Sur les terres dominées par l'Empereur le ciel se teintait d'une couleur sanglante. On pouvait facilement voir la différence entre Nexus, une ville rayonnante et Ashnard, qui était fort lugubre. L'odeur de l'air changeait, comme si elle était l'annonciatrice de ce territoire où la mort frappait sans discernement et sans pitié. De l'air florale nous étions passé à une odeur de souffre qui faisait tousser les personnes ne pouvait s'acclimater à ce nouvel environnement. Pendant le voyage qui nous firent quitter Nexus, nombre de personnes trop faible ou blessée trop violemment moururent. Les femmes les plus en états, moi comprise, durent jeter les cadavres, autant pour protéger les esclaves encore sains, mais aussi pour que les prédateurs sur ce territoire hostiles se jettent sur les morts. Quelques esclaves tentèrent leurs chances, mais les quelques magiciens de l'escorte prirent bien soin de nous laisser voir les colonnes de flammes brûler la chair, jusqu'à l'os, des fuyardes. Je fus celle qui calmait les enfants, ses derniers faisant de nombreux cauchemars, quoi de plus normal quand chaque jour la mort frappe sous vos yeux innocent. Quand on entendait des bruit morbide, je me mettais à chanter, pour masquer ces sons qui allaient hanter les esprits.
Sur les cinq carrioles d'esclaves il n'en restait plus que deux à l'arrivé. Dès que nous fûmes déchargées, il y eut le premier tris. Ce fut le premier jours où je me fis remarquer, ne supportant pas de voir des hommes vouloir brutaliser des enfants qui étaient presque brisés par ce qu'ils avait vécu. En échange de leurs survie, je reçu bon nombre de coups de fouet, me faisant soigner après pour être toujours bonne à vendre.
Je fus envoyée chez un vendeur qui ne prenait que les femmes ayant les dimensions parfaite pour servir d'esclave et de génitrice. Il ne me fut donc pas étonnant de voir de nombreuse terranide-vache dans l'entrepôt, étant même l'une des rares ESP.er et humaine du lot qui avait été formé pour une vente dans un mois.
De nombreux tests, surtout à base de magie, fut effectué pour savoir si j'étaie apte à devenir un bon produit ou à partir dans un prix de lot de basse qualité. Cela alla très loin, uniquement pour qu'au final le vendeur dise que je pouvais être vendu séparément. Il apprit pour mon pouvoir, ne le cachant pas quand il vint à me poser des questions, parfois personnel, répondant avec franchise. Il vint à faire quelques test sur ma capacité, me faisant embrasser d’innombrable personnes et monstres.
En un mois je me fis à ce ciel toujours sombre, semblant attendre un moment d'inattention de part pour faire tomber la foudre et vous effrayer. Une esclave assez qui était là plus longtemps de que moi m'appris qu'il y avait une période où la pluie tombait en abondance avec des coups de tonnerre enflammant de nombreuse maisons, la malchance semblait avoir décidé que nous étions à cette fameuse période.
Le temps fut venu, j'allais finir vendu à je ne sais quel maître ou maîtresse. J'avais observée que sur ce territoire la vie d'une esclave valait encore moins qu'à Nexus, nombre de fois entendis-je le cri agonisant d'un esclave qui avait tenté de fuir Ashnard par le port, où l'entrepôt était. Je ne savais pas où était le reste des esclaves des carrioles, sans doute fallait-il mieux ne pas savoir. On annonça mon numéro : CAM7M01E69 , faisant allusion à mon prénom, ma qualité en tant qu'esclave, ma catégorie M pour mère, donc apte à être une génitrice, le 01 étant ma race, ESP.er et 69 étant ma notation lors de différents test.
La tenue que je reçu fut choisit au hasard, tenant quand même compte la taille de ma poitrine , je n'avais pas les plus gros bonnets, mais n'était pas la plus petite non plus. J'eus le droit d'avoir une tenue fort bizarre, le vendeur appela cette tenue « écolière » il s'agissait d'une jupe plissée noire avec une veste dont la teinte était identique à mon bas. Des chaussures et une paire de collant noire me fut donné, pas de décoration superflu, tout était dans le minimum et le naturel. Aucun maquillage n'était autorisé, voulant montrer que sa marchandise avait une beauté sans artifice.
Deux gardes se mirent à pointer leurs armes vers moi, me piquant un peu le fessier pour m'obliger à aller plus rapidement sur l'estrade, enfin estrade, il s'agissait plus de l'endroit d'exhibition, ayant un piloris prêt à l'emploi. Le vendeur n'eut cependant pas le loisir de m'attacher, jugeant que mon caractère doux et paisible n'engendrerait aucun soucis lors de la vente.
C'est alors que commença la vente, à 55 000 po, le prix étant plus bas suivant la cotation de vente pour la simple raison que je ne connaissais pas bien l'Empire d'Ashnard et donc une difficulté d'orientation pendant les prochains mois, handicap qui avait été répercuté sur le prix de départ. Je vis de nombreuses personnes, des magiciennes, des créatures non-humaines, y comprit des démons. Quand le vendeur lança les offres, la vente commença et nombres semblaient désirer m'avoir, le vendeur vint cependant à pester en voyant quelque concurrents participer à la vente, lui comme moi comprenions alors qu'ils me voulaient pour produire d'avantage d'esclaves et les revendre à bon prix.
Image tenue de Camelia