Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Filomena Cathreen Blanche

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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: vendredi 24 août 2012, 21:56:33 »

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Prélude / Re : Sarah Pezzini, porteuse du Witchblade
« le: vendredi 24 août 2012, 21:51:38 »
*o*

Bienvenue :D

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Prélude / Re : Le serviteur de Chimaera
« le: vendredi 24 août 2012, 21:33:26 »
Bienvenue :)

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Les alentours de la ville / Re : Envie d'un bijoux (Stephen Connor)
« le: vendredi 24 août 2012, 21:31:41 »
C'était comme un cauchemar éveillé. Fila regardait les braqueurs faire leurs affaires tout en redoutant le moment où ils n'auraient plus rien à emporter et s'intéresseraient à elle comme ce premier homme l'avait fait. Quand l'un d'eux reposa son regard sur elle, après une histoire de lustres, elle frémit et regarda ailleurs, comme pour ignorer ce dernier fait. Elle essaya de s'imaginer ce que ferait Lady Fire dans cette situation, mais son cerveau semblait comme pétrifié. Et encore plus lorsqu'un second homme approuva le premier concernant l'usage à faire d'elle. Elle crispa plus fort ses doigts sur le paquet, déchirant l'enveloppe de papier cadeau avec ses ongles.

Heureusement, le chef de ces bandits s'opposa à ses subordonnés. Mais son soulagement se figea lorsque le premier qui avait parlé, Georg apparemment, sortit un couteau qui ressemblait à s'y méprendre à une sorte de couteau de chasse. Elle frissonna, cherchant à se fondre dans le corps du leader pour ne pas que l'autre la touche. Mais il ne découpa que la lanière de son sac -alors qu'elle aurait pu le lui donner- avant de s'en emparer. Elle serra les dents en sentant sa main contre elle, mais ne pipa mot. Elle essayait de calmer son coeur battant à vive allure, sans grand succès pour l'instant.

Elle faillit même avoir une crise cardiaque lorsqu'il découvrit les fameux papiers, rapport à l'exclamation qu'il poussa. Les yeux écarquillés, elle le fixa sans même chercher à le faire. Quand il la provoqua, elle serra les dents une nouvelle fois pour s'empêcher de répondre, tenant malgré tout plus à sa vie qu'à son honneur. Et franchement, il lui faisait peur le Georg. Qu'il dise ce qu'il voulait. Elle ne répondrait pas, pour ne pas le pousser à lui faire du mal.

L'idée émise par l'un des types, celui qui parlait des lustres tout à l'heure, lui paru comme une opportunité inattendue. Toutefois, avant qu'elle ne puisse l'approuver et avancer des arguments jouant en sa faveur, le leader parla. Stephen, si elle avait bien compris. Elle aurait voulu être soulagée, mais l'appréhension restait là. Il ne la lâchait pas, même si la posture prise indiquait plus un couple qu'un otage et son kidnappeur. Et les regards de Georg...

Resserrant ses bras autour de sa taille, plaquant le paquet tout contre elle, Fila respira profondément. Elle pensa à Lady Fire. Si elle était capable d'écrire les aventures d'une telle héroïne, elle devrait être capable de prévoir ce qu'elle ferait dans une telle situation. Mais pour cela, elle devait être calme. Elle devait être comme lorsqu'elle écrivait dans son canapé.

Alors voyons. Lady Fire se débarrasserait des plus gênants en les occupants avec un feu déclenché derrière eux. Oui, mais ça faisait si longtemps qu'elle ne s'était pas servie de ses pouvoirs. En serait-elle encore capable. Fermant les yeux, elle se raidit. Si l'un des gangsters le remarquait, ils seraient bien vite distraits par un "Clong" venant de l'arrière boutique. C'était la chaudière qui venait de lâcher, produisant une étincelle qui enflamma le fuel en quelques secondes.

La fumée se faisant sentir, Fila ouvrit les yeux avec un hoquet de frayeur.

« Le.. Le feu. Il.. Y a le feu ! »

Elle espérait que ça les distrairait pour les détourner d'elle, mais d'eux d'entre eux, celui qui parlait du lustre et celui qui n'avait ouvert la bouche qu'une seule fois, se rendirent derrière avec un extincteur chacun. Et Georg qui regardait Fila d'un oeil soupçonneux.

« Elle me paraît louche la p'tite starlette... »
« Louche ? Mais... Pourquoi ? J'ai rien fait ! J'vous jure. »

Oh, elle s'était rapidement défendue. Un peu trop d'ailleurs. Elle se raidit en voyant le type approcher. Il se contenta de saisir le paquet qu'elle tenait, déchirant un peu plus le papier cadeau pour ouvrir la boîte.

« Oh, mais elle nous a filé son sac pour cacher ce magot la poulette. Rusée. On embarque ça aussi. »
« Ne... Ne touchez pas à ça ! Je l'ai payé. C'est pour un anniversaire. Rendez-le moi ! »

Visiblement, elle n'aurait peut-être pas dû s'énerver ainsi, parce que ça ne faisait qu'attiser l'étincelle qui brillait dans ses yeux.

« Je.. Euh.. J'vous en prie. Laissez-moi cette parure. Je vous donnerais ce que vous voulez, mais pas ça... »

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Les alentours de la ville / Re : Envie d'un bijoux (Stephen Connor)
« le: vendredi 24 août 2012, 17:49:24 »
(T'en fais pas, ça m'va :D)

Fila était terrifiée. De voir cet homme tirer une balle dans la tête du bijoutier avec autant de sang-froid, ça l'avait retournée. Oh, elle pouvait se montrer courageuse. Elle devait cependant s'y entraîner. Elle qui voulait tant ressembler à Lady Fire, son héroïne calquée sur ce qu'elle voudrait être, c'est loupé pour cette fois-ci. Les doigts crispés sur son paquet, elle sentait que l'homme qui la retenait avait plus de force que ce qu'il montrait et n'osait donc pas faire un geste pour s'enfuir. Il serait capable de la briser en deux sans le moindre effort.

Immobile donc, ou presque (si on ignore les tremblements convulsifs qui l'agitaient parfois lorsqu'elle croisait le regard d'un des gangsters), elle était raidie contre son ravisseur. Elle sursauta en l'entendant parler. Pas le japonais, comme il était courant de l'entendre ici. Néanmoins, Fila (qui avait reçu une très bonne éducation) comprit la teneur de la discussion. Elle resserra sa prise sur son paquet quand l'homme qui la tenait y fit référence, et écarquilla les yeux à la réponse de son compagnon. Machinalement, elle se recula pour se coller contre le gangster aux muscles bien développés comme pour qu'il la protège de son camarade.

Heureusement, alors que tant d'autres en aurait profité, il raisonna l'autre gangster. La rousse voulu lâcher un soupir de soulagement, mais le bâillon l'étouffa. Elle toussa d'ailleurs, et chercha à s'en débarrasser. Le tissu irritant sa peau. Et puis, au point où ils en étaient, ça ne risquait rien si elle criait. Tout au plus, ça inciterait les gens à l'extérieur à prévenir la police qu'ils avaient un otage, et donc qu'il ne fallait pas tirer où que ce soit ou faire exploser la devanture.

Toussant de plus belle, elle réussit à faire glisser le bâillon contre son cou et haleta un instant. Mais, pas une seconde elle ne relâcha la pression sur son paquet. Pas une seconde l'idée de crier ne lui effleura l'esprit. Elle craignait bien plus le type qui avait proposé de s'amuser que leur patron. Finalement, dans un filet de voix presque trop ténu, elle murmura :

« S'il vous plaît, ne me faites pas de mal... J'ai... Prenez mon sac, j'ai de l'argent... Mais ne me tuez pas... »

Elle avait bien dit "prenez mon sac", pas "prenez mon paquet". Certes, dans son sac se trouvait son porte-monnaie, avec sa carte de crédit, plusieurs centaines de dollars tels quels, et ses papiers d'identités. Mais il y avait aussi le courrier de ses lecteurs, adressé à Fila Reen, ainsi que le contrat avec sa maison d'édition, et sa signature bien lisible. Il y avait donc des chances pour qu'ils se rendent compte qu'elle pouvait leur rapporter gros. Peut-être, alors, ne la tueraient-ils pas.

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Les alentours de la ville / Envie d'un bijoux (Stephen Connor) ~ Fini
« le: dimanche 29 juillet 2012, 15:57:46 »
Le 15 Juillet, demain donc, ça serait l'anniversaire d'Huguette Walters, une de ses amies de toujours. Pour fêter les 25 ans de son amie, Fila voulait marquer le coup. Elle a écumé les magasins de vêtements, les magasins de babioles, les boutiques animalières, les librairies, etc... Sans succès. Rien ne lui paraissait assez grandiose.

Au terme d'une autre journée à faire les magasins, la rousse se sent un peu déprimée. Elle s'assoit sur un banc de pierre ouvragé pour réfléchir et soulager ses pieds. Son regard passe distraitement sur les immeubles, sur les passants, sur les voitures, sur les animaux... Avant de s'arrêter sur la façade d'une boutique qui étincelait. "Bijouterie Wallace". Et là, ce fut comme un "Ding" de micro-onde qui signifie que les mets sont chauds. C'était l'idée du siècle. Huguette adorait les bijoux rares, luxueux. Elle collectionnait les chef-d'oeuvres d'Orfèvrerie.

Jetant un coup d'oeil à son portable, Fila constata qu'il était près de 19 heures. Ça n'allait sans doute pas tarder à fermer. Se levant d'un bond, elle trottina rapidement jusqu'à la devanture du magasin, cherchant les horaires d'ouvertures. Elle les trouva facilement. 9h15 - 19h15. Parfait. Elle avait un quart d'heure.

Poussant la porte de la boutique, elle entendit le grelot s'agiter, prévenant le bijoutier de son arrivée.

« Bonjour Mademoiselle. Je peux vous renseigner ? »
« Bonjour Monsieur. En effet, vous le pouvez. Avez-vous des pièces rares ? Des chef-oeuvres hors de prix ? C'est pour une amie, amatrice et collectionneuse de ce genre de bijoux. Pour son anniversaire.. »
« Alors suivez-moi, j'ai ce qu'il vous faut. »

Fila le suivit derrière le comptoir, passant une porte cachée par des rideaux. Devant ses yeux s'étalaient des bijoux magnifiques, exécutés avec un art digne des plus grands rois. Elle flâna un moment, observant chaque pièce, se remémorant les goûts de son amie. Elle s'arrêtait devant certaines oeuvres un moment, avant de passer à la suivante. Finalement, alors que le bijoutier revenait pour lui dire qu'il allait fermer, elle trouva la perle rare. Une parure de diamants du style victorien, avec un rubis en son coeur, qui se trouverait au creux de la gorge, pour rehausser le tout.

« Je voudrais celle-là, s'il vous plaît. »

Le bijoutier hocha la tête.

« 6 000 000 ¥. Soit environ 76 472 $. »
« J'achète. »

Elle sortit de son sac sa carte bancaire et paya sans discuter. Le bijoutier plaça la parure dans un coffret d'ébène et l'enroula dans du papier cadeau grand luxe. Fila réceptionna le paquet et remercia l'homme. Elle allait sortir, après que le bijoutier eut tourné la pancarte Open / Close pour signifier qu'il était fermé. Après avoir ouvert la porte, elle vit un groupe de six hommes, bien habillés, élégants et charmants, s'approcher. Elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit que déjà l'un d'eux la bâillonnait, la tenant contre lui, et la forçait à franchir à nouveau la porte. Le bijoutier, derrière son comptoir, leva les bras face à la menace d'une arme. Mais quand les bandits lui tournèrent le dos pour rafler les bijoux, il baissa un bras et appuya sur un bouton sous son comptoir.

L'un d'eux le vit, et la balle partit se loger entre les deux yeux du bijoutier. Pas un bruit. L'arme avait un silencieux. Terrorisée, Fila ne faisait pas un geste, toujours contre celui qui la tenait en otage. Elle sentait l'arme de l'homme pendre et cogner son jean, tout comme elle sentait l'étreinte puissante d'un bras autour de son cou. La chaleur de la peau contre la sienne. Elle tenait le paquet crispé contre elle, froissant son débardeur. Elle tremblait aussi, un peu.

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Les alentours de la ville / Re : Envie de compagnie (Naisho Yujima)
« le: mercredi 18 juillet 2012, 20:25:44 »
Un soupir de soulagement passa les lèvres de Fila. Elle n'avait pas envie de le faire visiter à quarante personnes, et si la première à le visiter était d'accord, alors c'était parfait. Elle lui offrit un sourire, allant à la cuisine pour lui faire le thé qu'il voulait. Tout en mettant l'eau à chauffer, elle sortit un coffret où différents sachets de thé attendaient. Du thé aux fruits des bois jusqu'au thé vert, en passant par le thé à la menthe. Elle posa le coffret sur la table de la salle de séjour et l'invita à choisir.

Attendant que l'eau bout, par la suite, elle fouilla dans un secrétaire à l'air antique et en tira une liasse de feuille qu'elle posa à la place qu'elle allait occuper. Puis, cherchant les tasses, elle enleva du feu la bouilloire qui commençait à siffler et la posa sur la table. Choisissant un sachet de thé, elle posa les tasses et se versa l'eau dans la tasse, faisant pareil pour son invité. Lorsque ce fut fait, elle s'éclaircit la voix.

« Bon.. Je.. Euh... Je ne sais comment aborder ça. Il n'y a pas trente-six manières de le dire. Je... Je suis Fila Reen, l'auteur des romans à succès sur Lady Fire. Vous ne connaissez peut-être pas, mais dans tout les cas, je tient à tenir mon identité secrète. Je ne veux pas me faire harceler par des journalistes. Alors, je vous demanderais de signer ces papiers qui contiennent une clause de confidentialité, comme vous allez être témoins de l'écriture de mon nouveau livre. »

Elle reprit son souffle, but une gorgée de thé, et prit à nouveau la parole.

« Non pas que je ne vous fasse pas confiance, mais je veux être sûre à 100 % de votre silence à propos de cela. »

Elle l'observa pendant un instant.

« J'espère que ça ne vous gênes pas. »

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Les alentours de la ville / Re : Envie de compagnie (Naisho Yujima)
« le: lundi 02 juillet 2012, 17:16:46 »
Légèrement anxieuse, elle attendait la réponse du jeune homme. Le soulagement se présenta lorsqu'il dit que seul un fou ne serait pas intéressé. Elle haussa toutefois un sourcil, mais attendit qu'il ait fini de parler. Il n'avait pas vraiment répondu à sa question. Mais elle sourit à sa remarque sur les chatons avant de reprendre :

« Donc... Vous êtes d'accord pour emménager ? »

Elle l'espérait. Il lui paraissait bien sympathique. Mais s'il acceptait, elle allait devoir lui révéler son identité d'auteur. Elle ne se faisait pas de soucis pour son pouvoir, car elle le masquait vraiment très bien, mais elle doutait de garder le secret sur ses livres car elle écrivait un peu tout le temps, que ça soit à l'appartement ou à la villa, dans un café ou dans le parc, etc...

« Pour le loyer, c'est juste une formalité. Je peux aisément payer le tout, mais j'admet qu'être seule, ce n'est pas facile tout les jours. J'ai bien les animaux pour m'occuper, ainsi que mon emploi aux horaires très variables, mais ça ne suffit pas. Donc... Je serais vraiment ravie que vous acceptiez, même si l'on ne se connaît pas encore. On pourra arranger ça devant un café, un chocolat ou un thé. D'ailleurs, vous voulez quelque chose à boire ? »

Elle sourit d'un air d'excuse, ayant oublié de lui demander s'il voulait quelque chose au début de la visite. Elle lui ferait visiter le garage et la cave après, s'il en avait envie.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 02 juillet 2012, 17:06:16 »
Ha ha, le hasard est tordu x)

17h06. Go rp.

100
Merci !

*la laisse faire, lisant le conte de Blanche-Neige* :p

101
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 02 juillet 2012, 15:48:31 »
Hop, répondu mister Yujima x)

15h48. Un p'tit goûter pour fêter ça.

102
Les alentours de la ville / Re : Envie de compagnie (Naisho Yujima)
« le: lundi 02 juillet 2012, 15:47:24 »
« Et bien je suis également disponible tout de suite. Je vous donne rendez-vous dans dix minutes à l'adresse de l'annonce ? Comme ça, vous pourrez visiter rapidement. »

Elle attendit le consentement du jeune homme avant de raccrocher et de ranger son ordinateur dans sa sacoche qu'elle passa à l'épaule. Elle s'empara également de la cage à chat et fit entrer les trois petits chatons de trois mois et demi. Puis, après avoir octroyé une petite caresse à chaque bestiole présente, elle prit sa voiture et laissa le soin de s'en occuper aux personnes embauchées pour cela. En a peine dix minutes, elle fut à l'adresse de l'appartement. Elle gara sa voiture sur le parking et attendit que la personne intéressée arrive pour rentrer dans le bâtiment et prendre l'ascenseur privé jusqu'au quinzième et dernier étage de l'immeuble.

Lorsqu'il arriva, elle le salua.

« Bonjour monsieur Yujima. Venez, je vais vous montrer l'appartement. »

Elle le guida dans le hall, et emprunta l'ascenseur qui lui était réservé. Elle appuya sur le bouton indiquant le quinzième étage et l'ascenseur monta.

« L'appartement est entièrement constitué du dernier étage. Il fait 90m², et il y a un petit escalier qui mène au toit. Le toit faisant office de terrasse. »

Elle sortit de l'ascenseur lorsqu'il s'arrêta et ils se retrouvèrent directement dans l'appartement. Après avoir posé la cage des chatons et les avoir sorti, elle installa la litière dans une petite arrière-cuisine, à côté de la machine à laver et du sèche-linge. Ensuite, elle commença la visite, commentant à chaque fois, suivie de son invité.

« Ici, c'est la pièce de vie. Il y a toutes sortes de livres dans la bibliothèque murale, allant de la fantasy à l'historique, passant par le réalisme, le sentimental, etc... Mais ce n'est qu'un échantillon.
Ici, c'est une pièce que j'ai aménagé en bibliothèque. Là se trouve énormément de livres, triés par auteurs et par séries. Si vous aimez la lecture, vous pourrez piocher dedans.
Par ici, c'est la cuisine. Comme vous le voyez, il y a un bar à l'américaine, de l'électro-ménager dernier cri, un évier en marbre et plusieurs placards contenant de la vaisselle en porcelaine de Limoge. Vous pourrez vous en servir comme vous voulez. Et s'il y a de la casse, ne vous en faites pas. Je peux en racheter facilement.
Par ici, c'est le salon. Comme vous le voyez, le canapé peut se changer en lit, et les fauteuils sont assez confortable. L'écran plat est du dernier cri, et dans le placard ici, j'ai tout un panel de DVD, Blue Ray et cassettes, ainsi que les lecteurs correspondants.
Voici ma chambre. Rien de bien original à dire.
Ici, c'est l'une des trois chambres libres. Vous pourrez choisir celle que vous désirez. Elles sont toutes équipées d'un lit deux places, d'un petit canapé près de la fenêtre et de plusieurs placards.
Ici, c'est la salle de bain, avec douche et baignoire. Elle est carrelée, pour faciliter le nettoyage. La porte au fond mène aux toilettes qui sont aussi accessibles depuis le couloir.
Par ici nous avons la salle à manger. Comme vous le voyez, la baie vitrée donne une très jolie vue sur la baie de Seïkusu. Et ces escaliers-là, ils mènent au toit qui fait office de terrasse.Il y a une petite serre avec quelques plantes.
»

Lorsqu'elle eut fini, ils étaient de retour dans la pièce de vie.

« Et bien, j'espère que la visite vous a plu. Quand j'ai mentionné la tolérance envers les animaux, c'est car j'en ramène souvent. Ce ne sera jamais les même. Je tiens en effet une petite SPA à la périphérie de la ville. Aujourd'hui, et pour quelques jours, mes invités seront Brody, Sushi et Poppy. »

Elle marqua un arrêt.

« Vous êtes toujours intéressé ? »

103
Les alentours de la ville / Envie de compagnie (Naisho Yujima) ~
« le: lundi 02 juillet 2012, 04:14:17 »
Comme tout un chacun, Filomena avait envie de compagnie. En dehors des animaux recueillis, elle ne voyait presque personne. Huguette et Sandra, deux amies du lycée, était les seules personnes à franchir la porte de son appartement, en plus du livreur de pizza. Pas très glorieux, hein ? Alors, pour parler sans détours, Fila s'emmerdait. Elle voulu appeler Huguette et Sandra, mais en regardant l'heure, elle s'aperçut qu'elles travaillaient encore. Alors elle s'installa dans le canapé de son appartement, devant la télé à grand écran plat, et elle déplia le journal du jour pour s'absorber dans sa lecture.

Son attention, lorsqu'elle fut arrivée aux petites annonces, fut attirée par quelqu'un mentionnant une colocation. Levant les yeux de son journal, elle réfléchit à ce que ça impliquait pendant un moment, avant de conclure que c'était là le remède à sa solitude. Elle s'empressa de lire toutes les annonces traitant de colocation, avant de prendre un petit bout de papier pour y noter les choses suivantes.

Citer
Recherche Colocataire.
H ou F, peu importe.
Loyer bas (5 000 ¥ seulement, équivalent à une soixantaine de dollars).
Plusieurs chambres, cuisine équipée grand luxe, salle de bain avec baignoire et douche, salon comportant plusieurs canapés et une grande télé, salle à manger avec vue sur la baie.
Garage privé et fermé dans le sous-sol de l'immeuble, cave privée également.
Place de parking réservée.
Logement situé au dernier étage de l'immeuble Jin Li, avec ascenseur privé et terrasse sur le toit.
Adresse : 59 rue Jin Lin.
Proche centre-ville et périphérie.
Tolérance envers les animaux exigée.
Contactez Mademoiselle Blanche pour prendre rendez-vous au 090 1234 6985.

Ceci fait, elle prit ses clés et sortit de chez elle au pas de course. Elle passa au sous-sol récupérer sa voiture et roula jusqu'au centre-ville, à l'adresse d'un journal qu'elle connaissait bien. Et pour cause, c'est Huguette qui y travaillait. Elle y fut en cinq minutes.

Se garant sur un stationnement gratuit, elle sortit de sa voiture et pressa le pas jusqu'au journal. Ce n'était peut-être pas un grand journal reconnu mondialement comme le Daily Planet ou Le Monde, mais c'était quand même un journal très lu. Le Seïkusu News.

« Excusez-moi mademoiselle, je peux vous renseigner ? »
« Oui, en effet. Je souhaiterais voir Huguette Walters, c'est possible ? »
« Bien sûr. Je vais vous conduire à son bureau. Venez. »
« Merci. »

La secrétaire la conduisit dans les couloirs du journal et lui fit prendre l'ascenseur. Elles montèrent jusqu'au sixième étage sur les quinze, et la secrétaire frappa à une porte où les lettres dorées indiquaient Huguette Walters, journaliste-en-chef du département d'investigation. Filomena sourit. Lorsqu'une voix annonça la permission d'entrer, la secrétaire l'annonça et redescendit.

« Fila ! Qu'est-ce qui t'amènes donc de si bon matin ? »
« J'aimerais déposer une annonce, ça ne te déranges pas de le faire pour moi ? »
« Ce n'est pas mon travail habituel, mais je peux bien rendre ce service à mon amie. Qu'est-ce que c'est comme annonce ? »
« Merci Huguette. C'est une annonce pour la recherche d'un ou d'une colocataire. Pour me faire un peu de compagnie. J'ai bien pensé à te demander, ou à demander à Sandra, mais je sais que vous avez votre vie déjà, avec vos compagnons, etc.. »
« Tu te sens seule ma chérie ? En tout cas, rassures-toi. Ton annonce sera publiée dans l'édition du midi qui va sortir dans une heure, dans l'édition de ce soir et dans l'édition de demain matin. Mais, comment vas-tu faire pour garder le secret sur ton identité ? Personne ne sait que tu es Fila Reen, n'est-ce pas ? »
« Merci beaucoup. Et pour garder le secret, je ferais signer un contrat de confidentialité au colocataire qui me plaira le plus.
Bon, je vais te laisser travailler. Et je dois aller m'occuper de mes amours. A plus tard Huguette. Je te dirais ce qui ressort de mon annonce !
»

Après une longue accolade, Fila ressortit et reprit sa voiture. Cette fois-ci, elle alla à sa villa pour s'occuper des animaux et écrire un peu, attendant que l'annonce paraisse. Elle avait hâte, et elle était inquiète en même temps. C'est vrai qu'elle ne pourra pas cacher qu'elle est Fila Reen, étant donné que le courrier adressé à l'auteur du roman à succès sur Lady Fire arrivait directement à l'appartement. Mais elle s'inquiétait encore plus de son étrange pouvoir. Arriverait-elle à le cacher ? Elle espérait que oui.

Après s'être longuement occupée des chiens, chats, oiseaux en tout genre, Filomena alla au salon. La baie vitrée donnait sur un petit étang naturel et sur des bois au-delà. Elle aimait bien cette vue, ça l'inspirait. A ses côtés, sur le canapé, Brody, Sushi et Poppy, trois chats de type angora au pelage d'un blanc neige immaculé et aux yeux bleus glace, étaient couchés. C'était trois chaton, deux mâles et une femelle, venant de la même portée. Ce soir, elle les amènerait à l'appartement pour la nuit, et les ramènerait demain. Puis ça serait au tour d'autres privilégiés. Elle faisait toujours ça. A tour de rôle, elle emportait un ou plusieurs animaux à l'appartement pour qu'ils se familiarisent avec la voiture et un lieu plus confiné. C'était pour que les futurs acquéreurs puissent les adopter sans problème. Elle était triste de s'en séparer, mais elle ne pouvait prodiguer pour toujours autant d'amour et de soin à un nombre grandissant de bêtes. Alors elle était un peu comme la SPA, sauf que chez elle l'adoption était gratuite. Mais elle choisissait soigneusement les futurs propriétaires des bêtes.

Ouvrant son ordinateur portable, elle commença à écrire, se plongeant dans son récit pour n'en sortir que lorsque son téléphone portable sonna. Regardant l'heure, 15h00, elle en déduisit que ce devait être pour l'annonce. Surtout qu'elle ne connaissait pas le numéro. Elle décrocha.

« Filomena Blanche à l'appareil, j'écoute ? »

105
Merci :)

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