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« le: lundi 12 octobre 2009, 03:59:01 »
Le silence pouvait parfois paraitre bien reposant, ce dernier ayant était mon compagnon pendant la longue période que j’avais passer loin du monde, je l‘appréciais comme tel, pourtant là, le silence était gênant, en effet mon compagnon n’ouvrit plus la bouche pendant ce qui me semblais de longues minutes, même la petite Ama restait silencieuse, et moi, je n’osez plus dire un mot de peur de faire une bêtise.
Enfin quant il m’annonçât que des brigands se trouvaient à deux kilomètres de nous et que nous allions faire un détour pour les esquiver, je poussais un petit soupir de soulagement. Le silence commençait vraiment à m’oppresser.
Aller dans une oasis pour se protéger d’une tempête de sable, et il ose me demander si sa me dérange pas, comme si j’avais le choix. Les tempêtes de sable ne pardonnent pas les voyageurs dans une telle zone.
Je gardais cette dernière pensez pour moi.
Je commence vraiment à devenir associable moi.
Oui je devenais associable, avoir passée tant de temps loin du monde m’avais rendu héritable et lunatique, passant d’une émotion à une autre. Et maintenant Kamui me faisait des excuses, alors que c’est moi qui me vexais pour un rien.
-Ne vous excusez pas pour ça…je laissais un petit blanc, ayant du mal à trouver mes mots, décidément, rien n’allait bien chez moi. Je passais de l’attirance à la frustration, puis par la gêne.
-Je viens de passer un long moment loin de toutes personnes et j’ai du mal à … décidément je n’arrivais pas à m’expliqué, je laissais donc ma phrase en suspend.
-Euh sinon pour l’abri dans l’oasis, sa ne me dérange pas du tout. Je vous présente moi aussi mes excuses si je vous ai offensé ou bien dérangé d’une quelconque manière. Je vous remercie aussi de me guider dans cette lande dévastée.
En plus qu’il est fort agréable à regarder mon guide.
Encore une pensée parasite, vraiment rien n’allais chez moi.
Je lui tandis alors la main, espérant secrètement qui la prenne car en la prenant, il me signifierait ainsi qu’il acceptait mes excuses et ne m’en voulais pas d’être si hautaine. J’entendais donc sa réaction avec impatience et même si je lui fis un sourire, il n’était là que pour cacher mon malaise.
Rester loin du monde en solitaire à pourchasser les êtres maléfiques ne t’a pas arrangée Nicy : me dis-je.