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« le: vendredi 08 mars 2013, 14:20:21 »
Bon, voilà que l'on me croyait plus à présent ! Les gens de nos jours, ne crois plus au virus-G qui avait été imposé sur mon ancienne ville natale, Racoon city au Mid-west des États-Unis. Donc, ce gardien de prison au regard méprisant ne savait encore moins que j'avais été là-bas ! Que j'ai dû me combattre là-bas, que j'ai dû abandonner mon chez-moi... Il n'en faisait rien, mais le plus pire dans tout cela, c'est que le virus s'était répandu un peu partout sur les continents petit à petit. Bien sûr, moi et mon équipe, on faisait tout ce qui était possible pour que les villes soient habitables et non-dangereuses. Seulement, si je n'avais pas tué autant de zombies, j'aurais eu une preuve et il m'aurait PEUT-ÊTRE au grand peut-être laissé sortir. Son regard gourmand lui ne disait pas cela... Il pensait surement maintenant comme les cerveaux des morts-vivants que je massacrais à journée longue. '' Manger, manger, manger "' à dévorer mon décolleté de la sorte. Par la suite j'eus donc la brillante idée de caché celui-ci pour qu'il monte son regard d'un magnifique bleu glacial vers mes yeux vert forêt. On ne combine pas l'eau à la forêt cependant. D'habitude, un lac est toujours loin d'une forêt au risque de créer une inondation. Le voilà qui ouvrait la bouche enfin !
- Je vois, nous avons en effet beaucoup de macchabés qui apprécient nos boutiques. Cela vous aura-il tuée de les laisser faire leurs emplettes en paix?
Il se moquait vraiment de moi que j'en fis une moue mélangée de surprise et de colère, ÇA, ça semblait l'amuser ! Je devrais encore et encore me débattre à ce sujet. Cela me choquait à un tel point que je n'osais même presque plus en parler. Mais je me résignais et finis par ouvrir mes lèvres pulpeuses pour lui dire que je ne mentais pas !
« Je ne suis pas une menteuse ! Si vous étiez à ma place, vous le verrez ... Arrêtez de vous moquez de moi bon sang ! »
Oui, je l'avouais sur cette dernière et courte phrase que ça me faisait de l'effet, cela me mettait dans une de ses hontes. Mais il ne semblait une fois de plus ne plus rigoler. Il était vraiment bipolaire sa alors ! Un moment il souriait d'un regard diverti et la seconde d'après il reprenait son sérieux. Il levait une de ses mains gantées ( gantées ? Je ne sais pour quelle raison) vers moi et crispèrent ses doigts. Il avait l'air d'un parfait débile en faisant ce geste. Je ne peux m'empêcher un ricanement à son égard, mais mon ricanement cesse sous peu, je sens ma gorge me contracter, je ne peux plus respirer. Je tente de ramper vers lui et je réussis à lui agripper la cheville pour la serrer de mes ongles cherchant toujours et en vain de l'air. Lorsqu'il ouvrait la bouche, je le regardais un peu piteusement, c'était rare chez moi, mais j'avais besoin de respirer de l'oxygène ! Même si celle de cette prison devait être vraiment horrible, j'en voulais ! Dieu que j'en voulais. Il finit par dire ce qu'il avait à dire.
- Chère Jill, vous comprendrez que l’innocence et le bienfondé de votre action n’ont aucune importance à Eternum. Ici, il n’y a que vous, les autres détenus, et les gardiens. Vous serez contrainte à purger votre peine jusqu’à ce que j’en décide autrement. Il ne vous faudra pas un diplôme pour également saisir que plus vous serez obéissante, plus vite vous pourrez partir.
Bon, il voulait que je fasse l'obéissante ! Moi, Jill Valentine, 24 ans, agente de la B.S.A.A ! Bon, j'arrêtais mon étonnement, je n'étais souvent qu'obéissante qu'avec mon commandant et lui ne comptais pas me faire des choses horribles comme lui. Il était très rare que je sois obéissante avec les autres gens même si parfois je me laissais rabattre. J'avais de l'orgueil dans ma conscience et elle ne faisait que crier cette orgueil ! Elle voulait rester dans ma conscience pendant longtemps avant de ce laissé rabattre. À cet instant, je commençais à faiblir, je demandais vainement de l'air à mon interlocuteur. Cependant, mes paroles ressemblaient plus à de petits couinements qu'à autre chose.
« De... de... l'a... »
Enfin il finit par arrêter cela, j'étais essoufflé ! Non pas par effort physique bien sur. Il était vraiment maniaque et je comptais le lui dire. Il le méritait, surtout après m'avoir fait subir une telle chose. À mon tour, m'humectant mes lèvres devenues sèches, commençais mon insulte toujours à reprendre mon souffle à ses pieds étant donné que j'avais rampé jusqu'à lui.
« Mais vous êtes un sadique ou quoi ?! J'aurais pus mourir à manqué d'air comme cela ! MANIAQUE ! CONNARD »
Il ne semblait pas m'écouter toujours avec cette posture, ça, il devait savoir faire mettre des plaques de métal dans le dos ! Quelle posture ! J'étais tellement étonné. Il coupait mes pensées sarcastiques en une question.
- À présent, mademoiselle Valentine, je vous demanderais de me suivre jusqu’à l’aile des douches. Nos nouveaux pensionnaires se doivent de passer par là avant de revêtir leurs nouveaux habits. Puis, je ne doute pas que vous rêver de vous décrasser un peu, n’est-ce pas?
« Vous n'allez tout de même pas me suivre jusque dans la douche monsieur Dragon ! ( Je me moquais de lui encore un peu de quoi essayer trouvé une corde sensible dans son organisme) Ce serait du harcèlement ! Et en plus, ce n'est pas moi qui est sale... c'est votre attitude ! »