Cela va faire moins d'une semaine depuis que la petiote avait faite escale au Japon, durant tout le trajet, elle ne cessa de lancer des regards par-dessus le hublot, espérant voir la terre ferme rejaillir sous les ailes de l'avion mais partir de France pour le Nippon ne pouvait se faire sur un claquement de doigt voir en quelque minute et encore si elle avait le pouvoir de pratiquer le déplacement instantané façon "Goku", elle y serait arriver en deux temps trois mouvement (et oui, elle aimait lire les shônen de type action et était friande des aventures du petit garçon a queue de singe devenu adulte). S'étant déjà documenter par le net l'année dernière, elle avait apprit qu'il y aurait plus d'une centaine de crash d'avions rien qu'au cours du siècle passé (peu avant l'apparition de la technologie vers la fin des années 90') et elle appréhendait cela comme un malheur ! Bref, elle est arrivée finalement a destination saine et sauve et s'était fait un sang d'encre pour rien. Elle ne savait pas parler sa langue maternelle mais swinguait bien dans la langue européenne, bien qu'elle avait trouver refuge dans un genre d'auberge de fortune, le proprio asiatique voulait sa somme en échange de son logis mais malgré que la miss était fauché pour l'instant (elle n'a pas eut le temps de repérer son porte-monnaie qui lui sert de fourre-tout dans son paquetage) et se servit de son charme endiablée et de son talent de comédienne pour jouer le reste, le vieux cinquantenaire en fut si envoûté par sa beauté de jouvencelle qu'il lui proposa même de l'héberger gratis et sans lui devoir de loyer... Pour une aubaine, c'est une aubaine ! Elle prit une douche rapide dans la cabine de douchage transparente (bien quelle aurait souhaiter se prélasser dans un bon bain chaud a la baignoire) et s'habilla de manière simple plutôt que de rester planter des heures a faire le tri de ses fringues. Elle opta donc pour un petit débardeur bleu clair qui s'arrêta au niveau du nombril, d'un jean de type "Bootcut" délavé et déchiré en partie et d'une paire de botte plateforme a bout rond de couleur argent et partit faire un tour en extérieur une fois prête en se lissant sa belle chevelure mi-longue au passage.
"Seikusu, me voilà !" Miss Baudelaire mit les voiles vers le centre-ville ou le quartier des affaires, il y avait toujours monde affluant dans ce pays, il y avait surtout des boutiques de prêt-à-porter mais qui ne l’intéressa pas tout de suite mais prit note d'y repasser plus tard, elle avait la journée devant elle si bien qu'elle commençait aussi a avoir faim, vu qu'elle n'avait pas prise de petit-déjeuner, elle ne savait pas quel gout pouvait avoir les plats locaux de ce pays et elle pouvait même savoir que la plupart des gourmet se dégustait cru... Une horreur que l'adolescente ne mettra jamais en bouche si ce n'est au moins cuit. En France, elle pouvait se nourrir aisément et c'est a se demander si a Seikusu, elle pouvait se procurer un Kinder Bueno choco blanc, si ça se trouve même les vendeurs de friandise resterait perplexe et ignare a sa demande qui leur est de nature inconnu. Bon, elle aperçu un genre de café ou les femmes (de belles japonaise dans un curieux déguisement de serveuse en noir et blanc) prenait des commandes de client dans leur bloc-note en retournant a l'intérieur avant de revenir avec des assiettes contenant des plats ou des viennoiseries locaux voire du café. Pas la peine de tergiverser longtemps et elle avait en ce moment, les yeux plus gros que le ventre, elle prit place a l'imposture et jeta un look sur le livret du jour mais tout ce charabia était rédiger en japonais et n'avait franchement aucune idée de ce quelle pouvait choisir, une femme vint à sa table et lui baragouina un texte incompréhensible a Violette, en guise de réponse, l'ado désigna un jeune homme a une table voisine et la tasse qu'il tenu en main, la serveuse comprit aussitôt et repartit comme le vent pour réapparaître avec un café et des pains au chocolat, croissant de bonne taille sur son plateau.
Mademoiselle Baudelaire la remercia avec un timide sourire et s'attaqua aux condiment sans traîner, le jeune gus en revanche ne la quitta pas des yeux et ne cessait de la mater (espérant sans doute l'aborder comme un mâle le ferait avec une femelle en lui faisant la cour), l'ado le cerna pas et sirota son café en soufflant la vapeur chaude, voilà qu'à présent, il eut du mouvement pour venir s'installer a sa table. Violette commençait a devenir nerveuse, l'asiatique se mit alors a l'accoster et a lui parler d'abord en langue natale mais la jeune femme resta sourde à son monologue, remarquant ce détail, il changea alors de tactique et se mit a blablater dans un accent anglais impeccable mais qui resta malheureusement de la pâte de mouche pour la compréhension de la rebelle qui ne savait d'ailleurs pas parler anglais du tout. Bien que commençant a le trouver ennuyeux et agaçant a souhait, elle se tourna alors lui en s'accoudant d'un coude sur la table
et en se palpant un sein par-dessus le tissu en lui lançant un regard émotif puis avec un large sourire, elle déversa sa tasse de café sur sa chemise blanche, tachant le textile neuf avant de lui envoyer un bras d'honneur sur un regard moqueur. Le jeune asiatique n'ayant pas du tout trouver ça drôle encore moins apprécier le geste, devint énerver et se mit a lui gueuler dessus en japonais dans un langage incompréhensible et complexe pour Violette et qui quant a elle sembla pleinement se jouer de la situation avec un sourire sinistre que carnassier comme si elle attendait quelque chose de grave de sa part.