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Messages - Lucie Backerlord

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 19 mars 2018, 19:40:10 »
En l'entendant parler de la sorte, j'avais une sorte de sourire en coin. Elle pensait vraiment avoir fait une connerie alors qu'elle n'y était absolument pour rien dans cette histoire. Me calmant intérieurement, mais également extérieurement, je la regardais, avec un sourire franc cette fois. Evidemment, je me devais de lui expliquer pourquoi je venais de réagir comme ça. Et il fallait qu'elle se prépare à certaines choses. Je devais lui dire les choses comme elles étaient. Faire le contraire serait intolérable, non seulement pour moi, mais également à son égard. Posant l'arme sur le présentoir devant moi, je fis craquer mes doigts, avant de venir doucement tapoter sa tête. Pas pour la rabaisser, mais pour lui montrer que je n'étais pas si énervée que ça.

- Alix, il faut que tu comprennes une chose. Maintenant que tu vas bosser pour moi, si en plus tu te trimballes avec une arme, tu tomberas toujours sur quelqu'un qui te fera la morale, comme quoi avoir des armes c'est de la merde, c'est hyper dangereux. Ces gens-là ont raison, c'est en effet hyper dangereux. Une arme ça peut te déboîter l'épaule. La personne qu'on a en face de nous, si on lui met une balle, ce n'est plus notre problème si la légalité du tir est prouvée. Je veux que tu me fasses une promesse. N'utilises jamais quelque chose comme ça sans mon accord. Et si je n'ai pas le temps de te donner mon accord, je veux que tu t'en serves uniquement si ça doit te sauver la vie. Dans tous les cas, je couvrirais tes faits et gestes, dans la limite du raisonnable.

Je tapotais sa joue, avant de reprendre mon fusil à pompe, avec l'esprit bien plus calme que précédemment. Je gaspillais donc les dernières balles sur cette pauvre cible qui avait simplement eu le malheur de croiser ma route, et qui n'avait clairement rien demandé à personne. Une fois mes munitions gaspillées, je m'installais donc sur le présentoir, assise dessus, les jambes dans le vide, battant ces dernières comme la plus innocente des gamines.

- Admettons qu'un mec te prenne par surprise, et te pose son 45 sur la nuque. Qu'est-ce que tu fais dans cette situation? Tu attends que je lui tire une balle, ce qui se répercutera sur toi? Tu attends qu'il daigne t'expliquer pourquoi il est là? Tu l'aguiches? Vends moi du rêve, surprends moi.

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Putain... Alors que je tirais sur tout ce qui bougeait, en tâtant l'une de mes poches, je me rendais compte que je n'avais plus la moindre balle en argent. Et les balles normales ne valaient rien en ce lieu et en ce moment précis. J'étais donc comme une conne, avec une arme extrêmement puissante, mais dont les munitions ne feraient rien. Que faire? Je n'avais pas du tout ses pouvoirs, et j'étais donc coincée. Coincée parce que je n'avais pas prévu le coup. Mais comment pouvais-je prévoir que je devais sortir ce jour-là en particulier avec une poudrière complète faite de balles en argent? Cela n'avait aucun putain de sens. Et cet abruti sous capuche commençait clairement à me péter les ovaires avec ses plans débiles. Je n'avais encore jamais vu une Liche aussi débile. Comment pouvait-il penser une seule seconde qu'il pourrait annexer l'humanité toute entière avec un plan aussi débile? Cela ne tenait pas une seule seconde debout, une personne normalement constituée le comprendrait rapidement. Et nous étions donc là, à essayer de lui faire comprendre sa débilité profonde.

Il me fallait une idée de secours. J'allais pouvoir utiliser mes mains, et mes jambes. Je rechargeais tout de même mon arme avec des balles normales. Il était hors de question que quelqu'un lui monte dessus par derrière ou je ne sais quoi. En l'entendant rire comme une otarie, l'encapuchonné me fit péter un câble. Je ralentissais une nouvelle fois le temps, avant de me ruer vers lui, complètement décidée à lui faire comprendre ma manière de penser. Sautant sur lui, je le plaquais au sol, avant de lui assener plusieurs coups de poing dans sa capuche. Et la façon qu'ils avaient de heurter quelque chose de physique à chaque coup me fit penser qu'effectivement, il était une Liche. Et tant que le temps était ralentit, je continuais à frapper son visage, aussi fort que je le pouvais. Mais une fois que le temps revint à son cours initial, je le vis rapprocher sa faux. Il avait clairement l'intention de me planter avec cette dernière. Je le savais. Faisant un salto arrière pour éviter le coup de faux, je lui fis face par la suite. Avec un sourire déterminé sur mon visage.

- Il est temps pour toi de lutter à armes égales contre moi. A moins que tu ai trop peur de te servir de tes mains. Ce qui amplifierait le fait que tu restes un petit puceau. Mais je te promets que tu vas bouffer la poussière mon petit.

Mon poing droit serré, je le regardais avec un air des plus déterminé. Je comptais le faire souffrir.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: samedi 17 mars 2018, 15:07:56 »
- Tirer debout avec ce genre d'armes, c'est complètement débile. Adopter une position basse voire accroupie, ça t'aide à être non seulement plus précise, mais à mieux contrôler ton geste. C'est quelque chose que j'ai appris par moi-même durant des entraînements avec des armes à feu comme celle-ci. Voire même complètement couchée quand tu veux faire du tir de barrage. Cette saloperie est hyper efficace mine de rien. Les ricains ont essayés pendant des années de construire quelque chose d'aussi fiable, mais n'y sont jamais arrivés. Mais y'a beaucoup mieux. Par exemple, ce que je me trimballe tous les jours en opération. Je te déconseille d'utiliser quelque chose comme ça, si tu veux garder tes deux bras.

Je décidais de m'amuser quelque peu avec le fusil à pompe. Je réglais la cible à moins de 10 mètres de distance, avant de charger le fusil. J'avais peu l'habitude de tirer rapidement avec un fusil à pompe, j'étais bien plus habituée au tir rapide avec fusil de précision. C'était mon métier après tout, j'étais tireuse d'élite. Si je n'arrivais pas à utiliser mon arme à 100% de ses capacités, je ne mériterais clairement pas mon titre. Et même si je détestais cela, j'avais une réputation à conserver. Pompant pour mettre la première balle dans la chambre, je visais la tête, et fut tout de même étonnée par le recul du bousin. J'avais oublié à quel point un fusil à pompe pouvait avoir du recul. Mais je m'amusais. Si une cible aussi épaisse pouvait être à ce point impactée, j'imaginais ce que cela pouvait bien représenter sur un crâne humain. Et à vrai dire, je n'aimerais clairement pas me prendre une balle de fusil à pompe dans la tête. Les quatre balles suivantes finirent leur course dans divers endroits de la cible, maintenant complètement détruite. Il m'en fallait une autre.

- Là t'as l'exemple parfait de ce que les anti-armes nous reprochent. Alors oui, ça tue des gens, oui c'est mal. Mais quand on est dans l'armée, on ne gagne pas une opération en mettant des fessées. Ces gens là nous vomissent dessus en permanence, mais sont bien contents de pouvoir compter sur nous quand leur petite vie insignifiante est menacée. Je déteste les hypocrites de ce style.

J'avais un métier différent des autres, et j'assumais ce que j'étais. Je tuais des gens, et même si cela ne m'enchantait pas plus que ça, je devais le faire. Si je pouvais choper une personne en vie, je le faisais, bien entendu. Mais parfois, ceux que je chassais étaient bien trop dangereux pour être laissés en vie. Je n'aimais pas tuer les gens, mais je n'avais pas trente-six mille choix. Je n'aimais pas faire ça, mais cela ne me dérangeait pas plus que ça. Je fis venir une nouvelle cible, et reprenais mon fusil avec quelques balles anti-matériel. Je venais de me mettre sur les nerfs toute seule. Encore un véritable exploit. La cible allait payer pour cela.

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Prélude / Re : Makoto, Tomboy gameuse et prostituée
« le: samedi 17 mars 2018, 14:38:18 »
Vienbenue.

Je veux un futur lien entre ton perso et Tyranda.

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Les contrées du Chaos / Bonjour madame, je cherche des plantes [Feat Saune]
« le: dimanche 11 mars 2018, 16:54:14 »
Je me devais d'aller faire un tour dans les contrées du Chaos. Car il y avait en ces terres certaines plantes qui autrefois attisaient ma curiosité. Et j'en avais besoin pour certaines préparations. J'étais une sorcière après tout, et que ce serait une sorcière sans potion? Cet état de fait était on ne peut plus cliché, mais par moments, j'alimentais moi-même ces clichés, sans vraiment m'en rendre compte. Mais à mes yeux, ce n'était pas si grave. Ce n'était pas comme si je mettais en danger quelqu'un de la sorte. Il n'y avait pas mort d'hommes. Alors que j'étais en chemin, j'essayais de me repasser en tête ce que je devais trouver. Des plantes quelque peu bizarres, qui ne seraient d'aucune utilité au commun des mortels, et qui seules, pouvaient par moment tuer n'importe qui, ou tout simplement le transformer en quelque chose de bizarre. Associées à d'autres plantes, elles prenaient des propriétés nouvelles.

Cigarette à la bouche, j'arrivais finalement dans un lieu qui me semblait propice. Tout en faisant des ronds de fumée, je regardais minutieusement au sol, pour voir si je trouvais mon bonheur. Il n'y avait rien de ce que je cherchais. Mais je n'étais là que depuis peu, alors je pouvais me permettre de perdre du temps à chercher scrupuleusement. Je n'avais rien d'autre à faire pour le moment de toute manière. Tirant une latte, je crus voir quelque chose qui m'intéressait. Je m'approchais, et me baissais pour examiner en détail la plante, mais ce n'était pas celle que je cherchais. Je commençais à me demander si j'étais finalement au bon endroit. Car je pouvais en douter vu que je ne trouvais rien. Toutes les plantes que j'avais aperçu n'étaient pas les bonnes. Et les lieux étaient vastes. De quoi perdre plusieurs heures dans une recherche. Néanmoins, j'étais persuadée que j'allais trouver mon bonheur, il me fallait simplement de la patience.

Ecrasant mon mégot sous ma botte et l'enterrant afin qu'il ne participe pas au moindre départ de feu, je continuais mes recherches. J'avais besoin notamment d'une plante aux feuilles vert pomme, mais avec quelques petites fleurs qui se rapprochaient à des petites roses, sans toutefois en être. Le genre de plante très spécifique, qu'on ne trouve pas à tous les coins de rue. Mais j'étais déterminée à trouver cette foutue plante, même si pour cela je devais passer plusieurs jours ici. De toute manière, j'avais des notions en ce qui concernait l'alimentation par les plantes, donc je n'allais clairement pas mourir de faim ici. Même si me nourrir exclusivement de plantes n'était pas l'un de mes rêves primordiaux, quand je n'avais que ça, je ne faisais vraiment pas la fine bouche. Mais pour le moment, je ne trouvais rien, et je commençais vraiment à me dire que je cherchais au mauvais endroit.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: dimanche 11 mars 2018, 16:26:05 »
Je la regardais tirer. Lui mettre un 45 entre les mains, alors qu'elle n'avait quasiment aucune expérience avec les armes à feu, cela pouvait passer pour une mauvaise, très mauvaise idée. Mais au moins, elle arrivait à caser quelques balles dans la cible. Elle avait même progressé par rapport à la toute première fois. Si elle continuait dans cette voie-là, elle allait pouvoir s'en sortir sans que je sois présente avec un véritable arsenal de guerre. Néanmoins, et parce que je devais tenir ma parole, j'allais tout de même assurer ses arrières à chaque fois. Je n'avais qu'une parole, et il était hors de question à mes yeux de revenir dessus. La loyauté passait avant tout par les propos. Du moins, c'est ce que je pensais au plus profond de mon être.

- C'était pas dégueulasse. Bon, t'as énormément de progrès à faire, évidemment, mais c'est un bon début. Au moins, t'arrives à mettre des balles dans la cible. C'est pas donné à n'importe qui touchant une arme pour la deuxième fois de sa vie. Après, c'est évident que tu ne vas pas devenir tireuse d'élite en seulement deux jours, mais là, t'arrives à quelque chose, et c'est positif.

Je fis des modifications à la cible, ajoutant par exemple une plaque de blindage à l'avant. Si l'effet anti-matériel que j'avais pressenti était justifié, la balle allait passer à travers, et cette plaque de blindage, même si elle n'était pas la plus épaisse qu'ils avaient ici, allait subir quelques dommages. Je reprenais donc le fusil d'assaut, vérifiant qu'il était toujours en coup par coup. Je visais le centre de la plaque, et tirais une première fois. Comme je m'y attendais, la balle passa à travers, mais pas de la plus simple des manières. Au point d'entrée de la balle, il y avait une sorte de dépression dans la plaque, comme si cette dernière s'était affaissée sur elle-même. Je sifflais une nouvelle fois, avant de passer l'arme en tir de rafale. Et là, je constatais ce qu'elle avait dans le ventre. Après un simple tir de rafale, la plaque de blindage était plus qu'amochée. Elle était même dans un piteux état. Je posais ce fusil, avant d'attraper l'AK 47, et de faire venir une nouvelle cible.

- Là, ce que j'ai dans les mains, c'est l'une des armes les plus fiables du monde. Tu peux la tremper dans de la boue, elle va tirer, et même sous l'eau. C'est aussi l'une des armes les plus simples à utiliser. Je pense que tu vas mieux t'en sortir que tout à l'heure. Je la chargeais, modifiait la distance avec la cible, pour établir une distance de 20m, avant de la regarder faire. J'étais persuadée qu'elle allait mieux s'en sortir. Le calibre était différent, la puissance, le maniement, tout était différent. Mais si des enfants dans une jungle paumée arrivaient à s'en servir, elle allait y arriver également. J'avais au final foi en ses capacités, car arriver à planter des balles dans une cible la première fois que l'on utilisait un 45 magnum, c'était quelque chose qu'il fallait souligner.

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Oh une tueuse anarchiste.

Toi tu vas sans doute rencontrer Lucie un jour.

Vienbenue :D

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Je commençais à comprendre. S'il venait de résister à un tel choc, c'était pour de nombreuses raisons, mais la raison la plus logique ici était qu'il était un mort-vivant. Il n'y avait pas la moindre entité vivante qui pouvait supporter un tel tir, surtout avec des balles en argent. Je repassais dans ma tête la plupart des créatures mortes-vivantes, et mon esprit s'arrêta sur l'une d'entre elles. Une liche. S'il était une Liche, j'allais devoir trouver son sceau le plus rapidement possible. Il était impossible de tuer une Liche sans briser son sceau. Souvent, ces dernières portaient leur sceau sur elles, pour le garder le sécurité et le plus près possible. Il allait me falloir ruser. Il n'y avait qu'un seul moyen de l'examiner rapidement. Il fallait que je ralentisse le temps. Même s'il était une Liche, il allait être impacté. Je chargeais de nouvelles balles dans mon 500, qui contenait toujours quelques balles en argent.

Une incantation en Enochien plus tard, le temps autour de moi se ralentit à un tel point que le monde semblait flotter. Comme en lévitation. Une drôle de sensation. Me déplaçant donc bien plus vite lorsque le temps était suspendu, j'examinais avec attention sa tenue, s'il portait des bijoux, quelque artefact que ce soit. Je ne voyais rien. Et il ne me restait que peu de temps. Tentant le tout pour le tout, je le plaquais au sol, afin de tenter d'apercevoir quelque chose. Au moment-même où le temps reprit son cours, j'affichais un grand sourire, avant de retourner en arrière dans un salto des plus gracieux. Mon pied droit termina dans le visage d'un de ses sbires, talon en avant. Je ricanais. Fière de moi.

- Mon chou, notre ami porte un collier autour du cou. S'il est bien une Liche, il se peut que ce soit son sceau. Tu t'occupes de lui et je brise son collier ou tu veux qu'on tente l'inverse? Un plan à trois, c'est délicieux.

Même dans un moment des plus importants, je restais moi-même. Pleine de sous-entendus. Néanmoins, je restais à côté d'elle, histoire que personne ne lui saute dessus, par derrière ou de côté, mon arme prête à faire feu pour palier à toute éventualité.

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Le coin du chalant / Re : Demande de RP
« le: mardi 06 mars 2018, 19:57:21 »
Moi j'veux bien!

Lucie étant une sorcière, elle peut avoir besoin de plantes pour certaines préparations. Et si elle l'aide, Lucie peut la remercier de bien des manières **tousse**

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mardi 06 mars 2018, 19:48:42 »
- Alors tu t'habilles comme tu veux, moi je m'en fous. Mais il y a un risque certain. Le simple fait que je ne reste plus très professionnelle par la suite. Mais on verra au moment voulu. Il y a d'autres choses à faire avant. Je terminais ma cigarette avant de faire craquer les articulations de ma main. C'était une sorte d'habitude que j'avais. Il valait mieux pour moi d'avoir mes articulations en place avant d'avoir du très gros calibre entre les mains. Même si j'avais l'habitude, il était toujours plus agréable d'avoir tout en place avant. Du moins, c'était ainsi que je fonctionnais. Et cela faisait plusieurs années que c'était ainsi, et tout allait pour le mieux. J'écrasais mon mégot dans le cendrier devant le bâtiment avant de rentrer, Alix étant derrière moi. Comme j'avais ma carte, je n'avais pas besoin d'accomplir la moindre formalité en venant ici. Je passais avant toute chose par l'armurerie, et c'est ainsi que commençait un long moment d'hésitation.

Devant moi, de longs rayons, avec des armes de toute sorte. Des fusils de chasse, des revolvers, des fusils à pompe, des armes d'assaut, des armes semi-automatiques. Et de l'autre côté, des rayons encore plus longs, où étaient présentés des bacs entiers de munitions. Je me tournais d'abord vers les bacs de munitions, pour trouver celles dont on m'avait parlé. Je prenais plusieurs chargeurs, au nombre de 5. Je prenais quelques munitions de gros calibres, trois chargeurs de fusil d'assaut, 4 ou 5 balles pour un magnum, et quelques munitions de fusil à pompe. Je donnais toutes ces munitions à Alix, avant de prendre donc un fusil à pompe, un 45 magnum, 1 AK-47, un revolver à gros calibre, et un fusil d'assaut. J'avais l'impression de faire des courses. Une fois les armes choisies, je l'emmenais à un poste de tir. Une fois sur place, je calibrais l'une des cibles pour qu'elle soit placée à une distance de 20m. J'engageais l'un des chargeurs dans le fusil d'assaut, et visait la cible. L'arme était réglée au coup par coup, car je ne savais absolument pas ce que valaient ces munitions. En pressant la détente, le recul me surprit. Et le résultat sur la cible également. Visiblement, ces munitions, bien qu'anti-personnelles, avait un léger côté anti-matériel également. Sifflant de surprise, j'arborais un sourire de gamine.

- Putaaaaaaain, un effet anti-matériel. Alix.... Je crois que je vais m'amuser aujourd'hui. Je me frottais les mains en posant l'arme devant moi. Une munition anti-personnelle ayant un effet anti-matériel. Même si ce dernier n'était pas si marqué, tout cela restait intéressant. Ceci dit, je fis s'avancer la cible, pour la placer à une quinzaine de mètres. Je chargeais le 45, que je mis entre les mains d'Alix. - Tu fais comme je te l'ai montré, tu le gardes à deux mains, c'est très important, et tu vises la cible. Je ne m'attendais pas à quelque chose d'exceptionnel, vu le calibre de cette arme. Mais au moins, elle n'allait pas perdre ses bras. Du moins, je l'espérais.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: jeudi 01 mars 2018, 22:35:55 »
En la voyant sortir de la salle de bain de cette manière, j'étais morte de rire. Au sens propre du terme. Pas pour me moquer d'elle ou quoi que ce soit, mais le comique de cette situation était tout bonnement hilarant. Voilà qu'elle agissait comme un bon petit soldat. Tout cela sonnait tellement faux, et c'était évidemment bien drôle. Reprenant mes esprits avec une grande difficulté, à chaque fois que j'y repensais, c'est à dire la seconde même d'après, je repartais pour un tour. Avant de me calmer définitivement.

- Prends pas ça pour du foutage de gueule ou quoi que ce soit, c'est juste que te voir réagir comme ça de bon matin alors que je ne t'ai encore rien demandé, c'est drôle. Je frottais quelque peu sa casquette. - Ah bordel, ça m'étais pas arrivé depuis pas mal de temps. Merci. J'arborais un sourire des plus francs. Je ne savais clairement pas mentir avec un sourire. Cela me faisait clairement du bien, et par conséquent, je l'affichais sur mon visage. - On va au stand de tir. Tâter du gros calibre. Un peu comme moi, mais en bien plus dangereux. Ils ont récemment reçus de nouvelles munitions, et je me dois de les essayer. J'vais en profiter pour t'apprendre deux ou trois trucs là-bas. Après on ira à la salle de sport. J'ai loupé une séance hier.

Gardant la même tenue, je chopais mon paquet de clopes, les clés de ma voiture, mon téléphone, et roulez jeunesse. Le stand était à moins d'une demie heure. Et comme rien ne pressait pour une fois, je roulais correctement. Pendant le trajet, je lui expliquais aussi ce que nous allions devoir faire. Cela faisait plusieurs mois que j'essayais de faire tomber un réseau, alors que je connaissais le point faible de sa tête pensante. Les filles. Il était évident que je n'allais pas le laisser lui toucher le moindre micromètre de peau, mais l'idée était là. Je lui expliquais qu'elle allait servir d'appât, pour le mener où je voulais qu'il aille. Et de toute manière, elle ne risquait rien, j'allais de toute manière couvrir son cul. Une fois arrivée à destination, je m'allumais une clope tout en m'adossant contre le capot de ma caisse.

- Bon, j'espère que tu t'es remise de nos folies d'hier soir, parce que je compte te mettre dans les mains de vraies armes à feu. Pas les petits trucs tout mignons, mais des armes de gros calibre. Je veux que tu puisses tirer avec le maximum d'armes possibles, tu n'auras pas toujours la même arme dans les pattes, contrairement à moi. Et si tu t'appliques, j'aurais un petit quelque chose pour toi plus tard. Considères ça comme du donnant-donnant. Tu t'appliques, tu profites.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 26 février 2018, 22:02:02 »
- Tu sais, si t'en as marre que j'essaie de tout prévoir, faut me le dire. On va dire que ça fait quasiment 300 ans que j'agis comme ça, mais si vraiment, ça te fais chier, j'veux bien faire un effort. Pas pour toi en particulier, mais je sais que c'est chiant pour certaines personnes d'avoir une vie toute tracée en permanence. Et en ce qui concerne ton barreau, je peux m'en occuper si vraiment ça te fait si chier que ça.

Il était évident que je n'allais pas passer ma vie à baiser avec elle. Elle devait clairement se poser un tas de questions sur ma façon d'agir avec elle, enfin, surtout ma nouvelle façon d'agir avec elle. J'avais toujours agis comme ça avec les autres, c'était dans ma nature. Evidemment, le changement devait être brutal en si peu de temps, mais je n'allais quand même pas passer ma vie à la démonter en permanence pour tout et n'importe quoi. Non, j'agissais comme je savais le faire le mieux. Tout simplement. Les gens pouvaient donc penser que tout ceci était une sorte d'affection lancinante, mais pas forcément. Je préférais agir de manière bénéfique en permanence, que passer pour une sombre connasse. Je savais très bien qu'il ne fallait pas non plus que je m'attache à outrance, sinon j'allais le regretter. Il fallait donc que je trouve un juste milieu, à la fois pour moi comme pour elle. Je devais garder ça en tête.

Je chopais mon sac de sport, y intégrais quelques affaires en lui disant, d'aller prendre sa douche mais de me laisser quand même quelque chose, sait-on jamais. Je devais clairement me foutre en tête de ne pas trop m'attacher. Cela n'allait servir à rien. Ne pas trop m'attacher. Je devais y faire plus qu'attention, pour ne pas me retrouver comme une conne. J'allais essayer d'avoir une relation normale avec elle, si le cul devait y faire irruption, autant qu'il se produise. Mais il fallait à tout prix que j'évite de m'attacher à outrance. J'attendais patiemment qu'elle finisse sa douche, qu'elle décide si oui ou non nous partions maintenant, car j'étais prête. Tout ne dépendait plus que d'elle.

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Les alentours de la ville / Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
« le: lundi 26 février 2018, 20:24:26 »
En la voyant se battre, je souriais. Mine de rien, elle savait bien se servir de tous ces bidules. Même si j'étais une sorcière, certains arts magiques me restaient inconnus. Tout simplement car je ne les avaient jamais étudiés. J'avais certes 300 ans derrière moi, je ne pouvais pas tout connaître, je ne pouvais pas tout maîtriser, c'était un fait. Alors, oui, j'étais quelque peu jalouse. Car même si j'étais une sorcière, je pouvais être jalouse des autres, surtout si elles étaient plus puissantes que moi. Dans ma tête, je me disais que j'allais peut-être lui demander de m'enseigner quelques trucs, en échange de services. Et par services, j'entendais beaucoup de choses, elle n'aurait plus qu'à choisi ce qu'elle voulait en échange.

Ceci dit, alors que nous étions en train de nous battre, une voix se fit entendre. Assez forte d'ailleurs. Ce qui ne m'étonna pas plus que ça. Il y avait des saloperies partout, alors une de plus ou une de moins, cela n'allait pas faire une grande différence. Néanmoins, en voyant la source de cette voix, je restais quelque peu sur ma faim. Je m'attendais clairement à mieux. Encore un encapuchonné qui faisait mumuse avec de la nécromancie pour faire comme les grands. Traditionnel. Et cela ne m'étonnait absolument pas. C'est là que parfois, je me sentais blasée. Quand même ce genre de choses ne m'étonnait plus, je devais me poser de sacrées questions sur ma vie. J'éclatais ensuite de rire en l'écoutant parler par la suite. Mais d'un rire franc et moqueur pour une fois. Je détestais me moquer, mais là, je n'avais pas d'autres choix.

- Alors, écoutes moi bien, trésor. Ranges ta serpillère, et retourne faire mumuse avec les cadavres chez ta maman. T'es obligé d'appeler tous tes petits copains pour t'occuper de deux sorcières? Non parce que si tu voulais simplement t'envoyer en l'air, fallait le dire plus tôt.

Toutefois, cette phrase n'avait pas l'air de lui plaire. Puisque quelques secondes plus tard, je me retrouvais avec une chaîne autour du corps. Oh, il était adepte du BDSM? C'était amusant ça. Ceci dit, ce qui l'était beaucoup moins, c'était de se retrouver contre lui, alors que je n'étais clairement pas consentante pour le moment. Et sur le coup, cette situation ne me plaisait pas du tout. Je restais un moment silencieuse, toujours contre lui, avant de lui dire, avec un air des plus assurés qu'il allait regretter rapidement ce qu'il venait de faire. Et peu de temps après, en ayant réussi à m'extraire un bras par la force, je lui collais mon canon dans sa capuche avant de presser la détente. Le choc que cela causa, à si petite distance me fit partir en arrière.

- Trésor, dis moi, t'as quelque chose contre les adolescents boutonneux encapuchonnés? Je crois que notre ami va nous faire des câlins.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: dimanche 25 février 2018, 19:17:03 »
- Si t'es sage t'auras peut-être les deux à la fois. Le seul truc, c'est que je ne sais pas faire les massages. Mais bon, je pense qu'on a tout le temps pour ça. Ceci dit, y'a des tas de choses à faire sur terre pour s'occuper, et c'est bien autre chose que baiser. Sortir, partir en voyage, jouer à des jeux vidéos, des jeux de société, faire du sport.... Fin y'a des milliers de choses à faire, quand on a un peu d'imagination. Moi j'ai bien prévu quelque chose, après, si tu veux venir avec moi, ça se fera après que je t'ai appris à tirer avec certaines armes. Comme ça, tu verras ce que je fais tous les jours.

Pour supporter tout ce que je devais supporter, avec des armes lourdes dans les mains, il me fallait clairement de l'exercice physique. J'en faisais quasi quotidiennement, mais hier, ma séance de musculation avait été remplacée par quelque chose d'aussi, voire plus intéressant. Je ricanais en la laissant dans mon lit et en allant lui chercher quelque chose à manger. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle aimait manger le matin, alors j'essayais de trouver certaines choses que mangeaient la plupart des gens. J'en gardais chez moi, même si je n'en mangeais pas le matin. Cela pouvait servir, la preuve. Je lui amenais, puisque j'étais persuadée qu'elle n'allait pas bouger avant un temps certain. Et je fouillais, par la suite, dans ma penderie, qui était en face du lit. Pour y trouver quelques affaires, que je m'empressais d'enfiler.

Devant elle, bien évidemment. Je n'avais pas la moindre once de pudeur, je n'allais tout de même pas aller dans la salle de bain pour aller m'habiller. Et comme elle avait vu plus que mon cul, de dos, ce n'était pas si différent, après tout. De toute manière, ce n'était pas la première ni la dernière fois qu'elle allait me voir à poil. Si elle devait vivre chez moi pendant un temps certain, il n'y avait aucune raison pour que je fasse ma pudique avec elle. J'enfilais donc un débardeur noir, un jean à trous bleu délavé, et c'était tout. Par moments, j'enfilais autre chose que du cuir, même si c'était ce que je portais le plus souvent, voire quasi exclusivement.

- T'as bien dormi sinon?

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: samedi 24 février 2018, 22:32:59 »
Lorsque je dormais, je me réveillais très rarement. Je pouvais donc faire une nuit entière d'une traite. Et par moments, je me réveillais toutes les heures sans trop comprendre pourquoi. Je bougeais souvent aussi, mais pas de manière violente. J'étais même assez lente dans mes mouvements lorsque je dormais. Ceci dit, je ne dormais que rarement huit heures. Six heures, pour moi, c'était vraiment le maximum. Lorsqu'on passe 6 mois à dormir grand maximum pendant quatre heures par nuit, on s'habitue très rapidement à avoir un sommeil court. Et même lorsque je dormais quatre heures, je pouvais m'en sortir durant une journée entière. Tant que je dormais au moins quatre heures, bien évidemment. Et comme tous les jours où je ne bossais pas, je me levais relativement tôt. Il était à peine 10h et j'étais déjà debout.

Filant prendre une douche des plus rapides, j'allais ensuite me faire couler un café. Et pendant que ce dernier coulait, je mangeais des pâtes. Je ne mangeais que ça le matin. Je ne supportais plus les trucs sucrés dès le matin. Certaines personnes pouvaient trouver ça foncièrement étrange, mais pour moi, cela coulait de source. Une fois mon assiette de pâtes engloutie et mon café avalé, je sortais sur ma terrasse pour fumer une clope. Même lorsqu'il faisait -10 dehors, j'avais cette habitude. Matinée réglée comme du papier à musique. Je savais ce que j'allais devoir faire avant qu'Alix daigne se lever. Car vu comment elle était la nuit passée, je me doutais qu'elle allait dormir, bien plus longtemps que moi. Alors que je jouais avec la fumée, je me posais tout un tas de questions. Combien de temps tout ceci allait durer, quelle relation j'allais bien pouvoir entretenir avec elle, ce qui allait se passer ensuite. Mais j'avais du temps devant moi pour répondre à ces questions. Une fois ma cigarette terminée, je retournais dans la maison pour m'atteler à quelques petites tâches administratives qui ne prendraient pas plus d'une heure.

Effectivement vers 11h, j'avais entièrement fini. Retournant donc dans ma chambre pour aller chercher quelque chose, je la regardais dans mon lit, avec une sorte de petit sourire en coin. Voilà que je commençais à baisser la garde. Lucie, un jour, ta bonté te perdra. Mais j'étais persuadée qu'il n'allait rien m'arriver.

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