Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cindy Terreur

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« Ils n’attendent que d’être visités. Le canapé et le lit sont très confortables, qui plus est. Même si tes provocations te vaudront sûrement de connaître le confort d’un mur avant même que le lit ne soit une option. »

J'en avais l'eau à la bouche. Et si son excitation ne parvenait pas à s'apaiser, la mienne non plus. L'humidité entre mes cuisses n'était pas feinte, et la pointe érigée de mes seins qui se voyaient sous le fin tissu de ma robe non plus. Contre lui, à marcher, à sentir la puissance qui émanait de son corps, ça provoquait de longs frissons, remontant du bas de mes reins jusqu'à ma nuque.

Et quant à ma questions portant sur les ennuis... Elle ne resta pas sans réponse longtemps.

« Ceux-là. »

Le mur frais contre mon dos presque nu me fit frissonner de plus belle. Le choc, pas violent, mais sec, me fit soupirer. Et de plus belle, lorsque je sentis ses mains sur moi. Son souffle m'électrisa, de la même manière que ses doigts faisant glisser mon décolleté. Un sein à l'air, j'étais tout sauf décente. Ma poitrine se soulevait à intervalles irréguliers, et je lui tendais mes lèvres mais il ne faisait que les effleurer. Il me rendait folle. Et je suis sûre que c'est à dessein, étant donné son regard. Je me sentais fondre alors qu'il m'excitait plus encore.

« Je pourrais même avoir envie de faire de toi ma soumise, si tu continues. Je pourrais te limer, contre ce mur, jusqu’à ce que tu hurles mon nom en dandinant ton petit cul. »

Des paroles, des paroles... avais-je envie de dire. Mais les sons se coinçaient dans ma gorge alors qu'il agaçait de plus belle mon téton. J'étais presque tremblante de désir. Il attisait ma faim de lui, alors même que j'ignorais encore la béatitude de l'acte charnel.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que je ne suis pas une de ces pucelles effarouchée qui crie dès qu'elles voient un bout de corps nu d'homme. Je suis curieuse. Exploratrice. Mes doigts viennent monter contre son torse, passant sur le tissu, cherchant à déboutonner le reste de sa chemise pour avoir accès à cette peau brûlante qui était si proche de moi.

Quand j'ai réussi, je glisse ma main contre son torse puissant, éprouvant le cisèlement de ses muscles comme mes hanches éprouvaient la dureté de sa virilité. D'ailleurs, une de mes mains utilisa la marge qu'il me laissait pour venir flatter ce que je sentais au travers de son pantalon.

« Hmm... A cet instant... Je te dirais bien de faire de moi ce qu'il te plaît... »

Une de mes jambes remonta contre les siennes, essayant de le raprocher encore, de le coller contre moi pour que je puisse atteindre ses lèvres, pour que je puisse ressentir sa force contre mon corps. J'avais parlé d'une voix plus grave, plus... Rauque. Le désir qui montait en moi, et le feu ardent qui brûlait dans mes reins en manquant de me consumer sur place, c'était eux les responsables. Ou plutôt... C'était Helel le responsable. C'était lui qui allumait ce feu en moi, par sa présence, par ses gestes, par son charisme... C'était diablement bon.

« Tu me... Hm... Montres ce que tu sais faire ? Hn... ? »

J'avais du mal à penser clairement. Mon cerveau se mettait aux abonnés absents, tandis que je m'agrippais à lui. Je ne tenais plus. Lèvres entrouvertes, joues rougies, regard brillant, respiration haletante... Tout en moi marquait le désir. Tout en moi réclamait la luxure. J'étais plus prête que je ne l'avais jamais été. Je n'attendais que son bon vouloir.


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Olympe / Re : Tiens, de la famille en visite ? [Oneiros]
« le: mercredi 02 juillet 2014, 22:02:01 »
Dès qu'il fut prêt à partir, je le suivis. Surexcitée. Ce n'était pas la première fois que je sortais en douce, mais par contre, c'était la première fois que j'allais sur l'Olympe. Sans bruits, je me glissais sur ses pas, admirant le fait que les gardes ne nous repéraient pas.

Presque sortis de l'Enfer, Oneiros pris ma main d'autorité. Je ne contestais pas, trop heureuse de m'évader encore une fois, et vers une destination encore inconnue. Je serrais la sienne, ayant du mal à réprimer mon excitation. Vous savez, cette sensation de faire une bêtise, mais de vouloir continuer à tout prix, malgré les risques et les retombées ? Et bien, c'était exactement ce que je ressentais. Adrénaline, frisson, impatience, joie... Un heureux mélange qui faisait presque bouillonner mon sang d'impatience.

Et finalement... Floc, floc firent mes pieds nus dans l'eau. Une eau fraîche et claire qui me chatouillait les doigts de pieds. Je lâchais un rire, quand il avoua s'être trompé de chemin.

« Ça ne fait rien, j'aime beaucoup ce passage là. »

Et en effet. Je sautillais gaiement dans l'eau, éclaboussant légèrement mon guide divin.

Il m'informa également qu'on était près du domaine de Dyonisos. Et, effectivement, on ne tarda pas à entendre des rires, et l'odeur du vin flottait dans l'air. L'Olympe avait l'air si gaie, c'était rafraîchissant. A côté, même la bonhommie de Joe, le forgeron d'Hadès, ce n'était qu'une figure d'enterrement.

J'avais un sourire, scotché aux lèvres, et mes yeux grands ouvert observaient avec intérêt le paysage qui défilait à mesure que nous avancions. Il comptait m'en mettre plein la vue ? C'était plutôt réussi pour le moment. Et quand mes yeux aperçurent le bâtiment, au loin, je serrais de nouveau sa main. Je me sentais comme quelqu'un qui a son anniversaire plus tôt que prévu. C'était... Délicieux. Grisant.

« C'est... Magnifique. Et donc... C'est ici que grandissent les dieux, normalement ? »

J'avais envie de le serrer dans mes bras, mais je me retiens. Quoique... Au point où j'en suis...

« Merci beaucoup de me faire découvrir ces merveilles, soufflais-je en l'enlaçant doucement. »

J'avais déjà hâte de voir la suite, et je crois que mon impatience se ressentait, étant donné la manière dont je l'attirais vers l'avant après l'avoir libéré de mon étreinte.

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Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk] (Fini)
« le: mercredi 02 juillet 2014, 18:47:00 »
Sans vraiment y prêter attention, mon regard observait la scène avec le démon violeur. L'infortuné. Il ne sait pas ce qui l'attends. Car pour l'instant, la pauvresse est "en veille" en quelque sorte. Mais dès que Malk la dirigea, dès qu'il dirigea l'ensemble de ses golems... Le démon violeur, il mange cher. Je réprime un rire, malgré l'horreur de la scène.

« Plus tard... je te trouverais d'autres Golem, je massacrerais à foison ! Et je t’amènerais l'hôte de ces invocations...
— Il n'y a pas de soucis. Un marché est un marché !
»

Alors que je venais de repousser le plat vide, rassasiée, quand d'autres créatures grises arrivèrent. Elles me fourrèrent dans les mains une grande amphore de vin, une étole tâchée de sang, et un plateau de nourriture. Trop pour que je puisse tout porter. Mais l'intention du Seigneur Malk était honorable.

« Accepte ce cadeau... je n'y comprend pas grand chose mais vous vous offrez des bibelots pour clore ce genre de conversation. Et je ne vais pas te mentir, elle fut récupérer lors d'un pillage, ainsi que se vin que tu boiras avec allégresse je l'espère... Tu peux te reposer autant que tu le souhaites, et je tiendrais ma promesse, une porte des enfers te sera ouverte quand tu le demanderas. »

Je souris, un peu encombrée, avant de répondre :

« C'est vraiment très appréciable comme attention. Je vais juste avoir du mal à tout porter discrètement jusque chez mon père, alors je vais sans doute t'emprunter tes petits serviteurs gris. Si ça ne te gênes pas, évidemment. »

Je pris ensuite congé, ces petites créatures aux grands yeux me guidant hors de la tanière de Malk, et me raccompagnant chez moi en portant mes cadeaux.

Quelle délicieuse aventure, en tout cas.

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Prélude / Re : Jeune plante carnivore [Nora]
« le: mardi 01 juillet 2014, 17:07:22 »
Bienvenue, mauvaise herbe :D

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« Voilà qui est fort heureux. »

Tout en marchant gracieusement devant lui, je prenais garde à maîtriser ma respiration. A maîtriser mes gestes, et les réactions inattendues de mon corps. J’avais les nerfs à fleur de peau, et je suis sûre qu’il pouvait me faire m’embraser rien qu’en soufflant dans mon cou.

« J’ai mes propres quartiers. Ils ne sont pas très loin. »

Sa voix vibrante éveillait en moi des réactions inconnues. Désir. Plaisir. Chaleur. Elle évoquait tout à la fois. Je mordis ma lèvre pour ne pas céder à l’envie de me retourner, et de l’embrasser.

« Et je suppose que cette question a un rapport direct avec la façon dont tu fais danser tes jolies hanches ?
— De quelle manière est-ce que je les bouge ? Comme… ça ?
»

Je forçais exagérément le trait, réprimant un sourire malicieux. Mais bien vite, je marquais un arrêt, manquant d’inspirer quand je le sentis contre moi. Sa chaleur se répandit bien vite dans mon dos, au même rythme que cette boule de désir qui pulsait dans mes reins. Sentiment inconnu, mais tellement bon… Si l’attente, cette si douce torture qui me donnait envie de me jeter sur lui sans sommation, n’était qu’un prélude à ce qui s’ensuivrait, alors je suis certaine que je vais adorer. Ne serait-ce parce qu’à chaque endroit où il me touchait, j’avais l’impression que ma peau était en feu. Oui, voilà. J’avais l’impression qu’il laissait une traînée de feu partout où il me touchait. Mais c’était si bon…

« Je pourrais te jeter contre un de ces piliers et tirer ton haut pour goûter ta poitrine… »

Je soufflais doucement, retenant mes mains pour pas qu’elles ne viennent se poser contre celle du démon. Ces grandes mains qui enserraient mes seins avec douceur. Je fermais les yeux un instant, réunissant la force qu’il me restait pour ne pas m’appuyer exagérément contre lui. Pour donner l’impression de résister encore, d’être insensible à ces sensations ô combien merveilleuses.

« Tu ferais ça ? »

Provocation. Je ne savais pas vraiment ce que j’avais déclenché, mais j’avais hâte de le découvrir. Si je m’écoutais, je le laisserais me faire céder ici, maintenant, en pleine rue. Je me laisserais posséder par ces frissons de plaisirs, par cet homme au corps puissant.

« Si tu continues à te déhancher comme ça, je risquerais même de te montrer comment… Je me déhanche. »

Et il m’en fait même une démonstration. Je suis gâtée…

Je ne peux réprimer un petit gémissement. Le sentir ainsi onduler contre moi, associé à la sensation plaisante que ses doigts déclenchaient en agaçant mes tétons érigés… C’était si bon. Trop dur de réprimer cela. Je gardais les yeux fermés, ressentant pleinement le désir qu’il éprouve aussi à la rigidité qu’il collait contre moi. Je suis peut-être inexpérimentée en ce qui concerne l’acte en lui-même, mais j’ai quelques connaissances théoriques.

« Oh… »

Je n’ai pas non plus pu retenir ce petit cri de déception alors qu’il se décollait, qu’il reprenait une distance raisonnable. J’ouvris les yeux, en me tournant vers lui, les joues rouges et les yeux brillants.

« C’est pour ça qu’il serait plus sage que tu reviennes à mon bras. Je souffrirais grandement de ne pas te sentir contre moi, et la vue de tes courbes m’est douloureuse, d’aussi loin. Viens, je vais te guider jusqu’à mes appartements, en espérant que tu ne t’attires pas d’ennui d’ici là. »

Honnêtement, je pourrais lui accorder n’importe quoi. Dans l’état où il m’a mise, je ne me sens pas de taille à refuser quoi que ce soit. Je me rapproche volontiers de lui, glissant mon bras sous le sien en m’appuyant contre lui. Il est diablement persuasif.

« Allons visiter ces appartements au plus vite alors… »

Je dois avouer être bien contente, finalement, d’être arrivée ainsi aux Enfers démoniaques. Si j’avais été propulsée directement dans un endroit calme, je n’aurais pas rencontré ce Grand-Duc. Et franchement, même si l’on dit que ce qu’on ne connait pas ne peut pas nous manquer, je pense que ça m’aurait manqué de n’avoir pas rencontré Helel.

Je fais jouer mes doigts contre les muscles de son bras tandis que nous marchons, et je ne suis pas prête de le lâcher. D’une part, parce que j’avais terriblement envie de découvrir la suite de ce dont il me parlait, mais aussi parce que, émoustillée comme je l’étais, je n’étais pas sûre de tenir debout sans aide.

« Quels genres d’ennuis je pourrais bien m’attirer, hmm ? »

J’étais décidément incapable d’attendre que nous soyons arrivés pour provoquer de nouveau.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 21 juin 2014, 00:58:51 »
Ouïlle, en effet x)
Bon courage pour demain.
Bois beaucoup d'eau ce soir, paraît que ça aide.
Vomir aussi.

00h58 :D

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A ma question concernant les apparences démoniaques, il y répondit simplement.

« Parmi nos démons, il y a ceux qui sont nés ainsi. Mais il y a aussi des membres de toutes les races, qui se sont convertis, et même d’anciens anges. Chacun possède au fond de lui une forme qui reflète son coté démoniaque. Mais je suis trop attaché à mon ancien corps d’humain pour m’en séparer, et c’est la raison pour laquelle tu me vois ainsi. »

Un sourire éclaire mon visage. Je comprends pourquoi il y est attaché à son corps. C'est un aimant à femme. C'est d'ailleurs pourquoi je me laisse aller contre lui avec plaisir. Sa chaleur se communique à moi, tandis que je me perdais dans son regard. Je ne proteste même pas quand il se met face à moi, presque contre mon corps. Je relève la tête lorsqu'il posa ses doigts sous mon visage. J'ai comme l'impression que le temps s'arrête, à cet instant.

« Mais certaines choses peuvent être très belles malgré leur apparence inhabituelles… Comme… »

Quand il pencha la tête vers moi, quand je sentis son souffle sur ma peau, et l'étreinte de ses mains sur mes épaules qui s'est resserrée, je frissonnais. Je résistais à l'envie de fermer les yeux pour savourer cet instant. Le seul mouvement que je m'autorise, c'est de lever mes mains, pour les poser contre lui. Pas pour le repousser, au contraire. Plutôt pour m'y accrocher. Pour le retenir. Ces sensations qui m'envahissent, d'un coup, ça me rend toute chose. Je n'ai jamais connu ça avant. Je découvre avec plaisir l'émotion qui me prend en le sentant si près de moi.

« ... Une belle peau bleu pâle. »

Et sa voix... Il a un timbre envoûtant, ensorcelant. C'est le charme démoniaque ça.

Je penche un peu la tête, m'appuyant contre la main qu'il glisse dans mes cheveux.

« Des cheveux noirs et bleutés… »

Je réprime un soupir, et mes paupières se ferment à demi. Involontairement, je fais un pas en arrière. La colonne contre mon dos me soutiens, au cas où je manque de défaillir. Les réactions de mon corps m'effraient tout autant qu'elles m'enchantent. J'ai envie qu'il aille plus loin, et je le crains en même temps. Ce n'est pas normal, si ?

« Mais je ne voudrais pas offenser mon invitée. »

J'ai dû fermer les yeux, parce que je les rouvre alors que je ne sens plus sa poigne dans mes cheveux, son souffle contre ma peau et son corps contre le mien. Il... S'arrête là ? Déjà ? J'ai le souffle court, et sans doute les joues rosées. Mon regard brille de cette sensation que je découvre.

Reprenant une respiration un tant soit peu normale, je me décolle du pilier. J'esquisse un sourire. Il veut la jouer comme ça ? Okay.

Je lui fait un sourire de connivence, et je me rapproche.

« Nulle offense. »

Croisant les mains derrière mon dos, je reprends le sens de la marche.

« Et un grand duc infernal, ça réside où ? »

Il devait sentir la frustration dans ma voix. Avec une touche de malice. Je continuais à cheminer à ses côté, mais sans le toucher. Je reste proche, mais je ne fais même pas mine de tenter un contact. Et je profite, bien évidemment, d'être la première à reprendre la marche pour lui donner un aperçu de mon déhanché. Même si j'ignore tout des plaisirs charnels, je sais quand même jouer de mes atouts.

« Mon hôte veut bien me montrer ces fameux quartiers ? Ou bien préfères-t'il réserver cette partie pour la fin de la visite ? »

Je tourne la tête avec un sourire joueur. Interrogateur.

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Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk]
« le: vendredi 20 juin 2014, 17:49:31 »
« Ce lien que tu as tissé entre eux et moi ! Tu saurais le donner à d'autre ? Jusqu'où s'étend ce pouvoir ? »

J'allais répondre quand une autre créature grise arriva, avec un grand plateau de viande grillée. Miam. J'en salivais d'avance. Il posa le plateau à mes pieds, et je m'installais en tailleur pour en tirer des grandes lanières avec les doigts. Je mange à la barbare, oui. Mais je me suis vidée de mes forces là. Je n'ai pas le courage de bien me tenir. Je finis néanmoins ma bouchée avant de répondre.

« Tout dépend. Tu veux le transférer à d'autres, ou tu veux partager le lien ? Dans le premier cas, c'est possible, dans le second, c'est plus compliqué. Il faut savoir aussi que maintenir ces créatures en vie pompe dans l'énergie de celui qui les commande. La limite de commandement des liens est infinie sinon. Tu pourras être à l'autre bout de Terra, tu les commanderas toujours. Dans les autres dimensions, c'est pas dit, par contre. Il faut qu'ils soient dans la même dimension. »

Il ne faut pas tenter le diable non plus.

Je mange avec avidité, appréciant la chaleur dans mes membres. Mon énergie se régénère doucement, et je me sens déjà mieux.

« Tu veux encore beaucoup de golems ? Je pense qu'avec ta stature, et la puissance que je ressens, tu peux commander plusieurs milliers de ressuscités. Mais je pense faire ça par étape. Je suis encore jeune, et mon énergie n'est pas à son maximum. »

En un rien de temps j'ai tout engloutis. Il ne reste même pas de miettes. Juste un peu de graisse, et de sauce.

Puis je m'étire, et je me redresse. Je pète à nouveau la forme. Et je pense que ça fait un bout de temps, maintenant, que je suis là. Mon père va finir par découvrir mon absence.

« Tu en as d'autres, tout de suite ? Ou tu préfères que je revienne plus tard ? »

69
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 19 juin 2014, 01:00:35 »
J'ai fait une réponse ce soir.
Ça m'a fatiguée.

Non, j'rigole. C'est juste que j'ai réussi à avoir une connexion qui ne plante pas il y a une heure, et donc flemme de faire d'autres RPs ce soir.

Et sinon, j'ai des putains de coups de soleil.

1h00

70
« Fille d’Hadès ? Voilà qui me ravit et me contrit tout à la fois. Il est anormal que tu sois accueillie de cette façon. J’espère que tu ne tiendras pas compte de cet affront. »

Je secouais la tête, nullement offensée. Certes, c'était un accueil un peu... Brutal. Mais bon. C'est des choses qui arrivent. Je l'observais, tandis qu'il passait une main sur sa barbe. C'est sexy, quand c'est entretenu, je trouve. Sur lui, par exemple.

« Appelle-moi par le nom qui te siéra, ce n’est pas si important. »

Ah, oui, mais là, ça me pose un problème. Je ne sais pas quel nom choisir. D'un côté, Stephen ça fait plus "monsieur tout le monde", et il n'a pas l'air d'être un monsieur tout le monde. Helel, ça fait exotique, et démoniaque. C'est cool. Mais ça me fait un peu bizarre. Enfin, je vais choisir Helel alors. J'esquisse un sourire.

« Va pour Helel alors. J'aime bien la sonorité. »

J'observais encore une fois la façon dont il était habillé, appréciant le contraste par rapport à l'autre imbécile de pieds de bouc qui m'a un peu brutalisée. Ce costume mettait en valeur sa musculature, et ça, je crois que ça me plaît bien.

« Comme il est rare que les Enfers accueillent des divinités, je me permettrai d’être ton guide, jusqu’à temps que tu décides de rentrer chez ton père. Le Palais Infernal serait un bon début, je pense. Le reste de nos Enfers est un peu… Morose. »

Impatiente et ravie, je hochais la tête. Mon regard brilla d'anticipation, et je me retenais de sautiller à grand'peine. De quoi aurais-je l'air, franchement ? Absolument indigne d'une divinité. On attend de moi que je sois sérieuse, imposante, et toutes ces conneries. Tout le contraire de ce que je suis devenue, en somme. Je suis frivole, indépendante, tête en l'air, impétueuse, et je change parfois d'avis comme de chemise.

Mordillant mes lèvres, de mes dents pointues, j'adressais un sourire malicieux au seigneur démoniaque. Il y a une sacré diversité en Enfer, il n'y a pas à dire. Entre Helel, et Malk, on ne peut pas dire que la ressemblance est frappante. L'un exsude la sensualité, l'autre représentait la brutalité.

Je cesse mes divagations mentales dès lors que je sens le bras de Stephen autour de mes épaules. J'avais l'impression de réagir comme une jeune paysanne qui connaît ses premiers émois. Bon, en même temps, c'était un peu vrai. Je n'ai pas eu trop l'occasion de m'extasier sur le corps des hommes durant mon adolescence. Emprisonnée, cobaye de multiples expériences désagréables, je ne portais pas cet intérêt là sur mes ravisseurs.

« Suis-moi, nous irons au Palais. Par là, ma belle.
— Avec joie !
»

Il me montrait le chemin menant à un palais hors du commun. On retrouvait dans certaines colonnes une inspiration grecque, à n'en pas douter. Dans d'autres parties, de ce que je pouvais voir, ça semblait plutôt moderne. Et puis ça passait à quelque chose de complètement archaïque.

« Je n’ai jamais eu le plaisir de rencontrer ton père. On raconte qu’il est plutôt froid. Peu de nos démons se rendent de votre côté, après tout. Mais je suis surpris que sa fille soit aussi agréable à l’œil. Peut-être est-ce pour cela qu’il ne te laisse pas sortir ? »

Je lâchais un petit rire flatté, avant de tourner le regard vers le démon.

« Oh, il fait le dur comme ça, mais dès qu'il n'est qu'avec moi, ou Joe, il se montre bien plus engageant. Il faut bien qu'il tienne son rôle de dieu des morts. Sinon, tout le monde viendrait taper la discut', et les Enfers ressembleraient plus à un salon de thé. »

Dieux, que je suis bavarde. Je devrais vraiment sortir plus souvent, ça réduirait mon débit de paroles.

Je m'appuie un peu contre lui, en souriant.

« J'espère que ce n'est pas uniquement par jalousie paternelle qu'il me garde enfermée.. Sinon, je vais sortir plus souvent en douce. »

Sans risquer de provoquer un bordel monstre chez les autres dieux, il est clair que je me permettrais plus de sorties de ce que j'en ai fait pour le moment.

Je levais mes yeux dès que nous franchîmes la porte, admirant l'architecture.

« Pour ma part, je suis étonnée qu'un démon présente aussi bien. Les quelques aperçus que j'ai eu étaient très stéréotypés. Des musclors à la peau en cuir rouge, avec des cornes noires et des pieds en sabots. »

Et lui, il était loin de cette apparence bestiale. Il avait une physionomie humaine. Celle d'un homme au teint bronzé. Un bel homme au teint mat.

Je détournais le regard, constatant que je le dévisageais d'une façon un peu trop appuyée. D'un air trop dégagé pour faire vrai, essayant de taire mes pensées vagabondes, je repris :

« C'est donc ici que les troupes de Lucifer passent leur temps quand ils ne doivent pas faire signer des pactes aux humains ? C'est charmant. J'aime bien cette diversité des styles. Ça change totalement de la "tanière" de mon père. »

71
Vous nous quittez déjà ? / Re : Absences
« le: jeudi 12 juin 2014, 15:51:12 »
Hop hop hop.
Je poste ici pour prévenir que je n'ai pas le temps de répondre à mes RPS.
Je reviens mardi soir, normalement, et j'ignore si j'aurais internet là où je vais

Bisous <3

72
Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk]
« le: mercredi 11 juin 2014, 18:40:17 »
Il acceptait. Il était d'accord pour m'ouvrir un portail, quand je le souhaiterais, vers les Enfers Démoniaques. Je finis ma bouche avant de lancer :

« Conclu ! »

Et je continuais mon repas, appréciant de sentir mon estomac se calmer et ne plus crier famine. J'ignorais ce que je mangeais, mais c'était diablement bon. Je laissais le démon gueuler des ordres à ses troupes, préférant finir minutieusement mon plat. Il me dit aussi qu'il a collecté pas mal de "recrue" depuis que ses espions m'ont aperçue. La dernière partie, d'ailleurs, avec les espions, me gêne un peu. J'aime pas les espions. C'est nul.

Finalement, je repoussais le plat vide et presque lustré.

« On peut y aller ! »

Je sautais du siège, comme il m'invitais à descendre, mais je suivis le maître des lieux. Je fronçais le nez, légèrement incommodée par l'odeur. Je pense que ça doit venir des cadavres. J'en vois en décomposition avancée. Su-per.

Néanmoins, je continue d'avancer. Quand je vois la pile de corps, je cherche à calculer le temps que ça va me prendre. Longtemps, c'est sûr. A moins que je ne trouve un moyen de tout faire d'un coup. Mais ça va m'épuiser ce truc. A coup sûr. Enfin, ça vaut peut-être le coup d'essayer.

« Bon. Quand faut y aller... »

Je fis craquer mes doigts, et je roulais légèrement des épaules. Tel un gladiateur s'apprêtant à combattre, je craque aussi mon cou à gauche et à droite, et je me tiens prête à tout affronter. Réanimation, c'est entre toi et moi !

Je ferme les yeux, prenant une grande inspiration. Et je m'avance, venant toucher un des corps. Je fais le tour, tant que je peux, et je frôle chacun des cadavres. J'essaie de visualiser tous les individus. Je sépare les êtres vivants des morts, et je me concentre surtout sur ces derniers, et je cherche en moi l'étincelle qui est la source de ma magie divine. Cette étincelle qui contient assez de pouvoir pour animer tout ces corps.

« Réveillez-vous. »

Je psalmodie ces paroles en continuant mon tour. Je sens mon énergie se déverser à travers mes mains, et envelopper le tas. Je répète, encore et encore cette phrase. Je fait deux fois le tour, trois fois, quatre fois. J'enveloppe le tas comme dans un cocon de magie pure, j'imprègne les corps.

« Réveillez-vous. JE VOUS L'ORDONNE, RÉVEILLEZ-VOUS ! »

Je tombe à genoux tandis que les corps se mettent à bouger, à s'extraire du tas. Mon énergie descend, tandis qu'ils se réaniment tous. Le souffle court, comme oppressée, je me lève. Difficilement, je m'approche du Seigneur Pourpre, et mes doigts l'effleurent, lui transférant la pleine maîtrise des corps nouvellement ressuscités.

« Plus qu'à... Donner les ordres. »

Je m'adossais à une parois, essoufflée. Épuisée. Et avec la dalle, à nouveau.

« Il reste un peu d'autre trucs à manger en réserve ? »

Grand sourire, malgré la fatigue évidente sur mes traits. Il va me prendre pour une goinfre, mais qu'importe.

73
« Suffit. »

Le démon qui me rouait de coups se figea, et tourna la tête vers l'intrus avec une expression menaçante. Il perdit vite de sa superbe quand il reconnut celui qui venait de l'interrompre. Pour ma part, je ne savais pas qui c'était. Mais, qu'importe son nom, son genre ou son apparence. Je l'aimais déjà beaucoup. Profitant de la distraction de mon agresseur, je m'écartais. Juste à temps et juste assez pour le voir dégringoler le long de la falaise, faire un dernier plongeon dans le fleuve noir.

« Helel, de mon nom humain Stephen Connor, Grand Duc du pan Oriental des enfers. »

J'attrapais sa main secourable avec gratitude, et me redressais rapidement avec son aide.

« Tu n'as pas une odeur de démone, et je n’oserais supposer ce que tu dois être. Daignerais-tu éclairer ma lanterne ? »

J'esquissais un grand sourire. A présent debout, j'époussetais ma robe couverte de terre. Bon, elle ne craignait rien. Ce n'était que des voiles assemblés, couleur gris acier, qui me couvraient juste assez pour ne pas paraître aussi indécente qu'Aphrodite telle que me la décrivait mon père.

« Merci. Je suis Cindy. »

J'hésitais un court instant. Etait-ce bien raisonnable de dire la vérité, de me présenter ? Mais finalement, mon instinct l'emporta sur la raison. Et puis je n'aimais pas mentir. Cacher des choses, oui. Mentir, non.

« Cindy Terreur, fille d'Hadès. Demi-déesse donc. Ravie de te rencontrer. »

Peu à peu, ma chevelure se calma, et redevint noire. D'ébène ou d'obsidienne, selon les gens à qui j'avais affaire. Ceux qui ont une âme de poète, en tout cas. Je passais quelques doigts sur mes côtes, et je les sentis se réparer d'elles-même. Ouais, c'est cool ça. Bientôt, les ecchymoses et les griffures disparurent, ne laissant plus que des taches d'herbes, de terre et de sang.

« Et d’où viens-tu ? »

Je fis un signe de tête vers l'autre rive du Styx.

« De par là-bas. Je n'ai pas... Hm... Le droit, normalement, de sortir. Mon père à peur que mon existence provoque des tensions au sein de la compagnie des Dieux. Et il me garde, un peu comme un trésor. Mais je n'en peux plus. Je veux vivre, découvrir le monde, rencontrer des gens. J'ai été assez captive comme ça. »

Ma langue se déliait toute seule, sans efforts. Je me retiens à grand peine de continuer. J'allais finir par l'ennuyer. Et il aurait sûrement regretté de m'avoir sauvée.

« Je suis donc dans les Enfers démoniaques, c'est ça ? »

Endroit totalement inconnu pour moi. L'inconnu, c'est grisant. Et ça expliquait donc le grand sourire que j'avais sur les lèvres.

« Je ne sais comment te remercier. Cet individu était bien agressif. J'aurais sois-disant ruiné un pacte ou un truc du genre. Mais il semblait déchaîné. »

Je finis par lâcher sa main, dès que je me rendis compte que je la tenais toujours.

« Comment dois-je t'appeler ? Votre Seigneurerie ? Helel ? Stephen ? Pour moi, tu peux utiliser Cindy. Je ne suis pas très... "titres", tu vois ? »

" Cindy, ta gueule. Il va te balancer dans le Styx illico si tu continues à bavarder comme ça. "

Oui, j'étais trop bavarde. La surprise ? Le fait de rencontrer enfin quelqu'un qui soit doué de parole et d'intelligence, et qui ne soit pas mon père ? Peut-être un mélange de tout ça. Mais en tout cas, je crois que mon regard n'arrivait pas à se détacher de sa silhouette. Il n'étais pas un zombie amorphe et squelettique, ni une ombre informe. Non, il était... Sexy. Oui, c'était le mot. Sexy. Diablement sexy, si j'osais faire de l'humour.

Les aboiements de Cerbères continuaient. Il allait finir par alerter mon père, cet imbécile de chien. Je braquais mon regard vers lui. Même à distance, il le vit. Sa tête centrale se baissa, et il gémit pitoyablement avant de se recoucher. " Bon chien ".

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Depuis ma rencontre avec le Seigneur Malk, je pouvais aller librement en Enfer, là où tout un tas de démons répugnants traînent. Enfin, je n'avais jamais eu l'occasion de tester, mais j'avais sa parole, alors ça me suffisais. Je suis très confiante comme fille. Et puis, quel intérêt aurait-il eu à me mentir ? Ça ne lui coûtait rien, ce service.

Bon, d'accord. Je devais venir le voir pour qu'il m'ouvre un portail. C'était un peu contraignant, selon ce qu'il faisait. Mais je ne l'embêtais pas longtemps. Trois secondes et hop ! Je suis plus là.

Et c'est donc dans cette optique que je me suis rendue à la forteresse creusée du démon. J'ai eu du mal à retrouver le lieu, mais je n'ai eu aucun mal à retrouver la gigantesque créature. En fait, je pense que nous nous sommes croisés. Lui, il partait, et moi, j'arrivais. Toute guillerette, je lui ai demandé s'il pouvais m'ouvrir ce portail vers les Enfers démoniaques, dont il m'avait tant parlé.

Au final, j'ai réussi à lui faire rappeler sa parole. Et me voici.

Eh eh. Sauf que je crois que je suis juste derrière la limite qui sépare le domaine de mon père de celui des démons. Le Styx. D'un côté de la rive, c'est chez mon père. Et de l'autre, où je me situe actuellement, c'est plus chez lui. Et bien, il ne s'est pas foulé le Malk. Je penserais à le lui rappeler la prochaine fois.

« Eh toi ! »

Je fronce les sourcils à l'entente de la voix et je remarque un type.. Non, un démon, venir vers moi, l'air mécontent. Je regarde derrière moi, mais personne. C'est bien vers moi qu'il se dirige.

« Oui ? »

Par réflexe, en voyant que le démon à l'air vraiment très furieux, mes cheveux s'enflamment, et je montre les dents. Un peu comme un chien. Sauf que moi, j'ai comme des dents de requins. Mais ça fait mal tout pareil.

« J'étais en train de signer un contrat avec un mortel important, et tes ondes magiques ont tout perturbés. C'est pas pour rien qu'on a des territoires séparés ! Alors tu vas me le payer ! Tu m'as fait perdre beaucoup, jeune idiote. C'est pas quelques flammes bleues qui vont m'effrayer ! Tu vas manger, tu vas voir. Tu vas en baver ! »

Au loin Cerbère, m'ayant senti, aboyait. Su-per.

Je recule au fur et à mesure qu'il avance. Mais vient un moment où je suis près de la rive. Trop près. J'entends des pierres qui s'effondrent sous mon pied, et je m'empresse de me ravancer.

« Attendez, je peux vous ex- Eh ! »

Je tombe sur le côté. Cet abruti m'a frappée ! Un coup de poing, en pleine pommette. Moi qui m'attendais à un assaut magique...

Je n'ai pas le temps de réagir, peu habituée à des méthodes aussi... Humaines. Je me recroqueville quand un pied fourchu vient me cueillir au ventre, et je protège mon visage, un peu (beaucoup) paniquée. Mes cheveux sont un véritable brasier qui danse autour de ma tête, attirant sûrement l'attention de loin.

Et Aïe ! Je suis une déesse, mais putain, ça fait mal. Va chier sale démon de merde, p'tite bite, enculé, sodomite, bouse de vache, bave de lamas !

Oui. Dire des insultes aide contre la douleur paraiît-il. Alors j'essaie, n'ayant pas l'opportunité de riposter pour le moment.

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Les contrées du Chaos / Re : Parce que les espions, c'est mal. [Malk]
« le: samedi 07 juin 2014, 15:08:47 »
Je sentais bien que le démon était désappointé. Je n'avais pas peur, je n'avais montré de doute à aucun moment. Il ne devait pas s'attendre à ça. Surtout étant donné mon gabarit. Je paraissais frêle et facilement apeurée. J'étais peut-être comme ça, avant. Mais maintenant, j'ai découvert que j'avais un héritage divin quand même. Il en faut plus, maintenant, pour me terroriser.

« Des golems ? C’est exactement cela, des golems de chair et de servitude… »

Bon. Un point pour moi. Au moins, ça, c'était dans mes cordes. Normalement. J'esquissais un sourire, satisfaite d'avoir trouvé comment contourner le problème de l'âme des ressuscités.

« Et parle donc fille d’Hadès… ton prix sera le miens ! Et je n’ai qu’une parole… »

Je réfléchissais donc à un prix. Sérieusement, qu'est-ce que je pouvais vouloir que je n'avais pas ? L'or n'était pas un problème. Le pouvoir non plus. La puissance, peu importait. Alors quoi... Un laissez-passer en Enfer, pour voir les autres démons ? Peut-être.

"Pouf"

Que- Oh ! Le truc gris ! C'est celui que j'ai vu, avant que l'armée de Malk n'arrive... C'est un de ses pions, donc. Il est plutôt chou. C'est étonnant pour un démon pareil. Il ne parle pas, mais regarde avec attention son seigneur. Puis il disparaît de nouveau.

« Mon prix... Et bien, je pense que si tu pouvais me servir de guide en Enfer, pour que je puisse rencontrer des démons de toutes sortes, ça m'irais parfaitement. Tu sais, une sorte de "laissez-passer"... Ou alors... Ou alors tu me devras un service. Je le réclamerais quand bon me semblera, et tu en accepteras les termes sans discuter. Que préfères-tu ? »

Je m'adossais au trône, devant pour cela bouger et mes pieds se retrouvèrent sur le bord du siège. Je les ramenais contre moi, me mettant en tailleur sur l'immense trône de pierre.

Le "Pouf" retentit de nouveau, et le petit rat-lézard-singe-ninja gris était de retour. Avec à manger. Hmmm. Le fumet m'en donnait l'eau à la bouche. Je me dressais sur le siège, tandis que la créature posait le plateau sur le trône. Il était bien assez grand pour que je puisse m'asseoir en même temps, sans le toucher.

« Tiens… Mange ! Et ne me demande pas ce que c’est, où tu n’en mangeras plus.
— Trop faim pour me demander ce que c'est.
»

Pour preuve, je commençais directement à tirer des bouts de viandes avec les doigts, et je les mangeais avec plaisir. Je ne savais pas ce que c'était comme viande, mais c'était délicieux. Alors je m'en fichais un peu. L'important, c'était de me rassasier.

La bouche pleine, je demandais :

« Tchu les veux pour quchand tes ghcholems ? »

Je pouvais lui en faire après manger. Ou bien, je pouvais revenir plus tard, ça ne me dérangeais absolument pas. Sortir sur Terra était moins dur que de sortir sur l'Olympe, avec mon père.

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