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Messages - Susan Avery

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Deux administrateurs ! La théorie des 2 corps du roi qui s'incarne comme jamais.

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Les alentours de la ville / Re : Colliding relics [PV]
« le: mardi 30 janvier 2018, 11:34:24 »
L'ayant suivi jusqu'à cet immeuble, Susan lui emboite le pas, entrant dans un hall vraiment piteux. Elle se demande quand même si Tommy arrivera jusque chez lui, surtout quand elle le voit emprunter les escaliers. L'avantage c'est que l'odeur de tabac froid sature l'atmosphère et noie l'odeur répugnante du type.
Finalement ils arrivent dans un appartement qui est étonnamment bien ordonné. Certes il est délabré, et l'aménagement est vraiment sommaire, mais beaucoup plus accueillant que ce que Susan s'attendait à trouver. Elle balaie du regard la pièce principale. Aucune trace d'un passé ou même de quoi que ce soit qui s'apparente à des proches. Encore un type déraciné, décidément la vie est une chose étrange se dit elle. Le bureau est encombré de papier, ce qui pour elle est vraiment étrange, venant d'un monde où le papier n'existait presque plus. Mais bon, après tout, ça la rassure un peu, finalement. Il a au moins l'air d'avoir un travail ou quelque chose qui fait qu'il reçoit de la paperasse.
Puis il lui dit de faire ce qu'elle veut alors qu'il s'écroule dans un sofa, l'air toujours plus ahurit.
Elle va à la recherche de ce qu'il lui a demandé dans le bout de pièce étroit qui tient lieu de cuisine apparemment et fouille un moment avant de trouver un sachet. Revenant au salon elle le jette en direction de Tommy, espérant qu'il aura la lucidité de le réceptionner avec ses mains. Au pire vu la trajectoire ça finira sur sa tête, et un paquet de chips ça n'a jamais tué personne.
Elle retourne à la cuisine. Elle cherche une boîte quelconque ou n'importe quoi de comestible, et facile d'accès. Son dévolu se porte sur une boîte jaune avec des caractères étranges qu'elle ne déchiffre pas mais avec une image qui laisse apparaitre une sorte de haricot. Elle l'ouvre, et plonge ses doigts dedans. Ils ont l'air déjà préparés. Elle commence à manger comme une sauvage, au milieu de l'espèce de cuisine. Elle se hâte un peu, trop pressée par la faim. Le goût est vraiment neutre, une sorte de papier mâché, trempé dans un bain d'eau et de graisse avec un peu de sucre. Une conserve comme tant d'autre, finalement certaines choses ne sont pas si différentes entre son monde et cette ville de carte postale d'un passé lointain.
Elle achève son festin, elle passe rapidement voir Tommy qui est toujours aussi aphasique dans le canapé, elle le regarde un temps, dans le silence, hésitante, et fini par lui dire

Je vais essayer de me laver. Si tu tente quoi que ce soit je te tue.

Elle a encore fait un gros effort pour articuler le plus possible, sachant qu'il aurait certainement du mal à la comprendre. Elle repasse par la cuisine et prend un couteau assez grand, dans le genre de ces couteaux de cuisine, mais rouillé - à croire qu'ici tout pourri à la même vitesse que Tommy - et elle file dans le couloir cherchant la salle de bain. Elle sait qu'il ne l'a pas vu faire, elle devine même qu'il ne l'a même pas entendu lui parler.
Elle entre dans la petite salle de bain, encore un espace exigüe. Un sorte de cabine de douche aux parois en verre recouvertes d'une couche de poisse. Le dernier ménage doit au moins dater de la dernière douche du locataire. Mais bon, elle ne va pas se plaindre alors qu'on lui offre si gentiment l'hospitalité.
Elle ferme le loquet de la petite pièce et pose le couteau sur un rebord à l'intérieur de la cabine de douche, avant de se dévêtir, mais pas totalement, elle garde ce qui lui sert de sous-vêtements. Hospitalité peut être mais prudence quand même. D'ailleurs la prudence a toujours été pour Susan une amie précieuse. Puis elle se glisse dans la cabine, et commence à se laver, en profitant aussi pour décrasser un peu la cabine, lorsque le jet d'eau atterri sur des endroits sales.
L'eau est froide, et elle ne sait pas ni comment régler l'installation primitive ni si un réglage est possible en définitive. Mais elle profite du moment de délassement qui s'offre à elle. Plus d'un mois sans douche, à errer d'Hyperion à cette putain de ville sortie des livres d'histoire.
Elle fini par sortir de la douche, aussi propre que possible. Elle se sèche un long moment, en se frictionnant pour se réchauffer, puis se rhabille avec ses guenilles. Elle a sur la peau la douce impression de propreté que procurent une douche et des habits chauds. Susan finit par sortir de la petite pièce, se retrouvant dans le couloir le couteau à la main. Elle fixe le salon.

Au regard que lui lance son hôte elle comprend qu'il est surpris, et un peu effrayé, mais pas plus que ça. L'idée d'une femme armée dans son appartement ne le fait pas plus paniquer que ça visiblement. Encore un de ces gars qui la prend pour une frèle petite fillette. C'est parce qu'il n'a pas vu sa musculature, et sa maitrise des arts martiaux. Mais elle stop son esprit qui commence à s'égarer en pensées inutiles, et comprenant pourquoi Tommy tire une drôle de tête, elle lève sa main libre, la droite.

Oh désolée, mais... Enfin c'est que je n'étais pas vraiment rassurée seule dans la douche alors...

Elle a un sourire un peu misérable, elle espère qu'il sera convaincant. En même temps elle avance et pose le couteau sur le bureau, en vu, parce qu'on ne sait pas trop. La confiance ne règne pas totalement, et elle fini par aller s'assoir à proximité de Tommy, enfin avec une petite distance, parce que l'odeur, maintenant qu'elle est propre, est vraiment repoussante.
Un bon moment de silence s'installe, et finalement elle le rompt

Tu fais quelque chose en général ? Un métier ? Une passion, à part ramener des clochardes dans ta piaule ?

Elle sent elle même le malaise dans sa voix, et elle sait qu'il n'est pas très compliqué pour un type, même complètement ivre de comprendre qu'elle n'est pas vraiment rassurée.

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Les alentours de la ville / Re : Colliding relics [PV]
« le: lundi 29 janvier 2018, 21:18:46 »
Susan avait passé le plus clair de son premier mois sur Terre à vagabonder dans les ruelles les plus crasseuses de Seikusu.
Elle volait sa nourriture, et s'était déjà plusieurs fois battue avec quelques autochtones qui comme elle vivaient dans la rue.
Ce monde qu'elle découvrait n'était finalement pas très différent des pires endroits du Retz où elle avait mit les pieds. A croire que la crasse, la pauvreté et l'imbécilité humaine ne datent pas d'hier.
Son premier mois avait aussi était un mois d'apprentissage. Ici les gens parlaient une langue qu'elle ne connaissait pas, et dans le meilleur des cas ils parlaient un vieil anglais qu'elle n'avait jamais entendu ailleurs que dans les vieux bi-dim que quelques férus de la culture pré-hégirienne conservaient, et qu'elle avait pu voir à l'occasion. Aussi avait elle apprit le plus possible de ce dialecte anglais archaïque.

Ce soir là, elle était à la recherche d'un morceau de carton et avec un peu de chance de vieux vêtements qui étofferaient sa garde robe désastreuse. La pluie et une confrontation musclée avec un clodo du coin avaient eu raison de son sweatshirt qui ressemblait maintenant à une loque trouée, révélant une bonne part de son flanc droit et de son dos. Par chance elle avait trouvé en début de soirée une sorte de débardeur noir, trop grand pour elle mais qu'elle avait au moins pu mettre sous le vêtement déchiré.
Ce soir elle n'aurait pas trop froid, et malgré l'endurcissement que son passé militaire lui avait donné, elle était heureuse de cette amélioration substantielle de sa situation.

Elle prit le chemin d'une ruelle qu'elle n'avait pas traversé depuis quelques jours, alors que la nuit était déjà bien avancée. Passant de tas en tas d'ordures, elle fouillait maintenant pour un carton ou n'importe quoi qui ferait un abris pour la nuit.
- Rien ici, c'est d'la merde cette ruelle pensa-t-elle agacée. Les néons éclairaient le tracé de la ruelle dans une lumière blanche crue, et sordide. Mais les environs restaient assez sombres.
Elle vit un corps allongé dans un tas d'immondices. "Encore un pauvre paumé, au moins je suis moins seule tu m'diras." Elle marmonnait à demi fouillant dans un coin non loin de la carcasse allongée.

Le nez plongé dans son affaire, elle entendit le bruissement produit par la silhouette se relevant, avec l'allure d'un revenant d'entre les morts. Il la regarda, et à ses premiers mots Susan comprit qu'il n'était effectivement pas très valide.
Elle lui rendit ce qu'elle avait cru comprendre être une salutation dans un anglais archaïque et aux accents bourrés. Un mec bourré ne devrait pas être un problème, mais Susan fait un petit pas en arrière. On ne sait jamais avec ce genre d'animal...
Le type s'enhardit et baragouine quelque chose de vaseux. Susan se livre à un long effort de compréhension avant de répondre avec son accent retziens qu'elle sait difficile à comprendre pour un anglophone pré-hégirien.

De nous deux je crois que vous êtes dans le moins bon état, recouchez vous plutôt.

C'est un peu rude, mais en même temps elle sait qu'il faut être ferme le plus tôt possible pour ne pas se laisser emmerder trop longtemps.
Mais il continue ! Pas me faire de mal qu'il dit... Elle rit intérieurement, se disant que s'il la touche au moins elle aura un nouveau complet veston dans la foulée.
Elle le laisse déblatérer encore un peu alors qu'il finit par s'assoir... Mais putain, l'idée de lui prendre ses fringues et de filer en le laissant là ivre mort... pense-t-elle. Elle hésite, en l'écoutant lui dire qu'il peut la faire dormir sous un toit.
Son sens moral vacille un peu, mais en même temps un inconnu défoncé qui lui propose de l'emmener chez lui, ce n'est pas très bon. Elle sait qu'ici comme dans le Retz, l'humanité est la même...
Elle le regarde, détaillant le pauvre type qui a l'air d'une sacrée loque, la trentaine, peut être quarantaine. Finalement elle lui répond avec son accent du Retz relativement inintelligible pour le bonhomme, essayant quand même de détacher au mieux les mots pour être comprise.

Je veux bien, mais surtout ne t'avise pas de tenter une drôlerie, sinon tu te réveille ici demain avec les 2 bras en équerre

Elle le laisse se relever seul, et alors qu'ils s'éloignent un peu des ordures dans lesquels ils étaient vautrés elle se rend compte que le mec sent salement fort. Et vu l'odeur de sueur, de crasse et de merde séchée qui colle aux fringues du bougre on devine que ce n'est pas seulement le tas de déchets qui en est le responsable.
Marchant un pas derrière lui, pour toujours l'avoir en vu, elle le questionne alors qu'ils sont en chemin.

T'as un nom ? Moi c'est Susan.

Sentant qu'elle pourrait presque abusé de la gentillesse de l'homme qui va lui procurer un toit pour la nuit elle pousse encore un peu plus loin.

Ca te gène si je mange aussi chez toi ? J'ai pas trop l'occasion en général...

Finalement ils arrivent devant un bâtiment sordide, en même temps à quoi pouvait-elle s'attendre. La vie dans la rue n'attire pas les saints à son chevet, mais l'idée d'être au chaud pour dormir suffit à la réconforter. Voyant que le type titube un peu, et n'a pas l'air parfaitement dans son assiette elle doute un peu quand même.

C'est ici que tu crèche ?



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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: lundi 29 janvier 2018, 15:49:05 »
Je vous en propose 2, parce que je les écoute un peu en boucle en ce moment

Camille Saint-Saëns - La Danse Macabre

Arianne Cleopatra Schreiber - Komm, süsser Tod Composée pour la BO d'Evangelion

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Prélude / Re : L'avènement du Père des dieux [Validarthé]
« le: dimanche 28 janvier 2018, 23:10:28 »
Chronos avec une image du Gumunryong (Hun Chonwoo du manga The Breaker et The Breaker New Wave pour les intimes) j'approuve.

Bienvenue quoi qu'il en soit !

P.S : Pour l'histoire de Chronos, c'est pas vraiment les cours de latin, mais surtout ceux de grec qui sont à suivre. (Ok ok, je sors).

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Prélude / Re : La libraire solitaire [Validémonisée]
« le: mercredi 17 janvier 2018, 15:39:43 »
Bienvenue, l'idée de contrôle des rêves à l'air sympa, tellement de possibilités.

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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mercredi 10 janvier 2018, 21:58:11 »
Oui, c'est le même compositeur, c'est sympa.
Il y a https://www.youtube.com/watch?v=Dyt8TkMxxeU dans un autre style, qui était un des ending de la courte série Bokurano qui m'avait emballé à l'époque, même si la série est assez noire.

68
Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mercredi 10 janvier 2018, 15:29:40 »
Je dois avouer que même si je ne comprends rien, j'adore certaines chansons japonaises.
La langue sonne bien.

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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mercredi 10 janvier 2018, 13:38:19 »

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Le coin du chalant / Susan Avery [en cours de rédaction]
« le: mardi 09 janvier 2018, 22:32:58 »
salut tout le monde.

Susan Avery est arrivée sur Terre voila à peine un mois. Son arrivée s'est faite alors qu'elle s'était retrouvée mêlée à un combat titanesque entre le colonel Fedmahn Kassad et son alliée Moneta opposés au Gritche, le Seigneur de la Douleur voyageant à rebours dans le temps protégeant les Tombeaux du temps sur Hyperion. Elle était avant cela une militaire de la Force, l'armée de l'Hégémonie humaine dans le Retz. Cependant au court du combat, grièvement blessée par le Gritche elle s'était retrouvée téléportée dans une autre dimension sur la Terre.
De sa dimension d'origine la Terre avait été détruite après une suite d'évènements, et 3 siècles s'étaient écoulés entre la naissance de Susan et la disparition de la Terre. Elle s'était retrouvé d'un univers où l'on été en 2529 à un univers où la Terre était toujours présente et le 21e siècle venait à peine de démarrer.

Elle n'avait absolument aucun argent, elle était nue, avec simplement une bille dans un métal inconnu qui avait été l'armure avait couvert son corps pendant la bataille hors du temps.

Je vous propose deux trames mais je reste ouverte à vos propositions. Je vous laisse me répondre où bon vous semble.
J'ajouterai des trames dans un avenir proche


1) Un moment de besoin, 2 variantes envisageables : (Social / Hentai) - (Combat / Hentai violent)
- Vous croisez Susan dans un endroit de Seikusu, la jeune femme porte des vêtements en lambeaux crasseux, elle fouille les poubelles ou cueille et chasse dans les espaces verts de la ville pour s'alimenter. Vous décidez d'aborder la jeune femme pour lui venir en aide ou au contraire de profiter de ce moment de faiblesse.
- Vous surprenez Susan, habillée de guenilles, en train de voler des vêtements ou de la nourriture dans Seikusu, vous décidez de l’arrêter ou vous vous prenez d'affection pour une perssone qui semble dans le besoin.
(Attention la jolie jeunette malgré les difficultés qu'elle traverse est un ancien officier de la Force experte du nouveau Bushido, maitrisant plusieurs arts martiaux et le maniement d'un grand panel d'armes).


2) Travail alimentaire (Combat / Hentai (ou non) / Social)
- Ayant comprit qu'elle aurait beaucoup de mal à s'intégrer socialement, Susan décide de travailler clandestinement. Elle se met à la recherche d'un "boulot" dans lequel ses excellentes capacités au combat et son désire d'action seront justement rétribués.
C'est sachant cela que vous l'abordez avec une proposition, loin d'imaginer tous les secrets que cache cette femme aux allures de mannequin.

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Prélude / Re : Rescapée du Maître de la Douleur [Valicidée !]
« le: mardi 09 janvier 2018, 21:43:56 »
Merci beaucoup.
Pour le cycle d'Hyperion, je dois dire qu'adorant la SF, c'est vraiment génial.
Le cycle d'Endymion qui constitue la suite n'est pas de la même trempe. Mais Hyperion ça reste un des meilleur "space opera" que j'ai pu lire. Niveau univers foisonnant et prenant il n'y a que Dune ou Fondation pour faire mieux.
Ca vaut vraiment le coup de se laisser plonger dans le récit.



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Prélude / Rescapée du Maître de la Douleur [Valicidée !]
« le: mardi 09 janvier 2018, 01:29:25 »
Nom
Susan Avery

Âge
26 ans
12 avril 359 (TS)*

Taille
1.78m

Sang
A+

Sexualité
Homme, Femme, Machine, Susan a déjà connu, rien ne l'effraie, rien ne la rebute.
Une légère préférence pour les relations avec des personnes ayant l'attribut du sexe masculin

*TS : Temps Standard

Description et caractère

Susan est une élégante jeune femme, elle a un corps de muse, des jambes effilées qui semblent darder finement le sol quand elle se déplace. Son abdomen est musclé sans que cela ne soit inconfortable au regard, le galbe de ses seins dessine une silhouette pleine de promesses et ses bras paraissent toniques. Sa stature inspire la sérénité mais elle semble prête à bondir à tout moment. Son visage est celui d'une femme sortie de l'adolescence. Ses traits sont lisses et équilibrés, les yeux gris, comme ses cheveux. Son nez légèrement incurvé semble pointer de façon malicieuse. Sa bouche est généreuse, sans pour autant jurer avec la délicatesse de la composition d'ensemble.

Sur Renaissance Mineure, et quand elle était encore une civile de l'Hégémonie Susan aimait porter des robes plus ou moins longues, toujours légères, pour l'été passé dans l'exploitation familiale. Quel que soit le temps elle aimait mettre ses jambes en valeur, et si possible le reste de son corps. Elle ne suivit jamais la mode dégénérée du Retz qui évoluait de jour en jour. Lorsqu'elle était entrée dans la Force, Susan porta l'uniforme jusqu'à ce qu'elle atteigne un grade d'officier dans son bataillon d'infanterie. A partir de ce jour elle porta en dehors des opérations et jusqu'à la fin de son service le tailleur qui était une des variation sur l'uniforme que les officiers avaient le privilège de pouvoir choisir.
Depuis son arrivée sur Terre il y a quelques mois, elle s'est adaptée au conventionnalisme des classes moyennes mondiales, en retournant à ses anciens goûts de civile.

Fille unique Susan a étudié sur son monde natal, Renaissance Mineure, jusqu'à 13 ans avant d'intégrer une école sur Tau Céti Central (TC² comme l'appellent les gens du Retz). Elle n'a jamais été une enfant gâtée, et a toujours été très amicale, capable de s'amuser avec tous ceux qui avaient envie de la voir. Cependant son entrée dans la Force, l'armée de l'Hégémonie humaine l'a progressivement éloigné de sa famille et de ses amis du monde civil. Pour autant elle n'a jamais perdu cette joie et la jovialité qui la caractérise.
Courtoise quand il le faut, notamment grâce à sa formation d'officier, le feu du combat lui a appris bon nombre de choses sur elle même. De fait elle n'hésite pas à donner son avis franchement et à jurer quand la situation s'y prête. Enfin elle souffre d'une faim inextinguible de combat. La confrontation et l'adrénaline que cela provoque l'excite dans tous les sens du terme.


Susan est un personnage fictif issu de l'univers d'Hyperion de Dan Simmons. Elle n'existe pas sous la plume de l'auteur, mais les évènements qui prennent place dans l'histoire du personnage sont pour l'essentiel tirés des 2 romans Hyperion et La Chute d'Hyperion. Aussi pour ceux qui connaissent je vous invite à ne pas vous offusquer des libertés que je prends surtout sur la fin du récit.

Histoire
Susan est née en l'an 359 standard selon le calendrier de l'Hégémonie, ou selon l'ancien calendrier grégorien en l'an 2502, sur la planète Renaissance Mineure. Sa famille disposait d'une des innombrables immenses exploitations agricoles de la planète. Elle était l'unique enfant et n'avait jamais eut de mal à se lier d'amitié avec des gens extérieur à sa famille. Sa jeunesse fut paisible et heureuse, au sein de l'Hégémonie, baignant dans l'infosphère et avec le confort du système distrans qui permettait des voyages interstellaires instantanée pour les mondes qui disposaient d'un portail. Susan avait pu voyager sur Lusus et Tau Céti Central et rien ne l'avait plus émerveillé que les prodigieuses tours qui perçaient la voute céleste de la capitale hégémonienne. TC² était à ses yeux l'incarnation du génie humain. Et très tôt Susan avait nourrit une ferveur patriotique pour l'Hégémonie spatiale humaine.

Au sortir de l'enfance Susan s'est retrouvée confrontée comme tous les citoyens de l'Hégémonie à la menace que faisait peser la rébellion du général Horace Glennon-Heigh. Au moment des 17 ans de Susan la Force écrasa les séditieux. Mais la révolte avait détruit certains mondes du protectorat. Devant le spectacle tournant en boucle dans son implant relié à l'infosphère galactique, Susan prit la décision de s'engager dans la Force pour préserver sa patrie du danger. Elle se distransporta sur le Vecteur Renaissance pour s'engager, et y accomplie sa formation de première classe dans l'infanterie. Elle qui de prime abord ne semblait pas faite pour le labeur du troufion d'infanterie n'était en réalité pas vraiment gênée. Elle retrouvait des tâches qu'elle avait accompli maintes et maintes fois dans l'exploitation de sa famille. Mais surtout l'ère du combat en armure de polymère actif avait totalement transformé le métier de soldat. Les armures compensaient les moindres faiblesses du combattant et palliaient à ses défaillances physiques lors du combat. L'aspect tactique devenait primordial, de même que la capacité de reconnaissance du terrain.
Enfin la domination de la gente masculine ne l'avait pas effrayé plus que ça. Les premiers temps avaient été durs, remplis de mises à l'épreuve, de blagues potaches sur l'incapacité supposée d'une femme à combattre et d'avance ou promesse sexuelles de bas étages, mais les simulation de bataille RTH-ECMO avaient permit à Susan de se faire un nom parmi les fantassins de son bataillon.
A 18 ans elle avait été déployée sur Mars pour suivre une formation d'élève officière à l'École Militaire du Mont Olympus. Sa formation avait été une succession de cours d'histoire militaire et de stratégie agrémentés par des exercices dans le cadre des simulations Real Time History de l'ECMO. Elle avait prit part à la préparation du raid surprise de Pearl Harbor de la fin novembre jusqu'au 7 décembre 1941. Elle avait assisté à la chute de Little Boy sur Hiroshima, elle avait participé à Marignan par une sanglante journée de 1515 à la boucherie sans nom provoquée par le formidable pouvoir de destruction de l'artillerie française. Elle prit part aux escarmouches entre résistants polonais et soldats allemands en 1944, lorsque l'espoir avait ravivé le patriotisme brisé d'une nation. Elle s'était engagée dans les conflits qui avaient suivit la Grande Erreur de 38.
A la fin de sa formation quand elle eut 21 ans, la jeune femme avait été promue capitaine, et elle avait prit le contrôle d'une compagnie de son ancien bataillon sur le vecteur renaissance. A 21 ans elle était parfaitement entrainée selon les critères de la Force et plus prête que n'importe quel soldat sous son commandement.

Ainsi, lorsque les extros vinrent menacer Bressia - une planète du protectorat de l'Hégémonie, ne disposant pas du système distrans - elle fut envoyé à la tête de sa compagnie de 80 soldats pour participer aux combats contre les extros dans le but de les déloger de la planète qu'ils avaient capturé. Elle fit le trajet en fugue cryotechnique dans un vaisseau de spin à propulsion Hawking de la Force. Tandis que s'écoulait dans le Retz hégémonien 4 années de temps standard, pour elle il ne se passa que 3 mois. Elle fut de la 1ere vague d'invasion. Rien ne l'avait préparé au carnage. Au sol les soldats déposés par voit aérienne se faisaient littéralement découper. Les faisceaux laser surchargeaient les polymères des malheureux qui fondaient alors qu'ils étaient simultanément bombardés de munitions à fragmentation. Elle ainsi que 7 de ses hommes survécurent au premier jour. Elle prit part à la campagne au côté du Boucher de Bressia, l'illustre Fedmahn Kassad.
A la fin quand Bressia ne fut plus qu'une sphère de cendres et de décombres orbitant dans l'espace Hégémonien avec un drapeau fièrement planté clamant l'appartenance au Retz, Susan décida de rejoindre Renaissance Mineure à bord d'un vaisseau à spin.
Malgré ses nombreux actes de bravoure, et son acharnement au combat, Susan n'obtint rien des combats sur Bressia, ni médaille, ni promotion. Mais cela ne l'affectait pas.

Le déploiement, la campagne et le retour lui avait fait perdre 10 ans sur ses connaissances restées dans le Retz. Son père était mort pendant qu'elle ferraillait, et sa mère s'était suicidée par chagrin et par résignation devant la mort plus que probable de sa fille pendant les massacres sur Bressia. N'ayant plus d'attache dans le Retz elle prit la décision de vendre l'exploitation dont elle avait hérité. Bressia avait définitivement transformé la jeune femme. A 23 ans, les 2 années de conflit l'avaient métamorphosé en vétérane. Le carnage la hantait.  Mais plus que tout c'était l'excitation perverse, l'extase du combat, la jouissance qu'engendrait la confrontation qui lui manquait. L'Hégémonie pourtant ne semblait plus prédisposée à lui offrir un combat. Elle se fit affecter dans les confins pour surveiller les essaims migratoires extros dans l'espoir qu'un jour l'un d'eux reviendrait pour une revanche. Le voyage s'était effectué en vaisseau à Spin et avait prit plusieurs années qui passèrent comme quelque semaines pour elle.

Arrivée à son nouveau lieu de déploiement la prière inavouable de Susan fut exaucée. Un essaim extros encore plus imposant que celui de Bressia fonçait sur un monde du protectorat situé non loin d'elle. Son unité fut envoyée sur Hyperion. Elle avait pour mission de préparer la planète à un débarquement massif de la Force et à un combat terrestre avec les forces d'invasion extros.
Elle eut 24 ans à son arrivée sur Hypérion et passa 2 ans dans l'attente des renforts et d'une invasion. Elle était cantonnée à la capitale de la colonie, Keats, où elle tua le temps dans le quartier de la vieille ville, Jacktown, où avait lieu toute sorte de prostitution et de trafique dont profitent les militaires de passages. Elle n'oublia pas sa tâche et prépara la défense de la cité.

Peu après ses 26 ans, vers le mois de juin en temps standard du Retz et au début de l'hiver sur Hypérion les extros arrivèrent en même temps qu'un groupe d’éclaireurs spatiaux de la Force. S'en suivit la mise en place d'un portail distrans qui permit à l'Hégémonie de déverser l'ensemble de ses force en vu d'une bataille décisive pour l'avenir de l'humanité.
Placée en un cercle de plusieurs dizaines de kilomètres de diamètre autour de la capitale d'Hyperion l'armée de l'Hégémonie vit fondre depuis les cieux des glisseurs et les soldats de descente des unités d'invasion. Les combats furent rudes, et les extros dans un premier temps connurent le sort qu'avait connu la Force lors de son débarquement sur Bressia. Mais le nombre d'assaillant était fantastique. Rapidement ce qui était un échange de coup précis entre combattants distant de 20 kilomètres l'un de l'autre devint un corps à corps sanglant. Le polymère de protection de Susan rougeoyait sous le coup des lasers qui le frappait. Il fumait et sifflait pour expulser le surplus de chaleur. Puis soudain le polymère ultra sophistiqué se pulvérisa. Laissant la combattante nue au milieu du carnage.
Mais le temps semblait s'être figé autour de Susan. Elle s'aperçut que son corps était perforé au niveau de l'abdomen, et qu'un monstre de vif argent aux yeux rouges rubis posait sur elle un regard neutre et pourtant chargé d'une violence innommable. Une langue d'acier poli se dégagea de la forme qui aurait dû être la tête de la créature et vint paisiblement dans la bouche de Susan. Le contact du métal sur sa langue était froid et agréable, mais le goût bien que métallique n'était pas celui de l'acier, c'était celui de son sang. Elle comprit par la douleur qui l'assailli que sa nuque venait d'être perforée par le cône d'acier, sans aucune violence. Le monstre demeurait immobile.
"Le Gritche" pensa-t-elle.
Subitement le Gritche fut prit d'un brusque sursaut. Susan vit deux silhouettes de vif argent qui en fait avait depuis toujours été là. Elle comprit que le Gritche ne l'avait pas visé mais avait tenté de porter un coup à travers son corps aux deux silhouettes. Elle avait eu le malheur de se trouver au milieu d'une lutte plus féroce que celle à laquelle elle avait participé quelques instants auparavant. Pendouillant sur une lame du Gritche Susan fut témoin de l'affrontement titanesque qui avait lieu. Le spectacle des deux armées figées au sol était ridicule devant l'extravagance du corps à corps entre les trois formes de vif argent et d'acier.
Le Monstre fut secoué par une seconde saccade. Si violente que la lame qui traversait de part en part le corps de Susan au niveau de l'abdomen remonta jusqu'au thorax faisant jaillir un nouveau flot de sang. Elle fut alors consciente que son apparence avait changé. Elle était elle aussi vêtue d'une couche de de métal brillant. Mais surtout les 2 assaillants n'étaient plus en vue, et le Gritche et elle ne se trouvait plus sur Hyperion.
Au même instant de nouveau elle était ailleurs, sur une autre planète inconnue, et le Gritche déjà avait disparu.

L'histoire raconte qu'au prix de sa vie Fedmahn Kassad détruisit le Gritche lors de leur rencontre sur Hyperion, mais au cours du combat qui vit sa perte le monstre se replia si loin qu'il déposa Susan dans une autre dimension.
Cette dernière se retrouva évanouie et nue au milieu d'une ville d'une planète depuis longtemps morte dans son esprit, une bille argentée posée sur la taille, et le souvenir fugace d'un tête à tête monstrueux avec le maître de la douleur. Rien n'explique la guérison miraculeuse dont son corps fut l'objet, si ce n'est le paradoxe des champs anentropiques dont le mystère demeure.

Un mois passa qui permit à Susan de prendre conscience de l'importance des changements qui étaient survenus lors de l'invasion d'Hyperion. Elle comprit qu'elle avait échoué sur une planète qui dans son temps avait disparu, la Terre. La technologie qu'elle y voyait était de loin inférieure à tout ce qu'elle avait pu connaitre. De fait il lui fallait désormais se résoudre à explorer ce monde nouveau.



Capacités et autres :


Susan Avery a été formée aux arts de la guerre selon les préceptes du Nouveau Bushido de la Force. Elle maîtrise plusieurs arts martiaux, Karaté, Ju Jitsu, boxe anglaise. Elle a reçu une formation aux armes blanches et à tous les types d'armes portative de l'époque Hégérienne (Armes à feu, fusils à fléchettes à fragmentation, armes laser et autres armes énergétique).

- L'implant persoc
C'est un implant sous-cutané indétectable qui à l'origine reliait Susan à l'info sphère mais maintenant ne lui donne plus que des informations très basique sur son corps et les capacités physiologiques, basé sur l'apparence et les comportements des êtres qu'elle croise. Elle ne s'en sert plus vraiment, mais l'objet inconnu sur terre a une réel valeur scientifique et technologique.

- L'armure de Symbiose
Susan peut s'équiper quand elle le souhaite d'une armure de polymère actif d'un type inconnu qui brille comme le vif argent et qui la recouvre intégralement détruisant définitivement les vêtements qu'elle porte au moment de s'équiper. Cette armure métamorphose cependant ses jambes dont les mollets disparaissent au profit de lames extrêmement tranchantes (un simple contact suffit à couper un tissu organique).
Ses bras se prolongent au niveau des poignets d'une lame à double tranchant du même type que ces jambes. Et au niveau des épaules une deuxième paire de bras semblables aux premier apparait.
L'armure est intégrale est parfaite, seul l'acharnement et la répétition des coups portés peut la briser.
Les coups extrêmement fort peuvent causer des dégâts au corps à l'intérieur de l'armure.
L'armure de Symbiose quand il est déséquipé ressemble à une bille de mercure que Susan a toujours dans une poche sur elle et qui la recouvre en cas de contact cutané de plus de 5 secondes.
C'est un objet d'une valeur scientifique inestimable, et il y a fort à parier que nombreux seront ceux qui aimeront débarrasser Susan de l'artefact.

- Un corps une âme
Lorsqu'elle se déséquipe de son armure, Susan se retrouve forcément nue, ayant détruit ses vêtement lors de l'équipement. Elle ne peut par ailleurs pas rééquiper son armure avant plusieurs jours.

- La marque du seigneur de la douleur
En "armure de Symbiose" deux yeux brillent d'un éclat de rubis malsain. Tel des lasers ils semblent percevoir tout ce qu'ils embrassent. L'âme de quiconque croise ce regard s'en trouve tourmentée et ne l’oubliera jamais.
Plus le combat dure et plus Susan perd conscience. En cas de perte totale de conscience, Susan perd le contrôle et libère "l'Apôtre de la douleur". Cela ne peut se produire qu'au bout d'une heure de combat sans interruption équipée de "l'armure de Symbiose".

- L'Apôtre de la douleur
La rémanence du Gritche prend le contrôle du corps et de l'armure de Susan. Cela la fait entrer dans une transe meurtrière.

- Par delà l'espace
Quand elle a équipé son armure de Symbiose, Susan lévite à quelque millimètres du sol. Cela est imperceptible mais donne une grâce sinistre au monstre. De plus ses déplacements sont erratiques et pour quiconque à la chance de la voir en armure, elle semble se téléporter d'un endroit à un autre (sur des distances n'excédant jamais plus de 3 mètres par saut). Cela donne par moment l'impression que plusieurs armures sont présentes en simultané, cependant on distingue toujours l'endroit réel ou se trouve l'armure (et Susan). Elle ne peut pas effectuer plus de 3 sauts dans un intervalle de 2 minutes.

- Par delà le temps
Quand Susan est en armure et qu'un combat risque de la perdre à jamais le temps est aboli pour elle. L'armure forme un champs anentropique qui lui permet de se déplacer à des vitesses proches de la lumière pouvant percevoir alors le monde comme s'il était figé ou presque (selon les lois de la relativité) lui permettant de battre en retraite ou, dans le cas d'un affrontement avec une capacité semblable, de poursuivre le combat.
En cas de réel danger de mort ou de séquelle permanente "Par delà le temps" préfèrera systématiquement la fuite à la poursuite du combat. Pour que le combat se poursuive, il faudra disposer d'une capacité à poursuivre un objet aussi rapide.


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