Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: lundi 13 juillet 2020, 06:43:57 »« Oui, Verrières c’est français. Je suis une française pure souche du Nord de la France. »
Lissandre découvre le fruit des recherches de Kara. Et elle doit bien avouer qu’elle est surprise ! Elle est heureuse d’être surprise. Parce que, même si sa jauge d’optimisme excède la normale, elle en vient tout de même à douter de temps à autre. Et Kara se rabaisse constamment.
*Je vais te changer, ma petite Kara ! Tes collègues ne te reconnaitront tellement tu seras une lionne parmi un troupeau de brouteurs ! *
Cette idée d’herbivores appelées « brouteurs » fait naître une autre image dans sa tête. Celle d’une Kara habillé de latex moulant. Un latex noir avec des accessoires telles une cravate et des escarpins. Une Super Working Girl ! Et tous ses collègues seraient à quatre pattes. Attendant que leur prédatrice écarte les jambes pour leur laisser brouter de ce privilège.
« Hi hi ! »
LIssandre préfère observer Kara avec cette malice dans les yeux mais sans rien lui expliquer. Elle ne voudrait pas lui faire peur et la voir détaler comme une biche. Une belle biche en petit tailleur.
« J’aime beaucoup tes idées ! Mais permets-moi de leur donner un petit-plus façon Lissandre. »
Elle reprend son téléphone portable et regarde une nouvelle fois les deux images. Oui, ça lui donne des idées. Il faudra qu’elle note tout ça dans la partie « Bloc-notes » du téléphone. Ca va être une journée prolifique !
« Vu que la robe est ouverte sur le devant, ça me donne l’impression que mes mains devraient aller en-dessous pour aller chercher des choses. De l’équipement. En fait, cette robe des anciennes fêtes françaises me fait penser à Néo dans Matrix. Tu connais Matrix ? Bref, peu importe. En fait, en-dessous, j’imagine tout un équipement de super-nana qui défonce tout à coup de précisions et d’explosions. »
Elle regarde à nouveau son téléphone et affiche la deuxième image, celle de la perruque sucrée.
« Et vu que tu ajoutes ça, cette perruque-friandise, ça me donne l’image d’un équipement mi-militaire mi-bonbons. Genre des fusils-sucre d’orge. Des bombes-bonbons papillotes. Des pistolets à rechargement de petits nounours guimauves. Tu vois l’idée ? »
Nouvel arrêt sur la ligne. Lissandre lève les yeux et découvre que c’est leur arrêt. Elle s’empare donc du bras de Kara et la fait sortir avec un rush sans raison. Juste pour rester dans l’action. Dans la surprise. La vie doit être vécue pleinement ! Et, chez Lissandre, c’est à 120%.
Elle laisse son bras entremêlé dans celui de Kara et la regarde une nouvelle fois avec un sourire. Lissandre prend du bon temps avec sa copine de l’internet.
« Tu sais ce que je suis en train de me dire ? Que d’une petite conversation sur internet à une séance de photoshoot, on va finir par tourner un de mes films toutes les deux ! Hi hi ! Ce serait génial ! Mais on n’en est pas là, ne t’inquiètes pas. Ne stresse pas et laisses-toi porter par moi. Je suis aussi jolie qu’un bonbon mais attention, je cache peut-être de l’acidité à l’intérieur comme certains bonbons. Bouh ! Ah ah ah ! »
Le pire dans tout ça ? C’est que Lissandre ne se drogue même pas !