9h23 : Banque de Seikusu
«
Monsieur Oyio, bonjour, asseyez-vous. Je vous ai fait venir pour vous informer d’un important virement bancaire sur votre compte. -
De qui provient ce virement ?-
De vos parents.-
A croire qu’il pense encore à moi …-
Permettez-moi de vous affirmé que oui, car au vu du montant versé, il serait assez étrange qu’il ne vous tienne pas à cœur.-
Il est de combien ?-
Un montant à sept chiffres.-
Quoi ?! Pa … Pardon ? Vous avez dit un montant à … sept chiffres ?-
Oui ! Il faut croire que vos parents vous avaient caché un si beau patrimoine. »
Il faut dire que la relation avec ses parents n’étaient pas des plus agréables. Ils n’échangeaient presque rien, ils ne l’ont jamais aidé dans ces frais d’écoles, d’appartement, rien. Il avait dû travailler dur pour s’offrir tout ce qu’il avait. Ca l’avait néanmoins aidé à être indépendant et de se forger un fort caractère. Puisque depuis maintenant 5 ans qu’il était parti de chez lui, il n’avait eu quasiment aucune nouvelle de ses parents, jusqu’à ce jour. Il reprit :
«
Et … tout cet argent. Je … je peux l’utiliser ? -
Mais oui mon cher monsieur et tout de suite. Tenez, je vous ai déjà préparé votre nouvelle carte bleue. Vous pouvez vous en servir ou bon vous semble. Mais attention à l’excès … bien que tout cet argent vous assure un certain matelas au cas où …-
Et bien, je vous remercie. Au revoir.-
Au revoir monsieur. »
Clad serra la main de sa conseillère bancaire et sorti de la banque, carte bleue en main, tout tremblant voyant toute sorte de possibilité venir à lui, il avait envie d’une chose : Acheter ! Oui, c’est peut-être très cliché, mais le pauvre Clad ne s’était pas fait plaisir depuis un sacré paquet de temps. Donc l’achat d’une ou deux babioles n’allaient pas lui faire de mal. L’homme se dirigea alors vers la route, fit signe à un taxi de venir à lui, entra dans celui-ci et ordonna au chauffeur : « Concessionnaire auto, s’il vous plait ». Il avait le permis et pas de voiture, c’était triste non ?
Une fois arrivé à bon port, il paya le taxi et se dirigea à l’intérieur du concessionnaire. Toutes ces voitures pouvaient dorénavant lui appartenir, mais il flasha directement sur une
voiture précise. Il vit alors un homme venir à lui et commença à lui demander si il était intéressé et continua en parlant des performances de la voiture, etc. Mais Clad n’en avait rien à faire, il l’avait choisi et c’est elle qu’il aura, point. Quelques minutes plus tard, l’homme sorti du concessionnaire au volant de sa toute nouvelle voiture.
L’homme avait une autre envie, celle de faire plaisir, car après tout ce n’était pas mieux de prendre du plaisir à deux, et puis mince, il avait tellement d’argent à dépenser, ce serait triste de le dépenser tout seul dans son coin. Il décida alors de se diriger vers le centre commercial de la ville. Clad gara sa voiture dans le parking souterrain et se dirigea en courant dans le magasin. Cet établissement était très grand, il y avait toutes les boutiques des grandes marques de haute couture, sport, high-tech, etc, un petit coin de paradis sur terre … Si on veut. Néanmoins, il décida de rentrer dans une petite boutique de vêtements ; et bien oui, s’il veut faire plaisir, autant faire plaisir à quelqu’un qui n’a pas forcément les moyens de s’acheter des fringues de grandes marques. Il scruta l’intérieur de la boutique et vit une femme, plutôt une demoiselle à la caisse cherchant quelques sous afin de conclure l’achat de ses vêtements. L’homme resta derrière elle, à l’observer, puis voyant que ça ne bougeait pas de son côté, il décida de prendre les devants. Il se mit à côté de la demoiselle et dit à la vendeuse :
«
Tenez ! Dit-il en tendant un billet de 50$.
Ca permettra de finaliser l’achat de cette ravissante fringue. »
Il se retourna vers la jeune femme.
«
Toi, tu vas vivre quelque chose de grand ! » S’exclama-t-il, sourire aux lèvres.