces créatures démoniaques qui se trouvait ici ? Elle N'y voyait rien. Elle avait beau froncer les sourcils, ouvrir ses yeux le plus possible, rien n'y fit.
Le raclement se rapprochait. Les larmes commencèrent à couler sur la joue de la jeune femme. Elle ne voulait pas mourir. Pas maintenant, pas comme ceci. Une silhouette se distingua dans la pénombre. La source des bruits sinistres était là, devant elle. Une silhouette humaine, ou presque, c'était ce qu'elle distinguait dans la noirceur de la nuit. Le lierre bougea de nouveau. Lilium se retourna encore. Un truc rond avait dépassé. Une tête ? Non impossible, car un autre cercle se distingua. Une troisième. Qu'était-ce ?
Petit à petit, pendant que ses yeux s’habituaient à la pénombre, les trois choses avancèrent. Lilium était horrifié. Ces choses là étaient bien des têtes. Des têtes animales. Le problème était qu'elle était toutes les trois rattachées à un seul et même corps.

Alors elle hurla de frayeur. Hurlement vain, car il fut caché par celui de la bataille qui s'engageait. Cette chimère aux allures sataniques entra soudainement en contact avec l'autre chose qui se trouvait en face d'elle. Les deux bondirent en même temps et leurs corps se rencontrèrent violemment. Un fracas du tonnerre. Comme une vague qui se brise sur un écueil. Le choc fit trembler les parois de la grotte. La pierre elle-même avait été troublée dans son repos. Les deux animaux, bêtes, monstres, ou tout autre qu'ils puissent être s'engagèrent dans une lutte acharnée. Les doigts écartés sur son visage, la jeune catin observait tout ceci. Elle distinguait des formes qui se levaient, s'abaissent. Des coups de poings, des morsures, des grognements, des râles. Le combat faisait rage et Lilium désemparée ne pouvait être que spectatrice. Triste spectacle par ailleurs. Les deux choses avaient finis par former une boule énorme qui semblait se diriger dehors. Ils roulèrent un bon moment continuant leur lutte. Lilium perçu des bras parmi tout ceci. Des bras, pas des pattes, elle ne s’était donc pas trompé il y avait bien un humain dans toute cette histoire. Si elle avait pu voir mieux la scène elle se serait alors aperçue qu’au bout de ses bras, les mains étaient ornées de griffes. Mais ce détail lui échappa. Elle vit alors la boule géante roule jusqu’au rideau de lierre, l’arracher presque pour finir ensuite dans le précipice derrière. Un bruit d’eau remonta à ses oreilles.

Elle avait encore la nausée. Ce monde lui donnait envie de vomir. Non pas qu’elle en soit dégoutée mais sûrement par désorientation, par peur aussi. Elle se releva doucement et s’approcha du point de chute. Il faisait froid dehors. L’eau qui coulait en dessous semblait elle aussi glacée. Lilium devina une sorte de lac, ou une rivière, elle ne savait pas bien, ce qui était sur en tout cas c’était que les deux êtres étaient dedans. Elle se demanda si le combat continuait toujours sous l’eau. L’un semblait avoir cependant pris l’avantage sur l’autre. Elle avait entendu des bruits d’os qui se brisaient. Plusieurs même. Le quel des deux avait pris le dessus, cela elle n’en savait point, mais elle se surprit à espérer secrètement qu’il s’agisse de l’humain, ou plutôt de celui qu’elle croyait humain. Elle détourna cette pensée de son esprit d’un geste de la tête comme si en secouant son cerveau ce genre d’idée stupide allait partir. Mais au contraire, elle commença à marcher en direction de la sortie, de plus en plus vite. Pourquoi un tel empressement alors qu’elle était effrayée, terrorisée quelques minutes plus tôt. Elle savait que si elle trouverait un humain alors ils pourraient communiquer plus facilement, peut-être même pourrait-il lui indiquer comment rentrer chez elle. Alors, longeant les murs de la grotte, trébuchant sur des cailloux qu’elle ne voyait pas, s’abiment les pieds sur le sol rugueux, elle sentait petit à petit l’air de dehors venir caresser son visage. Elle n’était plus très loin.

La lune était légèrement plus grosse que celle qu’elle avait l’habitude de voir. Avait-elle vraiment changé de monde ? Le bruit de l’eau se fit entendre non loin d’elle. Un peu plus sur la droite. Elle sortie tant bien que mal de cette caverne et tourna dès qu’elle le pu. La lune éclairait mieux l’endroit, ainsi elle y voyait déjà beaucoup mieux. L’astre de la nuit envoyait ses rayons blafards sur cette sombre et lugubre forêt. Peu de temps après Lilium ne tarda pas à retourner vers la source d’eau où elle était quelques heures auparavant. Ses vêtements n’avaient pas très bien séché et elle se sentait frigorifiée. Grelottante, elle s’avança vers l’eau, restant tout de même à l’écart, non loin des arbres. Rien ne semblait troubler le calme qui régnait en ces lieux. La lune s’y reflétait parfaitement. Ainsi elle ne voyait qu’une grosse tâche blanche emplie de cratère qui occupait la surface de l’eau. Pas d’oiseaux, pas de bruit d’animaux, pas même le moindre petit vent. Plat, tout était plat. Lilium s’apprêtait à s’avancer jusqu’au bord quand le reflet bougea légèrement. Elle se stoppa net. Un corps émergea lentement. Il semblait flotter, comme mort. Petit à petit, tentant de faire le moindre bruit, elle se fraya un passage jusqu’à avoir les pieds presque dans l’eau. Le corps était remorqué par le courant. La lumière blanche lui indiqua qu’il s’agissait bien du corps de l’humain. Elle espérait qu’il soit encore en vie.

L’eau lui arrivait désormais aux genoux. Inconsciemment, la jeune femme s’était rapprochée. Peut-être un peu par curiosité, surtout par égoïsme. Si cet homme était sa seule chance de rentrer chez elle, il était hors de question qu’elle la laisse filer. Elle continua d’avancer. Son pantalon était de nouveau trempé, sa chemise de nuit qu’elle portait par-dessus allait l’être d’ici peu. Par précaution, elle avait laissé l’imperméable sur me bord. Lilium n’était guère à l’aise dans l’eau. Elle savait nager de façon très sommaire et ne s’était jamais risqué seule dans l’eau, mais aujourd’hui, l’adrénaline semblait prendre le dessus. Peu de temps après, elle parvint a atteindre le bras de l’homme. Elle l’attrapa. Celui-ci remua. Il était donc en vie. Le contact était étrange, sa peau semblait un peu trop douce, un peu poilue. Elle ne s’en préoccupa pas, trop occupée à revenir sur la rive. Elle avait également en tête l’idée d’avoir trouvé un humain bien humain, hors de question de voir des poils ou des oreilles. Tout doucement, arquant ses pieds dans l’eau pour avancer, elle finit par ramener le corps. Elle le tira du mieux qu’elle pouvait. Passant ses deux bras sous les siens, elle failli se casser le dos. Ce type était trop lourd pour elle. Elle y parvint cependant après de nombreuses reprises. Elle remit rapidement son imperméable sur ses vêtements mouillés pour ne pas finir en glaçon. Ses lèvres étaient violettes et ses dents claquaient toute seule. Dieu qu’il faisait froid.

S’essuyant le front, elle s’aperçut que ses mains étaient tâchées de sang. L’homme avait dû en perdre beaucoup dans ce combat. S’accroupissant à côté de lui, elle vit qu’il était assez bizarre. Tout d’abord il ne portait qu’un simple pagne, fait de bouts de tissus ou quelque chose de semblable, elle n’aurait pu le dire. Ses cheveux étaient mal coiffés et portaient des sortes de pièces métalliques. Il avait l’apparence d’un sauvage. Une chose étrange dépassait de son pagne. Lilium l’attrapa et la lâcha aussitôt. Il s’agissait d’une queue animale. Quelle coutume étrange d’attacher la queue d’un animal à son pagne. Alors qu’elle la tenait toujours dans sa main, la queue bougea. Lilium sentit très précisément que cette queue n’avait rien de mort. Elle était vivante et appartenait à cet homme. Cet homme qui était entrain de reprendre ces esprits petit à petit. C’est alors qu’elle la vit. Sa fourrure. Elle avait refusé d’y voir tout à l’heure dans l’eau mais sa peau était recouverte de poil. De petits poils. Une sorte de duvet blanc qui déshumanisait soudainement la chose.

« Nom de Dieu.. »

Le juron sortit tout seul. La catin s’empressa de lâcher la queue qui commençait à gigoter. Elle se releva rapidement et commença à marcher à reculons tout en surveillant les mouvements de la bête qui petit à petit reprenait ses esprits. Elle ne vit pas l’arbre mort étalée derrière elle et se prit les pattes dedans. Elle tomba en arrière dans un petit bruit étouffé, atterrissant sans mal sur un tapis de feuilles et de mousse. Les jambes en l’air resté sur le tronc elle mit un certain moment avant de se relever et de s’apercevoir avec effroi que la chose était désormais bel et bien réveillé. Elle n’allait pas attendre qu’il se lève complètement sinon il la dévorerait sûrement sur place. Elle recula encore doucement, sans faire de bruit, elle savait cela inutile. Malgré son attention, les branches mortes craquaient sous ses pieds et puis elle était imprégnée de sang. De celui du chasseur.  Odeur forte qu’il ne mettrait pas longtemps à retrouver. Rassemblant ses dernière forces, elle lui fit dos et se mis à courir aussi vite qu’elle le pouvait dans la direction opposé. C’était peine perdue, elle aurait mieux fait de se tuer tout de suite, cela lui aurait sûrement évité des souffrances inutiles. Elle était sur le territoire de cet animal et il allait la traquer comme une proie. Elle allait être chassée comme du gibier et puis elle serait tuée et mangée. Merde, quelle fin de merde. C’était sûrement inutile de courir mais tant pis. C’était tout ce qu’elle pouvait faire. Refusant de regarder en arrière, elle savait que d’ici peu de temps elle serait attrapée.

5
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 24 décembre 2010, 13:48:46 »
Moi moi, jsuis volontaire ^^ !
Non, c'est pas vrai.

13:51

Pour ma part j'adore la neige alors je trouve ça bien d'en avoir pour noël =)

6
[N'hésites pas à me dire si les descriptions des animaux et des lieux ne correspondent pas, je les modifierais. Je n'ai pas trop oser faire trop long, de peur de faire trop de fautes sur ce sujet là justement]



Une terre déserte, vide de tout sens, de toute vie. De la poussière, juste de la poussière, rien d’autre, quelques crevasse histoire d’égayer un peu la chose. Un trou par ci un autre par là. Mais vraiment rien de plus. A l’horizon, quelques chose de plus dense. Une sorte de forêt. Guidé par son instinct, elle s’y dirigea. Maudites chaussures. Elle allait finir par porter des chaussures plates et abandonner ses talons. Se déchaussant, elle les porta finalement à la main. La terre était sèche et chaude sous ses pieds nus, le contact n’était pas désagréable. Après un bon kilomètre ou deux, la forêt ou ce qui y ressemblait semblait se rapprocher. La soif commençait à se faire ressentir, la chaleur également, vêtue de noir, le soleil accrochait fortement sur la jeune femme, la faisant transpirer à outrance. Quelle galère…

Tout cela avait commencé il y avait quelques heures à peine. Tranquillement installé dans son appartement, Lilium avait été obligé de sortir en catastrophe pour aller chercher de quoi se nourrir le soir. Les magasins n’allaient pas tarder à fermer et la jeune femme avait repoussé ses courses au dernier moment à cause du temps de chien qu’il faisait dehors. Pluie, vent, éclair… la totale. Quelle poisse. Un pantalon rapidement enfilé, un imperméable et un parapluie en renfort, le tout sur sa chemise de nuit et hop, le tour était joué. Personne ne se douterait qu’elle sortirait en pyjama si elle avait son manteau par-dessus. Des bottes assez grandes, le talon également. Elle referma la porte de son appartement et son porte monnaie dans une main, le parapluie dans l’autre, s’aventura sous la forte pluie. Elle se dirigea vers la supérette habituelle, celle qui faisait l’angle de la rue et qui fermait assez tard. Ce qui n’empêchait pas Lilium d’arriver à la dernière minute. Elle rentra en trombe dans le magasin, saluant le gérant qu’elle avait finit par connaître d’un signe rapide de la main et rempli son panier en deux temps trois mouvements. Des œufs, du lait, du jambon, du pain et un peu de fromage, quelques pâtes, le strict minimum dont Lilium se satisfaisait. Quelques sous, pas grand choses. Elle n’en avait pas eu pour trop cher. Chargeant le tout dans un sac en plastique, elle pressa le pas pour rentrer chez elle. Hors de question de rester trop longtemps sous ce temps de chien. La foudre frappa non loin d’elle. Anxieuse d’être dehors sous un ciel aussi capricieux, ses pas rapides se transformèrent en petites foulées de course. Loin d’avoir peur des orages, elle ne désirait guère finir carbonisé par l’éclair. L’éclair retomba encore, juste au dessus d’elle cette fois ci. Il tomba sur une ligne électrique. Lilium par réflexe stupide mit son bras devant sa tête pour se protéger mais rien n’y fit.

Quelques minutes après les pompiers étaient sur place. On y avait retrouvé le sac de course de la jeune femme, étalé par terre, renversé, son parapluie et les clefs de son appartement. Quant à la jeune femme en question, elle semblait avoir simplement disparue. A l’endroit où le poteau était tombé, une grande tâche noire s’étalait. Les enquêteurs s’interrogeaient sur cette disparition soudaine.

Lilium se réveilla à cause de la chaleur. Suffocant, elle ouvrit les yeux qu’elle referma aussitôt. Un grand soleil régnait dans le ciel et l’astre du jour était particulièrement lumineux ce jour là, ce qui était sûrement du à l’absence totale de nuages. Éblouie, elle se cacha les yeux avec son bras et se retourna pour s’apercevoir qu’elle était allongée sur un sol dur et poussiéreux. Se relevant petit à petit, elle découvrit alors avec horreur l’immensité désertique dans laquelle elle se trouvait.  Quelques arbres pointaient leur nez à plusieurs kilomètres de là mais de l’autre côté c’était le néant, le vide. Lilium se pinça. Une fois, une deuxième fois plus fort, une troisième fois encore plus fort. Elle ne rêvait pas. Qu’avait-il bien pu se passer. Elle rentrait chez elle et… ah oui, le poteau… Alors elle était morte ? C’était ça le paradis ? Ou peut-être l’enfer ? En tout cas ils auraient pu au moins l’accueillir. Elle se sentait nauséeuse, mal à l’aise dans ce mon de qu’elle n’avait jamais vu.
Elle prit soudainement conscience qu’elle saignait au niveau de la tête. Peut-être le coup du poteau. Mais comment un aussi gros poteau avait-il pu provoquer une si simple éraflure ? Et comment pouvait-on saigner une fois mort ? Trop compliqué. Elle laissa tomber les questions pour choisir de se diriger vers les arbres. Elle devait trouver quelqu’un qui puisse la renseigner.
Le soleil cognait sans scrupule et la soif se fit soudainement ressentir dans la bouche de Lilium. Sa langue se desséchait, sa gorge également. Elle avait mal aux pieds mais continuait d’avancer, son manteau sur la tête pour la protéger de l’astre. A la fin de la journée, elle atteignit la forêt. La marche avait été longue et épuisante. Lilium se laissa tomber sur la mousse, au pied d’un arbre. Fermant les yeux, elle essaya de se réveiller, espérant que tout ceci n’était qu’un cauchemar qui prendrait fin rapidement. Rien n’y fit. Peu de temps après, elle reprit sa marche, s’enfonçant au cœur du bois. Elle ne tarda pas à trouver un lac dans le quel elle se précipita. Mettant la tête dans l’eau, elle but rapidement une longue gorgée qui lui coupa presque la respiration. Relevant la tête, les cheveux trempés, elle se sentait revivre. Elle avait eu le temps de réfléchir durant ce long trajet et avait finalement accepté le fait qu’elle ne soit ni en enfer ou ailleurs mais bel et bien dans un endroit reculé de la terre. Comment et pourquoi cela restait à définir. Elle devait trouver de la civilisation. Mais pour l’instant pas le moindre animal. La nuit commençait à tomber et le soleil ne tarderait pas à disparaître de l’autre côté de la surface.

Un craquement se fit entendre non loin de là. Lilium se retourna, prête à tomber sur un animal sauvage. Sa surprise fut tout autre. L’animal qui se trouvait en face d’elle était bien sauvage, certes, mais n’avait rien d’un animal connu. Il s’agissait d’une sorte de vache, cheval, cerf, un truc bizarre sans forme distincte connue selon Lilium. Des bois de cerf, une queue de cheval, une crinière également, des pis de vache, un truc incongrue qui la fit hurler de terreur. Un cri strident déchira le début de la nuit. Quelques oiseaux s’envolèrent. La créature en face de la jeune femme était en fait herbivore et donc totalement inoffensive vis-à-vis d’elle. D’ailleurs, la bestiole s’enfuit en courant à l’entente du cri. Lilium tomba sur les genoux. La nausée l’avait reprise et soudainement, se penchant en avant, elle vomit tout ce qui lui restait dans l’estomac, c'est-à-dire pas grand-chose. Le vomissement fut long et douloureux. Elle cracha ses peurs et ses angoisses sur le sol. Elle marcha à quatre pattes jusqu’au lac où elle replongea entièrement la tête. Se nettoyant le visage, elle s’assit péniblement à côté de l’eau par la suite. Tout ceci n’est qu’un sale cauchemar ne cessait-elle de se répéter. Elle sentait que sa tête tournait, que sa vision devenait floue. Peu de temps après la jeune femme s’évanouissait au bord du lac, en terre inconnue.

Un truc baveux la réveilla brusquement. La nuit était déjà tombée et la lune avait pris la place du soleil. L’animal de tout à l’heure était de nouveau là, lui léchant la joue. Lilium fit un bond de côté et tomba dans le lac. L’eau froide et noire la fit paniquer, les feuilles s’accrochaient à ses bras, les algues à ses jambes. Elle se sentait couler au fur et à mesure. Après deux bonnes minutes de combat acharné contre elle-même, elle réussit à se hisser sur le bord. La bestiole était toujours là. Reculant, effrayé, elle chercha un bâton, un truc assez gros pour l’effrayer ou se défendre en cas d’attaque. Levant une branche, elle fit reculer l’animal. Le jeu entre les deux dura assez longtemps. Soudainement le ton changea et l’animal visiblement effrayé par une autre chose, détala. La jeune prostituée n’ayant pas remarqué ce détail soupira d’aise et se décida à chercher un abri pour la nuit.

Marchant à tâtons, elle trouva un terrain dégagé avec un peu plus de visibilité. Elle s’y dirigea, se mettant ainsi face au danger, sans s’en rendre compte. Le prédateur qui la chassait depuis déjà un moment ne tarda pas. Une sorte de singe étrange, identique à l’autre animal, il était « composé » de plusieurs animaux. Le réflexe fut le même : elle cria. De peur, d’angoisse, d’affolement, un peu de tout. Elle hurla à s’en déchirer les cordes vocales et s’enfuit en courant, se faisant pourchasser par le singe. Se retrouvant  face à des grottes, elle fit demi tour et dans un dernier élan de courage tenta de faire fuir la bête avec son bâton. Les menaces et insultes fusaient de sa part. Elle vociférait pour tenter d’effrayer le singe. Les coups de bâtons donnés dans le vent et sa voix hurlante le firent quelque peu reculer, mais il ne lâcha pas l’affaire.

Outre la situation, ceci aurait pu être très comique. La jeune femme était dans un état déplorable, trempée, mal habillée, gesticulant dans tout les sens, pied nus telle une sauvageonne et hurlant des insultes à un singe qui ne comprenait sûrement pas ce qu’elle disait. Bien sûr, si l’on omet la situation dans laquelle elle se trouvait. Le singe finit ainsi par se lasser et par quitter sa proie. Lilium épuisé et rageuse hurla de désespoir dans la grotte, faisant résonner les couloirs. Renvoyez-moi chez moi, criait-elle.  Les larmes coulaient abondamment le long de ses joues. Elle remit son manteau et se pelotonna en boule dans un coin. Tant pis pour les animaux. Elle continua de pleurer doucement en attendant avec impatience le retour du jour, qu’elle y voit plus clair.

7
Le coin du chalant / Re : Recherche un partenaire de rp - hentaï [trouvé]
« le: jeudi 23 décembre 2010, 00:35:49 »
Oui, pourquoi pas une prochaine fois =).

8
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 22 décembre 2010, 23:32:59 »
23:34

en pleine rédaction d'un rp tout nouveau avec mon cher voisin du dessus =)

35 désormais..

ouais, il me faut une minute pour écrire un message de deux lignes..

9
Le quartier de la Toussaint / Une vente qui tourne mal [pv Mach Bonin ]
« le: mercredi 22 décembre 2010, 22:59:41 »
Huit heures du matin. Lilium n’avait pas dormi de la nuit, ou presque. Son dernier client l’avait quitté sur le coup des cinq heures. Elle avait ensuite du nettoyer la chambre, de fond en comble, certains en mettait de partout, d’autres renversait du vin, enfin bref, les gens ne savait plus se tenir, même en face d’une prostituée. Elle avait ensuite pris les premiers transports en commun, histoire de rentrer chez elle en toute tranquillité, sans le regard haineux des gens qui se levaient à peine. Epuisé, sentant la sueur et le sperme, elle avait qu’une seule envie, prendre une douche, comme à chaque fois qu’elle rentrait de son travail d’ailleurs. Lorsqu’elle quittait la maison close, elle se contentait uniquement de se laver le visage et les mains mais ne prenait pas le temps de se doucher entièrement, elle le faisait entre les clients, pas tout le temps mais souvent et préférait ainsi avoir le confort de la douche chaude de son petit appartement. La maison close, il fallait le dire, ce n’était pas le grand luxe. Lilium aimait son métier, à l’inverse de la plupart de ses collègues. Cependant, elle n’aimait pas les conditions. Les chambres parfois insalubres, les lits qui grinçaient un peu trop, l’eau froide dans les douches, le vin servit aux clients était de mauvaise qualité, enfin bref, un tas de petit truc qui rendait cette maison de passe des plus moyennes. En arrivant chez elle, elle avait de suite posé son kimono pour se jeter sous le jet d’eau brûlant qui lui faisait un bien fou. Sans y passer trois heures, pour les économies d’eau, elle savoura cependant ce moment de bien-être et de relaxation.

Une fois propre, elle se glissa dans son lit, programmant le réveil à huit heures. Ce qui était tôt, très tôt, en quelque sorte, cela lui laisserai, deux heures de sommeil, à tout casser. Habituellement, elle se levait sur le coup des deux, trois heures de l’après midi voir plus tard si la nuit avait été longue. Aujourd’hui était différent, elle avait rendez vous avec un agent immobilier. Non pas qu’elle souhaitait changer de logement, elle avait un rêve encore plus grand. Lilium souhaitait ouvrir sa propre maison close. Une idée un peu folle, peut-être. Elle n’en avait encore jamais parlé autour d’elle, et elle ne risquait pas. Lilium n’avait guère de connaissances sociales hors du travail, du coup, cela serait déplacé d’en parler au boss. Le réveil sonna quelque temps après. Lilium grogna. Jura. Ronchonna. Elle avait beau maugréer, le réveil continuerait de sonner et cela ne stopperai ni le temps ni ne décalerai l’heure de son rendez vous.  Il lui restait une heure avant d’aller à son rendez vous prévu à neuf heure au quartier de la toussaint. Un quartier mal réputé, là où bossait Lilium, elle espérait ne pas croiser son patron dans les alentours. Mais le quartier était assez grand et le rendez vous était distant de plusieurs kilomètres de son lieu de travail, heureusement. Ses jurons finirent étouffés entre deux bâillements. Elle aplatit littéralement son réveil d’un coup de poing et daigna ouvrir enfin les yeux. Retirant doucement sa couette et marmonna et se replongea dessous. Il faisait trop froid pour sortir de dessous la couette. Heureusement pour elle, son super réveil possédait la fonction « je t’emmerde encore un peu » ou « c’est pas fini, debout feignasse ». Qui consistait à sonner toute les cinq minutes si l’on se contentait d’appuyer comme Lilium le faisait sur le bouton de devant, le gros fait exprès pour que l’on tape dessus. Pour stopper définitivement cette machine infernale deux solutions : la première la jeter contre le mur, mais au final ça revient cher en réveil, c’est un investissement, certes. La deuxième, plus chiante, chercher le tout petit bouton coincé derrière qui permet de mettre en veilleuse l’horrible piaillement jusqu’au lendemain matin du moins. Lilium opta pour la première solution. Rapide efficace, un peu couteuse mais tant pis.

Maugréant, elle daigna se lever puis s’habiller. Elle opta pour un truc assez visible, assez coloré, assez séduisant, tout à son habitude. Même si sa rencontre d’aujourd’hui n’avait rien de sexuelle, il n’y avait aucun mal à mettre tout les atouts de son côté, et pour Lilium c’était sa paire de seins qui attirait fortement le regard des hommes. Elle opta donc pour une de ses robes rougeoyante. Elle ne força pas sur le maquillage ni sur la coiffure, restant assez simple. Ajustant quelque peu son vêtement pour montrer un peu plus sa poitrine, elle sortit peu de temps après. Apparemment, cela marchait plutôt bien, quelques hommes se retournaient sur son passage. Satisfaite et déterminée, elle se dirigea vers le quartier de la toussaint.

Neuf heures, l’agent arrive. Un jeune homme assez beau, assez grand, étonnement coiffé, les cheveux plaqué en arrière par une laque de premier prix, des bijoux pendouillant à son cou, de nombreuses montres ornant ses poignets largement visibles suite à un costume trop court. Une description rapide d’une personne qui avait l’air douteux. Lilium s’était imaginé un agent un peu plus sérieux. Enfin bref, elle verrait bien. Ils se retrouvèrent donc devant une vieille bâtisse en ruine. Lilium l’avait découverte une semaine auparavant et avait pu avoir un rendez vous pour la visiter. Elle serait parfaite pour ses futures activités étant donné qu’il s’agissait d’une ancienne maison close. Ainsi, il n’y aurait pas beaucoup de travaux à faire, juste de la rénovation et de l’aménagement. Ils rentrèrent dans la baraque pour en faire la visite. C’était assez sympa, plutôt pas mal même, cela enthousiasmait fortement la jeune femme. Lorsqu’ils eurent fini, ils en vinrent à parler affaires, c'est-à-dire le prix. La chose la plus intéressante dans l’histoire, malheureusement. L’homme d’affaire annonça un prix inimaginable. Lilium manqua de s’étouffer et lâcha aussitôt.

« Je vous demande pardon ? »

Elle souhaitait le faire répéter pour être sûre de l’énormité de la chose. Avant que ce dernier n’eu le temps de recommencer, une autre voix s’éleva. Une voix qu’elle connaissait.

« Si tu n’as pas les moyens, ça ne sert à rien. Pourquoi une pute de bas étage comme toi voudrait-elle acquérir pareil bien ? »

Le ton lui glaça le sang, Lilium se retourna, un faux sourire sur le visage avant de lâcher un « boss » mielleux et faux à la fois. Et merde, que faisait-il ici celui là. Trois autres hommes entrèrent dans l’histoire. Des yakuza, gardes du corps, mafieux, ce genre de type quoi.  Armées jusqu’aux dents, lunette noires et compagnie. Lilium se mordit la lèvre qu’est-ce que c’était que ce bordel. Elle se retourna vers l’agent en quête de réponse mais ce dernier était déjà entrain de lécher les pieds de son patron. Un lèche-bottes, forcément, encore un agent immobilier corrompu jusqu’à l’os voir la moelle. Ce dernier proférait des remarques sucrées tout en baisant la main du boss. Ce dernier lui glissa une enveloppe comme récompense. Lilium comprit alors qu’elle venait de se faire piéger. Elle allait non seulement perdre l’achat, mais également son job ainsi qu’un membre ou deux, ça dépendrait de l’humeur du patron. Alors maintenant, il ne restait que deux solutions, tenté de fuir, mais il fallait alors à tout prix réussir, sinon c’était la mort assuré, ou parlementer. Lilium avait des talons aiguilles. La première option risquait d’être difficile. Elle choisit donc la seconde. Elle tenta donc de commencer une longue série d’explication bidon par une phrase débile du genre « c'est-à-dire que.. Mais voilà… alors donc… » Rien n’y fit. Le boss la stoppa net et deux hommes s’emparèrent d’elle. Ou du moins tentèrent. Un coup de feu retenti et l’un d’entre eux tomba sur le coup. Headshot. Lilium tenta de voir d’où provenait le coup de feu mais le second homme la lâcha brusquement en l’envoyant sur le sol, sur le côté. Roulant, elle comprit qu’elle se trouvait dans une histoire qui ne la regardait pas. Une histoire de mafia, sûrement. Apparemment, elle n’était pas la seule à être prise au dépourvue. Son boss s’était lui aussi caché précipitamment et d’autres de ses hommes avait fait irruption dans la chambre. Le coup avait été tiré de la fenêtre, sniper qui avait sûrement du changer de position. Lilium prit son courage à deux mains et profita de ce conflit pour fuir. Elle échangea un regard avec son patron avant de lui faire une grimace et de filer par l’autre porte, juste derrière elle.

Ils étaient au deuxième étage. Il y en avait encore un, elle serait plus en sécurité là haut plutôt qu’en bas. Elle fonça alors dans le couloir mais se trompa de porte. Oubliant comment la maison était faite, elle se retrouva nez à nez avec un mur qu’elle se prit de pleine figure. Le choc fut costaud, elle l’avait prit de plein fouet et bien comme il le fallait. Cela la propulsa par terre où elle resta quelque moment assise, comme perdue. Un liquide chaud sur ses lèvres ayant une désagréable odeur de fer la fit reprendre ses esprits. Du sang, elle s’était presque cassé le nez, ou du moins bien amoché. Déjà qu’il était un peu trop grand, manquait plus qu’il soit bossu. Retrouvant ses esprit, elle s’empressa d’enlever ses talons qu’il ne l’aiderait pas à courir. Pied nus, elle se remit en marche. Les coups de feus résonnaient encore dans l’étage. Elle devait trouver l’escalier au plus vite. Merde, merde et merde c’était les seules choses qui résonnaient dans sa tête alors qu’elle courrait pour son salut. Après quelques portes ouvertes inutilement, elle trouva celle de la cage d’escalier dans la quelle elle se précipita. Jetant ses chaussures tout en bas de l’escalier, vérifiant qu’il n’y ait personne, elle s’empressa alors de grimper les marches deux à deux voir trois à trois même si sa robe ne lui le permettait guère. Elle avait mis son foulard sur son nez pour ne pas mettre des tâches de sang de partout. Ils en restaient surement en bas, tant pis.  Au dernier étage se trouvait l’ancienne maison du propriétaire, elle se cacherait donc dans la chambre de celui-ci et en profiterai pour soigner le coup qu’elle venait de prendre (par sa faute) au nez. Des pas montaient dans l’escalier en sa direction. Elle pressa le pas et ouvrit rapidement la porte de la cage d’escalier. Le couloir du troisième étage s’étendait à sa gauche. Elle ne prit pas la peine de regarder, affolée de savoir qui pouvait bien se trouver derrière elle. Elle ne vit pas alors la silhouette qui se dessinait juste à sa gauche. Se retournant au dernier moment, elle s’arrêta pile au niveau de l’homme, persuadée qu’il s’agissait à nouveau d’un mur. Mais non, c’était bel et bien un humain, en cher et en os. Ce dernier un peu surpris de voir une femme en face de lui hésita. Lilium non. Elle balança son pied dans l’entrejambe de ce monsieur, et courut dans l’autre sens, espérant atteindre la porte derrière elle, derrière laquelle elle pouvait se cacher surtout. Elle ne prêt pas attention aux lamentations et grognements de l’homme. Victoire, en quelque enjambées elle atteignit la porte, puis, elle s’engouffra dans la chambre, la verrouilla d’un tour de clef et s’empressa de mettre des objets lourds devant. Elle devait ensuite chercher une solution pour fuir ce bordel.

Qu’est-ce que c’était ce merdier dans lequel elle venait de se fourrer. Et depuis quand les mafieux se tiraient dessus à dix heures du matin ? Comment son patron avait-il été au courant de sa visite ? L’entrepreneur ? Forcément, mais pourquoi ? La faisait-il surveillé, avait-il eu des doutes sur elle. Beaucoup de question se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Quant à son nez, il continuait de saigner, même si le flot avait diminué. Les coups n’allaient pas tarder à retentir contre la porte, elle devait fuir d’ici tout de suite avant d’être mêlé à d’autres sottises. Avec un peu de chance, si le clan adverse la trouvait, il l’épargnerait peut-être.

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Le coin du chalant / Re : Recherche un partenaire de rp - hentaï
« le: mercredi 22 décembre 2010, 21:12:11 »
Quelqu'un m'a déjà répondu, mais je suis d'accord pour ouvrir deux sujets différents. As-tu une idée meilleure pour le scénario ou restons nous sur la maison close ?

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Le coin du chalant / Recherche un partenaire de rp - hentaï [trouvé]
« le: mercredi 22 décembre 2010, 20:39:40 »
Bonjour bonsoir =)

Sujet du topic=> Hentaï. Non je suis pas perverse, un peu. Je n'ai pas écrit de hentaï depuis plusieurs mois.

Nombre de participants=>1, un homme de préférence.

Trame=> Peu importe le caractère de la personne. J'aimerais bien développer mon personnage par rapport à l'histoire du forum. Rencontrer un non-humain serait intéressant. Lilium ne connaît que la terre et les terriens. Cela pourrait être intéressant de lui faire découvrir de nouvelles choses. Mais je prend aussi les humains =)
Pour la trame, mon personnage est une prostituée fière de son métier, pour un sujet hentaï, cela pourrait commencer au quartier des plaisirs ou si vous avez des idées pour une rencontre plus inouïe, pour quoi pas

Qualité de post=> Je recherche quelqu'un qui sache faire des posts de 20 lignes au moins.

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Le coin du chalant / Re : Ah mais que qui sait ? ♫
« le: mercredi 17 mars 2010, 18:49:52 »
D'accord. Petite précision cependant, mon personnage n'a jamais rencontré de terranides. Elle ne connaît que le monde humain. Je t'enverrais le lien par mp.

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Le coin du chalant / Re : Ah mais que qui sait ? ♫
« le: mercredi 17 mars 2010, 18:45:34 »
Je me propose également, éventuellement plus tard si le souhaite.
Je met juste un peu de temps à répondre ces temps ci suite à quelques trucs qui me prennent pas mal de temps.

Voilà, si tu veux bien de Lilium. =)

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Je n'ai pas honte de vous. La phrase sonnait bien. Lilium ne se sentait pas cependant mal à l'aise en tant que prostituée mais elle savait que certains clients, eux pouvaient l'être. Les hommes mariés la plupart du temps qui ne voulaient que personne ne soit au courant de leur rendez vous secret. Ainsi lorsqu'ils payaient une catin pour son corps il la payait aussi pour leur discrétion et leur silence et ceci Lilium l'avait bien compris. Ce client là ne semblait pas avoir honte de payer une prostituée. Tant mieux.
La voiture dans laquelle ils étaient semblait spacieuse et luxueuse, décidément elle n'était pas au bout de ses surprises. Son client possédait même un chauffeur personnel qui semblait bien le connaître. Il semblait aussi galant avec les femmes. Le ton froid qu'il avait employé lors du premier échange semblait se radoucir peu à peu au grand contentement de Lilium qui décida d'agir plus naturellement et avec moins de froideur.

Le nom d'hôtel qu'il avait donné ne disait rien à Lilium. Elle habitait ici depuis pas mal de temps mais ne s'était pourtant jamais intéressé à la ville. Elle ne connaissait de cette ville que son lieu de travail et son quartier mal fréquenté, ainsi que le quartier de son appartement, plus en banlieue. Elle connaissait éventuellement le chemin à parcourir entre les deux ainsi que les lieux utiles. Mais l'utilité que Lilium pouvait avoir d'un hôtel était nulle. Ainsi elle se laissa guider jusqu'au lieu ou le "contrat" serait signé. Plus il avançait plus la richesse de lieu semblait se faire sentir. Les maisons étaient plus grandes, plus blanches et plus espacées. Les rues étaient plus propres et les murs vierges de tags.

Ils arrivèrent en vue de l'hôtel. Hôtel, vu le type d'hôtel que c'était ce terme aurait presque pu être péjoratif. Palace. Voilà ce qu'il y était écris. Un palace. Et bien, Monsieur avait du goût et pas n'importe lequel en plus. Lilium sourit légèrement en sortant de la voiture, finalement sa journée ne s'annonçait pas si mauvaise qu'elle l'eut cru. Plus ils se rapprochaient plus Lilium avait hâte de voir l'intérieur. Vu d'ici il semblait vraiment immense. Des sortes de gardes qui devaient porter un uniforme des plus étranges surveillaient l'entrée et les saluèrent lorsqu'ils passaient, Lilium se glissa de glisser un sourire en coin à l'un des types et suivit son client à l'intérieur. Ses talons claquèrent doucement sur le sol marbré du hall qui était d'une taille impressionnante. Lilium ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil au plafond qui était bien haut. Continuant de suivre son client, elle l'entendit se faire apeller Maître Dolan. Maître, il n'était tout de même pas le propriétaire de ce truc ? Lilium décida de ne pas se poser la question de peur de la réponse. Elle n'avait jamais eu de clients aussi riche que lui et n'était jamais allé dans ce genre d'endroit. Préférant se taire que de poser des questions stupides, elle se contenta de suivre Mr Dolan, puisqu'apparemment c'était son nom jusqu'à l'ascenseur.

Petite musique, silence pesant, un léger vrombissement, de la moquette sur le sol et un grand miroir. Un petit bip leur indiqua l'arrêt de l'ascenseur. Lilium sortit prudemment de celui ci, se demandant quelle tête aurait la chambre. Après avoir vu le palace de l'extérieur, de l'intérieur, elle ne fut pas surprise de voir autant de richesse et de place dans une chambre d'hôtel. Plusieurs pièces pour une même chambre, un salon, canapé, télévision, climatisation. Un chambre, un grand lit et des coussins pas dizaines. De la broderie, du marbre et du cuir, quelques belles peintures sur les murs. Tout ici dépassait l'entendement. La salle de bain était légèrement en retrait, après la chambre, elle ne pouvait la voir de l'entrée. Son client sembla profiter du fait d'être arrivé pour poser ses affaires, Lilium en fit de même. Elle posa son manteau sur la patère réservé à cet usage là et enleva ses chaussures, savourant le confort de la moquette sur le sol. Ouvrant légèrement sa veste, elle annonça qu'elle allait prendre une douche, assez rapide, le temps pour son client de se mettre à l'aise. Celui ci acquiesça et Lilium partit en direction de la salle de bain.

Marbre noir, un peu trop d'ailleurs. Serviettes brodés et gel douche de grande marque, pas de petites savonnettes comme dans les hôtels. La grande baignoire entourée de produits de bains. Lilium entra et peu de temps après avoir refermé la porte, posa sa robe sur le sol ainsi que ses sous-vêtements. En tenue d'Ève, elle ne se fit pas prier deux fois, et, laissant ses vêtements étendus sur le sol, elle se glissa dans la baignoire. Faisant couler l'eau de gros robinets, elle remplit rapidement le réservoir. Savourant l'eau chaude, elle détacha ses cheveux avant de se laisser tomber en arrière et de les tremper dans l'eau. Ceux ci filèrent comme des anguilles dans toutes les directions. Sans trop attendre non plus, elle commença à les laver, méthodiquement. Forcément, avec des cheveux longs jusqu'aux fesses, si l'on avait pas un peu d'organisation pour les laver et les sécher, on ne s'en sortait pas. Droite, gauche, arrière, peu de temps après Lilium avait une masse de cheveux mousseuse collé sur le haut de son crâne. Elle commença ensuite à laver son corps, puis, à regret fit partir l'eau de la baignoire pour se rincer. Se levant cette fois ci, elle posa presque le pommeau sur sa tête et fermant les yeux et la bouche, elle laissa couler l'eau chaude. Un peu trop chaude, cela faisait de la buée, mais c'était si bon. Elle avait laisser la porte ouverte au cas ou son client désire lui demander quelque chose. Cependant, elle n'aimait pas être regarder sous la douche. Peu de ses clients le lui demandait et pour ceux qui osait, elle refusait la plupart du temps avec peut-être quelques exceptions par ci par là.

Après être sortie de la douche, elle enroula ses cheveux dans une serviette et enfila un peignoir, prenant avant le temps de se sécher. Quelques coups de sèches cheveux ultraforce ne suffirent tout de même pas à les lui sécher complètement, mais réussir du moins à les rendre seulement moins humides. Elle sortit de la salle de bain et retrouva son client dans le salon. S'avançant vers lui, elle se posa juste en face. Sous son peignoir elle était nue et son peignoir ne tenait qu'à un léger ruban qui lui enserrait la taille. Bien sur la pudeur ne faisait pas partie du job ni de la personnalité d'ailleurs. Le client pouvait aussi choisir de l'habiller mais ici il n'y avait pas de tenues. Quoique, dans un palace il devait bien avoir ça. Qui sait, ils avaient sûrement de tout.

"Je suis à vous Monsieur." indiqua-t-elle. Ce serait ensuite au client de décider ce qu'il ferait d'elle. Lilium était plus fraiche après la douche et se sentait en meilleure forme. Une légère excitation la prenait au bas ventre. Non pas pour la suite de l'histoire puisque c'était son métier. Ce client riche et ce luxe qu'elle ne connaissait pas lui donnait une certaine curiosité, une forme d'excitation. Le contexte de luxure s'installait.


15
D'un sourire arrogant, il répondit alors qu'elle n'était pas chaleureuse mais qu'il s'en contenterait. Lilium lui rendit son sourire, se contentant, quant à elle, de garder ses pensées. Effectivement, il n'avait plus trop le choix, surtout à cette heure ci. Lilium était par ailleurs intriguée du moment de la journée, ce n'était guère le temps pour ce genre de chose. Mais s'il désirait trouver une femme de joie au début de la journée, il avait beau cherché, il n'en trouverait pas, sauf bien évidemment notre chère Lilium qui se trouvait actuellement dans une situation différente.

Lorsqu'il la respira, Lilium se laissa faire, souvent les clients aimaient  tâter, sentir, voir renifler, pour les chiens qui arrivent la queue déjà en l'air, leur marchandise. Alors elle se laissa inspecter, sans rien dire ni broncher, libre à lui de sentir l'odeur de sa transpiration, de celle de ces derniers clients et peut être aussi de leur semence. Puis il se retira pour regarder le lieu de travail et déclara quelque temps après qu'il la prendrais dans un hôtel. Bien sûr la phrase avait été plus élégamment tourné mais cela revenait du pareil au même. Lilium appréciait néanmoins la qualité du langage de son client, cela la changeait de certains qui se voulait plus vulgaire et dont le langage était cru.

Il lui proposa un lieu tout en précisant qu'il fallait y aller en voiture. Un homme comme lui n'avait sûrement pas l'habitude de marcher, ou peut-être que ces chaussures trop chères lui faisaient mal aux pieds. De justesse, Lilium se mordit les lèvres et évita de lâcher ce genre de remarque cinglante, puis dans une mimique, elle souri et acquiesça d'un simple oui. Assez  net, une réponse succincte, courte, et claire, pratiquement comme à son habitude, sauf bien évidemment lorsqu'elle lançait des remarques glacés ou piquantes.  Tant pis pour le risque, ce type ne semblait pas si costaud que ça et puis il avait l'air d'un homme d'affaire, elle n'aurait pas trop à craindre, dans le pire des cas, elle aviserait bien. Ce genre d'histoire sordide avait déjà du lui arriver deux ou trois fois mais elle avait toujours réussi à s'en sortir, avec plus ou moins de dégâts cependant. Elle était assez forte physiquement en réalité, chose qu'elle s'empressait de cacher sous des apparences fragiles. Cette capacité physiquement légèrement plus au dessus de la norme pour une femme lui avait permis de se défendre contre certains clients. Alors gare à lui, car pour Lilium, qui s'y frotte s'y pique.

Il la surprit lorsqu'il fit semblant de se taper le front en signe d'oubli et lui demanda poliment son nom. Le ton était bien différent de celui qu'il avait deux minutes auparavant et semblait décidé à jouer la comédie. Lilium aimait bien l'art du spectacle. Un peu de théâtre, un peu de danse, quelques notes de musiques et un costume. C'était suffisant pour échappé à la routine qui s'installait parfois dans vos vies. Son monde à elle aussi c'était un peu de scène, un kimono en guise de costume, une danse érotique sur des gémissements de plaisir.
Lys, c'était son nom de scène. Celui qu'on lui avait donné lorsqu'elle avait commencé son métier. En réalité elle s'appelait Éva, plus personne ne l'avait appeler ainsi depuis longtemps. Elle par contre chérissait le nom que son père avait choisit pour elle. Personne ne le connaissait car personne n'avait besoin de le connaître. Alors Lilium ça convenait à tout le monde. Un nom de fleur pour une catin. Pour le client, cela dépendait, elle connaissait le nom des habitués mais pas de ceux qu'elle croisait seulement une ou deux fois ou parfois elle l'eut su mais ne s'en souvenait généralement pas. Par politesse, elle lui répondit. La façon dont elle répondit se voulait à l'inverse de sa démarche, pas très polie.

"Lilium" lança-t-elle brièvement. "On m'appelle Lilium."

Elle se contenta de donner son nom sans demander celui de l'homme, lui seul déciderait de le lui dire ou non, en attendant un simple Monsieur suffirait. Tant que le client n'avait pas exprimé le désir d'être appelé autrement, elle se contentait de garder une distance professionnelle avec eux. Parfois certains souhaitaient se voir appelé Maître, souvent dans des expériences se voulant plus dure, d'autre voulait qu'elle murmure leur prénom au creux de leur oreille, d'autres encore se suffisaient bien du Monsieur. Lilium s'adaptait aux besoins de ses clients.  C'était dans ses tarifs avec parfois un supplément pour certaines choses, plus ou moins élevé. Mais pour une appellation, c'était normal. Pour bien exercer son métier, elle se devait de se plier à certaines exigences de la part de ceux avec qui elle allait coucher. Pas toutes les exigences non plus. La limite était la fierté personnelle. Et pour une catin des bas fonds, elle en avait pas mal.

Du haut de ses un mètre soixante-quinze, elle ne le dépassait pas, mais ne se sentait pas si petite que ça, levant seulement quelque peu la tête pour le regarder, elle lui fit un sourire et s'approcha de lui, posant sa poitrine sur son torse et venant chercher son oreille pour y susurrer quelques mots.

"Ne soyez pas déçu. Je sais me montrer plus chaleureuse au lit."

C'était en réponse de son commentaire, une réponse tardive mais qui concluait l'accord dans un sens. Elle acceptait de le suivre jusqu'à l'hôtel, en réalité elle avait même hâte de le suivre et d'arriver, histoire d'être à l'intérieur et surtout de prendre une douche, chose qui commençait à obnubiler l'esprit la jeune femme. Mais elle commençait à se sentir lasse et fatiguée et cela n'était pas bon signe, elle se devait de remplir sa part du contrat, maintenant qu'elle l'avait signé. Secouée par un petit frisson, elle reprit ses esprits et d'un pas élancée elle commença à avancer se retournant pour attendre son client et quitter la ruelle. Dans tout les cas, il fallait marcher, les voitures ne venaient pas ici. Premièrement il était très difficile d'y circuler, deuxièmement, c'était risqué. Alors il fallait rejoindre le centre ville à pied en quittant les ruelles. Lilium jeta un dernier coup d'œil aux chaussures de l'homme et ne se retint pas de sourire bien que son sourire n'avait rien de méchant. Elle profita de l'attente pour refermer sa robe aux allures chinoises et son manteau, cachant sa poitrine aux regards du public. Elle savait que cela était très dérangeant pour certains clients d'être vu en compagnie de prostituées.

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