Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cindy Terreur

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Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk]
« le: lundi 02 juin 2014, 22:34:10 »
Ce voyage était un vrai plaisir. Un réel délice. Tressautant régulièrement, j’admirais la dextérité de l’immense démon-destrier. J’en oubliais même la décapitation du gamin, précédemment, commençant à trouver ce Seigneur Pourpre bien sympathique. Mais une ombre passa, obscurcissant le tableau. C’était ma capacité à ressusciter des morts. Enfin, théoriquement, ranimer un cadavre, j’y arrivais. Mais quant à savoir si ces simulacre de vie auraient une âme, s’ils seraient capable d’obéir à des ordres et de s’y conformer… Je n’avais jamais essayé.

Ou si, une fois. Il y a un long moment. Je devais avoir douze ans. C’était quatre années après mon « enlèvement ». Un rat, dans ma cellule, avait bouffé un truc qui n’était pas passé. Il avait trépassé près de moi, après une agonie de plusieurs heures. Et comme j’étais enchaînée, je n’avais pas pu l’achever. Bon, en même temps, j’avais douze ans. Je n’avais sans doute pas cette notion de pitié. J’étais terrorisée. J’en avais fait des cauchemars des nuits durant. Et puis, quelques jours après, alors que le cadavre était toujours dans ma cellule, un gardien a oublié de me rattacher. J’ai voulu virer le rat par le soupirail de la pièce. Mais dès que je l’avais touché, ce corps froid, pourrissant, il y avait eu une étincelle. De peur, mes cheveux ont flambé comme jamais, éclairant la salle sombre et humide comme s’il y avait eu un grand brasier. Et le rat a bougé, il a couiné. Il a sauté de mes mains, et s’est dirigé mécaniquement vers le soupirail. Il s’est jeté dehors, sans que je n’aie fait un geste.

Depuis, je n’avais jamais réitéré. J’ignore si je réussirais. Et puis, j’ignore toujours si le rat a sauté de lui-même, ou s’il l’a fait parce que c’était mon intention.

Le convoi s’arrêta soudain. Si soudainement que, plongée dans mes pensées, je manquais de tomber la tête en avant. J’appréciais l’aide du démon pour descendre, et je le suivis alors comme il m’en faisait signe.

« Voici Souffle-Mort… je l’ai faite creuser par mes troupes et des esclaves ! Tu aimeras… je l’espère. »

Je levais les yeux, et admirais la structure. Creusé à même la montagne, Souffle-Mort était assez impressionnant. L’endroit pouvait facilement repousser les âmes faibles. Mais pas moi. Je sentais comme une vibration familière ici. La mort. J’aimais assez cette ambiance sinistre et terrifiante. Je me sentais dans mon élément.

Le gigantesque démon essayait de passer dans l’allée sinueuse, mais ses cornes bloquaient. Et plus ça lui résistait, plus il semblait furieux.

« N’aies crainte, il s’obstine à vouloir passer par ici. Mais il est trop grand. Il va devoir passer par d’autre endroit… bougre d’imbécile. Continuons, avant qu’il te piétine dans sa fureur… »

J’étouffais un rire, et je suivis prestement le Seigneur Pourpre, évitant de justesse un pied géant qui allait m’écraser. De même que des pierres, venant de l’éboulement provoqué par l’énorme démon.

« Si tu me perds… toute mon armée ne suffirait pas à te retrouver avant que tu ne meurs de faim.
― J’ai un bon sens de l’orientation, je devrais m’y retrouver toute seule.
»

Un sens de l’orientation magique, et oui. Ça a du bon d’être une déesse parfois. Souvent même.

Je le suivais tranquillement, admirant la façon dont ces galeries avaient été creusées.  C’était… Sympa. Obscur, menaçant, mais sympa. Pour moi, en tout cas. Un sourire sur les lèvres, je me déplaçais aisément. Puis le boyau dans lequel nous cheminions s’ouvrit sur une grande salle ronde à la décoration… Originale. Macabre. Sympathique. Je laissais le Seigneur des lieux répondre à la voix qui venait de parler, et j’en restais bouche bée. Je ne connaissais pas ce son qu’il produisait. Mais c’était impressionnant. Et, tout de suite après, la porte s’ouvrit. J’y entrais à la suite du Seigneur Pourpre. Tout en grimpant, j’admirais les lieux. C’était une nouveauté pour moi, et pourtant, je m’y sentais à l’aise. C’est presque comme si Arsl’ath Malk -quel nom compliqué, en passant- était un vieil ami m’invitant boire un coup.

En arrivant au sommet, le trône est la première chose qui m’attira le regard. Il était immense. Je me sentais vraiment, mais vraiment, toute petite à côté. Pourtant, il m’invita à m’y asseoir. Lentement, je m’y dirigeais, et je m’y hissais. J’étais, en effet, vraiment toute petite sur ce grand siège de pierre.

« Heum… je crois ne rien avoir à boire qui te conviendrait. J’espère que ça ne posera pas de problème à notre… discussion ? »

Je souris plus largement, croisant les jambes. Mes pieds nus étaient sales, et ma robe flottant avait de légers accrocs. Toutefois, je crois que je conservais encore ma dignité.

« C’est l’intention qui compte. Avoues que c’est tout de même mieux qu’un chantage ou que des menaces. C’est plus… Propices aux langues qui se délient.

Mon regard le fixa alors, bien moins hostile que tout à l’heure.

« Et bien… discutons donc ! »

Je croisais les bras à mon tour, et entamais cette discussion.

« Tu m’as dit avoir besoin de troupe. De chair à canon en quelque sorte. Je pourrais t’en procurer. Je ne garantis pas la fraîcheur, cependant. Mais en retour, il me faut bien quelque chose. Oh, je pourrais le faire gratuitement. Mais il me faut l’assurance que tu n’abuserais pas de ma générosité. »

Je m’installais plus confortablement, posant un bras sur l’accoudoir énorme, et repris.

« Toutefois, je dois te prévenir que je n’ai pas fait ce que tu me demandes depuis près de dix ans. Tout à l’heure, avec le gamin, ce n’était qu’un rappel d’âme dans un corps fraîchement décédé. Si tu veux une armée obéissante, je pense que l’âme n’est pas nécessaire. Il te faut juste des corps animés, prêts à se jeter dans la mêlée sans peur ni indiscipline, c’est ça ? »

J’essayais de biaiser. Parce que ranimer les corps, je pense pouvoir le faire. Je n’ai pas cessé d’y cogiter depuis tout à l’heure. La seule chose qui posait problème, c’était l’âme. Mais il était toujours possible d’animer un corps. C’était comme de la glaise en fait. Comme un golem. Oui, voilà. C’était le mot.

« En gros, ce que je te propose, c’est une armée de golem, insensible à la souffrance, et dont tu peux augmenter la puissance avec une rune. »

J’expirais bruyamment en m’étalant sur le siège. Il n’y avait pas à boire, mais peut-être y aurait-il à manger ?

« Y a-t-il quelque chose que je puisse manger ? »

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Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk]
« le: mercredi 28 mai 2014, 15:34:20 »
Il n'avait pas l'air convaincu, en acceptant ma proposition. Néanmoins, je mettais ça sur le compte de la nouveauté. Il devait se demander ce que ça impliquait. J'imagine bien qu'il n'est pas le genre à discuter avec tous. Je l'accompagnais donc, fière et presque arrogante. Je sentais bien le regard de ses démons sur moi. Je devinais la bave aux lèvres, les yeux lubriques et le vît en train de se réveiller. Mais, rien à battre. Ils ne me faisaient pas peur. Je suis la fille du dieu des morts, après tout. J'ai vu pire. Et ce, avant même de découvrir cet héritage paternel.

En arrivant près du carosse, la première chose visible, c'était un gigantesque démon. Une bête, écumante de rage et de colère. Ou en tout cas, c'est l'image que ça m'évoquait. Il était harnaché aux sièges de pierre, semblant être le destrier de cet équipage démoniaque. J'hochais la tête à son intention, polie, mais je doute qu'il en tienne compte. Ce genre de formalités, ça doit surtout lui broyer les valseuses. Comme au Seigneur Pourpre, ici présent. Dont je reconnaissais donc l'effort fourni pour se montrer poli avec moi.

J'appréciais l'aide qu'il me proposa pour grimper sur les sièges, et j'eus à peine le temps de m'asseoir que déjà, l'équipage tiré par l'impressionnant Om'Jejir s'élançait. Brutalement.

« Effectivement. C'est impressionnant qu'avec une masse aussi imposante, il aille aussi vite. »

Je dois reconnaître, qu'en effet, c'était rapide. Et que ça secouait.

J'adorais ça.

Maintenant, il y avait un autre problème. Comment faire croire que je pourrais lui procurer une armée de zombie serviles, alors que dans les faits, ce n'est pas en mon pouvoir... Ça méritait réflexion. Je ne pourrais pas faire illusion, s'il m'amenait des cadavres. Dire que l'âme est sous la protection d'une autre divinité, ça passera moyen s'il me balance six cents cadavres... Par contre, je pouvais peut-être servir d'intermédiaire pour Hadès. ... Non. D'après ce que j'ai compris, il n'aime pas tellement Hadès. Mais je garde cette option de côté.

Peut-être qu'il faudrait que j'étudie le manuel. Après tout, j'ai déjà fait une démonstration aujourd'hui, pas besoin qu'il y en ait une autre. D'ailleurs, j'ai encore du sang plein les pieds. Pieds nus, évidemment. C'est plus drôle. En regardant le sang qui séchait, il me vint une idée. Le pouvoir reçu la nuit dernière pouvait peut-être m'aider. Mais restait à voir comment l'utiliser. Je risquais de faire une bêtise. Je ne maîtrise absolument pas le réanimation de zombie. Ou sans l'âme en tout cas.

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L'Art / Re : Au fil de l'aiguille...
« le: mardi 27 mai 2014, 15:13:10 »
Je pense bien oui x)
Maintenant, le prochain, c'est quand j'aurais mes sous. Ou des sous, tout court :D

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L'Art / Re : Au fil de l'aiguille...
« le: mardi 27 mai 2014, 15:09:28 »
Moi aussi :D

80
L'Art / Re : Au fil de l'aiguille...
« le: mardi 27 mai 2014, 15:06:38 »
Bon, même s'il y a le cellophane, voici mon premier tatouage. :D

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 27 mai 2014, 15:04:44 »
Héhé, j'ferais le suivi de quelques jours alors ^^

Merci du lien x)

15h07

82
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 27 mai 2014, 14:58:20 »
Et bien, comme dirait mon père, les grands esprits se rencontrent x)

Linda : Parce qu'on voit pas bien ^^
Et oui, on fait ça x) Deux ou trois heures pour moi quoi.

15h01

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 27 mai 2014, 14:52:40 »
Pour l'instant, y a encore le cellophane. Mais je mets une photo dès que je l'enlève :)

14h55

84
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 27 mai 2014, 14:41:36 »
14h43

Comment je suis trop contente, j'ai enfin fait mon premier tatouage. J'en voulais un depuis que j'ai eu 14 ans. J'en ai presque 21. Il était temps héhé.

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Olympe / Re : Tiens, de la famille en visite ? [Oneiros]
« le: mardi 27 mai 2014, 14:37:01 »
Il semblait que plus je me livrais, plus il semblait intéressé. C'est vrai qu'une inconnue au panthéon, ça doit être intriguant. Surtout si le géniteur insiste pour la tenir à l'écart. Même si, je l'avoue, je comprends un peu les motivations d'Hadès. Il m'a conçue, ma mère a fait je-ne-sais-quoi et s'est retrouvée avec un abrutis. Abrutis qui m'a vendue à des hommes étranges, menaçants, menant des expériences sur moi. Et tout ça, en l'espace d'une vingtaine d'année. Hadès n'a donc pas pu me voir grandir. Ni évoluer. Me retrouver, à l'aube de l'âge adulte, ça avait dû le contrarier un peu. Il veut peut-être passer plus de temps avec moi. Il ignore peut-être tout de comment être un bon père.

Mais ça n'empêche que. J'ai beau le comprendre, par certains côtés, je suis quand même frustrée. Je ne connais pas mes oncles et tantes, ni mes cousins cousines, ni personne. J'ignore ce qu'il est advenu de ma mère, et mon père doit craindre ma réaction à tout ça parce qu'il vient rarement me rendre visite, depuis ce premier jour où je l'ai retrouvé. Alors, l'arrivée d'Oneiros c'est une vraie délivrance. Et d'après les informations qu'il me donne, c'est mon cousin. N'est-ce pas ?

J'esquisse un sourire peu convaincu quand il affirme que je suis chanceuse de ne pas être mêlée à la population divine de l'Olympe. De mon point de vue, ça ne ressemble pas trop à de la chance. Mais bon. J'imagine qu'il sait de quoi il parle. Alors que moi... Pas du tout.

L'odeur de la cigarette flotte dans l'air, comme la fumée. J'aime bien cette odeur. C'est la première fois que je la sens, je crois. Mais... C'est agréable. Bon, ça donne un peu envie de tousser, mais c'est un inconvénient mineur, non ?

Je reporte mon regard sur lui quand il commence à décrire l'Olympe. Mon esprit tente d'imaginer ce que ça donnerait, mais je peine. Il faudrait que je vois de mes propres yeux, c'est évident.

Et d'ailleurs, il me propose une petite "escapade". Comme s'il lisait dans mes pensées. Je souris plus largement, très enjouée par cette idée.

« Vraiment ? Oh, c'est super ça ! »

J'ai presque envie de lui sauter au cou, tant l'opportunité qu'il m'offre m'enthousiasme. Décidément, il a bien fait de descendre par ici. Le sort m'envoie enfin de belles opportunités.

Je saute du lit, allant ouvrir mon armoire.

« Je dois m'habiller d'une certaine façon ? Ou ce que je porte ira ? Ça ne fera pas trop... Euh... Humain ? »

J'allais dire clocharde, mais ce n'était pas le terme exact. Ma robe est très mode humaine. Pleine de voilages et d'ombres, laissant deviner mon corps sans être indécent. Et c'était confortable. Mais ça ne faisait pas très déesse peut-être.

Finalement, je refermais mon armoire, trop impatiente.

« Oh, et puis on s'en fiche, non ? J'ai trop hâte de voir enfin ce dont je n'ai qu'entendu des récits. On y va, dis ? »

J'avais l'impression d'être un enfant à qui on annonce que son anniversaire est arrivé plus tôt que prévu. Et je suis pressée d'ouvrir mes cadeaux. Mon sourire, large et rayonnant, doit montrer cet empressement au jeune dieu. C'est si rare que je puisse échapper à la vigilance paternelle...

« Merci mille fois en tout cas. Je bénis ce qui t'a fait descendre ici, quoi que ce soit. »

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Dès qu'il arracha la tête du gamin, je me raidis. Pauvre petit. Au moins n'a-t-il pas souffert. Est-il mort à cause de moi ? Sans doute en partie, mais la culpabilité ne doit pas m'empêcher de vivre. Ce n'est pas de ma faute si ces bêtes sont arrivées.

Ou peut-être que si. Si jamais je n'étais pas sortie cette nuit...

Oublie ça Cindy. Concentre-toi sur le moment présent.

Je ne montre presque aucune réaction alors que la tête du garçon vient rouler jusqu'à mes pieds. Je pince juste les lèvres. Mécontente.

« Ta compassion à leur égard n’a pas de sens… ils sont Esclaves de ta volonté ! Utilises les… »

Je renifle, peu convaincue. Décidément, il n'est pas très doué pour se faire des amis celui-là. Enfin, j'imagine qu'il ne doit pas être le genre de type à entretenir de grandes relations sincères avec les gens. C'est pas le type qui doit avoir des tas d'amis. Il doit préférer démembrer, ou que sais-je d'autre. Des trucs de démons quoi.

« Que désir tu ? Je ne t’effraie pas. Tu ne m’effraies pas. Et user de force envers toi serait peu… judicieux ! »

Je l'observais s'avancer, une expression peu amène sur le visage. Il ne m'effaie pas en effet. Ou plus maintenant, en tout cas. Je ne ressens qu'une grande colère qui monte, qui monte... Je n'en montre pas grand chose. Je suis comme les Icebergs à cet instant. La plus grande partie de ce que j'éprouve est cachée sous l'apparence.

Je frémis à peine quand il essaie de caresser les flammes de mes cheveux, me contentant de lui retourner un regard froid.

« Il est vrai qu’entre voir une alliance serait peut-être plus intelligente après tout. Je veux tes pouvoirs, je veux une armée d’humain servile ! Offre moi cela… et tu obtiendras ce que tu veux : Le pouvoir, la puissance… tu pourrais être commandante de mes légions ! Ou reine des enfers… nous renverserons le trône d’Hadès… et sa couronne te reviendrait. Tu serais libre ! Je Peux, t’offrir cela. »

Je soupire doucement, calmant la pulsion de rage qui monte. Je suis zen. Il faut.. Papoter.

« Le pouvoir ? Diriger ne m'intéresse pas. Et la Puissance ? A quoi sert-elle si on ne sait pas se maîtriser, si on ne peut la maîtriser ? J'acquièrerais cela naturellement, et sans l'aide de personne. Ce serait vexant pour mon égo de mendier. »

La liberté cependant... Mais non. Non. Je ne suis pas à proprement parler une prisonnière. Je peux évoluer librement, mais juste aux Enfer. Et puis c'est juste pour un temps, m'a assuré Hadès.

« Tu peux m'offrir pleins de choses, certes. Mais as-tu simplement pensé à le demander gentiment ? Je sais que c'est un concept abstrait, pour les démons, mais ça se fait. Je serais peut-être plus encline à t'aider si on bavardait gentiment, autour d'un verre de... Euh... De ce que vous buvez tous de là où vous venez. Je ne suis pas difficile. Et puis, ce serait plus intime. »

Non, pas intime synonyme de parties de jambes en l'air. Ce serait trop bizarre. Trop... Contraignant, j'imagine. Mais intime, genre ambiance conviviale.

« Enfin, si vous êtes capable de ne pas décapiter des gens toutes les trois secondes. »

Et puis, la milice arrivant, ce serait peut-être bien de se bouger le cul. Non ?

J'esquissais un sourire engageant envers le gigantesque démon, ignorant ses troupes comme s'ils étaient invisibles.

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Olympe / Re : Tiens, de la famille en visite ? [Oneiros]
« le: lundi 26 mai 2014, 19:27:54 »
Oneiros. J'en ai vaguement entendu parler, quand mon père grommelait, mais sans plus. Je lui souris, inclinant la tête rapidement. Je le suis du regard tandis qu'il s'avance un peu. Mon regard s'attarde sur la gourde, qu'il détache et lance vers mon lit. Je la suis des yeux, mon sourire s'élargissant, et illuminant mon regard.

« Je te remercie ! »

Je n'ai jamais eu l'occasion d'en boire. Ici, j'avais de l'eau. Où des boissons humaines. Mais là.. Je suppose qu'il s'agit de la boisson des dieux. Tandis qu'Oneiros poursuit, je débouche le récipient et le porte à mes lèvres. Une gorgée, pour commencer. Un petit rire s'échappe de ma gorge alors qu'il m'explique comment il faisait pour venir. Ça doit être bien pratique, l'hypnose.

Je bouge un peu les jambes en sentant les fourmis commencer à me chatouiller. J'ai dû rester trop longtemps dans une mauvaise position, à lire. Oh, que c'est désagréable ! Je suis mieux assise. Et je laisse pendre mes jambes le long du lit, battant l'air négligemment. Il vient bientôt s'asseoir à mes côtés, posant une dernière question. Question qui me fait sourire de nouveau, alors que je reprends une gorgée. Fermant le récipient, je le repose sur le lit. Entre nous.

En m'installant plus confortablement sur le lit, en tailleur face à Oneiros, je prends une expression mystérieuse.

« Et bien, c'est censé être un secret, pour les résidents de l'Olympe... Mais... Puisque tu es là... »

Le ton traînant de ma voix résonnant légèrement dans la chambre, je baisse un peu le ton. Sur le ton de la confidence, je livre alors le "grand secret" de mon existence.

« Mon père, Hadès, ne veut pas que mon existence soit révélée aux autres dieux. Il dit que ça pourrait être dangereux pour moi. Qu'il y aura forcément des disputes, des tas de spéculations et autres sur ma naissance, sur mon avenir... Et je crois qu'il aime bien avoir son petit secret. »

Je soupire, un peu théâtralement, avant d'ajouter :

« Mais du coup, oui, je suis coincée ici. De temps en temps, j'essaie de m'échapper un peu. J'ai fait quelques excursions à l'extérieur, mais... Je ne suis jamais allée sur l'Olympe, vraiment. »

Plaçant mes coudes sur mes genoux, et mon menton dans mes mains, je fixe mon regard dans celui d'Oneiros.

« C'est comment, l'Olympe ? »

Je dois avouer que je ne fais plus attention aux potentiels gardes-zombies que mon père m'envoie. Si jamais il y en a un qui arrive à l'improviste... Reste à espérer que la réaction du dieu face à moi sera assez rapide pour se cacher de la perception de ces derniers...

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Olympe / Re : Tiens, de la famille en visite ? [Oneiros]
« le: dimanche 25 mai 2014, 20:10:10 »
Le ton laconique de ma réponse devait avoir suffit, puisque je n'entendis plus rien. Alors je retournais à ma lecture, sincèrement intéressée. J'en oubliais presque que j'étais punie. C'est assez incroyable. Mais alors que je tournais ma page, avec précaution, une voix me fit sursauter. Ils savent parler aussi distinctement, les zombies ?

Je me retourne d'un coup, et ma surprise momentanée me fit relâcher la balle gluante qui manqua de s'écraser sur moi. De peu. Elle atterrit sur le livre. Zut. Mais j'oubliais aussi vite la balle de matière gluante, mon attention se focalisant sur l'individu debout sur le seuil de ma chambre.

« Euh... Cindy. Et toi ? »

Je le dévisageais. Je ne le connaissais pas. En même temps, je ne connaissais que les sbires d'Hadès. Donc ça devait être quelqu'un de l'extérieur. Il paraissait propre sur lui, également. Et cette impression de pouvoir qui se dégageait de lui... Ce n'était pas un simple fidèle, un prêtre ou autre. Ce devait forcément être un dieu, ou assimilé.

« Comment as-tu réussi à venir jusqu'ici ? A chaque fois que je sors de mes appartements, un zombie me file au train... »

Dans ma voix, un soupçon de regret. Ce que j'aimerais visiter l'Olympe. D'après ce que m'en a dit mon père, c'était magnifique. Mais il disait également que c'était plus sûr pour moi de rester ici. Selon lui, je risquais des ennuis en montant là-haut. Personne n'était au courant de mon existence, et ça pourrait créer des frictions.

Je descendis du lit, et reportais mon attention sur le livre. Avec précaution je le soulevais et le déposais sur une commode. Au moins, la boule n'avait pas touché les draps. Je les époussetais un peu, et je fis signe à l'homme d'avancer.

« Mais entres, je t'en prie. Je n'ai malheureusement rien à proposer à boire. »

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Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk]
« le: dimanche 25 mai 2014, 18:32:25 »
Apparemment, le démon semblait convaincu par mon tour de passe-passe. Et sa troupe aussi. C'est un silence de mort qui régnait, pendant ma prestation.

Par contre, il prit la mouche quand je demandais s'il était pour leur compte. Susceptible la grosse bête. Il était un peu comme cerbère. Quand je lui disais qu'il était doux comme un agneau, le chien à trois tête grognait et montrait les dents. Mais je doute que ce démon soit aussi coopératif que le gros chien qui gardait les âmes.

« JE SUIS… celui que l’on nomme le Seigneur Pourpre ! »

Contente de le savoir. Mais je n'ai absolument aucune idée de qui il peut bien être. Je ne me tiens pas vraiment au courant de tous les grands méchants de Terra.

Je grimaçais quand il me repoussa, et le gamin hurla quand les grosses mains du démon l'empoignèrent. Je n'aimais pas trop les manières qu'il avait. Mes cheveux s'enflammèrent alors que je réprimais une exclamation de protestation.

« On m’informe… qu’une milice civile marche vers nous ! Probablement un avorton que mes démons n’ont pas tué les auront informé de ma présence ici… »

Ah, super. Manquait plus que ça. Je n'aimais pas non plus la lueur qui brilla dans le regard du démon à l'entente de cette information.

« Tes… esclaves ! Sont-ils combatif ? Combien sais-tu en contrôlé en même temps… je t’imagine plus faible que ton père, mais pas trop tout de même… si tu veux représenter un quelconque intérêt pour moi. »

Et voilà. Je suis dans la merde. Pas qu'un peu, en plus.

« Qu’on apporte une épée à ce garçon… il combattra au côté de vous ! Car sa maîtresse le lui ordonnera… n’est-ce pas ? »

Je fermais les yeux, brièvement. Je n'aimais pas du tout la tournure que prenait la rencontre. Pas du tout.

« Hem. J'ai l'impression d'avoir mal compris. Vous voulez... Des esclaves ? Mais, ce n'est pas le but, vous savez ? »

J'inspirais profondément, avant de carrer les épaules et de hausser la tête.

« Il faut aussi savoir qu'une âme ressucitée ne change pas la force intrinsèque de la personne. Cette fillette ne pourra jamais rivaliser avec un homme de taille adulte. Si vous me demandez de l'envoyer à la mort, c'est hors de question. Zigouillez-la vous-même cette milice, puisque vous êtes si fort. »

Je croisais les bras sous ma poitrine, butée et mécontente.

« Laissez-donc ce pauvre petit, et portez vos couilles un peu. »

Je suis bien consciente qu'énerver un démon n'est pas la meilleure des choses à faire. C'est même la pire idée que je n'ai jamais eu. Mais, qu'il aille se faire voir. Il n'a pas assez avec son armée d'abrutis cornus ?

Je me prépare, instinctivement, à riposter à la moindre attaque.

« Et menacer une déesse n'est pas vraiment la meilleure chose à faire pour une alliance, Seigneur Pourpre. »

Je sens que je vais prendre cher s'il décide de me dégommer. Je suis peut-être une déesse, mais je maîtrise à peine mes pouvoirs. Et niveau force physique, je ne rivaliserais pas du tout avec cette brute.

90
Olympe / Tiens, de la famille en visite ? [Oneiros]
« le: vendredi 23 mai 2014, 16:24:31 »
Depuis mon escapade au-dehors, la nuit où les villageois fêtaient les morts, mon père m'a "consignée" dans les quartiers qu'il m'a donné, aux Enfers. Je n'ai pour seule compagnie que les zombies qu'il m'envoie pour me surveiller. Il n'a pas apprécié que je détourne une partie de l'offrande de ses fidèles. En même temps, je le comprends. C'est tellement bon !

Il ne m'a pas pardonné non plus le "repos éternel" de Morg, le garde-zombie qui me suivait cette nuit-là. Sans le vouloir, j'avais placé son âme comme "intouchable". C'est-à-dire qu'elle restera dans l'autre monde, qu'elle ne pourra pas être forcée de réintégrer une enveloppe charnelle.

Mais eh ! J'ai le droit de faire des erreurs, hein ? Je suis une déesse novice, et s'il veut pas m'apprendre le métier hein... J'fais ce que je peux du coup.

Seule sur mon lit, je joue avec une boule de.. Euh... De matière gluante ? Je ne sais pas ce que c'est, au juste, mais ça vient d'une âme qui s'est égarée jusque devant ma chambre. Cerbère est vite venu la récupérer, et j'ai trouvé ce fluide par terre. Alors je joue avec. Sans le toucher, tout se fait avec la lévitation. J'vais pas me salir les mains non plus. On n'sait jamais dans quoi ça traîne, les âmes des morts...

Je finis par laisser le truc flotter près du plafond de pierre, et je passais à autre chose. J'avais réussi à dégoter un "manuel des Enfers", et j'comptais bien voir ce que ça disait. Ça parlerait peut-être de l'apprentissage d'un jeune dieu aux Enfers...

* * *

Plongée dans ma lecture, j'entendis vaguement des bruits de pas venant de l'extérieur. Ma chambre était assez spacieuse, et j'avais toute une enfilades de pièces dédiées à mon usage. Salle de bain, sauna, bibliothèque, etc. Ma chambre était la première de la suite de pièces.

Agitant vaguement la main, je lâchais sans me retourner.

« J'suis toujours là, j'ai pas bougé. 'Pouvez allez faire vot' rapport à mon père. »

Mes cheveux flamboyaient depuis tout à l'heure, quand j'ai commencé ma lecture. C'était très intéressant, mine de rien. Je comprenais mieux le phénomène de la fête des morts de l'autre jour...

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