Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lissandre Verrières

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mardi 05 janvier 2021, 19:20:45 »
Des gens à qui montrer le body ? Bien sûr que Lissandre imaginait déjà une mise en scène. D’abord chez elle avec des femmes à qui elle tenait beaucoup. Mais une autre idée remplaça la première. Et elle imagina Kara dans ce body et seulement ce body derrière un long manteau. Une exhibition dans un parc public. Cette idée la fit déglutir difficilement de plaisir contenu.

« Alors c’est comme ça ? Tu veux immortaliser le mignon petit rôti ficelé que voilà ? Hi hi ! »

Réfléchir vite et bien. Lissandre perdit son sourire malicieux et le troqua face à un regard de professionnelle. Il y avait des endroits à exploiter dans cette salle de bain. Le tout était de les choisir en adéquation avec une posture et la personnalité.

« Tu pourrais mettre tes bras devant toi et te recroqueviller un peu. Tu vois ce que j’essaie de faire ressortir ? La femme timide qui essaie de se cacher encore malgré sa tenue osée. »

En plein milieu du couloir, avec les meubles d’un côté et la baignoire de l’autre côté. Kara serait ainsi dans une voie ouverte. Comme si elle était en plein milieu de nulle part sans échappatoire. Ça allait accentuer le côté fragile de la pose.

Le doigt appuya plusieurs fois sur le bouton pour prendre de premières photographies.

« Très mignonne. Très jolie, copine ! »

Continuer à réfléchir. Suivre le mood qui s’installait dans cette salle de bain. Réfléchir au lieu. Réfléchir à une histoire.

« Tu peux poser tes fesses contre le bord du plan de travail. Tes mains aussi. Oui, comme ça. Maintenant, baisse la tête. Regarde le sol. Laisse tes cheveux tomber devant tes yeux. Puis tu vas lever la tête et chercher à croiser mon regard. Je veux voir un regard de biche. Je veux voir le regard d’une femme prise entre deux mondes. Celui de l’innocence et celui d’une femme qui commence à se complaire dans sa situation. Tu imagines le tableau ? »

Lissandre était concentrée dans son histoire. Son doigt appuyait de nouveau sur le bouton de l’appareil photo. Elle capturait les clichés, espérant y trouer dedans des perles rares : des chefs d’œuvre.

*Je suis tellement concentré que je n’ai même pas pris le temps de m’attarder sur la symbolique du collier… Lissandre ! Reste concentrée ! *

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mercredi 30 décembre 2020, 12:34:11 »
Lissandre pensait avoir régler le problème en récupérant le joli et étincelant plug anal. Mais elle constata une nouvelle fois qu’elle mettait mal à l’aise sa copine du web. Et elle n’aimait pas quand cette dernière s’excusait de ne pas faire partie de son monde.

Elle reposa donc mollement sa jambe qui se trouvait sur le plan de travail sur le sol. Pendant ce temps, Kara était accroupie et fouillait dans le tiroir à la recherche de ce qu’elle pourrait porter.

*Je ne fais que vivre des hauts et des bas avec elle. Je suis dans un sacré ascenseur émotionnel ! Et je commence à me demander si je ne devrais pas la mettre dehors. Pour ne pas continuer à lui infliger ma personnalité… *

La voix de Kara la tira de ses pensées moroses.

« Mais arrête de dire que tu vas être super déçue selon tes choix. Je t’aime bien comme tu es. Peut-être même un peu trop. Je m’attache trop vite, je le sais. Bref. On s’en fout. »

*Je savais même plus que j’avais ce truc dans le tiroir. Pourquoi je l’avais acheté ? Attends : est-ce que je l’ai déjà porté moi ? Même pas sur… *

« Oui, avec plaisir je veux bien t’aider ! En fait, c’est tout simple. Je, je peux me rapprocher de toi ? »

Elle tendit la main pour récupérer le body en dentelles. Dans cet état-là, c’était sur, ça ressemblait à un chaos de liens noirs dans lequel on pouvait trouver des « morceaux » qui devaient aller sur les deux seins pour ces deux-là et dissimulant l’objet de convoitise pour celui-là.

« C’est un peu nul comme exemple, mais c’est comme une chaussette. Il suffit de le retrousser jusqu’à tenir dans tes mains les côtés de la culotte. Tu fais juste gaffe à la tenir l’endroit et pas à l’envers. Au pire, ça fera un bêtisier. »

Elle lui fit un clin d’œil complice et reprit son explication.

« Donc tu l’enfiles comme une culotte normale. Ensuite, tu continues à remonter l’ensemble comme si c’était un body et euh… »

Lissandre eut comme un doute. Comment ça allait passer pour tenir au niveau de la poitrine ? Et autour du cou ?

« Si si, c’est bon. Ensuite tu plaques ces morceaux-là sur tes seins. Moi je vais derrière et je noue le tout. C’est-à-dire que je fais un nœud avec ces deux lanières-là pour maintenir le soutien-gorge en place. Et ensuite je… »

Elle déglutit. Elle se rendait compte seulement maintenant qu’il y avait une sorte de collier. Et le fait que Kara lui demande de l’aider à s’habiller lui donnait l’impression qu’elle l’autorisait également à faire d’elle ce qu’elle voulait. Comme dans un jeu de role BDSM avec un collier sur lequel on pouvait par exemple mettre une laisse ou une chaîne.

Elle secoua la tête.

« Désolé. J’ai pensé à quelque chose. Mais c’est rien. Donc, je disais ? Oui ! Une fois que j’aurai attaché le soutien-gorge. Je pourrais attacher le collier en faisant un nœud derrière ton cou et… tu seras toute belle là-dedans ! »

Elle brandit alors son pouce levé en face du visage de sa copine du web.

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Centre-ville de Seikusu / Re : Le pouvoir des macarons [avec Lied Mueller]
« le: mardi 29 décembre 2020, 16:38:34 »
Lissandre ne comprenait pas. Elle l’avait trouvé bon ce macaron couleur Schtroumf. Bon, il est vrai que ce n’était pas un chef d’œuvre et que, du moment que c’était sucré : sa bouche salivait. Mais quand même : pas trop bon ?

Alors tout alla très vite dans la tête de la petite bourgeoise en tenue de latex rose moulant. N’étant pas prête de ses sous et très curieuse : elle agit. Comme elle en avait l’habitude : c’est-à-dire avec impulsivité. Sinon, on commençait à réfléchir. Ensuite on doutait. Et à la fin, on ne faisait rien. Il n’y avait qu’à voir la vie que menait sa grande sœur. C’était siiii ennuyant…

« Euh, excuse-moi ? »

Lissandre n’était pas la première à essayer d’attirer l’attention de la jeune femme au regard abattue. Mais c’était la dernière en date à essayer de communiquer avec elle. Accroupie, une petite boîte dans les mains, Lissandre tenta à nouveau d’attirer son attention.

« Excuse-moi ? Dis, ça va ? Tu as l’air d’avoir des problèmes ? »

Ne pouvant plus attendre, Lissandre ouvrit la petite boîte. A l’intérieur se trouvait notamment l’éclair supposément être meilleur que le macaron Schtroumpf. Fronçant les sourcils, Lissandre l’observa. Il avait une belle proportion. Une généreuse couche sur le dessus qui allait fondre sous ses dents. Mais… elle ne voyait pas en quoi il serait meilleur que le macaron.

*C’est une sorte de super-pouvoir qu’elle a ? A moins que ça ne soit que de l’esbrouffe et c’est une rivale ? *

Peu importait la vraie raison. Lissandre croqua dans l’éclair.

« Tu as raison ! Il est meilleur que le macaron. Tiens, il faut que tu y goûtes. »

Lissandre proposa de croquer dans l’éclair qu’elle venait de goûter. Si sa nouvelle compagne n’en voulait pas pour des raisons d’hygiène ou autre, elle pourrait toujours se servir dans la boîte ouverte. Il y en avait un deuxième à côté d’autres macarons qui formait presque un arc-en-ciel de couleurs.

« Et, euh, je pourrais peut-être t’aider à trouver ta boutique. Ce que j’essaie de dire, c’est que j’ai un réseau. »

Elle montra son téléphone à coque rose. Il était assorti à sa combinaison de latex rose et moulant.

« Et puis, surtout, je serai très curieuse de goûter à tes macarons ! S’ils sont aussi bon que tu le prétends, je suis prêt à t’en offrir une boîte. »

Il y avait un grand sourire sur son visage. Une énergie qui débordait. On pouvait déjà deviner le côté hyper-actif.

« Alors, deal ? »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mardi 29 décembre 2020, 09:44:17 »
Elle n’avait produit qu’un son de gorge quand Kara lui avait demandé si elle allait prendre des photos d’elle nue. Impossible de savoir si c’était une sorte de « oui oui » ou le contraire. Bien entendu que Lissandre voulait prendre un max de photos. Mais elle voulait aussi profiter du moment. Rien ne valait l’expérience en direct. Poser ses deux de suite sur une peau nue et ruisselante.

*Merde merde merde ! *

Kara était sous la douche. L’eau coulait. Il y avait le bruit. Il y avait le corps de sa copine du web toute mouillée et…

*Pourquoi faut-il que les liquides m’excitent à ce point ? *

Profitant que sa copine du web avait le dos tourné et, surtout, que l’eau chaude faisait du bruit. Lissandre tira la fermeture éclair et libéra ses odeurs intimes au grand air.

*C’est plus fort que moi. Désolé, Kara. *

Sa copine du web trempée. La peur de se faire démasquer. Lissandre était excitée ! Et ses doigts caressaient ses lèvres, jouaient avec son petit bouton. Elle manqua de se faire repérer plus d’une fois et c’est à chaque fois que son cœur tambourina plus fort. L’adrénaline du voyeurisme décuplait son plaisir.

Finalement la douche prit fin. Kara se mit au chaud dans le peignoir rose fuschia. Peut-être un peu serré étant donné leur différence de taille de poitrine. Lissandre en profita pour refermer sa fermeture éclair et cachée ses lèvres intimes humides. Ne restait alors qu’une rougeur sur ses joues et une certaine lubricité dans son regard.

*Que va-t-elle choisir ? Oh !... *

Le plug anal entre ses deux doigts. Son air de grande timide. Sa petite bouille stressée.

*Merde, Lissandre. Tu perds le contrôle ! *

Elle s’approcha de sa copine du web. Elle ne savait pas encore pourquoi. Elle avait l’impression d’avoir un feu vorace entre les cuisses.

Avec un grand sourire malicieux, elle prit le plug anal. Elle fit quelques pas en arrière pour se rapprocher du meuble qui contenait par exemple le lavabo. Mais qui était en fait une sorte de table de travail en marbre. Refaisant montre de son agilité comme dans la cabine d’essayage, Lissandre posa son pied gauche en hauteur. Sa main droite ouvrit sa fermeture éclair et libéra son petit trou. Elle ne parlait plus. Elle ne pouvait plus. Si elle voulait garder un certain contrôle et pouvoir continuer à jouer, à profiter de sa copine du web : il valait mieux qu’elle se taise.

Et hop, poussant gentiment, le plug anal disparu là où il le devait. Ne dévoilant qu’une tête qui brillait de mille facettes onéreuses.

Sans reposer son pied par terre, sans refermer le fermeture éclair, Lissandre prit enfin la parole :

« Il n’y a plus de problème. Tu… »

Un frisson de plaisir la secoua.

« Tu n’es pas obligé d’utiliser tous les accessoires de la salle de bain. Choisis ce que tu veux. »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: samedi 26 décembre 2020, 15:12:32 »
Lissandre était ravie ! Sa copine du web appréciait ses talents. Elle prenait également conscience du pouvoir attractif de son corps. Et mieux que ça : elle s’amusait ! Tout naturellement, Lissandre gardait donc un beau et chaleureux sourire sur ses lèvres.

Arrivées toutes les deux dans la salle de bain, Lissandre laissa un instant à Kara pour qu’elle envahisse le lieu à son rythme. Elle ne voulait pas la pousser trop brusquement et enchaîner sur la suite de ses idées. Elle prit donc le temps de regarder sa Muse se regarder elle-même dans un miroir XXL.

« Ce n’est absolument pas invisible. »

Elle se rapprocha et colla son ventre contre le bassin de sa copine du web.

« C’est juste ce qu’il faut pour mettre en valeur tes formes. Tout en ayant cette couche de vêtements à enlever qui habille ton corps. Car, je peux te le promettre, il n’y a rien de plus ennuyant qu’un corps nu. Je ne demande parfois pas grand-chose. Une paire de talons hauts. Un collier. Même fin. Tu sais, ceux en plastique des gamines. Bref, au moins un accessoire, une pièce de lingerie ou un vêtement. Ça suffit à « habiller » le corps et le mettre en valeur. »

Elle ne s’en cachait pas. Mais ses yeux reluquaient le corps de Kara. Que ce soit via le miroir XXL ou encore directement.

« Tu sais. C’est pareil pour les hommes. Un accessoire et ça les met en valeur. Ça peut être aussi un collier ou… une chaussette ? Et je ne pense pas à habiller un de ses pieds si tu vois ce que je veux dire ! »

Grand sourire malicieux, Lissandre pouvait déjà deviner sa copine du web imaginer Takeru Johnson avec une chaussette habillement son long membre.

*Quoi faire dans la salle de bains ? Quoi faire, Lissandre ? Réfléchis, propose un truc ! *

« Je te conseille de prendre une douche. On ne sait jamais quel genre de produit ils mettent dans la fontaine pour qu’elle ait la capacité de changer de couleurs ou à avoir des bulles. Mais si tu veux, pas grave, et prends mon peignoir là-bas. »

Bien entendu, ce n’était pas un bête peignoir blanc qui se fermait sur le devant avec une sorte de ceinture. Non. Tout comme il n’y avait pas qu’un seul peignoir : il y en avait plusieurs. Notamment un modèle entièrement rose. Et un autre qui paraissait bien doux et qui vous faisait passer pour une licorne bipède.

« Ah ! Et si tu veux utiliser les produits qui sont dans la salle de bains. N’hésite pas ! Que ce soit le savon, la crème pour le visage, le rouge à lèvre ou encore piocher dans une partie de mes sous-vêtements. De toute façon, je n’en porte quasiment jamais vu que je déteste les marques que ça fait sous ma combi de latex ! »

Bien entendu, en-dessous ses culottes de dentelles roses et autres modèles, se cachait de petites surprises. Un petit plug avec un diamant. Ou encore un œuf avec une télécommande. Si sa copine du web décidait de porter n’importe quel accessoire, Lissandre serait heureuse et prendrait quelques photos !

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: mercredi 23 décembre 2020, 18:23:01 »
Lissandre kiffait sa Muse à elle ! Elle adorait tout de ces émotions. Que ce soit la pseudo-menace, poings sur les hanches, essayant de discuter son choix de tourner une micro-vidéo. Que ce soit la panique qui l’avait fait avaler de l’eau. Mais ce qui lui plaisait vraiment, et ce qui l’avait laissé sans voix les yeux écarquillés, c’était ces yeux. Le bleu de ces yeux avait semblé vivre d’une vie intense. Un regard qui l’avait charmé, décochant une flèche électrique et touchant directement son âme : tout son système s’était éteint d’un seul coup.

« Hein ? Quoi ? Pardon ? Tu disais ? »

Retour à la réalité. Quelle était la question déjà ?

« Comment tu étais ? Alors, euh… »

Elle devait se concentrer. Ce regard qu’elle lui avait jeté en sortant de l’eau l’avait paralysé.

« En fait, tu vas rire. Ne te moque pas de moi mais je n’ai pas encore regardé. »

Secouant le visage, elle se força à revenir à la réalité. Et pour ça, il fallait remettre les pieds sur terre. Que ce soit l’expression ou ses véritables pieds. Manquant de glisser et laissant échapper un petit rire nerveux, Lissandre avait maintenant les pieds dans l’eau. Ne prenant pas le temps de sortir de la fontaine, elle était venue se coller contre son habit complètement trempée.

« Autant regarder ça ensemble ! »

Elle appuya sur un bouton et alla dans la bibliothèque. Elle sélectionna la dernière vidéo et la lança. Les premières secondes voyaient sa Muse s’immerger. Lissandre, sans expliquer son choix, appuya sur quelques boutons pour ralentir la vidéo de moitié. Les deux demoiselles virent donc la Muse sortir lentement de l’eau. L’eau paraissait plus solide. Elle prenait son temps pour glisser le long de son visage. Lissandre appuya de nouveau sur les boutons pour ralentir la vidéo. En fait, elle choisit carrément d’y aller images par images.

« Je t’ai demandé de tourner une petite vidéo. Mais mon véritable dessein était d’immortaliser quelques images. Et… Waouh ! Tu as vu ce regard que tu m’as fait ? Tu vois l’intensité que tu peux mettre dans tes yeux et dans ton expression ? Vraiment, je le redis mais : Waouh ! »

C’était sincère. Lissandre avançait de quelques images en avant. Parfois elle revenait. Puis elle avançait de nouveau.

« Ouais, il y en a vraiment qui sont magnifiques. Il va falloir que je les imprime en grand. Peut-être en A0 ? Les encadre peut-être ? Ou peut-être les exposer ? Je sais pas. On verra ça plus tard quand tu m’abandonneras pour aller à ton travail. »

Elle ne s’était pas rendue compte de son choix de mot. « Abandonner ». Le mot était fort… Il témoignait une nouvelle fois de la fragilité de la blonde hyper-active.

« Bon. Bah je crois que tu as validé la première salle. On passe à la deuxième ? Et quoi de mieux que de t’emmener dans la salle de bains pour te sécher ? »

Elle n’avait pas de plan en entrant chez elle. Elle improvisait au fur et à mesure. La robe. La fontaine. Le fait qu’elle soit mouillé. Celle d’aller maintenant dans la salle de bains qui se trouvait en haut des marches derrière une porte.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 20 décembre 2020, 23:00:11 »
*Bah merde… Ça m’arrive encore. *

Sa copine du web la faisait complètement craquée. Lissandre venait de tomber amoureuse. C’était obligée. Là où elle ne pensait avoir trouvée qu’une bonne copine pour ses petits délires : voilà qu’elle imaginait plus.

*Tu vas encore te faire avoir, Lissandre. Et tu sais que ton petit cœur va encore en souffrir. *

Mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Qu’une personne lui accorde de l’attention et elle se focalisait dessus. Que cette même personne réponde à ses délires et ne fuit pas en courant la rendait encore plus folle, énergique et souriante. Alors, quand cette même personne révélait sa beauté toute colorée et riait de vraie bonne humeur…

« Han… »

Même l’eau ne l’avait pas sorti de sa rêverie. Est-ce que Kara s’était rendu compte de son petit soupir de joie ? Probablement pas dans sa maladresse. Heureusement pour elle, ça aurait surement teinté sa jolie humeur.

Elle ne lui répondit même pas quand elle lui demanda si c’était bien la fontaine qui l’intéressait. Prenant une initiative, Kara était donc rentrée dans l’eau. Reprenant ses esprits, Lissandre apprécia cette initiative de sa copine du web. Si elle faisait état de tel acte, c’était qu’elle se sentait suffisamment à l’aise.

*Et savoir qu’elle ose et accepte cette robe transparente pour moi… Han, c’est trop chou ! *

« Si c’est bien ? J’ai l’impression d’être en train de moderniser les vieilles Muses grecques désuètes ! »

Ce n’était pas un trait de malice. C’était un véritable compliment pour une artiste. C’était à la fois la directrice artistique et la femme amoureuse qui s’était exprimée.

S’étant rapprochée de la fontaine, Lissandre réalisa qu’elle n’avait pas pris de photos depuis quelques temps. Le comportement de sa copine du web et les conséquences sur elle l’avait envoyée vers un petit nuage tout mou et tout coloré.

*Désolé petit Cupidon, il faut que je te laisse. Je te rends ta flèche qui a traversé mon petit cœur. *

« Attends attends ! J’ai une idée ! »

Passant la lanière de l’appareil photo autour de son cou, Lissandre emjamba à son tour le bord de la fontaine. Les chaussures toujours au pied finirent mouillées. Trempées même. Lissandre s’en fichait. Ce n’était que des objets. Ça ne valait rien à côté de moments éphémères. Et ce moment était précieux. Elle voulait l’immortaliser !

« Tu me tiens l’appareil un instant, s’il te plaît ? »

Sans lui laisser le choix, Lissandre lui donna son appareil. Commença alors une petite grimpette sur la naïade en latex rose et tutu arc-en-ciel. Elle enjamba l’amphore et se retrouva en équilibre, au-dessus de la tête de Kara, une jambe de chaque côté dans le vide.

« Tu me redonnes mon appareil s’il te plaît ? »

Tendant le bras pour le récupérer, le regard de Lissandre était celui d’une femme qui avait étudié l’art de tourner des films. Le regard de celle qui cherchait le meilleur angle en utilisant les meilleurs paramètres de son appareil.

« Ça va être génial ! »

Sans expliquer tout de suite, elle tourna un bouton de l’appareil photo pour quitter un mode de photo et le transformer en mode vidéo. Sur l’écran disparurent diverses données pour laisser apparaitre Kara dans sa robe transparente aux motifs de fraise.

« Elle te va vraiment bien cette robe ! Tu es trop kawaii dedans ! »

Le corps courbé vers l’eau au-dessous, Lissandre bougea à gauche. A droite. Elle manqua même perdre l’équilibre mais se réajusta comme une chatte. Impossible de faire une bêtise maintenant ! Et voilà, l’appareil photo était paramétrée. Elle savait comment filmer. Il ne restait plus qu’à donner les directives à l’actrice !

« Je vais tourner une petite vidéo. Tu vas voir, tu vas être géniale ! Tout ce que je te demande de faire, c’est de t’immerger totalement dans l’eau. Ensuite, tu ressors de l’eau en regardant la caméra. Tu te sens prête à faire ça, jolie Muse ? »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 20 décembre 2020, 21:09:28 »
Kara l’avait parfaitement devinée : Lissandre n’avait pas prêtée attention à ce qu’elle lui avait dit. Si c’était le cas, elle aurait sauté sur l’occasion. Elle se serait jetée sur son téléphone portable et aurait passé un coup de fil pour trouver une invitation pour sa copine du web : elle aurait tout fait pour qu’elle soit invitée à ce gala. Et elle aurait tout fait pour être présente à cette soirée ! Et probablement l’accompagner bras dessus bras dessous.

« Rajeunir ? »

Elle ne comprit pas sur le coup. Forcément, elle voyait une personne à peu près aussi âgée qu’elle. Donc dans la fleur de l’âge ! Sans compter que toute cette mise en scène avait un fond de fantasy-porno. Bon, Lissandre ne comptait pas faire de Kara une de ses actrices. Mais il fallait avouer qu’elle avait des désirs… Bref, sans compter que Kara n’avait pas remarqué « l’épaisseur » de la robe.

« Ah oui oui. Bien sûr, ça va te rajeunir. Avec les motifs de fraise et tout, tu vas redevenir une insouciante et rebelle adolescente. »

Elle pointa son pouce dressé et remit son œil derrière l’appareil photo. Le doigt appuyant de temps à autre pour capturer des souvenirs de cette séance d’habillage. Cette robe qui remontait le long de ses jambes. Quelques pas en arrière et l’eau de la fontaine devenait un premier-plan évocateur. Kara allait mouiller. Une mouille excitante. Lissandre était excitée !

Elle quitta l’objectif pour de nouveau faire face directement à sa copine du web.

« Ah bah si tu proposes, moi j’accepte avec plaisir ! »

*Dénude-toi, ma grande ! Que le grand spectacle commence ! *

« Tu es magnifique ! Je n’ose même pas te donner de conseils. Ton amateurisme rend le tout très vivant. Moins artistique, sur. Mais beaucoup plus émotionnel ! »

La carte SD était de grande capacité. Il fallait au moins ça pour le doigt à répétition de la furie rose. Revoir une galerie de ses photos était comme voir un ancien film où il y avait peu d’images par seconde. Trier une galerie photo après shooting était redécouvrir le modèle, la situation, les accessoires : tout. Avec tout ce qui disparaissait au-dehors du cadre de la photo, l’action était centré sur le personnage modèle. Tout le reste disparaissait. L’imaginaire devait prendre le relais. Et il n’y avait rien de plus puissant que la force de l’imagination. Ça excitait les sens. Ça les magnifiait !

« Si l’envie t’en prend, si tout ce shooting te donne des « chaleurs », n’hésite pas à te rafraichir. »

Bien entendu, elle avait insisté sur le mot « chaleur ». Dans le sens, excitation sexuelle, bien entendu. Et, bien entendu, elle avoir pointé du doigt l’eau de la fontaine. Après tout, la naïade en latex rose et tutu arc-en-ciel devait se sentir bien seule !

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: dimanche 20 décembre 2020, 20:17:23 »
Le bruit des doigts qui pilonnaient sa chatte –comme le disait le voyou- était ignoble à ses oreilles. Elle qui travaillait dans le porno savait qu’on pouvait ajouter des effets spéciaux en post-production pour ajouter des bruits qui étaient en réalité silencieux dans la réalité. Comme dans tout grand film hollywoodien, par exemple. Mais ces doigts qui la ravageaient sans chercher son plaisir à elle était… du viol. Il n’y avait pas d’autres mots. Le voyou lui violait l’intimité.

*Pourquoi est-ce que ça me parait si douloureux ?! Ça fait tout de même bien longtemps que je ne suis plus vierge. Alors pourquoi ?! *

Lissandre ne disait plus rien. Le choc l’avait fait taire aussi bien qu’un bâillon-boule. Cela n’empêchait que les larmes coulaient à grands flots. Ce n’était pas tant son corps qui souffrait : mais principalement son esprit. L’esprit étant puissant, -c’était lui qui provoquait le désir et les orgasmes après tout- il avait son incidence directe sur le corps. Et Lissandre se sentait absolument comme un déchet qu’on ne respecte pas. Comme un objet jetable. Elle ne se sentait plus humaine.

*Faites que ça s’arrête. Faites que ça s’arrête, s’il vous plaît ! *

Iro : « TA GUEULE ! Prends ça ! »

D’un seul coup, le policier la violait de son sexe en érection. Elle hurla de surprise plus que de douleur.

*Je ne veux pas. Je ne veux pas… Papa, où es-tu ? Maman… Faustine, grande sœur, aide-moi !... *

La coïncidence était fortuite. Les conséquences plus importantes. La magie du djinn s’instillait dans le corps de Lissandre. Un sang-froid la gagnait peu à peu : comme au rythme des coups de rein d’Iro. Plus il la baisait : plus elle sentait revenir une certaine sérénité.

*Ça va aller. J’ai survécu seule quand j’ai annoncé que j’allais travailler dans le porno. J’ai réussi à faire ma place dans un métier principalement masculin. J’ai bâti ma réputation à la force de ma volonté. Je peux bien encaisser ce policier véreux. Lissandre, concentre-toi. Dis-toi que ce n’est que la scène d’un film. Une petite scénette de rien du tout. Ça va aller. Ça va aller, ma grande. Courage. *

Avec cette sorte de « sérénité » qui l’avait gagné, Lissandre envoya son esprit « ailleurs ». Elle avait un jour lu un cycle de fantasy nommé L’Epée de Vérité. Dedans, le héros, pour survivre à une séance épouvantable de torture, avait scindé son esprit. Pour ne pas sombrer dans la folie, il avait réduit sa personnalité à une petite chose qu’il avait caché dans une pièce loin au-dedans de son esprit. Il appelait ça « compartimenter ». Lissandre essaya de faire la même chose tandis qu’Iro continuait à la bourrer avec sauvagerie. Pendant que le voyou lui triturait les seins et les tétons comme si ce n’était pas une zone érogène. Il y avait tout un tas de nerfs dans sa poitrine. Et ce que ce voyou lui infligeait : c’était de la douleur.

(tousse)

Le voyou, en ayant marre de jouer avec les seins de Lissandre, avait forcé le passage pour baiser avec la bouche de Lissandre.

Iro : « T’es vraiment con, toi, bordel ! Tu t’es pas dit qu’elle pouvait te la bouffer d’un coup de dents ? »

Voyou : « Oh putain, ouais ! »

Retirant sa bite de la bouche de Lissandre en vitesse, il enchaîna d’une claque violente sur le visage de la petite bourgeoise innofenssive.

Voyou : « Ça t’apprendra, salope ! Putain ! »

Elle n’y était pour rien. C’était sa stupidité à lui, et c’était elle qui en payait le prix.

(râle de jouissance !)

Le jeune flic venait de jouir à l’intérieur de Lissandre. Elle ressentait la chaleur du sperme. Mais elle se forçait à ne pas réfléchir aux conséquences. A la possibilité d’un bâtard se nourrissant dans ses entrailles. D’un futur enchaîné par la responsabilité de s’occuper d’un petit être humain.

Iro : « Oh putain que c’est bon, ouais ! »

Et juste pour affirmer son pouvoir, il rentra à nouveau brutalement dans les lèvres intimes.

Voyou : « Dis, je peux en profiter ? »

Iro : « Bah si tu veux mettre ta queue dans ton sperme, libre à toi mon gars. »

(râle de jouissance)

Il n’avait même pas fallu dix secondes pour que le voyou se vide à son tour dans Lissandre…

Iro : « Bon, vous avez bientôt terminés avec la vôtre ? Parce que moi je suis prêt à me barrer. »

Caméraman : « Ouaip ! J’ai tout là-dedans. Ça va être sensass’ sur internet ! Ah ah ah ! »

Lissandre n’avait pas bougé de sa table froide. Elle tourna la tête pour découvrir sa nouvelle copine. Elle avait une tête de quelqu’un qui prenait son pied. Possiblement même la tête de quelqu’un qui avait joui et connu un orgasme. Mais la « sérénité » qui l’habitait l’empêchait de correctement analyser la scène. Elle était comme à l’intérieur d’un cocon. En quelque sorte doux et protecteur.

Mais tout cocon doit un jour être déchiré depuis l’intérieur. Une destruction pour revoir la lumière du soleil et battre des ailes avec l’énergie du désespoir pour ne pas tomber et mourir dans le choc de la chute…

Caméraman : « Tiens. Tu pourras trouver la vidéo de ta performance avec ça. Ciao, les filles ! »

Une petite carte en carton plastifié s’était logé dans la combinaison de latex rose en lambeaux.

Caméraman : « Tiens, je t’en donne une deuxième. Au cas où tu perdrais la deuxième. »

Il glissa la même carte plastifiée, à moitié enfoncée entre ses lèvres intimes. Sur cette carte, Lissandre pourrait découvrir plus tard l’adresse d’un site internet. Ainsi que les instructions pour retrouver la vidéo filmée. SA vidéo…

Le calme revint dans la petite pièce. Les flics véreux et les voyoux pourris n’avaient même pas pris la peine de les foutre dehors. Probablement un autre acte de leur petit jeu de pouvoir. Leur donner un abri temporaire. Leur donner l’illusion d’une sécurité alors qu’elles devraient sortir pour retourner chez elles. En sécurité…

De nouvelles larmes coulèrent. Lissandre reprenait petit à petit ses esprits.

« Enothis ?... Tu es là ?... »

Sa voix était pour le moment froide et lente.

« Tu vas bien ? »

Elle n’arriva pas à parler plus. L’émotion revenait habiter son petit corps dévasté. Un sanglot douloureux venait se bloquer dans sa gorge.

« Je suis désolé. Je t’avais promis de t’aider. J’étais sûre de pouvoir t’emmener en sécurité en courant dans cette direction… Vers ces deux flics… Et… »

Les larmes prirent la domination sur les mots. Mais sa tête était toujours tournée vers Enothis. Les larmes coulaient à chaudes larmes. Sa vision était brouillée. Mais elle ne voulait pas quitter des yeux sa complice d’infortune.

Elle ne voulait pas être seule.

Pas pour vivre… Non. Pas pour SURVIVRE à cette expérience.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 20 décembre 2020, 18:41:24 »
« Hey ! Quel est ton nom, beauté ? Tu réponds à un de mes appels à candidature ? »

Dévalant les marches rapidement, Lissandre se retrouva rapidement sur le carrelage bicolore. Suivant ce petit saut d’atterrissage, elle se dirigea vers sa copine du web à moitié dénudée. La main était sur l’appareil photo et ce dernier capturait déjà une image.

« J’aime prendre ma surprise. Les émotions sont vraies. Je n’aime pas les faux sourire et- Oh ! Mais c’est toi, copine ! Je ne t’avais pas reconnu de tout là-bas ! »

Faisant le signe « V » avec ses doigts, elle accompagne d’un grand sourire et d’un clin d’œil.

Elle fit alors quelques pas sur le côté pour avoir la statue sur le côté gauche de son écran et Kara sur le côté droite. Puis elle appuya trois quatre fois sur le détonateur. Toujours prendre plusieurs photos. Une variation minime peut entraîner vers un shot éternel. Tout comme une répétition peut sauver une image floutée non volontairement.

« J’imagine que tu m’attendais ? C’est donc à moi de choisir ta tenue. Alors… Hum… »

Lissandre sortit d’un sac une première robe. Elle était à l’image de Kara : en transition entre deux mondes. Cette robe était coupée dans le sens de la hauteur. Le côté gauche était une robe moulante, longue et noire. Un aspect sévère et professionnelle comme devait beaucoup l’aimer sa copine du web. L’autre côté était aussi moulant mais était une véritable explosion de couleurs. Comme si un peintre avait projeté de grandes éclaboussures de peintures de toutes les couleurs.

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« Celle-là peut-être ? »

Elle sortit une deuxième robe d’un deuxième sac. Si Kara pensait que la coupe de la dernière collait au corps, elle allait surement avoir des difficultés avec celle-là. Le tissu, et surtout les couleurs de cette deuxième était bien plus tape-à-l’œil. Une robe pour monter sur le tapis rouge d’un festival de Canne. Avec des talons hauts, n’importe quelle femme exhibait sa confidence. Les motifs en « flèche » et les paillettes assurait classe et dignité.

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« Je sens que celle-ci va te demander une sacrée dose de courage pour l’enfiler. »

Lissandre était redevenue une pile électrique. Beaucoup de choix proposés et peu de temps d’attente pour laisser une opportunité à sa copine du web d’en placer une. Car Lissandre plongeait déjà dans un troisième sac pour en sortir une robe « d’enfant ». Un tissu souple et volatile. Une couleur rosée. Des dentelles en bout. Et une myriade de symboles de fraise. Une robe parfaitement innocente ?

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*Pas vraiment : hi hi ! Le tissu est si fin qu’on verra en semi-transparence. *

« C’est celle-là que je veux que tu portes en premier ! Deal ? »

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 20 décembre 2020, 11:16:02 »
Elle passait par des montagnes russes. Maintenant qu’elle s’était livrée à sa copine du web, elle remettait en questions pleins de trucs.

*Elle veut rester pour moi ou pour mon argent ? *

La perspective de l’avoir pour toute la fin de la journée et la nuit l’enjoyait beaucoup. Pourtant, savoir qu’elle disparaitrait forcément le lendemain pour aller à son travail lui apparaissait comme une nouvelle petite trahison.

*Je pourrais te donner de l’argent au lieu d’aller au boulot… *

Mais Lissandre avait préféré ne rien dire. Elle avait compris qu’elle devait conserver une grande partie de ses pensées pour elle. Sa suractivité mentale avait manqué faire fuir Kara dans le magasin de vêtements. Elle ne voulait surtout pas que ça se reproduise !

« Non. »

Avec un grand sourire, Lissandre avait répondu à la demande de visite de Kara.

« Non. Je ne te ferai pas visiter ma modeste maison. Hi hi ! »

D’un coucou de la main, elle remercia le chauffeur qui était remonté dans sa voiture et enclenchait une manœuvre pour repartir. Elle attendit qu’il soit au niveau du portail pour reporter son attention sur ce petit bout de femme qui croulait sous les sacs de vêtements.

« Enfin. Je vais le faire mais… il y aura forcément une condition. Au moins une pour commencer, en tout cas ! »

Quelques marches permirent aux demoiselles de quitter le sentier gravillonné et d’arriver sur une sorte de plate-forme de béton blanc. Elles se trouvaient devant deux grandes portes de bois. La main sur la poignée des portes, Lissandre se retourna et dit :

« Une pièce égale un essayage vêtement. OK ? »

Elle ouvrit les portes et fit découvrir à sa copine du web une première pièce. Une première grande pièce. Un sol carrelé de noir et blanc. Une fontaine au milieu représentant une classique statue de naïade portant une jarre de laquelle l’eau coulait en cycle continu. Bien entendu, Lissandre avait payé un artiste pour ajouter une tenue de latex rose à cette statue. Elle avait fait ajouté un tutu arc-en-ciel aussi. Egalement, elle avait demandé à ajouter un panier boitier. Selon le bouton, l’eau changeait de couleur. Ou des bulles apparaissaient. Ou encore une mousse recouvrait la surface.

« Je vais chercher mon appareil photo, je reviens ! »

Elle disparut par le grand escalier après la fontaine et monta à l’étage.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: dimanche 20 décembre 2020, 07:29:54 »
Ce simple « Méchante » avec une langue tirée était une récompense tout à fait satisfaisante. Lissandre était heureuse de son coup. Et vu le temps qu’avait mis sa copine du web à arriver, elle avait du tenter de s’expliquer et de s’excuser. Car Lissandre ne pensait pas du tout que Takeru Johnson était toujours dans les pensées de Kara…

« Où on va ? Bah chez moi. »

Un petit signe de main et le chauffeur appuyait sur l’accélérateur. Elles étaient toutes les deux dans un huis-clos.

« Tu ne peux plus t’enfuir, désormais ! Mouah ah ah ah ! »

Lissandre avait pris une voix de vilain dans un film type disney. Mais le faux rire avait débouché sur un vrai rire. Elle ne prenait vraiment beaucoup de plaisir dans cette journée ! Et elle était loin d’être terminée.

La voiture allait quitter le centre-ville pour rejoindre la périphérie. Plus exactement une grande maison derrière une « muraille » protégée par deux hommes en costume noir à l’entrée. La voiture passerait le contrôle facilement et avancerait lentement sur une route gravillonneuse. De chaque côté se trouvait de l’herbe et des arbres. Un petit paradis que Lissandre avait pu acheter grâce à la fortune familiale française.

Sur le trajet, Lissandre donna quelques informations de plus :

« Tu m’as promis quelques photos, après tout. Puis, tu n’as pas pu essayer tous les vêtements dans la cabine d’essayage. Alors, s’il y a moyen que j’arrive à jouer la voyeuse et que je puisse apporter des couleurs dans ta vie d’après-moi : je ne te lâche pas et je te séquestre chez moi ! »

Reprenant un visage et un ton plus sérieux :

« Après, sérieusement, je peux te faire dormir dans une chambre d’ami. Si tu as envie de passer un peu plus de temps avec moi… »

Lissandre commençait à avoir peur de perdre sa copine du web. Sa phrase avait perdu en volume sonore entre ses lèvres. N’osant pas posé véritablement la question et détournant les yeux pour ne pas la vérité dans ceux de Kara.

Elle enchaîna donc rapidement avec un :

« Puis t’en fais pas, hein ! Le frigo est rempli. Que ce soit avec de la glace ou de l’alcool ! »

Et, très vite, la voiture allait passer les protections et se garer devant chez Lissandre.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: samedi 19 décembre 2020, 08:54:38 »
Les deux mains de Lissandre se posèrent sur les joues de sa nouvelle copine.

« Tu n’es plus au travail. Ne vois pas les gens avec ton œil professionnel. »

Elle fit quelques pas en arrière et montra de ses mains la nouvelle tenue qu’elle portait actuellement.

« Regarde-toi. J’aime penser que nouveaux habits égale nouvelle personnalité. Dans ces vêtements, tu peux être quelqu’un d’autre. Tu peux laisser ressortir une Cassis ou une Katrina. Peu importe le nom que tu veux donner à ce nouvel avatar. Lâche-toi ! Hi hi ! »

Sortant son téléphone à coque rose de son blouson doré, Lissandre ouvrit une application. Elle remplit quelques critères. Sélectionna enfin le bouton « OK ». Elle releva la tête et découvrit qu’elles avaient continué à marcher dans la rue sans objectif. Enfin, Lissandre en avait plein des objectifs pour sa copine du web ! Seulement, plus dans cette rue.

« Chez Takeru Johnson. »

Puis elle avait accéléré pour s’arrêter devant une sonnette. Bien entendu, son doigt pressa le bouton et on entendit une cloche au bruit numérique résonner derrière la porte.

Lissandre se tourna vers Cassandre avec un regard appuyé. Un grand sourire malicieux sur le visage. Tout son être disait « On est chez lui. Il va bientôt ouvrir la porte. Tu es prête ? ».

Un bruit cliqueta. Une serrure à laquelle on retirait sa sécurité. La poignée de la porte s’abaissait.

Lissandre regarda sa copine du web et… courut !

La porte s’ouvrait et ce n’était absolument pas Takeru Johnson.

Un peu plus loin, une voiture s’arrêtait au niveau de Lissandre. Leur taxi pour se rendre à l’appartement de la bourgeoise en latex rose. Le coffre était déjà ouvert pour décharger sa copine du web de tous ses cadeaux.

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Le métro et la gare / Re : IRL des SJW [Lissandre Verrières]
« le: lundi 14 décembre 2020, 19:25:56 »
En voyant Kara sortir avec ses nouveaux habits, Lissandre ne put s’empêcher de la complimenter :

« Tu es magnifique ! »

Elle paya et laissa sa copine du web se charger de tous les sacs. Parce que c’était ses cadeaux et aussi parce que ça faisait partie de son éducation. Son petit côté bourgeois qui ressortait et laissait les autres se charger.

Puis elle fondit. Ce n’était qu’un bisou sur la joue. Mais ça lui fit le même effet qu’un baiser passionné. Tant qu’elle ne réagit pas sur le coup et regarda Kara avec la bouche ouverte comme un poisson manquant d’oxygène.

Toutes deux s’éloignèrent et Kara lui fit part de la bonne réception des photos. Lissandre retrouva alors son sourire malicieux.

« Takeru Johnson. C’est le nom de ta nouvelle obsession. Attends, je te l’envoie par SMS à la suite de ses photos. »

Sans perdre de temps, elle chassa l’écran de veille de son téléphone rose et lui envoya son nom et prénom. Elle y glissa même son numéro de téléphone portable.

« Si jamais tu voulais le joindre directement. »

S’ensuivit un clin d’œil complice et joueur.

Faisant quelques pas de plus, sa copine du web revint assez rapidement sur le sujet assez… « volumineux ».

« Tester ? C’est un pauvre choix de mot, non ? Ce pauvre monsieur n’est pourtant pas un produit du commerce. Ca reste un être humain. Tu n’as pas honte, Kara ? »

Elle s’était forcée à prendre un visage sérieux. A relever son menton et avoir une attitude moralisatrice comme peuvent l’avoir les mères. Même son ton avait repris certains accents de sa vie bourgeoise qu’elle avait fui il y a de ça des années.

Puis sa malice et sa joie de vivre revinrent au galop !

« Je plaisante avec toi ! Enfin, je m’amuse avec toi mais je reste quand même sérieuse au sujet que notre Takeru Johnson est un être humain. Et doooooonc, tu voudrais savoir quelques détails graveleux, hein ? »

Lissandre n’ajouta rien de plus. Elle se connecta de nouveau à son téléphone portable. Elle choisit une application qui avait l’image d’un coffre-fort. C’était ses données personnelles et sécurisées. Elle trouva rapidement un fichier vidéo. Elle le lança et le tendit à Kara.

La vidéo commença par une main en gros plan. Celle de Lissandre qui posait le téléphone en face d’une chaise sur lequel était assis un Takeru Johnson avec le pantalon sur les chevilles et le titan dressé. Une vidéo qui continuait par une certaine femme habillée de latex rose, montrant son derrière à la caméra. Le bruit d’une fermeture éclair révélant son intimité. Puis une femme s’approchant du titan dressé et pouffant de rire comme une adolescente. Une timide pénétration sur le l’extrémité et quelques allers-retours. Puis elle se délogea du beau américano-japonais pour l’embrasser avec fougue. Fin de la vidéo.

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Le métro et la gare / Re : La loi de Murphy [ Pv ~ Lissandre Verrières]
« le: jeudi 10 décembre 2020, 20:38:51 »
Elle ne comprend plus rien. Lissandre est en état de choc.

Son esprit était toujours vif malgré les provocations des bandits et des policiers. Le coup au visage avait fait naître des doutes. Comme si la réalité venait de la percuter violemment. Mais son esprit tournait encore. Elle était encore alerte à sa situation. A leur situation, à elle et Enothis. Son esprit cherchait encore des moyens de se défendre, des stratégies à mettre en place.

Puis était venue le couteau. La vue de cette lame si proche de son visage. Le froid appuyé contre sa gorge. Quelle fine membrane entre la mort et la vie, avait-elle pensé.

Et elle n’avait plus rien compris ensuite. Quand le couteau avait commencé à dévorer son latex rose. Sa peau d’adoption découpée de toute part. Lissandre l’avait pris comme une véritable torture. Jamais personne ne l’avait blessé comme ça.

Son esprit s’était détaché de la réalité. Amorphe.

Son corps n’abandonnait pas la lutte. Tirée du sol et jetée sur la table, elle sentait le froid de l’acier dans son dos. Là où la lame du couteau avait éviscéré la tenue moulante. Ses pieds cherchèrent des cibles. Il fallait se défendre ! Même si l’esprit embrassait déjà le désespoir, le corps devait survivre ! Mais Iro et l’autre voyou semblaient posséder de l’expérience. Ils parvinrent à éviter et à maîtriser rapidement leur rose victime.

Voyou : « Sérieux ! Vous avez vu ça ? Elle porte pas de culotte ! »

C’était vrai. Lissandre ne portait pas de sous-vêtements. Elle les avait bannis depuis longtemps, considérant que ça faisait des marques affreuses sur sa peau d’adoption. Sans culotte, ses traits et ses fesses étaient bien plus beaux !

Iro : « Totalement rasée comme une gamine en plus ! C’est appétissant. Je crois que je vais vite croquer dans son petit abricot. Ah ah ah ! »

Les coups de pied de Lissandre avaient diminué en fréquence. S’ensuivit une période où son corps rejoignit son esprit : ayant déposé les armes, Lissandre ne bougeait plus. Le voyou et Iro relâchèrent leur prise. Une occasion à ne pas rater pour tenter une nouvelle manœuvre ! Pour fuir ! A tout prix ! Mais Lissandre ne fit rien. Elle était en état de choc.

Voyou : « Dis dis, je peux me la taper ? »

Iro : « Va chier. On a beau s’être associé, on sait tous les deux la longueur de ton casier. Donc elle est pour moi. »

Voyou : « Mais. Je peux au moins lui mettre des doigts ? »

Iro : « Vas-y. Mais dépêche. J’ai envie de goûter à sa petite chatte toute lisse ! »

Un cri aigu. Lissandre ne supporta pas les doigts du voyou. Elle vivait un cauchemar.

Iro : « Bon allez, dégage. »

Son sexe en main, le jeune policier glissa plusieurs fois sur le sexe apparent de Lissandre. Il n’eut pas le temps d’une pénétration que Lissandre reprenait vie et implorait.

« S’il vous plaît s’il vous plaît. J’ai beaucoup d’argent. Mon papa et ma maman ont beaucoup d’argent. Je vous en donne et vous nous laissez partir. Hein hein hein ?! »

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