Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Érogène Jones

Pages: 1 ... 3 4 [5] 6 7 ... 15
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 11 février 2010, 21:36:57 »
Tant mieux! Énerver les gens, c'est signe de bonne santé.  ;D

21h37

...

La carotte La carotte La carotte La carotte La carotte La carotte La carotte La carotte La carotte....

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 11 février 2010, 21:16:55 »
21h16

Bonsoir Theodore. Quelles nouvelles de la frangine?  :)

(A moins que t'en ais mare qu'on te pose la question :-\)

63
Les alentours de la ville / Re : Une nuit, un bar, une enveloppe. [Miya]
« le: jeudi 11 février 2010, 17:08:10 »
Cette fois, le jeune homme ne peut réprimer un cris de douleur. Il soutient son regard d'un œil injecté de sang, et lâche entre ses dents serrées :

-Vous êtes folle. Vous êtes complètement folle.

Pour la première fois depuis le début de leur entretient, il pense avoir dit la vérité.

Jones a été entrainé à résister à la torture. Répéter toujours la même chose, son nom, son matricule, sa date de naissance... Il se souvient de la fois où du "personnel de sécurité" de Monsanto l'a capturé dans un de leurs laboratoires. Le sol humide, la lumière crue lorsque le gardien ouvre la porte. Ils l'ont laissé croupir pendant deux jours avant de venir le chercher, et se souvient avoir mit ce temps à profits pour ériger des barrières, des défenses mentales contre l'interrogatoire qui, il le savait, ne manquerait pas d'arriver. Comme un oignon, Jones. Il faut que tu sépare la vérité en couches, et que les donnes en pâture à tes interrogateurs. Il souvient de son plan, d'abord s'accrocher à sa couverture, je fais partie du personnel de maintenance, on m'a appelé pour l'ascenseur du bâtiment 7. Ensuite, il reconnaitrait avoir été payé par un homme louche pour aller poser un micro, rien de plus monsieur, je vous le promet. Je ne suis qu'un lycéen qui voulait se faire de la thune... Ensuite, il avouerait avoir déjà travaillé pour Hosaka. Mais rien qu'une fois ou deux... Et ainsi de suite, puis ils s'arrêterait, en espérant les avoir convaincu d'avoir pelé la dernière couche, et peut-être avoir une chance de sauver le noyaux, la pépite qu'ils allaient chercher à lui arracher... Mushida, Karenson, De Silsky... Toutes les taupes placées par Hosaka, et dont la vie ne tenait qu'à un fil. Le fil de son silence. Quoi qu'ils lui fassent il devait tout faire pour ne pas les trahir.

Ils étaient venu, et ils l'avaient trainés dans cette pièce aux murs verts pâles. Lumière électrique qui lui brûlait les yeux. Et ils avaient commencé à le frapper, sans lui poser la moindre question. Il lui avait fallu du temps pour réaliser qu'ils savaient déjà tout. Que Mushida et Karenson étaient morts, que De Silsky les avait tous vendus.

Ils l'avaient réduit en miettes. Consciencieusement, doigt par doigt, membre par membre. Ce type, un russe, qui passait parfois sa main sur son menton avant de le frapper... Il a vécu la pire semaine de sa vie, jusqu'à ce que les arrangements d'Effy parviennent enfin à le faire libérer. Ses tortionnaires lui ont donné une tape amicale dans le dos avant de le laisser monter dans la voiture.

Mon dieu, une dague dans son épaule. Et qui tourne. Il grogne, et essaye de toute ses forces de retrouver le contrôle de sa respiration.

Elle est folle à lier. Mais il est aux anges, car il a sentit le doute dans sa voix. C'est une occasion de racheter sa souffrance, dans ces cellules humides. Les coups, les insultes. Cet interrogatoire, il sait qu'il peut le tourner à son avantage... D'un autre côté, cette fille est encore pire qu'il ne l'imaginait. Une folle dangereuse à l'ego démesuré qui s'imagine trop intouchable pour avoir besoin d'être protéger. Dans le monde d'où vient Jones, ce raisonnement n'a tout simplement pas de sens... Il faut en apprendre plus. Titiller ce nerf sensible.

-Alors c'est ça? Vous êtes vexée parce que votre copain vous a jugée trop fragile?

Il tente un rire, qui se termine en plainte déchirante, alors que Miya retourne encore une fois la lame dans sa chair. Une larme de pure douleur coule le long de sa joue.

-Miya... Je vous l'ai dit... Je... Je ne sais pas tout... Je ne peux pas vous dire quel danger exactement Ryuga croyait vous épargner... Mais vous ne comprenez pas... Ce n'est pas ce que vous craignez, qui compte... Ce qui compte c'est qu'il savait ce qu'il faisait...

La main de Jones se referme sur celle de sa tortionnaire, dans une tentative désespérée de l'empêcher de tourner de nouveau la lame dans sa chair..

-Il avait peur... Peur de vous mêler au meurtre de son père... Peur que vous de fassiez quelque chose d'insensé qui vous mènerait à votre perte... et maintenant je comprends très bien pourquoi... Arrh!...

Le souffle court, il s'emploie une fois encore à soutenir son regard, ce terrifiant cercle doré.

-Qui êtes vous pour douter de lui? Pour vous croire hors d'atteinte? Réveillez-vous, Miya, Personne n'est hors d'atteinte!

Si tu gobes mon histoire, il Sera temps de passer à l'étape suivante... Celle où tu me pose les vrais question, et où tu finis par me manger dans la main. Celle tu me supplies sans le savoir de te laisser devenir ma marionnette.

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Prélude / Re : Une vrai guerrière vivant en symbiose avec le bushido.
« le: jeudi 11 février 2010, 14:42:07 »
Tssss... Le bushido. Rien de plus qu'un outil de contrôle de la noblesse inventé par le bakufu. Mieux vaut vivre comme un lâche que mourir avec honneur, pour ce que j'en dis...

(Bienvenue! ^^)

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Les alentours de la ville / Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]
« le: jeudi 11 février 2010, 14:22:24 »
Érogène Jones pousse un soupire agacée lorsque Kairi se met à hurler.

-Tu l'auras voulu...

Un violent coup de tête, qui cueille la jeune fille juste à côté de la tempe. Elle se sent sombrer, submergée par une vague douloureuse d'un noir opaque. A la limite de sa conscience, elle réalise que son agresseur l'a lachée, mais seulement pour passer ses bras musclés sous son petit corps et l'allonger sur la banquette arrière. Il vient la rejoindre, s'agenouille à ses côtéss. De sa main, il caresse doucement sa chevelure.

-Ça va faire une sacrée bosse. Quel dommage, sur un si beau visage...

Il se penche tout contre son oreille.

-Il ne faut pas que tu cries. Si tu cries, quelqu'un risque de venir et je serais obligé de le tuer. Et ensuite, je devrais te tuer toi aussi parce que tu m'auras vu le faire. Tu comprends?

Sa voix est douce, toujours cette écœurante gentillesse. Du moins jusqu'à ce qu'il lui attrape à nouveau les cheveux, et tire dessus avec violence. Ses mots sont alors terrifiants, durs comme la pierre, et teintés d'une folie brutale.

-Tu comprend, petite proie?

L'ayant vu hocher la tête, elle le sent se radoucir. Il se redresse, et elle éclate en sanglot lorsqu'elle le sent déboutonner son chemisier. Sans gestes brusques, bouton par bouton... Elle essaye de se débattre, mais son corps est encore engourdit par le choc. Sa résistance est ridicule devant la force du jeune homme. Et cette affreuse musique de Jazz...

Elle entrouvre les yeux, et le voit plier son chemisier avec des gestes précis, chirurgicaux. Il n'a pas cessé de sourire, mais son regard est froid, concentré sur la tache qu'il lui reste à accomplir. Après avoir précautionneusement posé le vêtement sur le siège avant, il revient vers elle et dégrafe son soutient gorge d'une main habile, rompue à ce genre d'exercices. Sans ménagement, il la fait pivoter pour remettre ses poignets dans son dos, et elle réalise qu'il est entrain de les attacher avec le sous-vêtement.

-Ne tire pas, ou le nœud va se resserrer.

C'est possible, ça? Kairi se sent déjà nue, offerte au regard de son tortionnaire avec ses mains nouées dans le dos. Cette position inconfortable l'oblige à bomber la poitrine, à mettre en avant ses seins magnifiques dans une pose qu'elle sait très excitante. Et elle ne peut rien faire pour y échapper.

Mais apparemment, Jones est insensible à ses charmes. Sans se presser, il continue sa besogne : D'abord les chaussures, puis les chaussettes, et enfin la jupe qui finit pliée sur le siège avant, comme le reste de ses vêtements.

Il lui emprisonne les chevilles, et fait lentement glisser son slip, pour venir l'agiter devant son visage terrifié.

-Si tu n'es pas sage, je te l'enfonce dans la bouche.

Et elle le croit sur parole. A présent, il est agenouillé tout près de son corps dénudé. Sur son visage, elle peut lire un recueillement presque religieux devant un si bel objet. Il est aux anges, dans un moment de complète satisfaction. Il reprend dans un murmure apaisant.

-Je sais à quoi tu penses, et tu te trompes. Je ne vais pas te violer.

Il lève une main, et laisse courir un doigt sur le ventre de kairi, tracer une arabesque à la surface de cette peau si douce, si sensible, sur laquelle perlent des gouttelettes de sueur froide. Il est tellement délicat, comme s'il avait peur de la briser en mille morceaux s'il n'y prenait pas garde.

-Nous allons faire à un jeu, toi et moi. Rien de plus qu'un jeu... Moi, je vais simplement caresser ton corps. Et il faudra que tu fasses très attention, Kairi. Parce que si tu jouis, les conséquence seront terribles. Tu as compris les règles?

Il se concentre, comme un maestro qui s'apprête à entamer sa mélodie sur un fabuleux instrument qu'il brûle d'essayer. Voyons ce que tu vaut, petite proie... Voyons si mon malaise survit à tes cris de désespoirs. 

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Le parc et son sous-bois / Re : Feu de joie [PV Doriane]
« le: jeudi 11 février 2010, 03:05:26 »
-Eh bien! Pour ton gabarit tu as une sacrée descente!

Une bourrade amicale, sans brutalité, alors qu'il lui reprend la bouteille.

-Tu ferais bien de ralentir ou tu vas me perdre en route.

Joli petit lot, décidément. Et ce rouge sur ses joues lui va à ravir... Ses savantes observations ne lui ont pas apprise grand chose. Elle semble mal à l'aise pour une raison quelconque, mais au moins, elle a tout l'air d'avoir accepté sa présence. Un bon début.

-Qu'est-ce qu'une beauté comme toi peut bien faire assise toute seule?... Tu devrais être en train de danser, de t'amuser! Je suis sur que tous les beaux garçons se jetteraient à tes pieds.

Comme prit d'une impulsion soudaine, il se lève et la contemple avec un sourire charmeur. Oui, je te fais du gringue. En toute innocence, car dans une fête comme celle-ci, ce n'est rien de plus que de la politesse... Il lui tend la main, pour l'aider à se relever.

-Ce n'est pas un soir pour broyer du noir, Doriane. Suis-moi, je suis sûr que tu peux m'apprendre un pas ou deux!

Il passe une main derrière sa taille, et l'entraine vers le feu de joie. La musique se fait plus forte, les rires, les applaudissement. Le couple se retrouve encerclé par une foule de visages souriants, de corps virevoltants au rythme de la musique. Une mélodie entrainante, rythmée par le claquement des cuillère et les mains des grands mère, toujours assises sur leur banc. La chaleur du feu est douce, enivrante. Tout comme l'est le jeune homme, si beau, si leste alors qu'il s'élance avec elle et lui fait suivre ses pas.

Il danse merveilleusement bien, et d'après le regard des autres filles, Doriane réalise qu'elle fait bien des jalouses. Il la guide, l'entraine dans une gigue endiablée qui l'invite à trouver ses propres ailes et à s'envoler, se laisser porter par le flot des notes...

Rire joyeux du jeune homme. Ce rire franc, si agréable à l'oreille. Modulé pour faire fondre les cœurs...

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Les alentours de la ville / Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]
« le: mercredi 10 février 2010, 14:06:27 »
Jones laisse échapper un petit rire joyeux. Au moins, Kairi n'a pas les yeux dans sa poche. Il se tourne lentement vers elle et la regarde droit dans les yeux. Son doux sourire plane toujours sur son visage, ce qui achève de la terrifier.

-J'ai une confession à te faire, Kairi : Je n'ai jamais été professeur.

Sans la moindre douceur, il lui attrape le biceps et l'attire contre lui. Son autre main déjoue habilement les tentatives maladroites de la jeune fille pour se dégager, puis vient agripper ses cheveux, tire sa tête en arrière pour la forcer à le regarder. Elle est prisonnière, collée contre sa poitrine. Elle ne sait pas quand, mais il a trouvé le moyen d'emprisonner ses deux bras derrière son dos, et sa main serre ses poignets dans une étreinte brutale. Elle n'avait pas la moindre chance.

A quelques centimètres de son visage, et pourtant hors de portée, il continue de sourire.

-Ce que je veux? Mais rien de plus qu'un peu de chaleur humaine... C'est déjà trop demander?

Il tire brutalement sur ses cheveux, lui arrachant un cris de douleur.

-Mais je ne suis pas un monstre, donc je te laisse le choix. Nous pouvons rester ici, dans la voiture, avec cette musique en bande sonore. Bon sang ce que j'aime le Jazz, pas toi?... Ou alors nous pouvons aller jusqu'à ton appartement. Je suis sûr que ce sera nettement plus confortable.

Son sourire d'élargie. Il est si beau. Comment un homme si beau peut-il faire une chose pareil? Je veux te sentir trembler de peur contre moi, Kairi. Cet homme est fou, et tu aurais du le sentir dès la première seconde.

-Alors, qu'est-ce que vous en dites?

Il a tout son temps, son regard est patient, attentif. Comme un homme qui aurait une mission à accomplir. Une terrible mission.

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Le parc et son sous-bois / Re : Une nuit féerique [Pv Selene + Aeris]
« le: mercredi 10 février 2010, 13:15:52 »
Jones essaye de suivre le rythme, en essayant d'ignorer le froid qui lui dévore la peau. Son esprit est concentré sur chose et une chose seulement : détendre ses muscles, ne surtout pas gaspiller une précieuse énergie en tremblant pour se réchauffer. Il ne claque pas des dents, il laisse son corps baisser sa température, et une douce léthargie s'empare de lui. La jeune fille remarque que les nuages qui sortent de sa bouche perdent en intensité. Il sait que cette technique lui permettra de parcourir davantage de terrain, mais si cette marche s'éternise, il pourrait bien mourir ou au moins perdre des doigts. Tout comme Selene, il commence à sérieusement considérer la possibilité de s'arrêter et de faire un feu. Le bois est sec, et il l'a vu allumer une cigarette avec un briquet... Ils pourraient passer le reste de la nuit enroulés dans son manteau, et repartir avec les premières lueurs du jour. Le temps de se réchauffer et de reprendre des forces.

Mais si la fée les mène bien là où elle le prétend, la meilleure chose à faire est d'endurer, et de continuer à avancer.

C'est à ce moment précis qu'il entend Selene réduire tous ses espoirs à néant. Sur le coup, dans ses bois, elle est la seule personne à qui il fait confiance. Si elle dit que la fée les a trahie, alors la fée les a trahie.

Il puise dans ses dernières réserves pour sortir son corps de l'engourdissement. S'il faut se battre, pas question de le faire avec les muscles gelés... Il se frictionne et avale de grandes goulées d'air, alors que des larmes coulent le long de ses joues. Ses doigts lui répondent toujours. Parfait. Grelottant de froid, il fait mine de trébucher, et en profite pour ramasser discrètement une pierre de la taille d'une balle de baseball. Largement assez grosse pour broyer ce joli petit crâne... Il fait rouler ses muscles sous sa peau, réchauffe ses bras sans lâcher sa cible des yeux. Jones ne compte pas prendre d'initiative. A l'évidence, Selene a une longueur d'avance sur lui. Si elle a un plan en tête, la dernière chose qu'il veut est le faire échouer en chargeant stupidement. Il se contente d'avancer, en tremblant de tous ses membres, et de se tenir près à agir.

Lorsqu'elle déclame sa tirade, il sait que le moment est venu. Une petite voix lui souffle que mettre ainsi la fée en garde était une très mauvaise idée, et que si Selene avait une arme et qu'elle voulait la tuer, elle aurait mieux fait de l'utiliser en traitre pour ne pas lui laisser la moindre chance. Mais peut-être qu'elle n'est pas du genre à tuer de sang froid...

Toujours est-il que le moment est venu, et qu'il détend tous ses muscles pour se jeter en avant, tel un guépar qui bondit sur sa proie. Elle est loin. Trop loin. Mais si elle est suffisamment perturbée par l'attaque de Selene, il pense vaguement qu'il a une chance de l'attraper au vol, et d'abattre sa pierre sur son crâne autant de fois que nécessaire. Dans des conditions normale, il se sait assez précis, assez rapide pour ne pas la manquer. Mais avec ce froid...

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Les alentours de la ville / Re : Une nuit, un bar, une enveloppe. [Miya]
« le: mercredi 10 février 2010, 02:05:19 »
-Miya, vous êtes ridicule.

Il a dit cela d'un ton cinglant, incisif. Pendant qu'elle le tournait en dérision, il l'a observé, sans bouger le moindre cil. Les muscles de sont visage se sont raidit, et son regard s'est injecté d'une hargne teinté d'indignation. Le déni n'excuse pas tout, disent à présent ses yeux accusateurs. Il y a des choses dont on ne rit pas. Ryuga et moi avons risqué nos vie, et il a peut-être même fait plus que cela. Personne n'a le droit de se moquer. Pas même toi, Miya.

Ils se fixent en silence, comme deux dangereux serpents qui se préparent à frapper. Jones ne baisse pas les yeux, malgré tous les anneaux dorés de la terre. Et même si elle ne peut pas le savoir, son dos est trempé d'une sueur glacée.

Mais soudain, il semble se souvenir d'où il est, et avec qui. La colère quitte lentement son visage.

-Je... je suis désolé. Ce n'est pas votre faute.

Le jeune homme détourne enfin la tête. Il semble triste, honteux de s'être emporté. Lorsqu'il revient enfin à elle, son regard est chargé d'une pitié sans borne pour cette pauvre fille qui refuse de voir la vérité, au point de s'inventer toute sorte de choses. Mais qui es-t-il pour la juger? Pour lui en vouloir? Je regrette réellement de vous faire subir tout ça, Miya. Je n'aurais peut-être pas du venir...

Jones est totalement prit par son propre jeu. L'idée de céder, de dévoiler sa main à Miya pour s'entendre entre personnes civilisées ne lui a même pas traversée l'esprit. Cette fille est folle, et il ne pourra pas négocier avec elle. Qu'est-ce qu'elle a dit? "Il n'y a aucun intérêt dans le simple meurtre." . Il a mal fait son travail, il l'a mal jugée. Cette proie ne correspond pas aux critères... A présent les seules options sont de retirer ses billes, et de faire le maximum pour trouver une lanterne rose dans les deux jours qui lui restent, ou bien de s'accrocher au plan, et de sortir d'ici avec un ascendant sur elle. Elle est trop sure d'elle. Il est convaincu que son histoire est  suffisamment délirante pour être crédible, et que la grande certitude de Miya ne repose que sur un infime détail, auquel elle se raccroche de toutes ses forces. S'il parvient à trouver lequel, il pourra peut-être le tordre, faire rentrer cette pièce tordue dans le puzzle. Et alors, la partie sera gagnée...

Tout à son personnage, il poursuit sur le même ton éteint.

-Je ne peux pas vous raccompagner, désolé. Mais vous devriez prendre la boîte. Si un jour vous décidez d'accepter la vérité, vous pourrez toujours faire analyser le sang. Ou vérifier s'il y avait bien un Jones dans la promotion de Ryuga...

Du pur bluff. Même si le sang correspond au groupe sanguin de Ryuga, pour rallonger toute analyse de ce genre, et qu'il peut passer quelques coups de fils pour bidouiller les archives de l'école de police, il sait bien que sa couverture est pleine de trou, et que si Miya s'y met sérieusement, il lui faudra moins d'une semaine pour la démonter entièrement.

Pour l'instant le jeune homme la regarde d'un air inquiet.

-Mais même si vous ne me croyez pas, promettez moi de faire ces recherches avec la plus grande discrétion. Et de ne pas crier sur tous les toits que cette conversation a eut lieu. Ces gens sont dangereux. Vraiment dangereux, vous n'avez pas idée.

Il ne fait pas un geste pour la retenir. Malgré son inquiètude, il paraît même quelque peu soulagé qu'elle le libère de sa douloureuse mission.

Jones compte sur l'irritation de Miya. Il espère la pousser à bout au point de lui faire lâcher sa version de l'histoire juste pour lui rabattre le caquet... Mais si elle ne le fait pas, il espère tout de même prolonger cet entretient grâce à sa curiosité, son besoin de réponses. Quelque chose t'empêche de croire à mon histoire. Soit. Mais tu me vois sûr de moi, avec des objets ayant peut-être appartenu à ton amant. Tu vas vraiment partir sans essayer d'en apprendre davantage? Sans t'assurer qu'une partie de mon "mensonge", de ma "folie" n'est pas teintée de vérité? Es-tu vraiment si sure de toi que tu veuille fermer sa porte pour toujours? Je me suis donné du mal pour toi, Miya. Ne me déçois pas, ne choisit pas la voie de la lâcheté...

(merci pour le compliment :-[)

70
Le parc et son sous-bois / Re : Feu de joie [PV Doriane]
« le: mercredi 10 février 2010, 01:07:56 »
Si Jones avait voulu mentir, elle n'aurait rien remarqué. Mais il ne se donne même pas cette peine.

-Nexus? c'est l'ami qui t'a poignardé dans le dos? Aïe aïe aïe...

Jones se lève lentement, légèrement déséquilibré par l'alcool, et ramasse la bouteille au passage. Il franchit le mètre cinquante qui les sépare et vient se poser juste à côté d'elle. Si près que leurs épaules manquent de se toucher.

-Tout le monde a besoin d'ami, Doriane. Ce soir, c'est moi qui vais être le tien, d'accord? Donc je m'assois, et j'écoute tes problèmes. C'est ce que font les amis, non?

La bouteille émet un joyeux *plop* lorsqu'il retire son bouchon. Il renifle le goulot d'un air appréciateur, et boit une petite gorgée. Il tend la bouteille à la jeune fille, un sourire espiègle sur les lèvres.

-Allons, tu ne vas tout de même pas me laisser boire tout seul...

Son visage est plongé dans la pénombre, au milieu d'une crinière de cheveux teintés de rouge par le feu de joie. Il semble totalement détaché, léger, inoffensif... Et pourtant, il l'observe à la dérobée, en prenant note de la moindre de ses réactions. Cette petite à l'air complètement à l'ouest. Soit. A quoi s'attendait-il dans un endroit pareil?

-Alors, qu'est-ce qu'il a fait de si terrible, ce Nexus?

Ce même sourire engageant, qui illumine son beau visage.

71
Les alentours de la ville / Re : Une nuit, un bar, une enveloppe. [Miya]
« le: mardi 09 février 2010, 22:39:22 »
Jones secoue lentement la tête, l'air déçu et perplexe.

-Le déni n'est pas la plus intelligente des réactions, Miya.

Alors ça, il ne l'a pas vu venir. Pas une seconde. Lorsque sa proie inoffensive a sortit ses griffes et a brandit son poignard entre ses deux yeux, il a bien cru que sa dernière heure était venue. Elle aurait pu le tuer. Avec le recul, elle aurait du... A présent, elle le cloue de son regard doré qui lui donne des frissons dans l'échine. Du sang froid, Jones. Je ne veux pas te voir ciller. Il faut que tu réfléchisses, c'est ta vie qui en dépend.

Elle rejette son histoire en bloc, avec cette même certitude... Mais qu'est-ce qui cloche, bon sang? Qu'est-ce qui peut bien te rendre si sure que je ne connais pas Ryuga? Tout ce que je t'ai dit sur lui, je l'ai pioché dans du renseignement de première main. Pablo le connait, il m'a tout dit sur lui, et j'ai décrypté toute sa vie administrative, ses rapports, les appréciations de ses supérieurs... Même un bilan psychologique après la mort de son père. Dis moi, Miya, qu'est-ce que j'ai bien pu rater? Et toi, tigresse, qui es tu en réalité? J'ai toujours su que tu avais de la ressource, c'est pour cela que je t'ai choisit. Un passé trouble dans le monde du spectacle, une vie décousue sous les radars de la société... Mais un poignard? Vraiment?

Il soutient son regard, l'œil plus ardent que jamais.

-Si vous voulez vous voiler la face, c'est votre problème. Je vous ai dit ce que j'avais à dire, et je vous ai donné la boîte. Si quelque chose ne vous parait pas compréhensible, je peux peut-être vous l'expliquer. Mais je vous en prie, épargnez moi votre crise d'hystérie.

Il hésite un instant à tenter de la désarmer. Dans un environnement aussi confiné, il a peut-être sa chance après tout... Mais il ne connait pas ses talents de combat et de quelles autres armes elle dispose. Autant jouer jusqu'au bout. L'idée de mourir menteur ne l'a jamais dérangée.

-Écoutez, si vous voulez me tuer, allez-y. S'il existe encore une chance de sauver Ryuga vous la détruirez à jamais. Je n'ai pas peur de la mort, Miya. Pas de vos mains. Tout ce que je vous demande s'est de rentrer au bar et de faire profil bas.

Sa passion a une faille, car il ment sur un point : il a peur de la mort. Et c'est un mensonge dans le mensonge... Alors qu'il la défie du regard, Jones a tout le temps d'imaginer l'acier déchirer sa gorge. Et en réalité, une part autodestructrice de lui même brûle d'envie qu'elle le fasse. Il s'agit seulement de lui donner un ascendant, d'essayer de l'amadouer... Dans le reste, il a mit toutes ses tripes, tout le poids de son talent transcendé en une conviction sans faille. Il martèle les mots juste au bon rythme, et juste avec la bonne intensité. S'il s'en sort, il pourra repenser à cette tirade comme l'un de ses chefs d'œuvre. S'il s'en sort...

Fais le, Miya. Égorge l'agneau apeuré. Ma main est prête à bloquer ta lame, et à t'entraîner dans un combat qui me sera surement fatal. Fais le. Et son regard dit : ne le fais pas.

72
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mardi 09 février 2010, 20:58:49 »
20h53

*Vient faire un massage à Marine, avec du doux, du fort, et surtout du relaxant. Mais avec des gants pour ne pas attraper son virus.*

Shibiyo, je te conseille de tuer un canard-dormir-boire un jus d'orange-voir cette video.

Erf, non c'est pas la bonne...  :-X

Kira => Et mwa! Et mwa! \o/

73
Les alentours de la ville / Re : Une nuit, un bar, une enveloppe. [Miya]
« le: mardi 09 février 2010, 20:51:50 »
(Aucun problème avec les posts courts, loin de là ^^)

Une expression de surprise sur les traits du jeune homme.

-Certainement pas, Miya. Je ne veux rien de vous. D'ailleurs, si vous n'avez plus de questions, vous feriez mieux de retourner au bar avant que votre absence ne soit remarquée. J'ai fait attention, mais si quelqu'un nous repère, vous pourriez être en danger.

Érogène Jones n'est pas un idiot, et il est parfaitement capable de se rendre compte quand une femme le mène en bateau. Du moins quand elle est autant submergée par ses sentiments que ne l'est Miya. C'est une des raisons de toutes ses provocations. La chemise, le sang, tout le reste. Il voulait lui faire suffisamment mal pouvoir lire dans ses yeux si elle croyait ou non à son histoire. Et elle n'y croit pas. C'est une catastrophe, mais cela ne change rien à son plan. Il faut continuer dans le mensonge, et essayer de repérer ce qui la dérange dans son récit. Car c'est forcément un élément qui cloche, il est convaincu que son jeu est parfait.

Le jeune homme répond à son sourire, avec la même mélancolie.

-Inutile trop vous inquiéter tout de même. Ryuga avait surtout peur que vous ne soyez utilisée comme moyen de pression contre lui. Si vous ne faîtes rien d'insensé, je pense qu'ils vous laisseront tranquille.

Il la regarde un instant avec pitié.

-Vous lui manquiez, vous savez. Vous devez lui en vouloir de vous avoir mit à l'écart. C'est parfaitement naturel. Moi aussi je suis en colère après lui...

Il a l'air de savoir qu'elle sera bientôt partie, et il se force à vider son sac, à lui dire ce qu'il faut pour qu'ils puissent se séparer sans regrets.

-Cet idiot était très secret. Je vous mentirais si je vous disais que je comprenais toujours ce qu'il voulait, pourquoi il le voulait... Mais je peux vous dire une chose : En ce qui vous concerne, Miya, il avait toujours les meilleurs intentions du monde. Il vous plaçait en toute première priorité. Toujours. Quand j'étais avec lui, je voyais bien qu'il crevait d'envie de venir vous voir. Ou au moins vous écrire un mot. Mais il savait qu'il ne pouvait pas se le permettre, et il a prit sur lui tout du long. Une force de caractère incroyable.

Il la fixe droit dans les yeux. De ce même regard brûlant qu'il avait dans le bar.

-Quand vous le reverrez, dans cette vie ou dans l'autre, ne soyez pas trop dure avec lui. S'il vous plait.

Il s'incline respectueusement, et ses lèvres restent closes. Il a déjà beaucoup parlé. Trop pour son habitude, manifestement. Il s'enferme dans son silence, et attend qu'elle sorte.

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Les alentours de la ville / Re : Une nuit, un bar, une enveloppe. [Miya]
« le: mardi 09 février 2010, 16:29:40 »
Sans hâte, Jones tourne la tête vers Miya. Il n'a pas cru qu'elle allait partir. Pas une seconde.

-Tout d'abord, je ne suis pas avec Ryuga depuis plus d'un mois. Ce qu'il a fait avant, il a refusé de me le dire. Il était devenu réellement paranoïaque, et il avait ses raisons.

Il parle d'une voix patiente, apaisante. Parce qu'il veut la soulager du plus de peine possible, et parce que cette dague lui fait extrêmement peur. Il se souvient de Sibylle, sur la plage... Peut-être que les deux filles ont un lien quelconque? Il n'espère pas, car Sibylle est folle à lier.

-Pourquoi il ne vous a rien dit? La même raison qu'il avait de me laisser dans le brouillard, je suppose, et la même raison que j'ai de ne rien vous dire de plus. Il voulait vous protéger. Plus que n'importe quoi d'autre. Vous devez comprendre qu'il s'attaquait à quelque chose qui aurait pu vous bouffer toute crue, Miya. Si vous aviez été mise en danger, il ne se le serrait pas pardonné.

Il a dit cela en la regardant droit dans les yeux. Cet aspect de Ryuga, il le comprend et le respecte. Peut importe ce que Miya peut bien penser.

-Vous savez, moi non plus je n'ai rien dit à ma femme.

Une lueur de défi traverse son regard, avant de disparaître aussitôt. Il reste une question à laquelle il doit répondre. Ensuite, peut-être, il sera libre d'aller se faire tuer pour sauver son ami Ryuga.

-Je suis désolé, mais il n'a pas beaucoup parlé de vous. Seulement une fois, pendant une planque. Il m'a dit comment vous trouver, et ce que je devais faire s'il lui arrivait quelque chose. Cela, je vous l'ai déjà dit. Vous savez aussi bien que moi qu'il n'est pas du genre à s'épancher sur ses problèmes de cœur. Pas même auprès d'un ami.

Il la fixe droit dans les yeux, déterminé. Encore une question, où je peux me mettre en route?

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Les alentours de la ville / Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]
« le: mardi 09 février 2010, 16:02:14 »
Avec un dernier regard mi amusé mi compatissant, Jones fait repartir la voiture. Il tend la main, et allume la radio. Une petite musique de Jazz décontractée qui réchauffe l'atmosphère. Les essuies-glace se mettent en route, et chuintent sur le part-brise. Il monte un petit peu le chauffage, pour finir de créer leur petit cocon douillet, rassurant. Et il espère (sans trop y croire) que cela suffira à lui faire desserrer ses jolies dents.

Jones fredonne un petit peu sur la musique, pour meubler le silence. Kairi se rend compte qu'il ne cherche pas à faire la conversation, et il n'attend rien de sa part. Un silence qui ne semble pas le gêner le moins du monde. Après tout, c'est juste un petit service, un inoffensif trajet en voiture en tout bien tout honneur. Et sa main tâtonne, attrape une boîte de mouchoir pour la tendre à la jeune fille trempée jusqu'aux os.

-Il y a une couverture sur la banquette arrière, et même des bonbons dans la boîte à gants.

Il plaisante, sans vraiment espérer de réponse. Beau profil détendu, concentré sur le volant. Et naturellement, il conduit très bien.

Mais en son fort intérieur, Érogène Jones est en proie à un malaise. Il pense à un rêve qu'il a fait une fois. Devant un miroir, avec une petite musique de Jazz comme celle ci et un beau soleil derrière les rideaux de la salle de bain. Il s'était saisi d'un rasoir, et sans cessé de siffloter, il s'était mit à tailler dans sa chair. Son menton, son cou, la lame affutée qui racle contre ses os jusqu'à ce que le bas de son visage ne soit plus qu'une boucherie sanguinolente, et que le lavabo soit plein à ras-bord de son sang. Et en bande son, cette petite musique de jazz.

Et il s'était réveillé avec ce sentiment de malaise, qui ne l'avait pas quitté de la journée. Cette fille lui fait la même impression.

Il a d'abord cru qu'il s'était atténué. Mais curieusement, le silence le fait remonter à la surface... Une sensation qui lui noue les tripes, et qui finira vite par devenir insupportable. Mais heureusement, il a prit sa décision. Car Érogène Jones n'est pas un homme à se laisser marcher sur les pieds sans réagir...

Je te regarde te détendre, petite proie. Peut-être même que tu commence à me faire confiance... Tu vas peut-être t'ouvrir à moi, me dire ce qui ne tourne pas rond dans ta jolie caboche. Seulement, vois-tu, cela ne m'intéresse plus. Ce que je veux à présent, c'est battre le malaise à son propre jeu. Me laisser couler dans mes instincts les plus bas, les plus vils... Je vais devoir te punir, petite proie. Ton cris de jouissance ne sera pas préparé, gagné, consentit. Je vais te mettre sous ma coupe et te briser avec ton propre désir... Tu me supplieras, tu me hurleras d'arrêter, alors qu'une partie de toi saura déjà que tu ne peux plus t'en passer...

Seulement une question de temps. Une question d'occasion. Il se retient de toutes ses forces de la regarder, car il sait qu'elle verrait le prédateur tapis au fond de son regard. Il a laissé bien assez d'indices pour ne pas avoir à lui faciliter la tâche.

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