Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Layla

Pages: [1] 2
1
Le coin du chalant / Re : Activation de comptes!
« le: mercredi 09 février 2011, 17:51:42 »
Pourrait-on activer le compte de Vitali svp ?

2
Je t'envoie ça par MP :)

3
Moi non plus à vrai dire XD je ne pensais pas que tu te cantonnais aux trames sans envisager autre chose, mais c'est plutôt logique en fait :)

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Le social est encore dispo ?

5
Il se trouvait que si Layla et Diane avaient un point en commun, c'était la franchise. Contrairement à sa jeune sœur qui faisait souvent des pieds et des mains pour s'exprimer sans froisser, la russe crachait ses pensées sans s'encombrer de quoique ce soit, même si elle savait se contenir devant des supérieurs (c'est-à-dire, pratiquement jamais). Son mauvais caractère accentuait ce trait de personnalité. Par ailleurs, il était rare qu'elle réfléchisse vraiment avant de parler. Mais tout ça pouvait sans doute s'expliquer par le fait que Yulia croyait encore que la société possédait plus de bon côtés que de mauvais, tandis que Layla avait grandi avec la certitude que l'humanité n'était bonne qu'à se bouffer toute crue.

Quelqu'un comme Diane aurait pu effrayer l'humain standard, trop occupé à sauver les apparences grâce à l'hypocrisie pour comprendre que la franchise n'était en aucun cas un poison.

Et lorsque Layla éclata de rire, passant de la curiosité à l'hilarité en une dizaine de secondes, ce fut précisément parce qu'elle venait de comprendre que Diane n'était pas une menace. Dans les conversations classiques que l'expatriée avait menée,e lle avait sans cesse eu la hantise qu'on lui mente ou qu'on la trompe. Elle n'avait pratiquement jamais dialogué avec des personnes honnêtes. Surtout dans le milieu où elle bossait et où elle était bien obligé d'être sociale avec la gamine qui mentait sur son âge pour avoir son piercing plus tôt ou l'enfoiré qui cherchait à lui vendre un autoclave deux fois trop cher en inventant des nouvelles fonctions à la con.
Aujourd'hui, nul besoin de se méfier. Elle pouvait se détendre. Et c'était agréable.


"C'est pas comme si tu étais la première personne à me dire un truc comme ça !"

Nul besoin non plus de vouvoiement à l'égard de Diane, puisqu'elle-même ne s'en donnait pas la peine. Mais peut-être n'appréciait-elle pas qu'on la traite de la même manière... bon, de toutes façons, c'était fait.

Layla ôta un grain de poussière imaginaire du fauteuil de sa sœur qui commençait à la regarder bizarrement. Elle s'était attendu à ce que son aînée ne fasse pas durer les choses pour pouvoir lui passer un savon plus vite par la suite, mais elle semblait trouver la situation comique. Il fallait dire que Diane n'aidait pas les choses à aller autrement. Cette femme semblait ne s'encombrer d'aucune des restrictions de la societé. Un peu comme Layla, en fait. En fin de compte, c'était deux cas, et elle était la seule individu normale dans le trio, malgré qu'elle n'ait que onze ans. Cela dit, au fil du temps, la petite brune avait très bien compris comment sa sœur marchait. En l'occurence, là, les choses prenaient cette tournure parce que cette mystérieuse femme aux cheveux blancs était assez mignonne pour calmer le tempérament associable de Layla. Ça ne ratait jamais.
Ça ne durait jamais non plus, cela dit.


"J'espère que ton bouquin a pas eu trop de dégâts... et toi avec. Plus de peur que de mal en fin de compte ?"

Bon Dieu, elle ne se reconnaissait pas du tout dans cette façon de parler. S'en était presque effrayant. Et tout ça parce que cette fille était... mignonne. Rien de plus. Elle n'avait même pas l'air agréable... et en plus de tout, il semblait à la russe que cette étrange femme était un peu perdue. Pas perdue dans l'allée du centre commercial où elles se trouvaient, mais perdue à l'intérieur de sa tête. Ce qui n'était pas mieux du tout.
Ça n'était peut-être qu'une impression après, mais-


"Tu... heu, ça va ?"

Tout ce que Diane pouvait voir par la suite, c'était une Layla un peu troublée par quelque chose d'inconnue, une espèce d'aura à peine perceptible, qui se dégageait de cette tête aux cheveux blancs. En fait, il semblait à la brune que Diane était sur le point de se casser, impression renforcé par sa minceur presque extrême et son regard presque glacé.
Instinctivement, L'aînée resserra ses mains autour du dossier de la chaise roulante, l'esprit en vadrouille, et-


"Layla ?"

La petite voix de sa sœur la ramena sur Terre, ainsi que son regard un peu inquiet. La brune le croisa, et repartit sur Diane, qui restait fixe, telle une statue de pierre. Elle reprit contenance et sourit de nouveau.

"Ça te dirait de venir avec nous si tu as un peu de temps ? On va s'offrir quelque chose de chaud à boire, et je crois que ça serait pas très polie de te laisser repartir sans rien après t'avoir à moitié écrasé."

Layla espérait bien sûr que Diane accepterait l'invitation, mais en même temps, quelque chose lui disait dés à présent que cette inconnue n'allait pas être si inoffensive que ça...

6
Le parc et son sous-bois / Re : Promenades de nuit [PV Layla]
« le: mardi 18 janvier 2011, 18:02:46 »
Elle arriva rapidement prés du corps étendu sur le sol, en position fœtale, ce qui lui confirma ce qu'elle savait déjà : la balle n'avait pas entraîné la mort, vu que les muscles ne s'étaient pas relâchés, et encore heureux. La russe avait eu un peu peur d'avoir mal vu la trajectoire de l'acier, mais les gouttes de sang qui perlaient de la jambe de Yôko ne laissaient aucun doute. Par contre, après une rapide inspection, la jeune femme ne retrouva pas de balle, ce qui voulait dire qu'elle ne pouvait être que dans la jambe de la lycéenne. Malgré tout, le saignement léger indiquait qu'elle n'était pas trop profonde et n'avait rien touché de grave. Elle avait tout de même eut de la chance dans son malheur.

Le regard sombre de l'expatriée glissa de la jambe nue au visage de la touchée. Elle n'y aperçut qu'une touffe de cheveux verts, son visage était caché par ses genoux repliés. Mais quelque chose lui traversa l'esprit pour un moment.
Vu la taille de la protagoniste, sa manière de s'habiller, elle avait affaire à une jeune fille. Pas plus de vingt ans, pas moins de quinze. Impossible de placer un âge exact, mais le fait que ce soit probablement une lycéenne suffit à effrayer Layla.
Si jamais Yôko se décidait à porter plainte -elle en avait parfaitement le droit après tout- la tatoueuse risquait d'avoir pas mal de problèmes dans les prochaines semaines, et Yulia avec. Les circonstances avaient voulus que l'administration perde les papiers en règles que les deux sœurs devaient obtenir il y a quelques mois déjà. Elles se retrouvaient donc -pour un moment plus ou moins longs- clandestines, tout simplement. On n'avait même pas pu leur dire si elles étaient répertoriés dans les données nationales, lorsqu'elle était passé à la mairie quelques jours plus tôt.
Donc, si jamais cette gamine se décidait à se venger... son "attaquante" risquait l'expulsion, sans plus de cérémonie.

Elle s'était déjà retrouvée dans des merdes pas possibles, mais celle-là risquait d'être interminables. Il lui fallait trouver une solution d'urgence, ou au mieux, être la plus sympathique possible. Difficile d'avoir l'air aimable quand on se retrouvait dans un rôle de psychopathe déchainée. Et si elle expliquait tout, elle allait passer pour une débile peu commune. Bon, ça serait mieux que de se faire chasser à coup de pieds aux fesses, mais si elle pouvait l'éviter...
La soirée risquait d'être longue.


"Hé..."

Sans retourner la blessée ou autre mouvement brusque, Layla se contenta de secouer un peu son épaule, pour attirer son attention.

"T'inquiètes pas, je vais pas te faire de mal. Je suis pas méchante à la base."

Il y avait du sang-froid dans sa voix grave, qu'elle parvenait à contrôler, mais il n'en était pas de même pour le reste.

"On va aller à l'hôpital. Tu peux te lever ou pas ?"

7
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 03 janvier 2011, 21:35:46 »
21:31

Pff.
J'en ai marre, comment une chanson aussi débile peut rester aussi longtemps dans la tête ?!
*se cogne contre les murs*

*prépare une doublette aussi, à peine arrivée, rah o/

8
Le parc et son sous-bois / Re : Promenades de nuit [PV Layla]
« le: vendredi 31 décembre 2010, 02:04:42 »
La fumée de la cigarette s'étira dans l'air comme un fil de soie avant de disparaître entre les hautes branches de l'arbre centenaire dans lequel était installé l'étrangère. Sa silhouette athlétique se découpait à peine dans la nuit entre les branches et ce ne fut que lorsqu'elle alluma son briquet que son visage éreinté apparut à la lueur de la flamme. Une jambe pendante dans le vide, l'autre relevé contre sa poitrine et soutenant un de ses coudes, la tête sur une main, Layla observait les lumières de la ville, évoquant autant de petites lucioles regroupés en rang par-dessus les montagnes au loin. Pendant un moment, elle s'était amusé à rechercher l'immeuble qui l'abritait mais avait perdu d'avance vu le nombre de bâtiment qui poussaient comme des champignons.
Elle venait de temps en temps grimper au même arbre, à la même heure, et le nombre de lumière s'agrandissait de jour en jour. Pour quelqu'un comme elle qui n'aimait pas la ville, ce genre de constatation faisait pousser des scénarios pessimistes dans son esprit. Bien sûr, elle avait grandi en plein cœur de la ville. Elle y était habituée et ne vomissait pas à son contact. Mais quand elle avait grandie et compris certaines choses, il y avait eu ce petit pincement au cœur qui suivait l'exclamation de joie devant un beau paysage, et qui lui soufflait que dans cinquante, soixante ans, ce genre de choses n'existerait plus.

Elle n'était pas pour autant une de ces écolos persistantes qui passait son temps à emmerder le monde avec des idées toutes faites sur le monde et les humains qui vivaient dessus, mais ça la désolait assez pour que, assise dans cet arbre, la mélancolie la pousse à fumer cigarettes sur cigarettes, ayant oublié depuis bien longtemps le lien entre les mots 'nicotine' et 'néfaste'.
S'ajoutait à cela des souvenirs oubliés, à la fois trop vieux pour être ressortis sans douleur, et trop jeunes pour être oubliés d'un claquement de doigts. L'image de jours ensoleillés, dans les parcs de Moscou, de l'herbe plein les cheveux et des rires plein la tête. Les yeux marrons de Yulia, ses bras qui gesticulaient sans cesse et sa petite voix qui proposait à sa sœur de lui faire la courte échelle.

Yulia avait toujours adoré grimper aux arbres. Et maintenant, elle ne pouvait plus.

Et c'était bien pour cette raison que la petite était à la maison, sous la garde de Claire, sa collègue pierceuse toujours prête à rendre service, et sûrement au lit à l'heure qu'il est.

Layla soupira, crachant un jet de fumée grise qui partit rejoindre le ciel.

Dieu savait qu'il était compliqué de vivre comme elle le faisait, à essayer sans cesse de joindre les deux bouts, sans que ça ne marche jamais. Oh, bien sûr, elle vivait de sa passion, ce qui n'était pas si mal, mais comme toute personne vivant de sa passion, tout n'était qu'effort, sueur et fatigue, et du temps en plus passé en moins prés des gens qui l'aimait et qui, rentrée à la maison, lui reprochait son retard, en refoulant des larmes.
C'était dur. Et son esprit fatigué ne lui criait qu'une seule chose : l'isolement. De toutes façons, quand elle n'allait pas bien, tout le monde en pâtissait. Elle devenait une vieille chiante qui ne servait à rien d'autre qu'à envoyer bouler et tout contact humain virait en match de catch. C'est pour ça que de temps en temps, Layla appelait Claire et montait sur sa moto pour se diriger vers le parc, à une heure où personne n'était censé venir déranger sa quiétude et ses nerfs à l'attaque.
Parfois, il lui criait aussi des choses malsaines, morbides, des idées noires lui venaient en tête quand elle accumulait la fatigue, et elle n'osait les repousser de par leur forces, mais elle finissait toujours par y arriver, partant du principe que le suicide ne convenait qu'aux faibles.

On a bien dit censé.

En descendant de l'arbre gigantesque, l'hermaphrodite mit une main dans sa poche, et l'éclat d'un revolver rebondit à la lumière de la lune. C'était une vieille arme, presque poussiéreuse, récupéré il y a des années dans un tiroir de la commode de sa mère (dieu seul savait ce qu'il foutait là d'ailleurs...) et qui n'avait servi que dans de rares fois où Layla avait voulu l'essayer. Elle avait en effet, à une époque, fait la connaissance d'une charmante policière qui avait réussi à lui céder une place de tir dans le poste de police, et elle avait pu s'essayer à cet art à sa guise. Et selon les dires ce jour-là, elle était presque faite pour ça. Dommage que la police n'accepte pas les tatoués.
Ce revolver, elle ne le prenait sur elle que quand elle sortait, particulièrement quand elle passait par ici en pleine nuit, et elle savait que c'était dangereux. A la base, c'était pour dissuader le moindre clampin qui lui voudrait du mal, mais les idées noires se liaient automatiquement à cette pièce, en faisant un vrai danger pour sa propriétaire, mais aussi un défi, dans un sens. Et elle était toujours à cran quand elle le sortait et le tenait dans sa main, ce qui facilita la scène qui suivit.

En apercevant la silhouette frêle dans la nuit, tout se passa très vite. Layla ne réfléchit pas un instant, bondit, et pointa le canon de l'arme sur l'étranger, avant de tirer.

La balla traça sa route en direction de la jambe de Yôko, sans que l'on sache si elle avait fini son trajet dans sa chair ou non. Mais son petit corps tomba dans l'herbe, par surprise ou par douleur.

Layla sentit ses pupilles se contracter d'horreur en deux points minuscules.


"... Oh m..."

Quelques secondes plus tard, l'esprit alarmé de Layla lui imposait la situation, et son corps tout entier se tendit de peur tandis qu'elle bondissait vers sa 'cible', lâchant le colt qui tomba sur l'herbe.

9
Le quartier de la Toussaint / La colère est un vilain défaut [PV Layla]
« le: jeudi 30 décembre 2010, 23:42:03 »
"Tu comptes me répondre un jour ou je vais devoir t'y obliger ?"

La petite fille regarda sa sœur en se tordant le cou, à cause de la taille de Layla et de la hauteur que lui imposait la position assise dans un fauteuil roulant, puis baissa la tête en tordant ses traits dans une moue boudeuse. Dans sa doudoune rose et son écharpe blanche, l'enfant aurait fait fondre beaucoup de femmes, qui auraient d'abord considéré son handicap comme une raison valable pour pardonner ses effronteries qui se faisaient de moins en moins rares avec la pré-adolescence. Mais sa grande sœur avait compris depuis longtemps que handicapé ou pas, les enfants avaient tendance à être vicieux parfois.

"De quoi tu parles ?"
"Comment ça, de quoi je parle ? Tu pourrais m'expliquer qu'est-ce que fous Barbie Video Girl dans le panier à courses, au juste ?"
"C'est pas moi qui l'y ait mis."
"Ah bon. C'est moi peut-être ?"

La gamine se renfrogna et Layla posa une main sur ses yeux avec un soupir, fatiguée. La journée n'avait pourtant pas si mal commencé. Le samedi était consacré aux courses de la semaine, parce que le shop était fermé et la nounou prête à s'occuper de tout jusqu'à midi. Seulement, ce samedi-là, Yulia s'était réveillé et mis en tête de l'accompagner aux courses. Sur le coup, sa sœur avait oublié pourquoi elle prenait soin de ne pas faire de bruit le samedi matin. La petite fille avait en effet pour sale habitude, pendant que le panier était sur ses genoux (sa sœur ayant déjà les poignets du fauteuil roulant dans les mains) de rajouter une ou deux choses dans les courses avec discrétion, en espérant que ça passe aux caisses. La tactique avait été déviée ce jour-là, et elle se retrouvait à se faire engueuler devant le rayon des fruits et des légumes. Layla observa sa montre : elles étaient en avance, mais mieux valait partir avant que les caisses ne soient pleines. Elle empoigna les commandes du siège en abandonnant Barbie en plein milieu des paquets de farine, et continua la conversation en direction des caisses.

"Yulia, je croyais que t'avais compris qu'on a pas les moyens pour ces machins-là."
"Mais quand t'es au travail ou aux courses, j'ai aucun jouet pour m'amuser. Je m'ennuie moi !"
"Non mais tu te fous de moi ? On vient de passer Noël et t'as reçu quatre poupées et un train électrique de la part de Takayuki. Je sais pas ce qu'il te faut ! Non, j'ai pas la carte de fidélité, bordel, cracha la jeune femme à la caissière trop maquillée et à la voix stridente, je passe ici tous les samedis, vous devriez le savoir à force !"

La caissière lui lança un regard froid auquel la russe répondit sans se priver, puis le prix qui fut vite payé en même temps que les courses commençaient à être rangés dans des sacs en papier. Mais Yulia n'en avait pas fini.

"Maman me l'aurait acheté, elle."

La plus âgée se figea dans ses rangements et se retourna vers sa cadette, qui la regardait d'un air furieux par-dessus un pack de flan au citron. Désemparée par cet argument, Layla reprit contenance en se rappelant que sa sœur jetait parfois des remarques sans réfléchir et qu'il n'y avait pas de quoi s'alarmer.

"Elle t'aurait rien acheté du tout, murmura la brune entre ses dents, et en plus de ça, elle t'aurait même donné une bonne paire de claques, et je commence à me demander si elle aurait pas eu raison, parce que ça te ferait les pieds, un peu."

Là-dessus, sous les regards médisants de la mince file de la caisse, et sous l'expression de fin plutôt mal choisi dans le cas de l'enfant, Layla finit d'empiler les courses, mais au moment de les mettre sur les genoux de sa sœur, celle-ci activa manuellement son fauteuil roulant et commença à partir vers les sorties aussi vite que ses petites mains tournant les roues le lui permettaient. Ce qui rendit sa grande sœur encore plus furieuse qu'elle ne l'était déjà, qui cria sans aucune attention sur les passants près de la scène.

"Eh ! Tu crois pouvoir m'échapper, franchement ?"

Yulia faisant comme si elle n'entendait rien, son aînée soupira et prit les sacs de courses en suivant les traces de l'enfant. Ce genre de scène n'était pas fréquente, encore heureux, mais elles arrivaient suffisamment souvent pour agacer et à chaque fois, la russe devait se faire une raison, C'était le début de la pré-adolescence, ce genre de comportement n'avait rien de grave comparé à celui que certains mioches faisaient subir à leurs parents ou même au sien lorsqu'elle était plus jeune, et encore, elle n'avait pas attendu d'être ado pour courir partout et balancer des poings dans des gueules qui s'ouvraient trop souvent. Et puis, elle commençait à s'inquiéter que Yulia n'ait que peu de caractère tout le temps et ces scènes-là prouvaient qu'elle se forgeait et commençait à grandir. Ce n'était donc rien, et elle aimait trop sa sœur pour ne pas supporter ce genre de choses. Elle était peut-être même un peu trop laxiste, en fin de compte.

Plongée dans les pensées et les mètres qui séparaient fille et femme, Layla ne remarqua qu'au dernier moment que sa sœur ne regardait pas devant elle, occupé à accélérer dés qu'elle venait un peu trop près, et Diane fut donc percutée non pas par une humaine, mais par un côté de l'énorme roue du siège roulant, et de façon assez brutale vu la vitesse, ce qui la fit tomber, et fit sursauter Layla.


"Merde !"

Elle arriva en trombe histoire de réparer les dégâts, et commença déjà par déposer les sacs sur les genoux de la gamine, encore boudeuse, mais consciente de sa faute.

"La prochaine fois que tu me fais un coup pareil, je te promets que je bloque la conduite manuelle. Si t'es pas encore assez intelligente pour regarder devant toi quand tu bouges toute seule, je vois pas pourquoi je la laisserais !"

- On s’excuse, en général, quand on bouscule quelqu’un. D’autant plus quand on s’amuse à dégrader ce qui lui appartient.

L'expatriée se tourna vers Diane, s'apprêtant à répliquer avec humeur un petit quelque chose, mais quand deux pupilles couleur chocolat croisèrent les siennes, d'un noir d'encre, elle constata que les roues meurtrières avait fait tomber une inconnue.
Une bien jolie inconnue, d'ailleurs.
En général, elle était beaucoup plus aimable avec les femmes que les hommes, et en particulier avec celles qui avaient ce petit quelque chose qui titillait l'esprit de Layla et lui laissait imaginer des tonnes de situations plaisantes par la suite en un dixième de seconde. Fallait pas oublier ce petit côté pervers qui traversait sa tête de temps à autre (= 85 % du temps) et qui la força à se calmer un peu.


"... parfaitement. Yulia, tu t'excuses, et en direct !"

Ce n'était visiblement pas du goût de l'enfant qui baissait la tête, le teint tout rouge de honte, mais qui finit par la relever avec la petite tape de sa sœur derrière son crâne, et lâcher du bout des lèvres ses excuses.

"Désolé Madame, j'ai pas fait exprès."

Elle aurait bien ajouté un "j'étais occupé à fuir ma sœur qui voulait me taper" mais elle songea qu'elle avait assez fait de bêtises pour la journée et se contenta de tripoter sa doudoune, fuyant le regard des deux adultes au-dessus d'elle.

10
Le coin du chalant / Re : Bon, ben, heu, me voilà.
« le: jeudi 30 décembre 2010, 16:51:53 »
Alors je go y répondre =)

11
Le coin du chalant / Re : Bon, ben, heu, me voilà.
« le: jeudi 30 décembre 2010, 15:39:25 »
Le post d'intro me convient, mais il n'était pas réservé à quelqu'un d'autre ?

12
Le coin du chalant / Bon, ben, heu, me voilà.
« le: mercredi 29 décembre 2010, 22:51:43 »
Pas la peine d'être trop formelle, c'est pas mon genre t'façons.
Un petit résumé de la bête :

Jeune femme hermaphrodite, lesbienne, avec un caractère de cochon et un bon crochet du droit ainsi que le sens d'orientation d'une éponge, passionnée par le tatouage et la mécanique, plutôt sportive, sait manier un flingue, fume, boit, et... ben, la troisième option, quoi.

A une petite sœur qu'elle ne laisse quasiment jamais souffler. (J'sens que j'aurais dû éviter de le préciser, ça...)

=>J'ai pas d'idées de trames, alors faites-vous plaisir et proposez :) j'ai rien contre l'improvisation, sinon.
=> La qualité compte pas. J'suis là pour m'amuser. (quoi, ça se voit pas ? u_u)
=> J'accepte n'importe qui, mais seules les femmes sont plébiscités pour des relations "saines" on va dire.

13
Prélude / Re : Re : Layla.
« le: mercredi 29 décembre 2010, 16:44:30 »
J'apporte mon avis sur la question : Le terme Hermaphrodite est tout à fait bien trouvé.

La transexualité, c'est être d'un sexe et se sentir de l'autre, changer de sexe, se grimer en une personne d'une autre sexe. La transexualité prend en compte "l'identité sexuelle", clairement plus le côté psychique. En l'occurence, une personne qui a tout de féminin (traits, musculature, seins) mais qui a un sexe masculin est bien un Hermaphrodite. La définition même de l'hermaphrodisme, c'est avoir à la fois des attributs masculins et féminins. Pas de vagin certes, mais elle a une jolie poitrine de femme.
En tout cas c'est ce que j'ai appris.. Je me trompe peut-être.

Donc, pour moi, ne change rien ! ^^

Si tu le dis ça doit être ça :) l'important c'est que tout le monde ait compris !
Merci pour la validation !

14
Prélude / Re : Re : Layla.
« le: mercredi 29 décembre 2010, 12:55:28 »
Bienvenue

Un hermaphrodite qui n'a que le sexe masculin s'est rare quand même surtout avec le reste du corps féminin (j'apparenterais cela plus à un transexuel moi)

Le terme hermaphrodite est pas bon de toutes façons, mais j'ai pas trouvé le bon mot -.-' c'est pour ça que j'ai rajouté une description...

Sinon, merci tout le monde :)

15
Prélude / Re : Layla.
« le: mercredi 29 décembre 2010, 03:29:43 »
Merci :)

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