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Messages - White Rabbit

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La soumission de Nathalie était assez impressionnante, aussi révoltante qu’excitante. Pour une femme comme White Rabbit, qui voyait toute forme de soumission comme une chose horrible, elle avait du mal à éprouver du respect envers cette petite lycéenne soumise, perverse, et très amoureuse. C’était quelque chose de très paradoxal, car sa soumission envers sa senseï la rendait plus heureuse. Le sentiment de défier les normes sociales, que ce soit en faisant l’amour avec une professeur, ou avec une adulte, la grisait, l’excitait, et lui donnait le sentiment d’être libre. Come quoi, les humains pouvaient être bien compliqués. Assise sur une table, invisible, White Rabbit observait tout cela, sentant également l’excitation la gagner devant l’engouement de Nathalie, qui se dandinait en montrant ses fesses à la Shimamura. Cette dernière se débrouillait pour rester stoïque, mais un tel spectacle na la laissait pas de glace.

Avec un tel nom, Nathalie n’était probablement pas originaire du Japon. White Rabbit essaya de sonder un peu plus ses pensées, de manière discrète. Sous l’effet de l’excitation sexuelle, mais aussi du vif plaisir que Nathalie ressentait à l’idée de montrer son corps et ses prouesses devant Ai Shimamura, White Rabbit pouvait plus facilement lire ses pensées. Nathalie était une petite fille bien éduquée, de bonne famille, qui venait de l’Occident. Balic était d’origine slave, et avait un père russe et une mère japonaise. Le père était un homme d’affaires assez croyant, et Nathalie avait grandi dans le respect de l’Église, les valeurs du christianisme... White Rabbit imaginait sans mal pourquoi elle était aussi facilement soumise à l’autorité, dans la mesure où les religions enseignaient la soumission à des puissances supérieures. White Rabbit cessa de lire son esprit, car Nathalie venait de jouir. Elle restait une vierge, et il était donc normal que, sous son état de fébrilité avancée, elle jouisse vite.

White Rabbit avait désormais envie d’intervenir, mais il fallait encore le faire de manière subtile. Ce spectacle lui plaisait énormément, et elle ne voulait pas tout gâcher en débarquant. La petite Nathalie était devant sa senseï, qui l’invitait à lécher sa culotte. Le pied d’Ai remuait entre les cuisses de la femme, frottant tendrement son vagin. Cette femme était douée, et Nathalie, quant à elle, se mit à remonter pour fourrer sa tête sous la minijupe noire en cuir, et lécha avidement la culotte, humant l’odeur intime de la senseï, léchant les traces de mouille qui s’échappaient de sa belle culotte.

« Huuum... Huuuuuummmm... » gémissait-elle lentement.

L’une de ses mains se déplaça pour caresser la jambe de sa senseï, celle qui était en train de se frotter contre son intimité. Elle caressait ainsi lentement l’arrière du genou de la femme, à hauteur du talon, et continuait à lécher sa culotte, sans s’interrompre, heureuse de sentir la fente intime de sa senseï. Elle avait déjà vu cette dernière, et avait trouvé que son sexe était la plus belle chose du monde. Son grand rêve était de la lécher, et elle était sur le point de le faire. Nathalie continuait à mouiller, salissant le pied de sa senseï, tout en s’activant.

White Rabbit, de son côté, continuait à réfléchir sur la manière dont elle interviendrait, et elle décida d’opter pour son approche classique. Lentement, le temps sembla se figer, se ralentir, autour de la senseï, jusqu’à ce que Nathalie ne bouge plus. Elle semblait alors aussi lourde qu’un bloc de béton si on essayait de la bouger.Le temps avait été profondément ralenti pour Ai Shimamura, ce qui faisait que les secondes s’écoulaient aussi longuement que des heures.

« Ne t’en fais pas, ma belle, glissa alors une voix mélodieuse, je ne te veux aucun mal... »

Un léger parfum sensoriel et enivrant envahit la pièce, filant vers les narines de la femme, alors que cette dernière pouvait percevoir des bruits de pas étouffés, mais sans voir la forme de la femme, dont la voix mélodieuse semblait chargée de perversion.

« Je suis venue récompenser ta dévotion et ta joie des plaisirs charnels », poursuivit White Rabbit.

Elle apparut alors, assise sur le bureau, jambes croisées, à côté de la femme, et posa l’une de ses mains gantées sur la joue opposée de la senseï, afin de pouvoir tendrement l’embrasser sur les lèvres.

« Tu es une femme très talentueuse... » la complimenta White Rabbit, avec un léger sourire sur les lèvres.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Qui est la proie ? [Pv White Rabbit]
« le: lundi 30 septembre 2013, 01:26:22 »
« Haaaa... Haaaa... »

Le sexe de l’homme n’avait probablement jamais été aussi gros et douloureux. Il la défonçait lentement, langoureusement, intensivement. Sa femme n’avait jamais pu l’attirer autant que cette créature qui venait de le réveiller. Il couchait avec elle, près de sa femme, qui semblait mystérieusement endormie. Ceci ne l’empêchait pas d’essayer d’être discret, mais comment l’être, face à cette femme ? Elle n’avait pas l’air d’une succube, mais elle en avait la puissance. Elle ondulait contre lui, et il adorait caresser ses fesses. Une main était crispée dessus, pétrissant l’une de ses fesses, alors qu’il se délectait des soupirs et des gémissements de cette dernière. Son chibre se perdait en elle, et elle devait bien admettre qu’elle aimait ça. Ce n’était pas autant le fait de faire l’amour que dans le faire dans ces circonstances qui était particulièrement excitant. Ce pauvre homme était réellement amoureux de la femme qui dormait dans son lit, ce que White Rabbit interprétait comme un asservissement à cette femme. Il se refusait à être libre au nom de l’amour, et elle avait voulu lui prouver que la liberté s’imposait, cette dernière s’incarnant ici comme la liberté de coucher avec une autre femme, et ce sous les yeux de son épouse.

Elle avait beau dormir, White Rabbit s’était assurée qu’elle soit quand même spectatrice de cette scène. Elle était en train de la rêver, et ce rêve la hanterait. Ce rêve détruirait leur vie de couple, et, avec un peu de chance, entraînerait leur rupture, ce qui leur permettrait de vraiment jouir de ce don précieux et magnifique qu’était la liberté. Elle le laissait donc se presser à lui, afin qu’il puisse enfin se soulager de ses pulsions. Sa femme était adorable, certes, mais, au lit, elle était loin de le satisfaire. Elle avait reçu une saine éducation, et n’envisageait le sexe que comme une nécessité pour procréer, ce qui ne plaisait guère à Monsieur, qui envisageait de plus en plus de se rendre aux harems de la ville. Elle avait fini par venir à lui, s’immisçant dans son lit, le réveillant de ses rêves en l’embrassant fougueusement.

Il ignorait son nom, et s’en moquait. Elle était belle, une beauté divine et magique, et c’était la seule chose qui lui importait. Sa queue se perdait en elle, et il la plaquait contre le mur, l’embrassant sur les lèvres, léchant son cou. Il avait juste abaissé sa culotte, et elle était encore habillée. Lui était tout nu. Elle l’avait déshabillé, et il continuait à la prendre, contre le mur, la faisant gémir. La femme-lapine, la redoutable magicienne perverse, essayait de se convaincre que l’homme était excité, et qu’il voulait que sa femme le voit, qu’il voit à quel point il était un bon amant, et ce qu’elle ratait en suivant des préceptes idiots. White Rabbit attendit bien sagement qu’il jouisse. Elle ne le dirait pas, mais elle utilisait aussi sa magie rose pour durcir sa queue. Quitte à lui enseigner les joies vibrantes de la liberté, autant qu’elle en prenne du plaisir.

« Ooooh... Tu es... Tellement délicieuse, haaaaa, mon ange... »

Il haletait et soupirait, léchant sa peau. Les mains de la femme caressaient le corps de l’homme, et c’est ainsi qu’il s’abandonna en elle, dans la joie et la bonne humeur. Elle lui sourit, enroulant ses jambes autour de la taille, ses doigts venant jouer sur le visage de son partenaire, et elle le poussa légèrement, le renvoyant sur le lit, où il finit par s’endormir, sous l’effet de la magie de White Rabbit.  Il murmurait des mots doux à la femme, un sourire épanoui sur les lèvres, et elle lui offrit un dernier baiser, comme pour chasser ses mauvais rêves.

La femme remit ensuite sa culotte, caressant brièvement son bas-ventre, à l’idée, heureuse, d’avoir du sperme en elle. La nuit n’était pas encore finie, et elle se mit à gambader, quittant cette simple maison des quartiers tranquilles de la ville pour se promener de toit en toit.

*J’aime vraiment beaucoup cette ville... Allons voir du côté de la Toussaint...*

Jaina était occupée ce soir. Un colloque, ou quelque chose comme ça. C’était sans réelle importance pour White Rabbit, qui préférait se promener. Elle se retrouvait ainsi dans les alentours de la Toussaint, entendant des sirènes de police, des bruits, des hurlements. White Rabbit restait sur le toit, regardant autour d’elle, tandis que, dans son dos, quelqu’un s’approchait. Elle pouvait le sentir, grâce à ses sens magiques. Il restait à bonne distance d’elle, probablement pour essayer de la capturer.

*Un nouveau fan ? Déjà ?*

Il lança sur elle un objet, ce qui eut pour effet de la surprendre. Des bolas. Ces derniers s’enroulèrent autour de ses jambes, et la firent chuter sur le toit. Elle poussa un grognement, guère heureuse, et attendit que l’homme se rapproche. Il avait sorti des menottes, et, le temps qu’il arrive, White Rabbit s’était déjà retournée. Elle était couchée sur le flanc, une main posée sur la tête, s’en servant comme d’un accoudoir, et observait l’homme.

« Tu as une drôle de manière de séduire les femmes, toi, mon mignon... Tu comptes me détacher quand ? Ce n’est pas très galant, tu sais... »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: vendredi 27 septembre 2013, 16:38:25 »
Cette chambre était délicieuse. White Rabbit aimait s’y rendre, l’humer, s’imprégner de ce mélange de sexe et de luxe qui suintait des murs. Elle dormait volontiers dans ce lit, sachant très bien que personne n’avait le droit d’entrer dans la chambre pendant la nuit. C’était très agréable, mais c’était bien la première fois qu’elle y conduisait quelqu’un d’autre. L’incube avait un corps de jeune adolescent, un visage fin et délicat. Elle n’avait même pas besoin de sa magie pour savoir qu’il était vierge, il suffisait de voir son trouble face à White Rabbit. Belle et entreprenante, aventureuse et sensuelle, elle incarnait, à ses yeux, le fantasme masculin de la femme dominante, joueuse et aguicheuse. Allongée sur le lit, elle attendait que l’incube vienne... Et il finit par venir, comme elle s’y attendait. Comment résister à une telle vision ? White Rabbit s’offrait à lui. Il se rapprocha donc, allant sur le lit, et obtempéra silencieusement.

Elle avait vu sa queue jaillir de son dos, cette queue caudale qui caractérisait traditionnellement les démons. La main de la femme vint caresser ses cheveux, alors qu’elle frissonnait en sentant les lèvres du brave homme se poser sur son aine, lui provoquant des frissons de plaisir. C’était... Et bien, c’était agréable, tout simplement ! Elle se surprit ensuite à soupirer quand il aventura sa langue sur sa culotte rose. Il essayait de recouvrir toute la surface de la culotte, léchant ici et là, comme l’aurait fait un petit chiot affamé. White Rabbit remuait lentement ses jambes sous le corps de l’homme, savourant ce contact.

Indéniablement, elle adorait sa tenue. Quand elle était revenue à la vie, et avait découvert, dans les cabarets, l’existence des bunny girls, elle avait compris que cette tenue lui irait à ravir. On peut dire qu’elle ne s’était pas trompée. N’était-elle pas ravissante ainsi ? Ce n’était sûrement pas le brave incube qui allait prétendre le contraire, lui qui était allongé entre ses cuisses, à lécher sa culotte. Il y allait avec une certaine passion, une dévotion qui était plaisante à sentir. La femme remuait un peu sur le lit, frottant ses cheveux, et le laissa encore faire pendant quelques minutes.

« Mmmh... Là, mon beau, continue, mon mignon... »

Elle commençait à sentir son sexe s’humidifier, et ce n’était pas sous l’effet de la salive que l’homme laissait. Sa petite culotte rose glissait contre sa peau, et elle continua à le laisser faire, pendant quelques minutes. Tout lui plaisait, autant la langue que l’incube que son corps posé sur ses jambes, ou le lit très confortable. Il s’écoula donc un certain temps avant qu’elle ne se redresse. Son dos se releva, et ses deux mains vinrent caresser les joues de l’homme, filant finalement sous sa tête, l’empêchant de lécher davantage la culotte, pour relever sa tête.

« Là, là, je crois qu’elle est bien trempée, maintenant... »

White Rabbit lui fit un léger sourire, et l’incita à s’allonger sur le dos, où elle se fit désormais plus aventureuse. Ses mains vinrent glisser sur le torse de l’homme. Elle l’avait trouvé nu, et c’était ainsi qu’il se trouvait, face à elle. Aucun poil ne venait orner son torse, qui restait aussi propre et doux que celui d’une femme, et elle s’y attaqua, avec ses lèvres, embrassant son cou, pour glisser très rapidement près de ses tétons, les léchant. Elle savait que les tétons des hommes n’étaient pas aussi sensibles que ceux des femmes, mais elle savait aussi qu’ils constituaient quand même des zones érogènes, qu’elle savait stimuler. Sa langue vint jouer dessus, tandis que l’une de ses mains se mettait à descendre le long du ventre de l’homme, caressant sa peau, glissant de plus en plus bas, sous le nombril, pour se rapprocher de sa virilité... Habilement, deux doigts s’écartèrent, venant glisser autour de son sexe, raclant quelques poils pubiens, avant de presser tendrement les testicules de l’homme.

Elle jouait avec lui, tout simplement. N’était-ce pas ce qu’elle aimait faire par-dessus tout ? Ses lèvres délaissèrent ses tétons, et elle se redressa, ses seins venant frotter son torse, et elle l’embrassa dans le creux du cou, mordillant tendrement sa peau, frottant son nez.

« Je peux le sentir, tu sais... » lui lâcha-t-elle.

C’était une phrase bien énigmatique, et elle s’empressa donc de l’éclaircir, en caressant sa virilité, la pressant entre ses doigts :

« Ton désir... Tu ne seras jamais libre tant que tu n’arriveras pas à contrôler tes pulsions, mon petit trésor... »

Elle remonta ses doigts le long de son sexe, caressant brièvement sa verge, avant de la relâcher, pour poser sa main sur sa hanche.

« Dis-moi... Avec tout ça, je ne sais même pas si tu portes un nom, petit incube. Moi, tu peux m’appeler White Rabbit... »

C’était un nom assez curieux, mais c’était pourtant le sien. Elle n’était pas Jaina.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: lundi 23 septembre 2013, 13:13:24 »
Ah, la liberté, ce bien précieux, si inestimable, que les individus, tout en la louant, ne pouvaient s’empêcher de brimer. Quand on avait passé des millénaires enfermée dans un sceau magique, on comprenait vraiment ce qu’était la liberté. White Rabbit se définissait volontiers comme une anarchiste totale, en ce sens qu’elle rejetait toute forme d’autorité supérieure à elle, qu’elle soit étatique, ou même naturelle. C’est pour cette raison qu’elle ne se rapprochait de personne. Elle ne cherchait pas l’amour, mais le fuyait, car l’amour était une forme de contrainte qui restreignait instinctivement et naturellement la liberté. De même, elle ne cherchait pas d’esclaves... Mais il lui arrivait de se faire plaisir. Le petit incube était allongé devant elle, entre ses jambes, et elle pouvait sentir son excitation, ainsi que sa gêne. C’était mignon, et elle se surprit à sourire. Non, décidément, il ne méritait pas de perdre sa virginité devant des Nexusiens aussi ridicules. Il était verni que White Rabbit soit passée par là. La lapine sentait ses mains glisser sur ses collants blancs, se rapprochant de sa peau, la faisant frissonner. Le sexe... Il était navrant que les êtres vivants cherchent perpétuellement à enchaîner ce qui, pour elle, représentait l’expression pure et naturelle de la liberté la plus simple qui soit : la liberté d’user de son propre corps comme bon on l’entendait. C’était la base fondamentale, car qui n’était pas libre de son corps n’était jamais libre.

En revenant à la vie dans ce monde nouveau, White Rabbit s’était renseignée, et avait appris bien des choses sur la nouvelle culture terrienne, comme en témoignait le fait que Jaina Hudson enseignait à l’université de Seikusu. Ce n’était pas la fac’ la plus réputée du Japon, mais elle restait malgré tout une fac’, et Jaina avait découvert qu’il existait des penseurs et des philosophes modernes qui défendaient également la liberté. Elle y pensait fugacement alors que l’incube remuait devant elle, en proie au désir

«  Je ne suis qu'en partie incube, mais vous avez raison... A propos de ma virginité... Si je peux néanmoins vous témoigner ma gratitude, je ferai tout pour continuer de voir ces hommes figés jusqu'à mon départ de ces lieux » lui dit-il.

Elle sourit, penchant la tête sur le côté, et lui répondit assez rapidement :

« Ainsi donc, c’est être libre qui te motive ? Tout comme les humains sont prédestinés à la servitude, les incubes sont prédestinés au sexe. Tu dois donc chercher à être vraiment libre, c’est une chose que je respecte, petit bout. »

Elle remuait un peu sa jambe, continuant à frotter le corps de l’homme. Le lit n’était guère confortable, à l’image de ce bordel sinistre : le matelas était usé, crevassé, et gémissait à chaque fois qu’on remuait un peu trop. Elle n’allait pas rester ici éternellement, et, tandis qu’elle regardait l’incube, elle se mit alors à faire une citation !

« ‘‘La liberté, ô mes frères, commence avec la complète possession de soi-même, avec l'appropriation clairement affirmée de notre corps et de notre esprit. Quelles sont donc les plus lourdes chaînes de l'homme ? Celles qui sont à l'intérieur de sa tête, rivetées dans son crâne par les sermonneurs des siècles passés ou les moralistes du temps présent et qui lui font dire Je dois !, chaque matin lorsqu'il se lève.’’ C’est de Pierre Lance, petit incube. La liberté est la seule véritable chose qui importe, la possibilité de faire ce qu’on veut, quand on veut, où on le veut. »

Pierre Lance ne devait rien dire à un Terran, vu qu’il venait de Terre, et faisait partie de cette littérature que Jaina avait lu, pendant qu’elle passait des examens. En soi, elle n’avait eu aucune difficulté à les réussir, car il lui suffisait d’user de ses dons magiques pour lire dans les esprits des autres. Jaina avait ainsi découvert des penseurs comme Lance, mais aussi, de manière plus ancienne, comme Locke, qui, en reprenant Overton, avait posé les bases de la théorie du self-ownership, soit le droit inné, pour tout individu, à disposer de son propre corps. Une théorie à laquelle White Rabbit adhérait instinctivement, cela allait sans dire.

« Tu ne pourras jamais connaître ce qu’est la liberté sans en avoir été privée, mon mignon. Alors, ce soir, tu m’obéiras, et je te montrerais les joies de la liberté... Mais pas ici, cet endroit me donne envie de vomir. »

De plus, elle n’aimait pas la décoration. Elle se redressa un peu, et attrapa l’incube par les épaules, le soulevant sans aucune difficulté pour l’amener à se coller contre elle. L’une de ses mains alla se poser sur les cheveux de l’homme, et elle retourna caresser ses lèvres avec l’un de ses doigts, avant de l’embrasser tendrement, fourrant sa langue dans sa bouche. Elle ferma les yeux tout en l’embrassant, et se téléporta, avec lui. Ils arrivèrent instantanément dans un lit beaucoup plus grand, beaucoup plus ferme, et dans une pièce un peu plus grande.

C’était une chambre avec un balcon. Le balcon permettait de voir Nexus, mais depuis un autre point de vue. Ils étaient en hauteur, dans le manoir d’un des puissants barons de la ville. Ce dernier utilisait son manoir quand il devait se rendre à Nexus, et préférait, autrement, siéger chez lui. Il y avait toujours des gardes, veillant à empêcher les indésirables d’entrer, des domestiques qui entretenaient chaque jour le manoir. Le seigneur ne s’annonçait pas toujours, et l’endroit devait toujours être impeccable.

« Ce décor te plaît ? »

Il y avait une peau de bête sur le sol, la fourrure d’un ours immense, ainsi qu’une cheminée, et quelques tableaux représentant des paysages.

« C’est la chambre d’un des puissants de la ville. Tes instincts d’incube doivent le sentir, non ? Chaque fois qu’il se rend ici, il organise des orgies avec les prostituées les plus luxueuses de la ville, tellement luxueuses qu’elles se considèrent elles-mêmes comme des dames de charme. Prends garde à ne pas les appeler prostituées, ou elles te poursuivront. »

White Rabbit était restée allongée, et avait légèrement écarté ses jambes.

« Maintenant, viens lécher ma culotte, mon mignon... Il est temps pour toi de découvrir ce qu’est le corps d’une femme. »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: vendredi 20 septembre 2013, 02:11:59 »
Jambes pliées, White Rabbit se tenait devant le petit homme, un sourire amusé sur ses belles lèvres. Son parfum devait l’enivrer. Elle s’était rapprochée sans aucune difficulté, afin de le protéger, et l’observait. C’était un Incube, elle le sentait, et il était plutôt mignon. Les trois humains autour de lui étaient comme figés, et le sexe tendu de l’homme frottait toujours contre les fesses nues de l’homme. L’Incube avait une peau propre, très peu de poils, et semblait visiblement perturbé.

« Ces homm...Ces porcs s'apprêtaient à me violer, je n'ai pas décidé d'être dans cette posture. Je ne sais comment vous remercier. »

White Rabbit lui sourit, et approcha l’un de ses doigts, caressant ses joues, son doigt ganté venant glisser sur ses belles lèvres, avant de s’enfoncer à l’intérieur, titillant ses dents.

« Oh, je me doute bien que ce n’est pas volontaire... »

Elle souriait, et enfonçait son doigt, tandis que son autre main caressait la joue de l’Incube, remontant vers son oreille, qu’elle titilla, la pressant tendrement, tout en remuant son doigt sur sa langue, le caressant. La femme-lapine était plutôt douée, et les autres hommes étaient figés. Inversement, si elle se mettait à agir sur eux, l’effet magique se briserait, et ce n’était pas ce qu’elle voulait. Elle avait tout simplement ralenti le temps autour d’eux, tellement qu’une seconde mettrait une heure à venir. White Rabbit se redressa lentement, finissant par retirer son doigt de la bouche de l’homme, puis regarda les cordes retenant le malheureux. Pourquoi diable était-elle intervenue ? Elle ne le connaissait pas, et il n’y avait aucune raison susceptible de l’amener à agir... Si ce n’est que White Rabbit aimait bien agir comme ça, de manière improviste, afin de s’amuser. Et, de plus, elle sentait que ce petit homme était encore vierge, ce qui, évidemment, l’intéressait fortement.

White Rabbit défit les liens le retenant, et l’homme tomba sur le lit, s’y affalant, tandis que White Rabbit s’assit devant lui, tendant ses jambes à gauche et à droite. Quand il relèverait la tête, il aurait une formidable vue sur ses cuisses, ainsi que sur ses seins... Et sur le beau sourire qu’elle lui faisait. Sensuelle au possible, White Rabbit était l’incarnation de la liberté et du plaisir, là où Jaina, sa sœur jumelle et âme sœur, incarnait la discipline et l’autorité. Elle pencha la tête sur le côté, et écarta sa jambe, venant frotter la nuque de l’homme, glissant sa jambe sous son flanc.

« Hum... Je pense savoir comment tu peux me remercier, mon mignon... Tu es un incube, n’est-ce pas ? »

La question n’appelait pas vraiment de réponses, car elle la connaissait déjà.

« Mais tu n’es pas encore libre, tu sais... Ces hommes ont juste été figés... Je me disais toutefois que quelqu’un comme toi, un mignon petit garçon, mérite mieux comme première fois... Car tu es encore vierge, je peux le sentir... »

Oui, elle le sentait très bien, et remonta un peu sa jambe, faisant frotter le bout de sa botte contre la tête de l’homme. Pour un incube, il n’avait pas l’air très à l’aise avec le sexe... Plutôt curieux, elle aurait cru que le sexe leur était naturel pour eux. Mais bon, il fallait de tout pour faire un monde, après tout.

81
Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: mardi 17 septembre 2013, 10:49:32 »
« Et si on allait voir la grosse Mara ?
 -  Pourquoi pas... »

Les soldats nexusiens, au nombre de quatre, n’hésitèrent pas longtemps. Ils avaient fini de harceler un petit dealer local, un jeune homme effrayé d’être tombé sur eux. Le quatuor était mené par le Caporal Vallant, une fieffée crapule, comme la quasi-totalité des soldats nexusiens en charge de la sécurité des bas-fonds de Nexus. Vallant était venu voir un dealer pour toucher sa petite commission, officiellement au nom de la protection du dealer, en réalité pour acheter son silence. Vallant avait sur lui des preuves accablantes qui l’auraient envoyé à l’échafaud, et le dealer, plutôt que de se voir raccourcir, préférait délivrer une partie de son argent à Vallant. Vallant était né dans les bas-fonds, et avait rejoint l’armée, sans aucun sentiment patriotique, mais simplement en se disant que, en étant de l’autre côté de la loi, il éviterait d’être poursuivi trop facilement. Vallant était un petit malin. Il n’avait rien d’un soldat patriotique, et se moquait bien de la guerre entre Ashnard et Nexus, tant qu’il pouvait avoir de l’argent pour consommer du fisstech, et pour se taper des putes. Parallèlement, il arrêtait parfois des escrocs, des petites frappes sans importance, des individus que les puissants seigneurs du crime des bas-fonds voulaient se débarrasser. Ainsi, tout le monde était content. Le contribuable avait l’impression que la situation était sûre dans les bas-fonds. Vallant était un grand philosophe, quelqu’un qui pensait que, tant que le peuple avait l’impression qu’une situation était régulée et contrôlée par quelqu’un, il n’y aurait pas de mouvement de panique.

La « grosse Mara » désignait un petit bordel situé hors des bas-fonds, soit un endroit assez cossu, où Vallant aimait bien se rendre. Mara était une grosse vache, un croisement curieux entre une porte de prison et un ours. C’était la matronne du bordel, que tout le monde appelait « Le bordel de Mara », en référence à la personnalité forte et envoûtante de Mara. Ses filles, elle les recueillait dans les bas-fonds, et elle s’amusait à les soigner, à les cajoler, avant d’en faire, de gré ou de force, des prostituées à son service. Vallant le savait, car il avait déjà remis plusieurs filles aux services de Mara. Elle se rendait en personne dans les geôles des bas-fonds, une fois par semaine, pour y recueillir les toxicomanes, les anciennes esclaves qui avaient naïvement cru pouvoir échapper à une vie de servitude, ou tout simplement les clochardes surprises à vagabonder, le vagabondage étant un délit réprimé par Nexus. Tout ceci, White Rabbit le savait. Elle aimait bien se promener à Nexus, qui était, comme Jaina l’appelait, une ville pleine d’opportunités. Elle surveillait Vallant, qui avait toujours le talent de la mener à des personnes amusantes, et elle ne doutait pas qu’il en serait de même pour le bordel de Mara. White Rabbit n’avait aucun objectif précis en tête, elle cherchait simplement à s’amuser, et à profiter de la vie.

Le quatuor quitta les bas-fonds, rejoignant des rues plus éclairées, plus sûres. Ils s’approchèrent ainsi de l’établissement de Mara, et entrèrent. Mara avait justement quelqu’un à leur présenter, un nouveau, un puceau. Ceci suffit à exciter Vallant, qui eut une érection rien qu’à cette idée. Il suivit donc la grosse vache à l’étage, et elle se conduisit dans la chambre où un incube était retenu.

« Un incube puceau, hein ? J’aurais vraiment tout vu… »

Vallant avait un côté bisexuel assez avoué, dans la mesure où il adorait sodomiser de jeunes éphèbes. Quelque chose lui disait qu’il allait avoir l’occasion d’être satisfait. Il paya la grosse vache, puis entra dans la pièce.

« Aaaah... Oui, il a des cornes... Comme les incubes...
 -  J’imagine que c’est toi qui ouvriras le bal...
 -  Tu peux toujours foutre ta queue dans sa bouche, il ne protestera pas... Les puceaux sont tous des couards. »

Vallant s’approcha de l’homme. Il était attaché par les poignets, les bras écartés, et avait un bâillon sur la bouche. Mara lui avait fait un cadeau, car elle comptait Vallant parmi ses clients favoris... Et il se faisait toujours un effort de satisfaire les dames, même si, en réalité, les hommes l’excitaient plus, et que, concrètement, toutes les prostituées de Mara avaient toujours simulé avec lui. Bien entendu, Vallant l’ignorait. Il se rapprocha de l’incube, lui caressant les fesses, le déshabillant, sans tenir compte de ses éventuels gémissements.

« Relevez un peu, qu’il soit bien droit... »

Ses hommes, amusés, obtempérèrent. L’un d’eux tira sur les cheveux de l’incube, douloureusement, relevant sa tête.

« Je vais fourrer ma queue dans ta petite gueule d’amour, ma pute... Couine, ça me fera plaisir... »

Vallant caressait les fesses de l’incube, tendres et rondes. Il n’y avait aucun poil, ce qui était sans doute lié à ses origines d’incube.

« Bon... J’ai payé pour son cul, il est temps d’y aller... »

L’homme entreprit de se déshabiller. Il lui fallait faire glisser son pantalon pour exhiber son sexe. Il ne semblait y avoir plus aucun espoir pour le pauvre petit Incube... Quand la lumière se mit subitement à faiblir, et les hommes qui l’entouraient à cesser de bouger. Ce fut comme si le temps était figé, avant qu’il ne puisse entendre, dans son dos, des bruits de pas s’approchant lentement. S’il avait l’odorat fin, il percevrait également dans l’air, un fin parfum envoûtant, sensuel. Une main gantée vint se promener le long du corps de l’homme, remontant jusqu’à ses cheveux, tandis qu’une forme féminine apparut devant ses yeux, avant de lentement fléchir les genoux.

Dans un sourire, le visage de White Rabbit apparut devant celui du petit incube. Un doigt se promena le long de la joue de l’incube, avant de glisser sur son bâillon.

« On dirait que tu es dans une situation délicate, mon mignon... À moins que tu ne voulais vraiment te faire labourer le cul par ces porcs, hum ? »

Elle tira un coup sec, arrachant le bâillon.

« Alors ? »

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Seikusu était un endroit magnifique, et Mishima était un peu l’épicentre de tout son plaisir. White Rabbit, qui voyageait à travers les mondes et les dimensions, avait définitivement eu un coup de cœur sur cette ville. Seikusu était la concentration de lignes magiques intenses, qui en avaient fait le réceptacle d’un monde parallèle fantastique de la Terre, ainsi que le point d’orgue de quantité de phénomènes surnaturels, les deux situations étant très certainement liées. Et White Rabbit ne changerait sûrement pas la donne, bien au contraire. Elle était cette folie qui traversait la ville, et c’était bien pour ça qu’elle était là, à arpenter les couloirs obscurs du lycée.

Elle se dirigeait vers une salle précise, afin de rencontrer une élève et une prof’, qui se donnaient un cours particulier. L’élève était une fille hors-norme. Sa mère était en effet une Tekhane, qui, contrairement à la majorité de ses compatriotes, aimait les hommes. Ne pouvant toutefois vivre à Nexus, au niveau technologique très faible, quand elle avait appris l’existence des Portails, elle était partie là-bas, et était tombée amoureuse d’un autochtone. Ils avaient eu un enfant, et elle était restée sur Terre. Une trace constante de son séjour à Tekhos était ce membre masculin qu’elle s’était fait greffer là-bas. L’hermaphrodisme était très développé à Tekhos, afin de permettre aux Tekhans de ne pas avoir à recourir aux mâles pour les plaisirs du sexe. Les joies de la génétique avaient fait que cette élève, Nathalie Balic, avait hérité de l’hermaphrodisme de sa mère. Ce n’était pas courant, et elle avait donc, comme on pouvait s’y attendre, eu des problèmes de sociabilité... Une créature intéressante, facilement influençable.

Quant à la prof’, c’était une collègue de son homologue, Jaina Hudson, et, si Jaina avait été un tant soit peu moins sérieuse, elles auraient probablement fait l’amour depuis longtemps. Officiellement, Shimamura n’existait pas. Son nom ne figurait pas dans les listings, ni dans aucun planning. Il fallait consciencieusement observer la liste du personnel, pour voir que son nom ressortait d’un obscur poste de conseillère. Une couverture dissimulant son rôle véritable : l’éducation sexuelle des élèves de Mishima, particulièrement de deux catégories : les timides, et les vierges... Ces deux catégories se confondant parfois. Shimamura était une prof’ secrète, qui agissait discrètement, pour des cours privés très intenses. Une créature qui laissait Jaina relativement indifférente, ce qui, par conséquent, amenait la visite de White Rabbit, sa sœur, nettement plus délurée que Jaina. Les deux sœurs étant liées, le plaisir ressenti par l’une l’était aussi par l’autre. White Rabbit savait que Shimamura n’était pas une simple humaine, mais elle ignorait encore l’étendue de ses pouvoirs. Contrairement à Nathalie, son esprit était plus difficile à percer, et la crainte naturelle que Nathalia ressentait envers les professeurs avait aisément permis à Jaina d’obtenir ce type d’informations.

Les deux femmes s’amusaient dans une salle, et White Rabbit entra par le mur, passant aisément à travers, invisible, fondue dans les jeux d’ombres de la pièce. Elle entendait des bruits langoureux, et se permit un petit sourire vicieux en voyant une scène terriblement exquise. Nathalie était devant Shimamura, qui était assise sur le bureau, dans cette tenue outrageusement sexy qui la caractérisait : les longs collants, la minijupe noire en cuir ouverte, et la veste rouge du même acabit. Nathalie gémissait tendrement, et White Rabbit comprit rapidement qu’elle avait un gode entre les cuisses. Elle ferma les yeux, et se concentra, pour lire quelques pensées émergentes de Nathalie. Comme elle n’avait aucune préparation magique, elle ne la sentirait pas.

Elle apprit ainsi que Nathalie était l’élève particulière de Shimamura depuis trois mois, maintenant. Une longue éducation sexuelle, qui avait progressivement amené Nathalie à obtenir un gode rose, et à se pénétrer avec... Elle revoyait tous ses exercices, le soir, chez elle, fermant soigneusement sa chambre à double tour, avant de lentement se pénétrer, sans relâche, tremblant au début, avant de progressivement apprécier ça. Ce n’était qu’à ce prix qu’elle pourrait perdre sa virginité... Shimamura lui avait dit de se trouver un petit ami, ou une petite amie, mais Nathalie, sans surprise, en avait été incapable. Elle était amoureuse de sa senseï, et lui offrait son corps ce soir. Progressivement, Nathalie avait appris le sexe, et s’était longuement masturbée en songeant aux cunnilingus qu’elle avait fait à sa prof’, la tête entre ses jambes, respirant son odeur, rêvant de dormir avec elle, d’être, non pas son amante, mais une esclave sexuelle, sa servante, qui vivrait continuellement chez elle. Elle l’adulait, tout simplement.

*Attendons un peu avant d’agir...*

Le voyeurisme, après tout, ça avait aussi du bon. Jambes croisées, elle était assise sur une table, tout en réfléchissant à la manière dont elle interviendrait... Shimimura était habituée aux phénomènes paranormaux, White Rabbit le sentait. Mais pas Nathalie, qui continuait à se tortiller devant elle.

« Senseï aime-t-elle ce spectacle ? La petite chienne a travaillé pendant des jours pour réussir à... À ne pas jouir trop rapidement... La petite chienne voulait faire plaisir à Senseï, que Senseï n’ait pas honte d’elle... Elle... »

Nathalie se mit à rougir un peu, avant de rajouter :

« Elle a aussi appris à le faire... Par derrière... »

Un spectacle ravissant, en effet !

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Les bas fonds / Re : Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: mercredi 24 juillet 2013, 12:12:32 »
Nanase était une bien belle partenaire de jeu, avouant à White Rabbit son incrédulité. La femme-lapine pouvait très facilement la comprendre. On ne tombait pas tous les jours sur une femme comme elle, sexy et tout. N’avait-elle pas tout pour plaire ? Nanase n’osait pas l’admettre, mais elle était déjà sous le charme. Intriguée, elle essayait d’en savoir plus sur son mystérieux guide, ce lapin blanc qui conduisait ceux qui la suivaient dans l’absurde et la folie. White Rabbit n’avait l’air de suivre aucun plan, aucune stratégie, réagissant instinctivement, allant là où sa conscience la guidait. Marcus Jasper n’était rien pour elle, rien d’autre que la carotte qu’elle avait utilisé pour susciter l’attention de Nanase. Elle n’avait aucun intérêt pour lui, et le donnerait à Nanase sans rechigner. La mercenaire ne releva pas son jeu concernant cette auberge bruyante, préférant essayer d’en savoir plus sur la femme-lapine. Cette dernière lui sourit, et se téléporta, arrivant juste devant Nanase, leurs seins se pressant entre eux. Sa main gantée vint caresser la joue de Nanase. White Rabbit était juste un tout petit peu plus grande qu’elle, et elle aventura ses doigts le long de quelques mèches de cheveux tombant près de l’oreille gauche de Nanase, les glissant dans le creux de cette dernière.

« Tu es vraiment belle, Nanase... Une beauté meurtrière... Te voir tuer des gens est si excitant... »

Elle n’avait pas peur. Nanase ne pouvait rien lui faire, même si elle le voulait. Ce n’est pas que White Rabbit était immortelle, mais elle ne laisserait plus personne l’enfermer, comme auparavant. Cette expérience avait été bien trop traumatisante. Elle voulait jouir pleinement de la liberté, avec tout ce que la liberté impliquait : s’abandonner dans un monde où il n’y avait aucune règle, et où elle était libre de faire ce que bon lui semblait.

« Pour commencer, je t’offrirais Marcus, Nanase... Mais quelque chose me dit que tu ne serais pas contre... Autre chose... »

Sa main restait posée sur son oreille, ses doigts caressant tendrement cette dernière, alors qu’elle rapprochait son visage, venant souffler sur le nez de Nanase. Son autre main était posée sur sa hanche, et se releva lentement, en caressant le corps de la jeune femme, longeant l’une de ses seins. On aurait presque pu croire qu’elle comptait l’embrasser, mais Nanase avait raté son tour la dernière fois. Ce n’était pas un baiser que White Rabbit allait lui faire... Pas encore. Son autre main vint caresser les lèvres de Nanase, glissant dessus, les tapotant. Elle avait des lèvres toutes douces et tendres, et White Rabbit les caressait en glissant dessus, de gauche à droite.

« Alors, la vraie question, Nanase, ce n’est pas de savoir ce que tu vas gagner, mais ce que tu espères gagner... Vois-moi comme un petit génie exauçant tes vœux les plus intimes, Nanase... Dis-moi, susurre-le dans mon oreille... Et laisse la lapine te guider là où ton esprit n’aurait jamais osé aller... »

Que Nanase découvre la liberté, c’était la plus belle des choses de ce monde.

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Les bas fonds / Re : Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: lundi 01 juillet 2013, 01:34:55 »
Ainsi donc, Nanase était timide ? White Rabbit voulait bien le croire. Il n’y avait qu’un être humain pour être paradoxal à ce point. Ôter la vie ne la dérangeait pas du tout, mais embrasser une femme, en revanche, la terrorisait... Dieu, que l’humain pouvait être compliqué ! Mais White Rabbit comptait bien continuer à s’amuser avec elle. Nexus, sur ce point, regorgeait de possibilités, d’options, de chemins sinueux, de dédales, de pièges. Elle se mit à nouveau à courir, rapidement, sachant que Nanase pouvait se téléporter pour la rattraper, mais, même si elle essayait de se téléporter devant elle, White Rabbit changeait brusquement de trajectoire, empêchant ainsi la femme de la toucher. Elle aurait beau se téléporter, il y aurait toujours une ou deux secondes de latence, que la magicienne utilisait à son profit pour se volatiliser. White Rabbit filait ainsi le long d’une ruelle, et bondit sur une caisse, s’en servant comme un point d’appui pour s’envoler majestueusement dans les airs, où elle tournoya, avant d’atterrir, pieds joints, sur une cheminée.

Elle était près du port, et réfléchissait à un autre jeu. Elle pouvait courir le long des docks, mais elle aimait bien avoir quelques épreuves. Son attention fut alors attirée par des sons venant en contrebas. Le long d’une rue pavée se trouvant à côté d’elle, il y avait une auberge, et des hommes ivres se mettaient à sortir. Elle réfléchit rapidement. Sa priorité était de réussir à décoincer Nanase, et elle se mit à sourire, en ayant subitement une idée. Lorsque Nanase arriva près d’elle, elle pencha la tête vers l’auberge.

« Tu as déjà été dans une auberge, ma belle ? »

La question n’attendait pas vraiment de réponses. On pouvait entendre des accents traînants, des musiques champêtres aux sonorités grivoises, ainsi qu’un parfum fortement alcoolisé. White Rabbit s’assit sur le rebord de la cheminée, croisant les jambes de manière très sensuelle, en penchant la tête vers Nanase.

« Voici un nouveau jeu auquel j’ai envie de jouer avec toi, ma mignonne... Aller dans l’auberge, et jouer la séductrice. Tu en as les arguments, et ces types ont l’air d’avoir fait un long voyage. Dès qu’ils te verront, ils n’auront qu’une envie : te séduire... Ou te sauter dessus. »

Elle appuya sur ses bras pour se redresser en l’air, ses jambes passant au-dessus de sa tête, lentement, offrant à Nanase une belle vue sur son postérieur. White Rabbit atterrit ensuite de l’autre côté de la cheminée, jambes écartées l’une de l’autre, et lui fit un léger sourire.

« Quelque chose me dit que tu ne trouves pas désirable... C’est pour ça que tu ne veux pas m’embrasser... Alors, tu vas te faire plaisir, et aller voir à quel point tu es désirable... »

White Rabbit se demandait si Nanase accepterait ce nouveau jeu.

Quelque chose lui disait que non. Mais ça ne l’empêchait pas de lui proposer.

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Les alentours de la ville / Re : Joyeux Non-Anniversaire ! [Touko Aozaki]
« le: dimanche 30 juin 2013, 11:06:53 »
Un spectacle de magie, c’était, avant tout, un spectacle. Il fallait donc captiver le public, susciter l’intérêt de ce dernier. Et White Rabbit avait, fort heureusement, de sérieux arguments en sa faveur. Outre sa tenue érotique extrêmement coquine, elle était aussi énergique et vive, maniant l’humour et la magie. Elle n’avait pas choisi totalement au hasard cette femme parmi l’assemblée. Elle savait qu’elle savait, elle savait qu’elle était une magicienne. C’était une raison amplement suffisante pour la conduire ici. Les magiciens disposaient tous d’une sorte de sixième sens, de don qui leur permettait de sentir la magie. Avec l’expérience, ce don devenait instinctif, mais, en méditant, il était renforcé, et permettait bien des choses... Comme étendre des cercles de perception autour de soi, qui fonctionnaient comme des zones défensives, permettant de savoir si quelqu’un entrait dans le cercle. White Rabbit s’amusait beaucoup, en ce moment, surtout face à une autre magicienne.

Elle avait décidé de faire un nouveau tour, en retournant aux grands classiques des magiciens, les jeux de cartes. Elle connaissait les grands classiques des prestidigitateurs. Les tours de cartes reposaient essentiellement sur la logique et sur la triche. La belle rouquine observa attentivement le jeu de cartes, puis indiqua qu’il était normal. Ce n’était pas un jeu truqué. Bien sûr, il était toujours possible que la femme soit de connivence avec White Rabbit, mais son tour ne consistait pas à impliquer qu’elle.

« J’aimerais que trois volontaires viennent ici... Des enfants, de préférence. »

Il y avait des familles qui étaient venues, et plusieurs enfants finirent par approcher, poussés par leurs parents, qui étaient amusés. Ils étaient légèrement nerveux, les trois se rapprochant de White Rabbit. Il y avait une fille et deux garçons. La femme-lapine se pencha vers eux, en leur souriant.

« Salut, vous ! »

Elle fléchit alors les genoux, se mettant à la hauteur de ces derniers.

« Vous voulez bien m’aider à faire quelque chose, les enfants ? »

Elle parlait sur un ton un peu plus bas, de conspiratrice. La fille hocha la tête de haut en bas, et White Rabbit sourit, puis se releva à l’aide de ses jambes, montrant à quel point elle était agile. Elle déposa le jeu de cartes sur une table, et invita les enfants à prendre chacun un tas, de la taille qu’ils voulaient. Silencieusement, les enfants obtempérèrent, leur imagination intriguée. Il n’y avait rien de mieux pour motiver les enfants ! Chacun fit trois tas, et White Rabbit leur sourit, en embrassant chacun sur le crâne, les faisant rougir. Elle se retourna ensuite, et regarda la magicienne, la femme qu’elle avait invité.

« Prenez une carte au choix, Madame. »

Elle croisa les bras, s’écartant un peu, et attendit que la femme prenne une carte.

« Prenez-en encore deux autres. »

Une fois que ce fut fait, elle lâcha :

« N’auriez-vous pas en main... Hum... Les trois Bouts ? »

Au tarot, les Bouts étaient des pièces maîtresses : l’Atout 21, l’Atout 1, et le Joker. Ce tour n’était pas le plus impressionnant qu’elle avait en stock... Mais il fallait bien varier les plaisirs, après tout.

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Les bas fonds / Re : Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: vendredi 07 juin 2013, 08:06:32 »
Le jeu... N’était-ce pas une chose merveilleuse ? Honnêtement, quel animal pouvait se vanter de jouer ? De savoir ce qu’était vraiment un jeu ? Les animaux étaient avant tout motivés par leur instinct de survie, et, si on pouvait jouer avec certains animaux domestiques, White Rabbit pensait que c’était avant tout le maître du chien qui envoyait la balle qui jouait, ce dernier allant chercher la balle pour répondre à d’autres besoins. Elle pouvait se tromper, mais elle pensait que la capacité de l’être humain à consacrer une partie non négligeable de son esprit à autre chose que sa propre survie matérielle était, en un sens, l’expression concrète de sa supériorité intellectuelle sur les animaux. Elle avait conscience que, si on devait poser cette question à Nanase, sa réponse serait totalement différente.

White Rabbit lui avait tout de même offert une sacrée occasion : la chance de l’embrasser. N’était-elle pas mignonne, après tout ? Cute, comme diraient les Terriens de cette nouvelle époque ? Elle avait choisi de porter une tenue volontairement sexy et provocante, à l’image des idoles de ce nouveau monde. Il suffisait de regarder ce qu’ils appelaient la télévision et les clips musicaux pour voir que tout n’était qu’un appel au sexe : des danseuses exotiques très légèrement vêtues, ou des chanteuses dans des tenues extravagantes. White Rabbit ne faisait que s’adapter à ce nouveau monde.

« Un piège ? s’exclama l’une des femmes, en réponse à Nanase.
 -  Si je voulais te piéger, je le ferais avec autre chose qu’un simple baiser... » lâcha une autre.

Il ne fallait lui donner aucune indication sur la véritable White Rabbit, ce qui expliquait pourquoi les clones parlaient toutes, pour que Nanase ne croit pas que celle qui s’exprime était la vraie. Visiblement, la mercenaire réfléchissait à une alternative. Sa beauté était un autre argument qui avait conduit White Rabbit à s’intéresser à elle. Elle était forte, vigoureuse, talentueuse, avait une belle poitrine, des vêtements qui lui allaient bien... Dommage qu’elle ait refusé ce baiser, mais ce n’était pas pour autant que la femme-lapine baisserait les bras. Nanase lui expliqua qu’elle voulait juste la capturer, ce qui amusait notre femme aux cheveux blancs.

*Alice n’a jamais réussi à capturer le lapin, Nanase... Tu devrais réviser tes classiques.*

Dans le conte de Lewis Carroll, le lapin blanc était le fil conducteur, la créature qui guidait Alice dans le Pays des Merveilles, et, à chaque fois qu’Alice le suivait, le lapin blanc la faisait rencontrer de nouvelles personnes. Il était un guide vers l’absurde et la folie. Et c’était au tour de Nanase d’agir comme Alice. Nexus offrait bien des possibilités, il suffisait juste de les saisir. Son interlocutrice sortit alors une série de kunaïs, cette arme conçue pour les ninjas, et qui avait bien des fonctions : arme de lancer, mais aussi instrument pour l’escalade, ou outil de crochetage. Que Nanase l’utilise signifiait probablement qu’elle était versée dans les arts martiaux, ce que ses vêtements, mais aussi son comportement extrêmement sérieux, traduisaient. Elle n’avait pas du avoir souvent l’occasion de rire, cette petite...

White Rabbit était même sûre qu’elle n’avait jamais lu « Alice au Pays des Merveilles ». Elle s’en faisait la réflexion, alors que Nanase balança dans toutes les directions plusieurs kunaïs, afin de recourir à une sorte de technique magique que White Rabbit ignorait. Il s’agit de toiles visant à immobiliser les différents clones de White Rabbit, afin de balancer des kunaïs. Les clones magiques de la femme-lapine n’étaient que des projections magiques et psychiques, et, au contact d’un élément allant aussi vite qu’un kunaï, les clones disparaissaient. Plusieurs White Rabbit disparurent ainsi comme par enchantement, tandis que la femme continuait à les envoyer, réduisant progressivement le nombre des clones. Quand il n’en resta plus que trois, White Rabbit claqua alors des doigts, et les deux dernières disparurent.

Comme si la toile ne la retenait pas, White Rabbit fit alors un pas devant elle, croisant ses bras. Elle venait de s’envelopper d’un léger bouclier magique, qui lui avait permis de se défaire du lien de Nanase. Une petite moue boudeuse éclairait le visage de la lapine.

« T’es pas drôle, Nanase... Mes lèvres ne te plaisent pas ? Pourtant, tous ceux et toutes celles qui y ont goûté n’ont eu qu’une envie : retourner dessus.... A moins que ce ne soit ça qui t’effraie... »

Elle ajouta cette dernière phrase en penchant la tête sur le côté, un doigt interrogateur sur ses lèvres, avant de se retourner.

« Mais bon, un accord est un accord... Je suppose que tu veux ta récompense, hum ? En savoir plus sur Marcus ? »

C’était une question purement rhétorique. White Rabbit faisait mine de réfléchir, en prenant la pose, montrant son dos à Nanase, dans une attitude qu’on aurait aisément pu qualifier de provocatrice. Elle se retourna alors, pour parler :

« Marcus est bel et bien toujours à Nexus, annonça-t-elle. Mais il ne se trouve plus dans les bas-fonds. Il est dans un endroit où il ne faut pas avoir le vertige. »

Ce serait son premier indice. Elle lui sourit alors :

« On continue à jouer ? » demanda-t-elle sur un ton vif.

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Les bas fonds / Re : Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: samedi 25 mai 2013, 13:54:22 »
Bras croisés, White Rabbit observait la scène. Il n’avait nullement été difficile d’encourager ces hommes à attaquer Nanase, en utilisant la magie et ses hormones. Ils étaient en manque de sexe, n’ayant pas assez d’argent pour avoir de quoi aller dans des bordels décents, et se contentait de baiser des putes défraîchies, des prostituées défoncées aux narcotiques, avec des cons vides et inintéressants. Ils se ruèrent vers Nanase sans hésitation. Bras croisés, White Rabbit l’observait avec un léger sourire. Elle n’avait aucune raison objective d’envoyer sur cette brave mercenaire des hommes, mais elle voulait voir de quoi elle était capable... Et, plus simplement, elle voulait tout simplement s’amuser, profiter de la liberté, sans se soucier des normes et des conventions qui restreignaient cette liberté si chèrement acquise, si frêle. White Rabbit était bien placée pour savoir que la liberté était comme la chandelle d’une bougie : belle, vivace, mais il suffisait d’un souffle pour l’éteindre. Alors, il fallait profiter des choses. Nanase semblait visiblement avoir une autre philosophie, mais elle ne serait pas la première de ce type que White Rabbit croisait.

Elle se heurta aux bandits avec un certain talent. La jeune femme savait se battre, White Rabbit devait bien le reconnaître. Bras croisés, appuyés contre un poteau, elle observait Nanase se battre. Elle terrassa rapidement l’un des ennemis, à l’aide de sa téléportation, puis opta ensuite pour un mouvement de combat rapproché, bondissant en arrière, avant de sauter vers l’ennemi, ses jambes venant serrer le cou de l’homme. Il fut ensuite balancé contre un mur, inerte.

*Rapide et puissante... Aucun doute, elle sait se battre...*

Elle réagissait vite, ayant de bons réflexes, et ne se laissa pas surprendre. Même quand un homme l’attrapa dans le dos en la soulevant, et en serrant, à l’aide de ses muscles saillants, elle se téléporta. L’homme était un vrai colosse, un marin, assurément. Il fut surpris par la téléportation, et la mercenaire sut en profiter, balançant l’homme contre un tas de caisses. Elles se brisèrent contre lui, et il s’écroula dans un tas de foin, de sacs de farine, et d’autres produits. Après ce bref combat, Nanase arriva juste devant White Rabbit, et lui expliqua, sans vraiment surprendre White Rabbit, que ce n’était pas ainsi qu’elle la ralentirait. La femme-lapine se mit alors à sourire, se décollant du mur où elle avait observé la scène.

« Je ne cherchais pas à te ralentir... Sinon, je ne serais déjà plus là. Je voulais simplement voir à quoi tu ressembles en te mettant en colère, si... Si tu es plus attirante... Mais il faut croire que tu fais preuve d’un calme imperturbable. Aurais-tu élevée par des moines zen ? »

C’était une provocation gratuite, qui n’appelait pas vraiment de réponses. White Rabbit esquissa un nouveau sourire. Elle était de dos face à Nanase, et tendit son doigt vers l’espèce de pompon à hauteur de ses fesses.

« Attrape-le, et je te donnerais un indice vers ce brave Marcus... »

Et elle se retourna subitement, ses yeux se mettant à briller d’une vive lueur blanche. Il y eut comme une aveuglante explosion de lumière, qui éblouit Nanase, et, quand cette dernière put voir à nouveau, il y avait devant elle White Rabbit... Et neuf copies d’elle-même.

« Tu as le droit à un essai...
 -  Mais, comme je suis généreuse, si tu embrasses l’une de nous, tu auras droit à un indice... »

Toute la difficulté, naturellement, était de trouver la version d’origine.

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Les bas fonds / Re : Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: jeudi 16 mai 2013, 19:07:39 »
Depuis le toit, White Rabbit regarda derrière elle, là d’où elle était venue.  Elle ne connaissait pas grand-chose sur cette mercenaire, si ce n’est son nom, et le fait qu’elle était douée, et jolie. Une parfaite partenaire pour jouer, en somme. Nanase n’attendit pas avant de passer, à son tour, par la fenêtre, se rapprochant de la magicienne. Elle choisit de se téléporter, ce qui permit à White Rabbit d’en savoir un peu plus sur les pouvoirs de cette femme. Elle avait senti sa magie, mais ignorait de quoi elle était capable... Jusqu’à ce qu’elle se téléporte en personne. Face à elle, Nanase lui demanda où était Jasper, et tendit sa main pour l’attraper. White Rabbit bondit en arrière, envoyant ses mains vers le sol. Elle rebondit sur le sol, et s’en servit pour arriver en arrière, s’écartant ainsi de la jeune femme. De la main, elle remua ensuite un doigt de droite à gauche.

« Ce n’est pas comme ça que ça marche, ma belle. »

Elle sourit à nouveau, puis posa ses doigts sur ses lèvres, et lui souffla un baiser, avant de lui faire un clin d’œil.

« Tu dois me rattraper, et réussir à me suivre. Ce n’est que si tu y arrives que je te conduirais à Jasper. Il ne saurait en aller autrement... Mais, plus tu seras lente, et plus ce brave Jasper risque de mourir. »

White Rabbit n’avait même pas à fermer les yeux pour savoir que Jaina était en train de le torturer. Sa sœur, qui était aussi son autre personnalité, était assez différente d’elle, en ce qu’elle était plus sérieuse, mais aussi bien plus entreprenante dans ce qu’elle faisait. Elle excitait Jasper, l’embrassant fiévreusement, goûtant à ses lèvres, tout en lui lacérant les joues et la peau. Un mélange de douceur et de brutalité... Mais, dans le fond, n’était-ce pas ça, le sexe ? Pour White Rabbit, le plus important était de s’amuser, de profiter de la vie, d’y mettre un soupçon d’irrationalité et de détente.

Elle grimpa ainsi sur l’une des cheminées du toit, puis bondit en arrière, et se mit à courir le long du toit. Elle avançait assez rapidement, et sauta par-dessus une ruelle, atterrissant sur un toit triangulaire en tuiles. Elle manqua perdre son équilibre, mais ne tomba pas, évidemment, avant de tomber sur le sol. Elle atterrit sur une pile de caisses, puis débarqua dans une sorte de ruelle mal famée, avec des malfrats qui étaient agglutinés autour d’un sommaire et rudimentaire feu de camp, se réchauffant auprès de ce dernier. Les homes tournèrent la tête en la voyant.

« Hey ! B’soir, ma poulette ! »

Ils entreprirent de se relever, et White Rabbit leur fit un sourire. Un voyou était dans son dos, sortant un couteau, mais n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit que White Rabbit lui envoya son pied en pleine figure, l’étalant douloureusement sur le sol, lui brisant au passage le nez.

« On se calme, les gars ! »

White Rabbit utilisa alors sa magie, en levant ses mains. De ses doigts, des espèces de phéromones jaillirent, filant vers les hommes, et elle leur désigna de la tête Nanase.

« Amusez-vous plutôt avec elle. »

Et elle fit un nouveau clin d’œil à Nanase. Un jeu avec White Rabbit, c’était très particulier !

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« Ca confirme encore plus ce que je dit. T'es une p'tite vilaine, toi. T'aime jouer avec quelqu'un qui t'es largement supérieur au risque d'en mourir. »

Tout en lui parlant, la démone s’était glissée dans son dos, pétrissant les fesses de White Rabbit, glissant ses seins, les pressant contre sa peau. Elle n’avait rien dit, mais, pour être honnête, Jaina n’aurait sûrement pas été aussi catégorique que la démone sur leur force respective. C’était juste que White Rabbit n’aimait pas massacrer sans raison de simples humains. Sa force physique était moins forte que celle de la démone, mais, quand on était une magicienne, la force physique était quelque chose qu’on avait tendance à atténuer. Pour autant, l’envie d’affronter cette femme ne la tentait pas trop. Elle n’était pas venue pour ça, simplement pour... Pour la voir à l’œuvre, pour s’amuser, et pour satisfaire sa curiosité. Jaina explorait un peu ce monde qu’elle connaissait peu, Terra. Si elle s’était rendue à Seikusu, c’était parce qu’elle avait un pic magique particulièrement fort qui émanait de cette ville, et n’avait pas tardé à repérer les fissures et les distorsions dimensionnelles. Elle explorait donc ce nouveau monde, bien plus similaire au Pays des Merveilles que la grisâtre et froide Terre.

Visiblement, son charme plaisait à la démone, surtout pour son fessier. White Rabbit s’était relevée, et se retourna légèrement, un sourire évasif sur ses belles lèvres. Elle posa ses mains sur les épaules de la femme, les frottant avec ses gants, veillant à bien se blottir contre elle, savourant la force physique de cette créature. Elle remonta ses mains, caressant son cou, glissant sur sa nuque, puis se rapprocha encore, et l’embrassa sur les lèvres, plus longuement. Elle plaqua sa bouche contre la sienne, et fourra sa langue dans sa bouche, optant pour un baiser particulièrement long et savoureux. Elle se collait contre le corps de la démone, et gémit de plaisir. Le sexe... Voilà bien une chose qui l’avait déçu quand elle était sorti de son sarcophage. White Rabbit s’était attendue à des amants valeureux, puissants et forts, mais, après des millénaires à imaginer les expériences sexuelles, elle s’était forgée une telle expérience, à la fois fictive et réaliste, qui l’avait amené à voir à quel point les humains étaient faibles, peu créatifs, et s’effondraient vite. C’était quelque chose de paradoxal, car, si tout ce qui entourait le sexe, si tout ce qui figurait dans son cercle intime, avait évolué, le sexe pur, lui, avait plutôt eu tendance à diminuer, pour rester généralement à des choses basiques.

« Hum... Tu as vraiment un corps chaud et magnifique, ma belle... glissa la lapine blanche. Alors, tu veux bien jouer avec moi, hum ? Pour me retenir, il faut une belle prestation, tu sais... »

Elle frotta son bassin contre le sien.

« Je suis une très grande joueuse... »

Et, tout en disant cela, elle avait enroulé ses bras langoureusement, autour de la nuque de sa partenaire.

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Les bas fonds / Re : Chasse à Nexus [Nanase Akakami]
« le: lundi 06 mai 2013, 00:27:12 »
White Rabbit entendit la femme approcher. Elle la sentit venir, d’un point de vue magique, en percevant les auras magiques des individus en contrebas disparaître rapidement, signe qu’elle les tuait rapidement. Ce massacre fit perler un sourire amusé sur les lèvres de la lapine, qui se frottait un peu plus contre le lit. Étalée en plein milieu de ce dernier, elle était satisfaite. Nanase avait été à l’heure, et elle n’avait pas eu à attendre trop longtemps. Le temps, après tout, était une chose importante. Il ne fallait pas arriver en retard avant l’heure du thé, ou le Chapelier serait en colère. White Rabbit était couchée sur le flanc, lorsque la porte finit par s’ouvrir. L’invitée entra, et balaya la pièce du regard... Avant de s’attarder sur le lit, et sur la lapine qui se tenait dessus. Elle ne tarda pas à lui poser une question. Un sourire sur les lèvres, White Rabbit observait sa tenue, et descendit lentement du lit, avant de se relever. Elle comprit que la jeune femme avait du se faire passer pour l’une des prostituées du bordel... Sauf qu’elle était bien trop belle, et en bien trop bon état, pour figurer parmi les filles de cet établissement. Elle ne portait pas les traces de crasse des bas-fonds, mais les gardes de l’entrepôt n’avaient pas du y faire attention.

« Que de questions, ma jolie... »

La lapine s’avança au milieu de la pièce, près des cadavres des gardes du corps. Elle n’avait eu aucune difficulté à les abattre.

« J’ai offert à Jasper une invitation à boire du thé... Mais il n’a pas été très coopératif. Ses hommes ont essayé de m’attaquer pour me fourrer leurs sales queues dans le corps... Mais ils étaient tellement moches que je ne pouvais décemment pas les laisser souiller mon corps. Rassure-toi, ils n’ont pas souffert. »

Voilà qui devrait faire comprendre à Nanase que White Rabbit n’était pas une simple femme, une vulgaire prostituée qui se trouvait ici par hasard. Encore une fois, il suffisait juste de tenir compte du contexte. Si White Rabbit devait être une prostituée, elle ne travaillerait sûrement pas dans ces bas-fonds sinistres et puants. Tout en parlant, la femme s’était rapprochée de Nanase, croisant les bras sous sa poitrine.

« Pas trop, en tout cas... nuança-t-elle. Quant à ce cher Jasper, il est... Ailleurs. En vie, pour le moment. Mais assez parlé de lui, ma beauté. Si je suis venue le chercher, c’est parce que je savais que quelqu’un viendrait le poursuivre... Et que, avec un peu de chance, cette personne serait... Une créature intéressante. »

Elle lâcha le dernier mot avec un léger sourire, en se mettant juste devant la femme, où elle décroisa les bras. Magicienne talentueuse, elle avait utilisé ses pouvoirs psychiques pour en savoir un peu plus sur elle.

« Je suppose que tu veux le récupérer... Mais, pour ça, il faudra le mériter. »

La soirée allait véritablement pouvoir commencer. White Rabbit esquissa un nouveau sourire, puis s’écarta un peu, et tendit sa main vers une fenêtre, qui s’ouvrit toute seule.

« Essaie de me suivre, et je te conduirais à lui. »

Elle lui fit un clin d’œil, puis sortit dehors. Elle s’appuya sur le parapet de l’entrepôt, et s’en servit pour bondir dans les airs, atterrissant sur un toit de l’autre côté de la sinistre rue, sur plusieurs tuiles.

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