Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cindy Terreur

Pages: 1 2 3 [4] 5 6 7
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Les terres sauvages / Re : Chasseur providentiel [Mortimer]
« le: jeudi 24 juillet 2014, 18:00:00 »
Alors que son doigt explore plus profondément ce lieu si peu fréquenté, je frémis. Je me retrouve collée contre lui, allongée sur son torse. Je ressens sa vigueur dressée contre mon ventre. Comme un appel à la luxure. J'en suis déjà moite. Plus que ça même. Humide. Trempée. Il m'excite terriblement, et bientôt, ce n'est plus un mais deux doigts qui préparent ma petite entrée, qui m'émoustillent encore plus tandis que je réponds ardemment à son baiser.

Je le sens frotter contre mon intimité. Contre mes lèvres rouges de plaisirs, et contre la petite perle qui se niche au-dessus. Petite, mais tellement sensible... Je gémis contre ses lèvres, prête à l'accueillir en moi. Où que ce soit. Je le marque de ma cyprine, comme s'il était mien. Je le veux, en moi. Je ne suis pas du genre patiente. Je n'aime pas attendre.

Pourtant... Pourtant il retire bientôt ses doigts. Je ne comprend pas. Je me redresse, essuyant brièvement mes lèvres, le regardant avec incompréhension. Mais il me tire bientôt vers lui. Vers son visage. Je ne comprends pas. Il veut... Quoi ?

« Je veux te boire à la source, déesse... Je veux ton divin nectar...
Coule sur moi.. Assieds-toi sur mon visage.
»

Je me sens bête. Émoustillée, mais aussi terriblement gênée. Je suis trop novice dans les jeux de l'amour. Il ne m'est jamais venu à l'idée que cette position pouvait exciter un homme. Troublée, j'obtempère pourtant, essayant de ne pas me montrer trop maladroite en me plaçant comme il le désirait. Je le regardais dans les yeux, curieuse et impatiente, en soupirant doucement tandis que ses pouces agaçaient mes tétons dressés.

« Fais-toi plaisir... Fais-moi plaisir... »

Ma voix susurrait ses mots, pourtant, j'ai eu l'impression qu'ils résonnèrent longtemps à mes oreilles, dans la pièce. J'étais curieuse de connaître des sensations différentes, dans une position différente.

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Absences
« le: jeudi 24 juillet 2014, 14:47:35 »
Merci <3

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Absences
« le: jeudi 24 juillet 2014, 14:40:25 »
Pop pop pop !

Je pars demain pour des longues vacances. Au moins jusqu'à mi-août. Peut-être même fin août. Je serais moins présente. Rien ne dis que je n'arriverais pas à répondre aux RPs, cela dit, je pense que ça va quand même être un gros ralentissement.

Valable pour Cassandre Trésor, Calliope Tick, Catalina Taylor, Cindy Terreur et Camille Temple.

Je vous aime <3

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Archives / Re : Un petit ajout ?
« le: mercredi 23 juillet 2014, 20:51:26 »
Pour moi, c'est limpide :p

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Archives / Re : Un petit ajout ?
« le: mercredi 23 juillet 2014, 20:31:14 »
Sinon, quelqu'un se dévoue pour mettre à jour régulièrement le sujet, et ceux qui désirent voir des événements figurer dans le Fil, et bien ils MP ladite personne avec le lien du sujet, et un petit résumé ?

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Les terres sauvages / Re : Chasseur providentiel [Mortimer]
« le: mercredi 23 juillet 2014, 20:02:16 »
Je suis contre lui. Presque sur lui. Je frémis lorsque ses mains viennent caresser mes fesses rebondies. Et plus encore, lorsque je le sens se les approprier.

« Mortimer.. Juste Mortimer.. »

Mortimer... Je n'oublierais pas ce nom. Ne serait-ce parce qu'il m'a sauvé la vie.

Ses lèvres viennent cueillir les miennes avec entrain, et je ne le boude pas. Je réponds même à ce baiser qu'il rends passionné. Ardent. Je sens à quel point il me désir. C'est agréable. C'est grisant.

Je me frotte contre lui, alors qu'il me fait frissonner de nouveau en caressant mon cou de ses lèvres. Je suis bouillante face à lui, contre lui. Je soupir, une de mes mains venant caresser ce membre roide que je sens au travers des bouts de tissus qui reste. La bataille a dû en emporter quelques morceaux. La téléportation également. Je m'occupais de le délester du reste de ses vêtements, sensuelle et désirable.

Quand le tissu superflu est envoyé au diable, sur le côté, je me redresse. A califourchon sur lui, comme l'impulsion qu'il m'a donné. Je frissonne, sentant ses doigts explorateurs sur ma croupe. Un frémissement électrique me parcours lorsqu'il fait pénétrer la première phalange de l'un de ces doigts au travers ce petit orifice qui est tant décrié par les bonnes gens. Ce petit frémissement me fait fermer les yeux. Doucement, posant mes mains sur ses épaules, je m'arque et j'ondule un peu le bassin m'habituant à l'intrusion de mon fondement.

« Hmm... Mortimer. »

La tonalité du nom chatouille mes lèvres lorsque je le prononce. Je rouvre les yeux, plantant mon regard azuré dans le sien. Continue, lui disent mes yeux. Continue, lui dit mon corps dansant sur le sien.

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Archives / Re : Un petit ajout ?
« le: mercredi 23 juillet 2014, 19:24:04 »
Citer
Catalina, toujours aussi bonnasse, était occupée à s'enfiler un café-crème quand une explosion retentit au loin avant que ne surgissent, quelques minutes plus tard, les camions de pompiers qui filèrent vers le lieu du sinistre. (Lien : http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14309.0)

*Catalina Inside* Hin hin, j'apprécie le compliment x)

Sinon, je trouve cette idée vachement intéressante. (Dans le RP mis en exemple, j'ai d'ailleurs inséré un lien vers un autre de mes RPs, avec un autre compte, pour faire une sorte de lien ^^)

Si ça se mettait en place, ce serait vraiment génial <3

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Les terres sauvages / Re : Chasseur providentiel [Mortimer]
« le: mercredi 23 juillet 2014, 15:30:00 »
Quand il commence à bouger, saisissant mon poignet d'une étreinte dont je peux facilement me défaire, je suis soulagée. J'aurais été ennuyée qu'il soit mort pour me sauver. Heureusement, le voilà qui ouvre bientôt les yeux, me laissant le loisir d'admirer ces derniers. Je frissonne en sentant sa main se faire aventureuse.

« RHALAHAN.. Est-il détruit ? »

Je hoche la tête. Ma voix s'élève ensuite, douce et cristalline.

« Oui. Je ne sais pas comment vous avez fait, mais il a été anéantis avec l'explosion. Je vous en suis très reconnaissante. »

Je passais alors mes mains sur son visage, et une sorte de fluide d'air chaleureux s'en échappa, venant traverser l'épiderme de l'homme, s'insinuant au plus profond de son être, et guérissant soigneusement toute blessure ou ecchymose qu'il pouvait avoir. Et le voilà comme neuf. Le guérir, c'est le moins que je puisse faire après ce sauvetage.

« Merci... »

Un sourire flotte sur mes lèvres bleuies, dévoilant mes dents pointues comme celles d'un requin.

« C'est moi qui devrais vous remercier, soufflais-je, amusée. C'est mon immortalité que vous avez sauvé. »

Je captais son regard qui me déshabillait doucement. Je ressentais, en lui, une fureur bouillonnante. Pas qu'il soit en colère. Non. Plutôt... Il me désire ardemment. Je le vois. Je le sens. Cette sensation se communique d'ailleurs à moi, et je me dis que je connais une façon toute trouvée de le remercier à mon tour.

Mon sourire s'agrandit. Je ne suis plus une novice en la matière, et la main qui se trouve sur son visage commence à descendre le long de son cou. Je me penche doucement, mes cheveux commençant à effleurer son visage. Puis vient le tour de mes lèvres, qui glissent sur sa joue comme pour en éprouver la texture, avant de terminer contre les siennes. Je darde la pointe de ma langue entre elles, humidifiant ses lèvres, et je viens même mordiller sa lèvre inférieure, taquine.

Mes doigts continuent leur descente, venant s'insinuer sous le tissu, cherchant à l'en débarrasser. La fièvre monte, mais c'est une bonne fièvre. Celle qui vous donne des frissons un peu partout, qui vous libère des conventions. Celle qui vous veut du bien.

Je me redresse finalement, et je le lâche. Mes doigts viennent s'attaquer aux agrafes de ma robe, qui ne couvre plus grand chose. Les voiles déchirés, brûlés, tombent sur le matelas, et je m'en débarrasse d'un mouvement agile du pied.

Je reviens rapidement, et je me love contre le corps encore habillé de mon sauveur, et mes lèvres viennent effleurer le lobe de son oreille. Je susurre alors, d'une voix envoûtante :

« Je m'appelle Cindy. Et toi, bel inconnu ? »

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« J’aime ton goût. Mhhh... »

Et moi, j'aime le tien, eus-je envie de souffler, mais déjà, il reprenait mes lèvres d'assaut, m'arrachant des frissons impossible à réprimer.

Et ses doigts sur moi, pendant qu'il me comble par des coups de reins passionnés, ça me fait vibrer. Il me fait vibrer tout entière. Par sa présence. Par sa prestance. Par sa puissance. Par sa voix, ses mots. J'aimais tout ce qu'il me faisait. Les légers pics de douleur se mêlaient au plaisir sans que je ne puisse les distinguer. J'étais étroite, et il était imposant. Il marquait ma chair de sa présence. Il m'offrait un souvenir impérissable. Chaque avancée de son sexe en moi était un délice, et une torture en même temps. J'étais au bord du gouffre, et il ne faisait que m'y pousser davantage.

« Tu jouis, ma beauté ? »

Oui, oui, grâce à toi..., pensais-je, incapable d'émettre des paroles compréhensibles. Même mes pensées n'étaient pas rationnelles.

« Hmf ! Voilà de quoi t’aider ! »

Je hurlais à nouveau, possédée par ces sensations grisantes qu'il me faisait découvrir. J'aimais la violence du rapport. C'était sauvage, c'était passionné. Je n'y connaissais physiquement rien, jusqu'à présent. La théorie, c'était tout ce que j'avais. Mais je n'aurais jamais imaginé que ce fut si... Magique. Érotique. Diabolique...

Tout en m'agrippant à lui, je fermais les yeux, me laissant aller à ce plaisir sans nom qui me ravageait autant que le mâle. Agrippée à Helel, je n'avais plus l'impression d'être debout sur une terre dallée. Non. J'avais l'impression de flotter, entourée uniquement par les bras du démon, par sa virilité qui me labourait, par son souffle chaud qui s'appropriait ma peau... Je n'entendais que sa voix, grave, qui résonnait à mes oreilles. Cette voix qui, dans l'état où j'étais, ne faisait que faire grimper le plaisir d'un cran.

« Ma petite salope… »

Hmm... Dans sa bouche, même les injures paraissaient érotiques. Je me retenais à lui, au mur, et je laissais cet orgasme inconnu enfler en moi. Il déferla dans mon être comme une tempête, éteignant toute once de raison, de rationnel. Il dévasta ma capacité de réflexion, et ne laissa que mes émotions primaires prendre le dessus. Plaisir. Joie. Désir. Un mélange de violence et d'amour, de tendresse et de passion.

« Aaah ! Encore, encore ! »

Je ne savais plus où j'étais. Tout ce que je savais, tout ce que j'avais besoin de savoir, c'est qu'il était là, me maintenant contre lui, m'empalant comme jamais. Il n'y avait qu'Helel qui comptait, et ce plaisir merveilleux dont il m'ouvrait les portes.

« Je vais jouir… Cindy… »

Ses lèvres contre la pointe de mes oreilles déclenchèrent une nouvelle série de frissons. Alors que la déferlante de sensations orgasmiques s'apaisait, il en remettait une couche. Je m'arquais brusquement, poussant légèrement du bassin pour le sentir encore en moi, tout au fond.

« Je vais jouir… Et te remplir… »

Ces mots crus ne firent que redoubler mon plaisir. Haletante, le souffle erratique, je ne me rendais plus compte de ce que je faisais. Etait-ce le mur, que je griffais, ou bien son dos ?

La tête renversée contre son épaule, les yeux clos, je lâchais encore quelques cris, d'une voix rendue aigu par le plaisir. Je le sentais tressauter en moi. J'imaginais son sexe projeter les longues giclées de sperme en moi, j'imaginais mes muscles, contractant sa virilité, pressant cette dernière pour en extraire le précieux nectar... Et je frissonnais de plus belle. Je sentis quelque chose couler entre mes cuisses. Mais je n'y prêtais pas attention. Je restais arquée contre Helel, à savourer cette sensation d'extase qui m'irradiais encore les nerfs.

Mais tout a une fin. Et s'en est de même pour le plaisir. Il était toujours là, toujours présent. Mais il perdait du terrain. Il laissait une certaine euphorie en moi, et je finis par ouvrir les yeux, gémissant lorsque le démon frappa de nouveau mes fesses. Lâchant son dos, ma main revint se poser contre le mur, légèrement tremblante. J'avais l'impression d'avoir les membres en coton, tant ils étaient terrassés par ces sensations inconnues. Pourtant, je tenais bon. Je restais cambrée, offerte, rouvrant doucement les yeux.

« Wow... »

C'est tout ce qu'elle fut capable d'émettre comme son. Elle n'avait pas été avare en encouragement pour son amant, criant son nom, son approbation. Mais après ce premier orgasme, elle était trop ivre de plaisir pour réussir à en placer une correctement.

Et il se retira. J'eus l'impression d'avoir un grand vide en moi. La sensation de plénitude s'amoindrit. Je récupérais mon souffle, cela dit, mais je ne ressentais plus son imposante et bouillante présence en moi. Drôle d'impression.

Ses doigts contre mes cheveux chassèrent mes pensées qui commençaient à redevenir cohérentes. Suivant ses gestes, je me retournais, lui faisant face cette fois. J'avais la poitrine un peu rouge à force de frottements contre le mur, mais mon visage rayonnait de plaisir. D'extase. Le regard brillant, je l'observais en mordillant ma lèvre inférieure. Mes dents pointues ne percèrent pas ma peau, cependant. J'avais appris à mesurer la puissance de mes mâchoires pour ne pas me mordre.

« A genoux. »

Tout ce que tu veux, Helel, allais-je dire, pétillante de malice. Mais il me devança, et termina sa phrase.

« Nettoie mon sexe. »

Mon regard lâcha le sien, et descendit le long de son corps. Je notais les quelques griffures qui m'étaient sans doute imputables, surtout au niveau des épaules. Je suivis la ligne de ses pectoraux, puis de ses abdominaux, et enfin, mes yeux se posèrent sur cette hampe dressée, souillée de nos sécrétions. Inexplicablement, ça m'excita de plus belle.

Lentement, je m'agenouillais, laissant mes mains se servir de son corps puisant comme d'un appui pour descendre. Mes doigts longeaient ses flancs, et bientôt, j'arrivais à hauteur de ce qui m'intéressais. De ce dont il désirait que je m'occupe.

« A tes ordres, Helel... »

Je lui dédiais une moue mutine. J'avais récupéré ma lucidité, et gardé l'euphorie de l'orgasme. Mon corps était satisfait, et je sentais entre mes cuisses serrées la semence déposée si généreusement en moi. Mêlée à mon propre plaisir, comme sur la raideur virile que mes doigts vinrent enlacer à la base.

Mes lèvres gonflées s'approchèrent doucement de l'extrémité luisante, et je sortis ma langue. Là-dessus, je connaissais aussi uniquement la théorie. Cependant, tout ce que je savais s'envola dès que le bout de ma langue toucha le gland, s'enroulant autour. Je n'avais plus que l'instinct. Je léchais, de bas en haut, ce qu'il m'offrait. Je goûtais à son sperme, et à ma cyprine.

Et puis mes lèvres vinrent envelopper le gland, tandis que ma langue glissait sous la corolle du frein, nettoyant, comme il me demandait, les moindres recoins. J'aspirais en même temps, et le sexe du démon pénétra un peu plus entre mes lèvres. Je me sentais maladroite, mais j'essayais de faire de mon mieux. Je sentais ce qu'il fallait que je fasse. Quant à la réalisation, c'était assez hasardeux.

Mais je persistais, et bientôt, le gland tapa au fond de ma gorge, touchant ma glotte.

Un réflexe me serra la gorge, me contraignant à retirer un peu de longueur, mais finalement, après plusieurs essais, j'arrivais à avaler sans vouloir régurgiter.

Pendant que mes lèvres prenaient soin de garder l'attribut viril bien au chaud, et que ma langue s'activait à le nettoyer, ma main droite restait à encercler la base, la serrant de temps à autres. Ma main gauche, après avoir serré les hanches du mâle le temps de me familiariser avec ma tâche, descendit, effleurant la peau tendre de l'aine, et vint caresser les bourses qui venaient de livrer la petite quantité de sperme qui coulait doucement entre mes cuisses serrées. Mes doigts se montraient curieux, joueurs. Bientôt, je malaxais doucement cette fragile anatomie.

Je n'étais que douceur et passion. L'apprentissage était certes, maladroit, mais la bonne foi dont je faisais preuve compensait aisément, je l'espérais, le manque de pratique. Je mettais du coeur à l'ouvrage, et bientôt, l'organe mâle encore plein de vigueur pénétra mes lèvres à intervalles réguliers. Je le faisais buter contre ma gorge, aspirant contre la peau, comme pour le nettoyer intégralement. J'essayais aussi de le prendre en entier, mais le manque d'expérience m'empêchais de réussir. A moins que ce ne soit sa taille imposante.

Retirant un instant la verge d'entre mes lèvres, je levais les yeux vers le démon. Un soupçon d'interrogation s'immisça dans mes prunelles, alors que je gratifiais son sexe de caresses sensuelles, l'emprisonnant d'abord entre mes doigts agiles, puis entre mes seins lourds et offerts.

« Est-ce assez propre.. Hmmm ? »

Je me montrais malicieuse. Joueuse. Curieuse. Le désir flambait encore dans mon ventre, mais à un moindre degré. Ce n'était plus un brasier impatient que j'avais au creux des reins. Il avait été apaisé par cet assaut torride, et cet orgasme fulgurant. Non, ce n'étais plus un brasier. Mais c'était encore chaud. Prêt à s'allumer à la moindre étincelle. Et, tant que je serais proche de lui, j'avais l'impression que ça resterait ainsi.

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Les terres sauvages / Re : Chasseur providentiel [Mortimer]
« le: mardi 22 juillet 2014, 21:38:40 »
Tandis que je me tords de douleur sur le sol, l'inconnu se campe devant moi. Il se plante face à l'ennemi, comme un héros. Je perds la notion du temps, j'oublie même l'action qui se déroule devant moi, quand une violente douleur dévaste mon organisme. Je comme paralysée, arquée au possible, hurlant tout ce que je peux. Plus de pouvoirs. Plus d'appel. Juste un hurlement sauvage, respirant la douleur et la mort. Ma poitrine se soulève de façon erratique. Je sens mon pouls faiblir. Je n'en peux plus. Je suis en sueur. Mais c'est des sueurs froides. Gelées. Comme ma peau, à présent, malgré l'ardente douleur qui me vrille les entrailles.

Le bruit de lutte me parvient enfin, assourdi. Juste le temps d'un instant. Puis ce fut l'explosion. Douleur, mais pas seulement. Des grands fracas secouent la caverne. Des morceaux de roches tombent, et dégringolent. L'odeur de souffre, qui saturait l'air auparavant, disparaît progressivement. Ça devient presque respirable. La bête est-elle vaincue ?

Sûrement. La douleur cesse brusquement, me laissant haletante. Je sens mes forces me revenir. Je recouvre la vie. Je sens le pouvoir divin irriguer à nouveau mes veines, mon sang revenir me battre aux tempes... J'ai mal, mais c'est déjà plus supportable.

Je me redresse, poussant les blocs de pierres comme si c'était de simples cailloux. Oui, la bête et vaincue. La tempête magnétique a cessée. Il n'y a plus que de la pluie, du vent et du sable au-dehors.

Trop heureuse de ce dénouement, je titube vers la sortie. Mes blessures se referment peu à peu. Puis je trébuche sur un corps. Chaud et plein de vie. Je le sens. Je m'accroupis, et je le saisis sous les aisselles. Peu importe la pluie, je veux déguerpir de cet endroit. Je m'accroche au héros qui est venu à ma rescousse. Un homme, au visage buriné et à la chevelure de ténèbres. Je m'enroule autour de lui. Je maîtrise mal la téléportation, alors avec un autre en plus...

Je me concentre. Mes atomes se dispersent, et je m'accroche de plus belle à lui imprimant mon pouvoir sur son corps. Et là, je sens ses atomes s'éparpiller tout autour. Ils suivent les miens. Ma conscience accompagne nos corps désintégrés. Finalement, à quelques kilomètres de la caverne, je sens un refuge. Un petit chalet isolé. Abandonné. Il est comme sur un petit îlot, avec des douves emplies d'une eau claire et propre. Il ne pleut plus, à cet endroit. Alors je dirige mes atomes vers ce lieu. Je nous téléporte au centre du chalet, non loin d'un matelas défoncé, d'où la paille ressortait.

Tout cela avait pris, au mieux, quelques dixièmes de secondes. Mais le temps, lorsqu'on est éparpillé dans l'air, ce n'est plus qu'une notion abstraite.

Je vois alors le visage de mon sauveur providentiel. Il a détruit le démon. Je sens en lui une énergie vibrante, puissante. Il a détruit le démon, et il m'a sauvé la vie.

Je passe une main sur son visage, tendre et caressante.

« Vous allez bien ? »

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Les terres sauvages / Re : Chasseur providentiel [Mortimer]
« le: mardi 22 juillet 2014, 18:19:16 »
« Qui êtes-vous ? »

Un simple murmure dans la caverne, mais qui résonne à mes oreilles comme un gong que l'on vient de frapper. Je sursaute. Je m'échappe de l'emprise de l'inconscience. Une migraine envahit ma tête. Le sang pulse dans mes veines comme les sabots d'un cheval lancé au galop. Qui vient de parler ?

Je ne vois rien, dans la semi-obscurité du lieu. Je suffoque toujours, et le battement irrégulier de mon coeur manque de me rendre sourde. C'est dur de garder les yeux ouvert. Ils me brûlent. L'être qui s'avance ne ressent-il pas l'odeur insupportable du souffre ? Il me semble... Non. Le démon qui me retient m'aurait-il utilisée comme appât ? Pourquoi moi ? La faute à pas de chance, sans doute.

Quoi qu'il en soit, je bénis ce nouveau venu. S'il réussit à rester de marbre face au souffre, alors il est peut-être l'homme de la situation.

Je gémis. Je sens la bête, au loin, qui revient.

« Il... Arrive... »

Son aura menaçante m'entoure, m'étouffe, m'écrase. Je tousse. Je crache sur le côté. Du sang. Encore. Pourtant, je ne dois plus en avoir beaucoup en moi. Je baigne dans une mare de sang. J'ai la gorge sèche, la voix éraillée. Je n'arrive plus à avaler correctement ma salive.

« Aidez-moi... Je... Je vous en... Prie... »

Je me roule alors en boule, prise d'une douleur fulgurante. J'ai l'impression que mes organes prennent feu. Ils sont en train de bouillir en moi. Je crains qu'ils ne fondent. Et dieux, ce que ça fait mal !

Je retiens un cri, me mordant les lèvres jusqu'au sang. La douleur est tellement intense... Les flammes de mes cheveux s'éteignent tout à fait, laissant une chevelure sombre éparpillée sur le sol. Je tressaute parfois, agitée par des pics de douleur.

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Les terres sauvages / Chasseur providentiel [Mortimer]
« le: mardi 22 juillet 2014, 16:35:05 »
Je suffoquais. Même un être comme moi, habituée des Enfers, des démons et du souffre, je n'en pouvais plus. L'air était saturé. L'entité qui contrôlait la grotte où je m'étais réfugiée, une heure avant, lorsqu'une tempête électro-magnétique avait commencé à faire rage, me contrôlait à présent. Incapable de me servir de mes pouvoirs, la tempête me neutralisant, je ne pouvais que subir.

Je n'arrivais même plus à hurler, la voix trop éraillée. J'avais des blessures partout. Je saignais abondamment. J'étais une déesse, et pourtant, prise au piège par un vulgaire démon. Impossible de joindre mes alliés. Impossible de quémander de l'aide. Ni mon père, ni Malk... Ni même Helel, ou Oneiros. Je suis confinée à l'intérieur de cette grotte, mes pouvoirs inefficaces. Et ma résistance divine semble s'être évaporée également.

Je commence à perdre conscience. Trop de sang perdu. Pas assez d'air. Des points noirs dansent devant ma vision. Étendue sur le sol, je suis comme un poisson hors de l'eau. Pas à ma place. Agonisante.

Non. Ça ne se peut pas. Je ne peux pas mourir. Pas comme ça. Pas maintenant. Je suis la fille d'Hadès. Je dois pouvoir résister. Mon pouvoir primaire est lié à la mort, après tout. Je ne peux pas succomber.

Alors j'essaie de résister. J'ouvre les yeux. Je réunis les quelques forces qu'il me reste pour une chose. Un cri. Un seul. Mais un putain de cri. Le genre de hurlement qui s'entends à travers tout Terra. Qui titille la conscience des personnes me connaissant. Mais avec la tempête, le hurlement se trouve confiné à la zone où l'électromagnétisme fait rage. J'espère que ce sera suffisant. J'espère que quelqu'un entendra. En attendant, mes yeux se ferment à nouveau, et je perds conscience.

Je suis étendue, inerte, sur le sol. Ma robe déchirée ne cache plus guère que l'essentiel, et les flammes de mes cheveux se meurent également.

58
« J’espère que tu aimes. Je vais te baiser jusqu’à ce que tu ne puisses plus tenir debout, ma belle. »

Oh, ce plan me convenait à merveilles. Excitée comme je l'étais, j'aurais dit Amen à n'importe quoi. Mais ce qu'il proposait, c'était raisonnable. N'est-ce pas ?

Oh, de toute façon, je suis incapable de raisonner clairement dans cet état. Je suis entièrement occupée à prendre mon pied. A ressentir, dans toutes les fibres de mon être, ce plaisir insidieux qui brûle dans mes veines, qui me fait perdre la tête, et qu'il sait si bien me donner. Les petites claques sur les fesses, de temps à autres, me faisait frémir. Plaisir. Un soupçon de douleur... Non, pas de la douleur. C'est autre chose. Une excitation assez malsaine, peut-être. Mais c'était si bon... Surtout pour une novice comme moi.

« C’est ça, regarde moi, pendant que je te baise. Regarde-moi te limer. Tu n’attendais que ça, après tout ? »

Haletante, je hochais la tête. Je soufflais mon approbation. Oui, c'était tout ce que j'attendais. Je l'ignorais peut-être, mais c'était comme si je venais d'atteindre un des buts de mon existence. C'était... Indescriptible. Tellement bon... Comment avais-je pu ignorer ces sensations jusqu'à présent ?

« Cindy… »

Un autre cri m'échappa, alors que je le ressentais en moi avec une acuité nouvelle. J'étais si bien là, contre ce mur, contre ce démon... Qui aurait cru que je me trouverais dans une telle situation un jour ? Certainement pas moi. Je n'étais pas en mesure, jusqu'à présent, d'imaginer ne serait-ce qu'un dixième du bien-être et du plaisir que procurait le sexe. Oh, je m'étais masturbée, avant. Mais à côté du sexe pur, à côté de la sensation de pénétration... Ce n'était rien. Je me sentais remplie. Comblée. J'avais l'impression d'avoir été faite pour ce moment. A cet instant précis. Dans cette situation là.

« Tu as du mal à tenir debout, Cindy ? Laisse-moi t’aider… »

Oh oui, aides-moi, soufflait ma conscience tandis que je frissonnais, son souffle chaud électrisant mon être tout entier.

Soudain redressée, privée de liberté de mouvement, je criais à nouveau. La sensation, déroutante, était malgré tout plaisante. Euphorisante. Je ne pouvais pas bouger, et ça n'en était que meilleur. Je haletais, susurrant le nom du Grand Duc sans arrêt, marmonnant mon approbation. Un pic de plaisir parcourut mon corps, comme une décharge électrique. C'était sauvage. Passionné. Presque... Violent. Et j'aimais ça. Oh oui, j'aimais ça.

« Continue… Mhh ! Bouge contre moi. »

De nouveau libre de m'appuyer contre le mur, je ne me fis pas prier. Avec un appui, c'est beaucoup plus facile de faire onduler ma croupe. De me cambrer, puis de me courber en sens inverse. Mes muscles se serraient autour de son sexe. Il était imposant, en moi. Mais ce n'en était que meilleure. Je ressentais chacun de ses mouvements avec clarté. C'était si bon... Si chaud... Si érotique...

« Frotte ton cul contre mon bassin. Comme une gentille soumise. Donne-moi ta bouche. »

Un autre gémissement m'échappa, grimpant dans les aigus. Il menait la danse avec agilité. Avec force. Je me donnais à lui, toute entière. Peu importaient les conséquences. Ces instants resteraient gravés en moi avec ferveur. La puissance de chacun de ses gestes me fascinait. Il me captivait. Et ce n'était pas le plaisir brûlant qui déferlait dans mes veines qui allait m'en détourner.

Tournant la tête sous son impulsion, je lui offris mes lèvres avec joie. Ses lèvres s'écrasant contre les miennes, comme son bassin s'entrechoquait avec le mien... Un frisson violent me parcourut. Intense bonheur, que ces instants. Je me soumettais avec plaisir à son bon vouloir, récompensée par les sensations ô combien merveilleuses qu'il me faisait connaître.

« Maintenant, fais-moi goûter tes lèvre. »

Tournant à nouveau la tête, je lâchais le mur d'une main, venant glisser mes doigts derrière la nuque du démon. Mes lèvres vinrent caresser les siennes, et je dardais le bout de ma langue entre elles pour venir le titiller. Pour venir jouer avec la sienne. Je mordillais la pulpe de ses lèvres, savourant son goût de mâle. Je frémissais à chacun de ses assauts, gémissant contre ses lèvres.

Finalement, je m'arquais de nouveau, rompant le contact de nos bouches. Ma main s'agrippa à ses épaules, tandis que je me courbais comme je ne l'avais jamais fait. Un vrai roseau. Je ne tenais plus sur mes jambes. Je tremblais tant l'effort que je déployais pour rester debout était important. J'avais des fourmis dans les pieds, dans les jambes.

« Oh, Helel... »

C'était comme une petite mort. Je sentais une ardeur inconnue enfler en moi. Parcourir mes veines. Mes membres. Je serrais les cuisses, emprisonnant, en quelques sortes, la virilité du Grand Duc entre elles.

Je criais à nouveau, à chaque coup de rein, m'envolant un peu plus vers ces étoiles que je commençais à apercevoir.

« Helel ! Ouiii... Hm... Je... Oh ! »

Et l'orgasme me surprit. Fulgurant. Violent. Comme une tempête de plaisir qui ravageait mon être. Je me tendis, arc-boutée contre le démon. Je fermais les yeux, agrippant comme je le pouvais le mur, Helel... Je m'égratignais les ongles, je griffais le démon. Je n'avais jamais connu pareille sensation. Je me sentais comme une naufragée, accrochée à la réalité uniquement grâce au contact masculin derrière moi.

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« Mhhhh, nue sous ta robe. Voilà une incitation si j’en ai jamais vu une. »

Seuls des gémissement répondirent à ses paroles. Approbateurs, les gémissements. Je ne pouvais pas faire mieux. Est-ce tout le temps comme ça, les préliminaires ? J'avais lu que c'était plaisant, mais à ce point... Il me rendais folle, et je perdais toute notion du temps, du lieu. Je ne ressentais que sa présence derrière moi, ses délicates attentions, et l'aspect râpeux du mur qui rougissait ma peau bleutée.

Il ne me touchait plus que du bout des doigts. Mes sens décuplés ressentaient avec plus d'acuité le frôlement de ses doigts. C'était une torture. Délicieuse, mais une torture quand même. J'étais plus que trempée. Plus que prête. Mais il me faisait quand même languir. Ô dieux, je n'en peux plus. Je vais exploser je crois. Je suis bouillante, volcanique. Je n'attends que lui.

« Si je t’empale sur ma queue maintenant, tu seras à moi, est-ce que c’est bien compris ? Si je te fais l’amour, maintenant, je veux que tu penses à moi à chaque fois que tes doigts glisseront contre ton corps. »

Un soupir quitta mes lèvres. Ses doigts de nouveau contre mon corps... Si bon... J'hochais la tête. Je dirais amen à tout ce qu'il pourrait me demander, dans cet état là. Précipitamment, je soufflais mon approbation. Même le contact râpeux du mur, contre mes mamelons, ça m'électrisais.

« Oui..., glissais-je, impatiente. Oh oui... »

Mes gémissements concernaient aussi bien ses paroles que ses gestes. Je fermais les yeux, le souffle court et haletant. Je n'en pouvais plus. Je pressais mes fesses contre lui. Je me cambrais doucement, cherchant à le sentir bien contre moi. En moi.

« Je veux que tu imagines mon sexe, à chaque fois que tu voudras faire l’amour. Que tu gémisses mon nom lorsque tu seras seule, et en mal de caresses. Que tu viennes à moi, dès que ton petit trou chaud aura envie d’une queue. »

De nouveaux soupirs quittèrent mes lèvres. Je frémissais rien qu'à le sentir contre moi. Le contact sec, bref, de sa main venant sur mes fesses me tira un gémissement. Je crois que j'aimais ça. Oh oui... Je perdais la tête. Rien que son souffle dans mon dos me donna envie de me cambrer. Alors, quand ce fut la boucle de sa ceinture, avec son contact légèrement plus frais que ma peau brûlante de désir, je m'arquais d'un coup. Je n'en pouvais plus. J'allais perdre la raison, s'il continuait à me faire languir ainsi.

Ces instants, précédant le saut ultime dans l'inconnu, me faisaient frissonner. Violemment. Je le désirais tant que ça me faisais mal. J'avais le souffle court, le coeur battant à cent à l'heure et les reins bouillonnant de désir. Des frissons me parcouraient de l'intérieur. Impatience. Légère appréhension peut-être. Mais surtout, surtout, je me languissais. Prête comme je ne l'avais jamais été.

« Tu t’impatientes, chaton ? »

Un léger grognement lui répondit, alors que je me cambrais pour le sentir pleinement contre mon dos. Je sentais sa virilité pointer entre mes fesses. Elle vint se glisser rapidement entre mes cuisses, tandis que je me penchais vers l'avant, vers le mur, selon l'impulsion qu'il donna.

« Oui... Oui oui oui... »

Incapable de réfléchir clairement, je ne fonctionnais qu'à l'instinct. Je ne faisais que répondre aux exigences de mon corps. Et il me demandait, de plus en plus, à être satisfait. A sentir, enfin, la présence imposante d'un mâle.

Ses doigts contre ma petite perle m'envoyaient comme des petites décharges électriques dans chacun des nerfs de mon corps. C'était trop bon, c'était trop... Trop dur d'attendre. Trop long. Insupportable. Insoutenable. Je tendais ma croupe vers lui, creusant mon dos, m'appuyant contre le mur.

Et finalement, alors que mes lourds seins se frottaient contre la pierre, il m'emplit de sa présence. Choc grandiose. Une petite et sourde douleur se mêla à un plaisir infini. Je ne savais pas quoi ressentir, mais l'indécision ne dura même pas un millième de seconde. Bien vite, la surprise céda la place à une satisfaction grandissante. Un hoquet de plaisir m'échappa, se transformant en un cri qui venait du coeur. Un cri de plaisir pur. Un cri de luxure. Il a pu s'entendre à des lieues à la ronde, je crois.

« Han… Tu es… »

Je gémissais, alors que je le sentais finalement bouger en moi. Il était en train d'explorer une zone encore vierge. Il s'y prenait bien. Méticuleusement. Je le sentais profondément en moi. Si profond... Et c'était si bon... Serrant les dents, je laissais des sons inarticulés quitter mes lèvres. Grâce à la présence imposante de son sexe en moi, combinée à la puissance contenue de ses balancements, je me sentais perdre pieds. Je griffais le mur, murmurant le nom du démon comme une litanie.

« Oh oui... Helel... »

Le front contre le mur, je tournais légèrement la tête. Je tentais de le voir par-dessus mon épaule. Mes cheveux bleutés étaient éparpillés sur mes épaules, dans mon dos. J'avais tellement chaud... Machinalement, une de mes mains se décolla du mur et vint les réunir sur la droite de mon cou, les laissant cascader sur ma poitrine, contre ma joue. Je libérais peut-être une prise pour le démon, s'il souhaitait appuyer, amplifier les pénétrations de sa virilité en moi.

« Je suis... Aaaah... A toi... Oh oui. Hm... »

Et le plaisir se décupla, alors qu'il se montra bientôt plus entreprenant. Plus rapide. Mais toujours aussi profond. Oh la la. C'est diablement bon. Diaboliquement érotique. Mon regard capta le sien, et s'y noya tandis que le plaisir montait, qu'il grandissait. Qu'il enflait, au creux de mes reins, au même rythme que le Grand Duc adoptait pour me posséder totalement.

« Helel... »

Mes gémissements se firent plus rapprochés. Plus aigus. Je voulais qu'il continue. Plus fort. Plus vite. Qu'il claque mes fesses à nouveau, même. Le nœud de plaisir, au creux de mes reins, était à présent une grosse pelote. Je tremblais sur mes jambes, m'agrippant au mur sans trouver d'accroches. Je fermais alors les yeux, à nouveau, et je courbais la tête en avant. Je courbais l'échine également, changeant imperceptiblement l'angle de la pénétration. Et ce fut vraiment bon.

Je crispais mes doigts sur le mur, m'égratignant la pulpe contre la rugosité du mur. Je criais mon plaisir à qui voulait bien l'entendre. Non, je n'étais pas discrète. Pas du tout. Les cris enflaient dans ma gorge, et à mesure que le rythme devenait sauvage, il se libéraient. J'étais là, nue, offerte à ce Grand Duc sans la moindre pudeur. Au contraire. J'aimais ça. Une sensation grisante. L'interdit. Le fait de pouvoir être vus. Excitant.

Je finis par renverser la tête en arrière, rejetant mes cheveux dans mon dos. Cambrant ce dernier, je me fis presque saigner à gratter le mur, criant le nom du démon sans la moindre retenue.

« Oh, Helel ! »

Je ne parvenais pas à croire que ce fut si bon. Le plaisir déferlait en moi comme un ouragan. Un tsunami. Je sentais le moindre de mes muscles se contracter, tandis que le brasier de mes reins explosaient. Des décharges électriques me parcouraient les extrémités. Le bout des doigts, les oreilles, le bout des seins... J'ai eu l'impression que toutes les parties de mon corps s'embrasaient, que je perdais pieds. L'indicible plaisir que je ressentais me fit tituber. Oh, c'était tellement bon...

« Hm... Helel... »

60
« Le chaton a des griffes. »

Oh, oui. J'ai des griffes, et je sais m'en servir. J'explore son corps, découvrant les muscles puissants que cachait la chemise, et j'adore ça. Sentir, en plus, ces même muscles se contracter au passage de mes doigts m'encourageais à me montrer plus hardie, venant descendre plus bas, explorer cette partie de l'anatomie humaine que je n'ai fait que voir, parfois.

Il me rendait le plaisir en même temps, et des soupirs quittaient mes lèvres pour venir s'écraser contre son cou, contre son torse. Il ne voulait pas m'embrasser, et il souhait me faire céder ? Qu'à cela ne tienne. J'allais moi aussi dévoiler mes armes. Frémissante contre lui, j'adorais la façon dont il s'occupait de moi. Ce n'était pas vraiment doux, mais ce n'était pas ce que je recherchait. La douceur est un concept assez surfait. Comment peut-on rester doux, quand de telles sensations s'offrent à nous ?

Personnellement, quand je ressens ce tiraillement en moi, quand j'éprouve le brasier qui est allumé au creux de mes reins... Non, je ne peux pas vouloir de la douceur. Ce serait une torture. Je veux de la passion. La vraie. Celle qui décuple les sensations, et qui nous laissent haletants.

Mes doigts emprisonnant la virilité encore prisonnière du tissu, je souris. Il a soupiré également. Donc ça à l'air de lui plaire. C'est tout ce que je recherche. C'est parfait.

Avec son aide, j'enroulais ma jambe contre la sienne. Je me collais à lui, haletante, et pantelante de ce désir que j'éprouve pour la première fois. Sait-il que, sous ma robe, je ne porte rien d'autre ? S'il l'ignore, la surprise n'en sera que meilleure.

« Alors prépare-toi à miauler, chaton. »

Oh oui, fais-moi miauler, ais-je envie de souffler, mais les mots se bloquent dans ma gorge quand il recommence à agacer ma poitrine de ses doigts. Puis de ses lèvres. Je laisse ma tête retomber vers l'arrière en soupirant, bénissant le mur derrière mon dos, qui me soutiens un minimum. Sans ça, je serais telle une poupée de chiffon entre ses doigts. Je me sens molle, mais si excitée.

Ma robe finit sa course contre mes hanches, dévoilant l'intégralité de mon buste. De mes seins dressés par le désir, de mon ventre plus ou moins plat, de ma taille fine, et de mes hanches qui fournissent un parfait appui pour le démon. Je frissonnais violemment, tentant de griffer le mur derrière moi. C'était si... délicieux. Il attisait mon désir tout en le frustrant. Une dualité ensorcelante.

« Mhhh, et ce goût… »

Mon regard accrocha le sien, et un sourire se dessina sur mes lèvres entrouvertes. L'une de mes mains cherchait à se poser contre les épaules du Grand Duc, mais les frissons de désir me faisait trembler, et je préférais m'agripper au mur. Si frais, comparé à mon corps brûlant...

Soudainement retournée contre le mur, je m'y appuyais avec plus de ferveur encore. Ma tête se tourna légèrement sur le côté, cherchant du regard celui du démon. La pointe de mes dents acérées mordilla ma lèvre inférieure quand il finit de descendre ma robe. Doucement, il la glissa contre mon corps, et s'occupait de chaque portion de peau dévoilée. Le tissu finit sa course sur le sol, provoquant un bruissement soyeux contre mes pieds nus.

Je m'appuyais un peu plus contre le mur, rapant légèrement ma poitrine contre la rugosité minérale, et un soupir m'échappa à nouveau.

« Hm... Ça te... Plaît ? »

Je cambrais mon dos, m'offrant un peu plus encore à lui. Je m'abandonne à l'extase qu'il me promet par ses regards, par ses gestes. Je suis plus que prête à découvrir les mystères du sexe en sa compagnie. Je frotte doucement mes cuisses l'une contre l'autre, trempée de désir, de plaisir. Je suis frustrée par cette attente, mais en même temps, je suis comblée.

On était en terrain exposé ? Oui. Mais à cet instant, je n'en avais cure. Ils pouvaient bien se presser autour de nous, je ne voulais qu'une chose. Helel. Je le voulais si ardemment que j'en avais presque mal. Je cherchait la satisfaction de mes pulsions. Je voulais qu'il vienne me déflorer. Qu'il me fasse mal, même. Je voulais le sentir contre moi. Je désirais, de toutes mes forces, savoir ce que ça faisait de le sentir en moi. Être intimement lié à lui.

Je gémissais sans retenue, murmurant son nom de démon.

« Oh, Helel..., soufflaient mes lèvres. »

Abrèges mes souffrances, donne moi la libération..., pensais-je sans parvenir à formuler cette requête par des mots. En fait, tout ce que je parvins à articuler, c'est une supplique.

« Je t'en prie... »

J'avais les doigts crispés sur le mur. Le front collé à la pierre, je dardais mon regard brûlant vers le Grand Duc. Je voulais qu'il se débarasse de ce pantalon. Qu'il se montre à moi dans toute sa splendeur. Qu'il me montre sa puissance. Sa supériorité. Je me mordis un peu férocement la lèvre, provoquant un saignement. Le goût métallique sur mon palais ne me stoppa pas. Au contraire. Il décupla mon désir.

« Helel... »

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