Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Sha

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Sha

Pages: 1 2 3 [4] 5 6 ... 53
46
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: dimanche 22 juillet 2018, 22:33:38 »
« Tu as du mal à comprendre où tu te trouves, hein ? Pour toi, petite humaine, l’orgasme est la quintessence du plaisir, un but ultime et magnifique, mais, pour moi... L’orgasme signifie la fin du rêve. Tu es dans le Monde du Désir, mais, quand un individu jouit, son désir est satisfait. »

Tandis que la Maîtresse parlait, son clone s’était agenouillé devant Kiriko, et s’attaquait à son sexe, le léchant. La femme était terriblement douée, et caressait doucement cette queue, avant de la coincer entre ses doigts, la pressant fermement, pour ensuite la lécher avec sa langue, remontant lentement dessus. La Maîtresse prenait le temps d’apprivoiser ce sexe, et le prit ensuite en bouche, commençant à le pomper.

L’autre Maîtresse s’était relevée, et marchait doucement vers Kiriko. Sa main caressa sa joue, et son pouce tripota ses lèvres. Elle lui sourit affectueusement, consciente que Kiriko devait avoir bien des questions en tête.

« La Dimension des Rêves est un endroit très particulier, Kiriko. Une zone-tampon au croisement de plusieurs plans astraux. Ce n’est pas une dimension comme la tienne, ou même comme celle du Paradis. Ici, il n’y a rien de physique, rien de stable. Tout ceci n’est qu’une construction magique et spirituelle. On l’appelle ‘‘Dimension des Rêves’’, mais il ne s’agit pas que de ça. Disons juste que les rêves vous permettent d’y accéder. »

Impossible de définir avec précision ce qu’était cette dimension, si ce n’est le fruit du Multivers, une zone de stockage conçue par les humains, par leurs pensées, par leurs songes.

« Cette dimension est différente pour chaque individu qui y fait un rêve, Kiriko. Tu y vois tous tes fantasmes, mais, si Açoka était à ta place, elle en verrait d’autres. C’est le Monde de l’Immatériel, Kiriko, et Sha le connaît très bien. Elle t’a déjà fait entrer dans son monde, non ? »

La Maîtresse se déplaça encore, et généra autour d’elle une étonnante vision que Kiriko avait déjà pu croiser : le Monde de l’Ombre. Sha lui avait souvent expliqué que ce monde était à la frontière du rêve et du physique, un monde magique microscopique qu’elle pouvait générer, et dans lequel elle stockait sa magie.

Pendant ce temps, la queue de Kiriko continuait à grossir. Indéniablement, la Maîtresse se faisait plaisir, tournant autour de Kiriko, caressant son corps. La Maîtresse occupée sur son dard avait maintenant posé ses mains sur ses fesses, les pinçant, tout en filant d’avant en arrière, continuant à jouer avec le sexe tendu de la femme, à l’avaler copieusement.

« Quand Sha a été bannie, son esprit s’est retrouvé ici, Kiriko. Tous les Dieux, quand ils perdent leurs enveloppes physiques, se retrouvent dans l’Immatériel. Là, certains disparaissent, tandis que d’autres attendent leur heure. La Déesse Sha s’est retrouvée ici pendant des siècles, avant d’être réincarnée. C’est ici, Kiriko, dans l’Immatériel, que se trouvent les souvenirs de Kiriko... »

L’Immatériel, la Dimension des Rêves... Un endroit où il était aisé de se perdre mais qui semblait contenir tant de réponses. La Maîtresse embrassa encore Kiriko.

« Ton amour avec Sha... Il est une source d’inspiration ici. C’est un sentiment fort, et si pur. Il peut t’ouvrir bien des portes, mais suscite aussi bien des convoitises. Tu es venue ici à travers un Portail magique, un Portail spirituel qui n’aurait jamais dû voir le jour. Les gens de Wallündrill pensent que leurs sceaux et leurs sortilèges suffisent à contenir l’Immatériel, mais... Ils ont fait entrer un loup dans la bergerie. »

La Maîtresse n’en dit pas plus, et retourna embrasser Kiriko, goûtant encore à ses délicieuses lèvres.

« Tu vas encore devoir te surpasser, ma chérie... Sache que cette épreuve pourrait bien être la dernière du Tournoi... »

Les règles étaient faites ainsi. S’il ne restait plus qu’un seul candidat en état de se battre, alors il devenait, de fait, le Champion de Wallündrill.

Mais, clairement, la Maîtresse n’avait pas encore dit tout ce qu’elle savait...

47
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: mardi 17 juillet 2018, 22:21:33 »
Dans le Domaine des Rêves érotiques, Kiriko était dans un endroit qu’il allait être très difficile de quitter, un palais de luxure où chaque tableau décoratif le long des murs la représentait avec Sha, ou avec d’autres amantes. Et chaque porte donnait sur une chambre, sur une pièce, où ses fantasmes prenaient jour, allant des plus poétiques, comme elle se mariant avec Sha, aux plus extrêmes, impliquant des tentacules, elle se faisant absorber dans la forme slimesque de Sha pour baiser de multiples femmes... On y lisait l’amour profond de Kiriko pour la Déesse, mais il existait des fantasmes encore plus profonds, avec Sya, même avec Rem, ou d’autres avec Açoka... Kiriko continuait à marcher, cherchant comment sortir de ce curieux temple. Aucune fenêtre ne donnait sur l’extérieur, et, partout, il y avait du sexe.

Suivant un couloir, Kiriko atterrit sur une mezzanine longeant un grand hall où, en contrebas, une orgie impressionnante avait lieu entre une multitude de Sha et de Kiriko, se faisant l’amour dans toutes les positions inimaginables. Cet endroit était-il autant une prison que le Domaine du Cauchemar ? Après tout, qui avait envie de sortir d’un tel endroit ? Kiriko s’avançait donc lorsqu’une silhouette arriva sur sa gauche. La Maîtresse du Domaine revint alors, et, sans guère attendre, posa sa main sur sa nuque, et la plaqua doucement contre un pilier, avant de retourner l’embrasser langoureusement.

« N’espère pas me fausser compagnie si rapidement, Kiriko... Je ne vis que de songes, et les corps, les vrais corps, sont tellement rares ici... »

Elle lui sourit encore. Ses baisers étaient magiques, et, tandis qu’elle l’embrassait, Kiriko sentit un autre corps dans son dos, un autre clone de la Maîtresse, tandis qu’elle se retrouvait dans une voluptueuse chambre. Le clone embrassa à son tour la Celkhane, caressant ses hanches, ses magnifiques mains glissant longuement et sensuellement sur sa combinaison violette.

« Dans la Dimension des Rêves, le temps est relatif, Kiriko... Je ne te laisserai partir qu’à la condition que tu me fasses jouir, ma belle. La femme de Sha... Et tu oserais croire que je puisse te laisser partir sans profiter de ton endurance sexuelle ? »

D’ores et déjà, Kiriko pouvait sentir une belle bosse pointer entre ses cuisses, tandis que la Maîtresse se déplaça doucement.

« Offre-moi un orgasme, Kiriko... Fais-moi jouir, et, non seulement je te montrerai la sortie, mais je te dirais aussi comment réussir cette Épreuve. Mais je veux aussi que tu jouisses en moi. Je veux sentir le sperme de la légendaire femme de Sha dans mon ventre... »

La Maîtresse était très sérieuse, et s’assit sur le rebord du lit, tandis que son clone masturbait Kiriko à travers la combinaison, caressant doucement sa belle queue, lui faisant bien comprendre qu’elle n’avait aucune autre option pour sortir de là... Sauf à dégainer son katana, et à les affronter.

48
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: lundi 16 juillet 2018, 20:57:51 »
Kiriko manifesta encore une autre de ses personnalités endormies. Mercy, une redoutable Oniromancienne. Un art magique extrêmement rare, que Kiriko, dans une certaine mesure, côtoyait du bout des doigts. Le clone de Kiriko s’arrêta brusquement, surpris par ce spectacle, par ce changement de rythme. C’était toujours le corps de Kiriko, mais une autre âme pulsait en elle, perturbant le Seigneur des Cauchemars.

« Non, c’est... Vous trichez ! »

Mercy avait jadis affronté Cauchemar. Elle le maîtrisait donc, car elle-même utilisait les rêves pour distiller des malédictions dans l’esprit des ennemis de Sha. Elle avait d’ailleurs longuement voyagé dans les rêves de Sha pour l’apaiser. Il suffisait à Kiriko d’y penser pour revoir la belle Mercy, assise à côté d’une Sha endormie, caressant doucement son visage, diffusant de douces pensées en elle. La Dimension des Rêves était un monde très particulier, n’obéissant à aucune règle logique, à aucune règle physique. Cauchemar se heurtait à Mercy, et perdait le contrôle, tandis que Mercy cherchait à insuffler en lui la peur... La peur de ne rencontrer personne ne pouvant avoir peur.

Cauchemar éclata alors de rire, et une explosion magique résonna autour de lui. La magie noire déformait le corps du clone de Kiriko, le faisant grandir, grossir, ses beaux ongles se transformant en griffes, des pointes osseuses et acérées jaillissant de son dos, ses yeux se mettant à rougir dangereusement.

« Mais que crois-tu ? Vivre sans peur... Pauvre idiote ! C’est la peur qui ne rend pas les gens suicidaires ! La peur fait partie intégrante de vous ! Sans elle... Tu serais morte ! »

Cauchemar hurla alors, mais Mercy s’opposa à lui. La bataille continua à fracturer la Dimension des Rêves.

« Incroyable ! Quelle résistance ! Peut-être bien que tu pourras y arriver, Kiriko Hattori, oui... Peut-être bien... »

Le décor explosa encore, tandis qu’une ultime onde de choc souffla Kiriko/Mercy. Mercy s’en retrouva balayée, et Kiriko tomba à la renverse, pour terminer sa course... Sur un grand lit rose, dans une ambiance chaude et sensuelle. Une délicieuse odeur d’encens vint rapidement agresser ses narines, et, tandis qu’elle reprenait ses esprits, des soupirs et des murmures féminins résonnèrent lentement et sensuellement autour d’elle. Une tendre main se posa sur son visage, et les lèvres de Sha apparurent brusquement, se posant sur ses lèvres, l’embrassant énergiquement, tandis que d’autres mains écartèrent ses cuisses. Une autre Sha embrassa ses cuisses.

Puis, soudain, une silhouette jaillit dans le dos de Kiriko, différente des Sha. Des mains tendres, tandis qu’une singulière femme lui faisait face.

« Bonjour, toi... Tu as échappé à ce rustre Cauchemar, Kiriko... Bienvenue dans le Domaine des Rêves érotiques, ma chérie... Là où arrivent tous les fantasmes et les désirs lubriques des êtres pendant qu’ils dorment... »

La Maîtresse des Rêves érotiques se pencha vers Kiriko, et l’embrassa alors. Un baiser incroyablement doux, autant que ceux que Sha lui faisait. Irrésistible, tout simplement... Mais Kiriko allait-elle pouvoir y résister ? Tout autour d’elle, tous ses fantasmes avaient lieu, soit à travers des miroirs, soit sur d’autres lits. Elle couchant avec des clones d’elle-même, elle prise par les tentacules de Sha, ou couchant avec ses filles devenues majeures... Les rêves laissaient tous les fantasmes de Kiriko s’exprimer, sans aucune retenue, et sans aucune limite.

Un pur concentré de bonheur...

49
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: lundi 09 juillet 2018, 20:03:44 »
« Tu te crois insensible à la peur, Kiriko ? Ha ! »

Devant la sorcière, son double maléfique souriait malicieusement. Elles étaient au milieu de ce cimetière onirique, ce cauchemar où Kiriko était entourée des cadavres de toutes les personnes qu’elle n’avait pas su protéger. Et, devant elle, le clone marcha doucement. Son corps était encore recouvert d’ombres, et la Kiriko infernale arborait une redoutable armure pierreuse, donnant à ses doigts la forme de griffes acérées et tranchantes. Ses yeux luisaient d’une intense lueur rouge, et, soudain, des mains jaillirent du sol, saisissant les chevilles de Kiriko, tandis que d’autres mains émergeaient, des zombies émergeant des profondeurs.

Le clone bondit alors en avant, et son genou frappa Kiriko au ventre, l’envoyant valser contre une pierre tombale.

« Tu crois que ta haine viscérale des hommes vient de la propagande celkhane, jeune écervelée ? Tu n’as donc jamais vraiment réfléchi à cette question ? La haine n’est que le fruit de la peur... Ta peur des hommes ! »

L’infernale Kiriko lisait en l’esprit de Kiriko, dans ses cauchemars et dans ses échecs.

« Plus que tout, tu as peur d’échouer... Comme Misha a échoué jadis ! Sha a été bannie sans que tu ne puisses rien y faire par le fait d’hommes ! C’est un magicien, accompagné de fanatiques, qui l’a banni ! Et qui ont brûlé Misha au passage... Tu as été incapable de la défendre, et, depuis lors, cet échec te hante, à tel point que tu as fini par haïr les hommes en conséquence... »

Le clone bondit encore, mais Kiriko esquiva son attaque. Le pied de Kiriko brisa la pierre tombale, et la clone pivota sur place, déployant un katana, qui se heurta à celui de la femme. Un premier coup, puissant, puis le clone attaqua encore, multipliant les coups d’estoc et les mouvements rapides et précis. Des frappes chirurgicales très efficaces, tandis que le clone poursuivait ses efforts. Elle ricana doucement, et perça la garde de Kiriko, la frappant encore avec le pied.

La Kiriko sombre bondit encore, mais son ennemie évita l’attaque, et la sorcière réagit avec sa rapidité habituelle, frappant le clone au visage. Celle-ci se volatilisa alors, et se rematérialisa en hauteur, abattant sa lame sur le corps de Kiriko. Elle attaquait vite et fort, mais, encore une fois, la Celkhane sut éviter le coup fatal.

« C’est une peur inconsciente, ma beauté, mais je la sens en toi... Ta peur de l’échec ! Ta peur de décevoir Sha ! Ta peur de ne pas réussir à la protéger, d’échouer dans tes fonctions de gardienne ! Je la sens en toi, au fond de ta poitrine ! »

Les épées s’entrechoquèrent encore.

« Ta peur... Ta peur de ne pas être parfaite !! »

50
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: mercredi 27 juin 2018, 21:42:41 »
« Oui, Kiriko, tu aimes ta fille... Mais à quel point prendras-tu soin de tes enfants ? »

Le clone devant elle était en train de changer. Les deux femmes se trouvaient à un endroit bien connu de Kiriko, puisqu’il s’agissait du Grand Hall du palais de Sha. Une très grande pièce, digne des immenses et somptueux palais égyptiens. Il y avait des corps jonchant le sol, et la Kiriko devant elle se transforma. Ses yeux se nimbèrent de rouges, et sa combinaison devint plus foncée, jusqu’à devenir noire, tandis que, entre ses seins, se mit à apparaître un œil rouge ensanglanté, bien connu de Sha. L’Œil du Roi Cramoisi.

Le clone de Kiriko attaqua encore, et, cette fois, sa lame se recouvrit d’ombre, heurtant celle de Kiriko, amenant Arya à se reculer en hurlant. Le clone tournoya sur place, et tendit soudain sa main, envoyant une onde de choc qui repoussa Kiriko, puis le clone, cette Dark Kiriko, bondit brusquement en avant, et tendit son pied en sautant, frappant Kiriko à hauteur de ses seins.

« Es-tu prête à te sacrifier pour eux ? À donner ta vie ? À renoncer à tout ce que tu crois par amour pour tes bébés ? »

Dark Kiriko attaqua encore, et les lames s’entrechoquèrent. Le clone sombre était particulièrement rapide, et bondit encore sur le côté, son pied venant se loger dans les côtes de Kiriko, lui artrachant un cri de douleur, avant que le clone ne tournoie sur place, la frappant au visage. Kiriko tomba au sol, et se retrouva dehors, hors du palais. Le ciel était rougeâtre, et l’air empestait le soufre, une odeur de brûlé lui agressant les narines.

Dans la Grande Cour menant au palais, une vaste cour avec des arbres, un bûcher géant avait été dressé, sur lequel quantité de sorcières étaient en train de brûler devant une assemblée d’hommes rustres, de mercenaires et de bandits hurlant et grognant devant ce sinistre et mortifère spectacle.

« Toi qui vois le futur, ne me dis pas que tu n’as pas vu ça... Ton échec, celui de ta faible Déesse, elle qui n’est plus que l’ombre de ce qu’elle était jadis. C’est inéluctable, Kiriko. Et tu seras placée face à un choix décisif. »

Les sorcières hurlaient douloureusement, et, quand Kiriko se retourna vers Dark Kiriko, ce fut pour changer à nouveau de place. Elle se retrouva dans un champ de roses rouges, entourant une immense tour sombre qui se dressait solitairement devant une mer profonde, comme si la tour elle-même sortait de la mer. Et, soudain, bondissant depuis les airs, Dark Kiriko tomba en piqué sur Kiriko, lame pointée vers l’avant. La Celkhane put éviter, et le clone attaqua encore, plus forte qu’elle, indéniablement.

« Tes enfants seront tués parce que tu es trop faible, trop faible pour protéger Sha et pour les protéger, eux... Tu devras choisir, Kiriko. Laisser Sha mourir, ou sacrifier tes filles pour elle... Car tu es faible, gouvernée par tes peurs ! »

Un nouveau coup de pied la frappa au ventre, et l’envoya valser à travers un miroir, qu’elle explosa, en se mettant à tomber. La femme s’écrasa sur un lit dans un appartement tekhan, et vit une orgie autour d’elle, composée d’hommes faisant l’amour à Sha, l’embrassant tendrement. Des hommes beaux, musclés, le torse nu, pénétrant ensuite la Déesse.

« Ta peur des hommes... L’expression de tes faiblesses inconscientes. T’es-tu seulement jamais demandée d’où cela venait, petite sorcière ? De ton éducation celkhane ? Ah ! Les racines en sont plus profondes. »

Le décor changea encore, et Kiriko se retrouva dans la nurserie du palais, avec de multiples enfants qui étaient tous en train de pleurer... Avec cette particularité qu’ils étaient tous des garçons ! Aucune fille, mais de beaux bébés qui gesticulaient sur place, tandis que Dark Kiriko trônait au milieu des berceaux, faisant léviter en l’air des couteaux, tous orientés vers les bébés endormis.

« Ton courage masque ta peur, Kiriko. Comment peux-tu servir Sha et la protéger en ayant si peur ? Tu es un vrai régal pour moi, ma douce Kiriko... »

Qui était donc ce prétendu clone ? Les couteaux s’abattirent brusquement, et le décor explosa alors, comme s’il n’était fait que de verre. Des bris de verre sifflèrent autour de Kiriko, qui vit alors Sha prendre une forme masculine, embrassant une Kiriko enceinte, tandis que des pétales de roses rouges flottaient le long de ces fragments d’images.

Un nouveau changement de décor ensuite, et Kiriko se retrouva au milieu d’un cimetière, sous un ciel gris, aux nuages bas et lourds. Des tombes avec des noms sinistres : « AÇOKA », « ARYA », « SHA », « LUXURIA »...

Elle était face à un adversaire redoutable : Cauchemar, la personnification des cauchemars et de la peur...

51
« C’est plutôt ingénieux » reconnut Luxuria.

Sya était, comme à son habitude, posée sur ses genoux, et, tout comme à son habitude, prise lentement d’assaut par des tentacules. Les mains aux longs ongles de l’Homoncule caressaient doucement ses épaules, glissant sur ses longs cheveux soyeux, tandis que son vagin et son fondement étaient pris d’assaut par de délicieux tentacules noirs. La tête de Sya était nichée entre les seins de Luxuria, et son slime avait recouvert la bouche de l’Ange d’une barre noire, étouffant ainsi ses cris. Les tentacules remuaient ainsi tendrement en elle, tandis que Sha reporta son attention sur Luxuria.

La Déesse avait encore du mal à croire que Wallündrill puisse abriter autant de mystères, autant de retournements de situations et de lieux insolites. Mais cette maison lui disait quelque chose. Lors d’une visite à Wallündrill, elle en avait senti la puissante magie. La maison était solidement barricadée, protégée par des runes magiques qui en interdisaient l’accès, ainsi que par des gardes. Vu de l’extérieur, ce n’était pourtant qu’une simple maison entourée par une petite cour sauvage, devenant peu à peu inaccessible et dangereuse.

« Comment ça ?
 -  Vu le peu de concurrents restants, les organisateurs ont décidé de prolonger encore le plaisir. Et, dans cette maison, le pire ennemi qu’on puisse rencontrer, c’est soi-même. Ce que les organisateurs ont oublié de dire, c’est que Lockwood n’était pas qu’un simple alchimiste, mais aussi un oniromancien.
 -  Que... »

L’oniromancie était une pratique magique assez restreinte, portant sur l’étude mystique des rêves. On résumait l’orinomancie à un simple aspect divinatoire, mais il y avait bien des déclinaisons. Basiquement, les oniromanciens considéraient que les rêves n’étaient pas qu’un simple message de la partie inconsciente du cerveau à sa partie consciente, mais qu’ils étaient aussi une passerelle, un moyen pour permettre aux êtres vivants de rejoindre une sorte de dimension surnaturelle, qui reliait tous les individus : la Dimension des Rêves. Sha, bien sûr, avait entendu parler de l’oniromancie, et Kiriko, à travers ses rêves divinatoires, s’en rapprochait d’ailleurs un peu. Les oniromanciens étaient très rares, et souvent pris pour des charlatans, mais recommandés quand il s’agissait d’affronter des fantômes, des ectoplasmes ou des démons utilisant les rêves pour attaquer leurs proies.

Sha resta donc pensive, commençant à comprendre ce que Luxuria voulait dire. Les organisateurs étaient volontairement restés taiseux sur ce point, mais, en réalité, Lockwood, pour tenter d’accomplir ses rêves, avait surtout fait de sa maison une passerelle vers la Dimension des Rêves.

« Le corps de Lockwood n’a jamais été retrouvé, Sha... On dit même qu’il errait toujours dans la Dimension des Rêves, hors de l’espace et du temps... »

La Dimension des Rêves était un environnement onirique indescriptible, dominé par différents royaumes qui n’avaient pas vraiment de territoires : le Royaume du Cauchemar, le Royaume des Rêves Prophétiques, le Royaume des Rêves Érotiques... C’était un endroit très dangereux, mais indolore pour les humains... Sauf quand, par le biais d’expériences alchimiques, on tentait d’y accéder matériellement.

Kiriko, de son côté, avançait donc dans un couloir, entendant des bruits de pas, et ne tarda pas à se retrouver devant une porte. Quan delle l’ouvrit, elle arriva dans une sorte de grand hall, devant un escalier qui descendait. Mais, en relevant la tête, elle put voir d’autres escaliers inversés, où d’autres Kiriko levaient également la tête. Si Kiriko levait la main, elles lèveraient aussi la leur. L’escalie,r lui, menait à une ouverture d’où une lumière blanche sortait, et, quand elle y alla, elle rejoignit un autre couloir, où une silhouette apparut devant elle.

Plus Kiriko se rapprocha, plus elle reconnut cette silhouette... Jusqu’à se voir. C’était elle, en face, comme une autre Kiriko, et, quand elles se retrouvèrent face-à-face, Kiriko sentit contre ses doigts la surface polie d’un miroir. Toutefois, si elle se retournait, tentant de rebrousser chemin, elle verrait alors, au bout d’une cinquantaine de mètres, le même miroir, avec elle-même la dévisageant silencieusement.

Le temps sembla se suspendre, jusqu’à ce que Kiriko ne voie, à côté de son double, une petite main potelée tenir celle de la femme. C’était Arya, une Arya forte et déterminée, aux sourcils froncés... Puis le miroir se craquela alors, commençant à se fissurer, et explosa brusquement devant Kiriko, libérant un couloir enflammé, jonché de corps, que Kiriko ne put que reconnaître.

Il s’agissait de l’un des couloirs du Temple de Sha, et le temple était visiblement assiégé !

52
Sha avait conseillé à Kiriko de se méfier de Namoria. Elle lui avait expliqué que Namoria appartenait à un puissant clan de succubes de la Luxure, mais qui, d’après ses dernières informations, était un clan rival du clan Magoa. Or, le clan Magoa était un allié ancestral de Sha. C’était elle qui avait hébergé Onyxian quand elle avait été bannie de son clan, et lui avait permis d’améliorer ses pouvoirs, et, en définitive, de se venger de ses sœurs, et de devenir la Matriarche du clan. Elle était donc dangereuse, trop dangereuse pour que Kiriko lui fasse confiance aveuglément. Certes, elle était sans doute la moins dangereuse des trois autres, mais Kiriko devait partir du principe qu’elle n’avait aucun allié ici.

Namoria sourit sensuellement à Kiriko, et lui fit un clin d’œil. Le commentateur se mit ensuite à parler, commentant le déroulement de la Septième Épreuve :

« Gabriel Lockwood, Mesdames et Messieurs, était un célèbre mage-alchimiste de Wallündrill ! Vous en avez sûrement entendu parler, non ? Il était sur les traces de la conception de la Pierre de Réalité, une pierre permettant de modifier les règles les plus élémentaires de la réalité ! Lockwood, voyez-vous, s’était spécialisé dans la transformation de la matière, et dans la transmutation. C’était un redoutable érudit, très apprécié à Wallündrill, ou, du moins, dans les milieux intellectuels de notre glorieuse ville... »

Encore un nom qui ne disait rien à Sha. Gabriel Lockwood... Elle devrait sans doute se renseigner sur lui. Il était impressionnant de voir le potentiel que la région de Wallündrill abritait pour héberger régulièrement le Tournoi des Douze Épreuves. Le commentateur ne tarda pas à reprendre ses explications :

« À la fin de sa vie, Lockwood était terrassé par une nécrose qu’il avait malheureusement contracté en faisant des explorations dans une nécropole. Misanthrope, il avait continué à poursuivre ses études dans son manoir, une maison de Wallündrill qui est rigoureusement fermée au public. Un beau jour, cette maison a tremblé sur place. Des éclairs dansaient le long des fenêtres, et Lockwood s’est retrouvé comme éjecté de sa maison, atterrissant nu dans une ruelle proche, le corps recouvert de fumée. Il ne fit que quelques pas avant de mourir. Étrange, n’est-ce pas ? Bien sûr, bien sûr, les autorités de l’époque ont enquêté ! L’autopsie pratiquée sur le corps de ce vieux fou a déterminé qu’il avait été tué d’une overdose magique circulant dans ses veines. En revanche, concernant le manoir... Voyez-vous, juste avant de mourir, Lockwood a répété à maintes reprises aux passants qu’il avait réussi à finaliser la Pierre. De tels propos ont déchaîné les passions... »

Une pierre capable de modifier la réalité... Sha pouvait comprendre l’emballement suscité par un tel objet, mais elle avait toujours cru à une légende. Modifier la réalité était quelque chose de très difficile, et, surtout, d’extrêmement dangereux. Ce n’était clairement pas une chose qu’il fallait faire à la légère, et, manifestement, ce Lockwood s’y était risqué. Poursuivant ses explications, le présentateur expliqua que jamais personne n’avait réussi à mettre la main sur le trésor de Lockwood... Car, depuis sa mort, sa maison avait été comme transformée, déformée de la réalité.

Rien de bon pour Sha, qui avait l’impression d’avoir une sorte de remake de Rose Red.

« Un labyrinthe spatio-temporel ! Voilà ce qui vous attend ! Pour réussir l’Épreuve, rien de plus simple... Trouvez le trésor de Lockwood ! »

Les quatre candidats se téléportèrent alors, et Kiriko arriva devant son épreuve, et allait vite comprendre que cette Épreuve allait être un sacré casse-têtes...

...Car elle venait d’arriver devant un labyrinthe vertigineux d’escaliers mobiles !

53
« Mesdames et Messieurs, les organisateurs de Wallündrill vous souhaitent la bienvenue pour la... SEPTIÈME ÉPREUVE DU TOURNOI DE WALLÜNDRILL !! »

La foule acclama la voix du présentateur. L’arène était pleine à craquer. La Septième Épreuve allait bientôt commencer ! L’ambiance était électrique, car, après la Sixième Épreuve, il s’était écoulé plusieurs jours de repos. Lentement, le présentateur chauffa la foule, en rappelant aux spectateurs les six précédentes Épreuves qui avaient occupé les Douze Champions :

  • Première Épreuve : récupérer l’une des pierres précieuses de la Mine d’Ellëndrill,
  • Deuxième Épreuve : traverser la réserve du koshchey,
  • Troisième Épreuve : s’échapper de Fort-Sauveur,
  • Quatrième Épreuve : sortir de Rose Red,
  • Cinquième Épreuve : récupérer l’une des gemmes magiques du Roi Aëdill dans la cité maudite de Vergen,
  • Sixième Épreuve : sortir de la Tour de Babil.



Six premières Épreuves particulièrement difficiles, qui ont clairsemé les rangs des Champions.

« En tant que de besoin, chers spectateurs, je vous rappelle les règles ! S’il ne reste plus qu’un Champion en lice, celui-ci remporte automatiquement le Tournoi ! Autrement dit, il n’est pas nécessaire de tenir jusqu’à la Douzième Épreuve, mais, vous comme moi, une fois arrivé à mi-chemin, nous voulons en voir autant que possible, n’est-ce pas ? Permettez-moi donc de vous présenter les derniers champions en lice ! »

Ils étaient tous là, au milieu de l’arène, et des projecteurs les éclairèrent les uns après les autres, sous les vivats de la foule. Beaucoup avaient parié sur la Septième Épreuve. Vu le peu de candidats restants, les organisateurs allaient-ils temporiser par une épreuve plus facile que les autres ? Des six précédentes, Rose Red avait été la plus terrible, et n’avait pas manqué de surprendre les commentateurs. Rose Red tenait plutôt des épreuves finales. Pourquoi l’avoir mené aussi tôt ? L’idée était certes de réduire le nombre de challengers, mais on se retrouvait maintenant avec l’effet inverse !

Quoi qu’il en soit, le présentateur continua ses présentations :

« Lictolis, Champion de la Folie ! Plutôt discret jusqu’à présent, Lictolis a néanmoins pu franchir les six Épreuves sans aucune réelle difficulté ! Les enregistrements montrent d’étonnantes capacités de régénération chez cet individu, qui maîtrise en outre à la perfection la redoutable magie rouge ! C’est assurément un compétiteur de choix, et qui a une très bonne côte ! »

Le présentateur enchaîna après quelques instants :

« Namoria, Championne de la Déesse des Succubes ! Peut-être Lilith, non ? Namoria manie la magie rose avec un talent exceptionnel, et a su le montrer pendant le Tournoi, où elle a séduit des monstres dans la Tour de Babil afin qu’ils se battent pour elle. Elle est aussi belle que dangereuse, et vous enflamme dans tous les sens du terme... NAMORIA ! »

De nouvelles acclamations, puis une autre silhouette apparut :

« L’Anonyme, notre plus mystérieux Champion ! Il sert visiblement un Dieu Noir, Mesdames et Messieurs ! Adepte de la magie noire, on l’a vu recourir à la nécromancie, mais, tout comme Lictolis, il n’a rencontré aucune réelle difficulté jusqu’à présent. »

Enfin, la dernière Championne apparut :

« Kiriko Hattori, Championne de la Déesse des Sorcières, la redoutable Sha ! Aussi belle que meurtrière, Kiriko manie son sabre avec une agilité incroyable. Des quatre Champions restants, elle est probablement celle qui a le plus souffert parmi ses Épreuves, et est paradoxalement la moins cotée parmi les bookmakers, mais celle qui a su séduire le cœur du public. Peut-être parce qu’elle est la dernière humaine encore en compétition ? Ou parce qu’elle est d’une beauté incroyable ? »

Il y eut de multiples applaudissements pour la Celkhane.

« Plus que quatre Champions... La parité est respectée : deux hommes, deux femmes ! Que choisirez-vous, Champions ? Continuerez-vous à tenter de remporter les Épreuves, ou vous débarrasserez-vous les uns des autres ? Le choix vous appartient ! Pour l’heure... Êtes-vous tous prêts pour la SEPTIÈME ÉPREUVE ?!! »

54
La lame contre la gorge, Luxuria sourit doucement. Kiriko avait été un véritable éclair violet à la fin, dansant d’un coin à l’autre. L’Homoncule n’y avait pourtant pas été de main morte, mais la rapidité de Kiriko confirmait ce qu’elle pensait. Ses techniques de combat, de sorcière-guerrière, ressemblaient à s’y méprendre à celles du clan de l’Umbra. Qui sait ? Peut-être que, dans une précédente incarnation, elle avait fait partie de ce clan européen ? Luxuria sourit, et, rapidement, sa robe se reforma, tandis que ses mains se posèrent sur chacune des hanches de sa mère. Elle lui sourit alors, et hocha la tête.

« Oui, Mère... »

Et Luxuria alla l’embrasser, tendrement, sensuellement, abaissant davantage ses mains, pour les poser sur l’une des parties du corps de Kiriko les plus utilisées : son insolente croupe. Ses doigts se crispèrent sur sa fine combinaison, et elle sourit doucement, en observant lentement sa « mère ». L’Homoncule lui expliqua alors ce qu’il y avait à savoir :

« Tes techniques de combat... Je n’ai plus aucun doute là-dessus, Maman. Tu as fait partie de l’Umbra jadis. C’est un clan de sorcières d’une autre dimension, la Terre, des sorcières-guerrières qui utilisaient leur magie pour faire d’elle de redoutables soldates. Elles pouvaient notamment, en évitant de justesse des attaques magiques, ralentir le temps autour d’elles, ce que tu as fait tantôt. »

Ce n’était pas le cas de Misha, qui avait été, comme Luxuria, une sorcière plutôt classique. Mais Kiriko avait eu bien des vies auparavant. Pour Luxuria, il n’y avait aucun doute possible, et elle y songeait tout en continuant à doucement pétrir le cul de sa mère, le malaxant tendrement, mais non moins fermement, retournant à nouveau l’embrasser. Son corps se blottit contre le sien, et, pendant plusieurs secondes, l’Homoncule l’embrassa longuement.

Après ce baiser, Luxuria reprit :

« Le clan de l’Umbra été très proche de la Déesse Sha... Mais il a été exterminé il y a des siècles. J’ai toutefois pu rencontrer une sorcière de l’Umbra, une fois, il y a quelques temps. Une femme terriblement sexy, comme toi, Maman... Bayonetta. »

Luxuria lui sourit encore, tout en réfléchissant.

« Mais j’ignore où elle est actuellement... Ceci dit, après le Tournoi, je pense que tu aurais tout à gagner à la retrouver, Maman. Que ce soit pour perfectionner davantage tes talents exceptionnels, ou pour comprendre les évènements ayant amené au bannissement de la Déesse Sha. »

55
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: dimanche 27 mai 2018, 20:59:19 »
Luxuria était davantage magicienne que guerrière, à l’inverse de Kiriko. L’Homoncule privilégiait donc le combat à distance, et usait de son slime pour se battre avec une dextérité incroyable. D’ailleurs, l’agrandissement de ses griffes témoignait de cette affection pour le combat à distance. Dans une équipe, elle était un excellent soutien. Le choix de faire d’elle la championne de Lust était tout à fait fondé, mais il aurait été exagéré, très exagéré, de la croire invincible. En revanche, avec sa nature d’Homoncule, elle ne craignait pas forcément le corps-à-corps. Il était impossible de lui faire mal, car son corps n’était pas humain. Elle vit donc Kiriko jouer au milieu de la forêt tentaculaire, et réussit à attraper sa mère. Luxuria sourit quand quatre tentacules l’immobilisèrent par les poignets et par les chevilles, comme une délicieuse promesse de ce qui surviendrait sous peu. Mais Kiriko, en usant de sa magie, forma une sorte de halo magique autour d’elle, tranchant les tentacules, et courut ensuite rapidement. Une véritable tornade violette, qui évita de justesse les tentacules, et gagna alors davantage en vitesse. Pour Luxuria, ce style de combat lui rappelait vraiment ceux des sorcières de l’Umbra. Le clan de l’Umbra était un clan terrien, originaire d’Europe, qui avait servi Lust. Des sorcières combattantes, utilisant la magie pour des combats physiques, faisant d’elles des guerrières d’exception.

Kiriko bondit dans les hauteurs, et se retrouva ans le dos de Luxuria. Celle-ci s’attendait à recevoir l’épée de sa mère entre les seins… Mais eut au contraire droit à une fessée, ce qui la fit sourire. Maman était en colère contre l’insubordination de sa fille. Elle lui demanda ensuite d’y aller plus sérieusement, et le slime dans son dos se mit à mouvoir, formant des tentacules qui manquèrent de peu Kiriko, mais la contraignirent à se reculer. Luxuria se retourna alors, et ses griffes s’abattirent sur le visage de Kiriko, qui se protégea avec sa lame. Les griffes se heurtèrent à la lame, et l’Homoncule appuya dessus.

« Tu es vraiment très rapide, Maman… Mais ta petite fessée, c’est… Particulièrement humiliant ! »

Depuis son ventre, une boule se forma, et un tentacule frappa Kiriko à l’estomac, la faisant rouler au sol. Le temps qu’elle se relève, d’autres tentacules filèrent depuis les airs, qu’elle esquiva en roulant sur le côté. Les charges endommagèrent le sol, et, quand Kiriko se releva, ce fut pour voir la main de Luxuria tendue devant elle. Une onde d’Air en jaillit, et déchira partiellement la combinaison de Kiriko, faisant couler du sang sur plusieurs ecchymoses. Les griffes jaillirent ensuite, tranchantes et acérées. Kiriko les esquiva encore de justesse, et, encore une fois, gagna en vitesse, comme si elle accélérait le temps autour d’elle-même.

*Voilà qui confirmer ce que je pense…*

Luxuria se reçut ensuite une série de coups, et se téléporta finalement, cherchant à s’éloigner de cette tornade violette.

« C’est bien, Mère ! La magie est très puissante en toi ! »

Kiriko chargea encore, et Luxuria chargea de nouveau avec une série de tentacules qui jaillirent de son ventre. Les deux femmes se retrouvèrent finalement encore au corps-à-corps, et Luxuria la repoussa, fouettant son visage avec ses mains.

« J’ai connu une sorcière de l’Umbra, tu sais… Aussi belle que toi. Je crois qu’elle t’aidera beaucoup à perfectionner tes talents, et à faire de toi une guerrière vraiment exceptionnelle, Maman ! »

56
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: dimanche 20 mai 2018, 17:31:10 »
Luxuria n’y allait pas de main morte, en effet, mais, après tout, ce serait faire injure à sa mère que de la ménager. Kiriko était puissante, et elle disposait d’un impressionnant potentiel. C’était comme ça qu’elle avait réussi à vaincre Açoka. Mine de rien, l’Ashnardienne restait sa plus redoutable rivale, mais Luxuria lui offrait un autre type d’entraînement. Kiriko approchait de la phase finale du Tournoi de Wallündrill, on ne pouvait pas se permettre de la ménager. Les Kiriko en latex s’élancèrent donc vers la femme, se livrant à une bataille musclée, mais répétitive. En effet, à chaque clone coupé, Kiriko voyait ces derniers se reconstituer. Les simples attaques physiques en fonctionneraient pas, et, plus Kiriko se battait, et plus la magie pulsait en elle. Indéniablement, elle n’arrivait pas encore à malaxer son mana instinctivement, et le faisait en se battant. Ses mouvements devenaient plus fluides, mais, surtout, son épée, qui était enchantée, s’illumina de runes violettes. Cette fois, les attaques de Kiriko tranchèrent les Slimes de latex, les empêchant surtout de se reconstituer, en formant des tas de gelée noirs. Kiriko continua ainsi à se battre.

Rapide, agile, elle bondissait dans tous les sens, insaisissable, et continua à trancher les Slimes. Elle croisa ainsi le fer avec son double à un moment, et bondit sur le côté, puis sauta alors. Un magnifique bond qui lui permit d’enjamber son adversaire, pendant lequel Kiriko tournoya en l’air. Elle se rétablit ensuite sur ses jambes, et attaqua en avant. La pointe de son épée transperça le clone, et Kiriko s’élança ensuite vers Luxuria. Celle-ci avait rangé son slime, mais étira ses ongles, formant de longues griffes, contre lesquels la lame de Kiriko se heurta. L’Homoncule la repoussa, et attaqua ensuite, frappant avec ses griffes, qui pouvaient dangereusement s’étirer, contraignant Kiriko à devoir analyser le jeu de son ennemi, et à réagir en conséquence.

La Celkhane réussit ainsi à la rejoindre, en bondissant dans les airs, évitant ainsi des griffes, et frappa du pied Luxuria au torse, juste au-dessus des seins, renversant la femme. Kiriko chercha ensuite à profiter de son avantage, mais des tentacules multiples jaillirent depuis la robe noire de Luxuria, et repoussèrent son adversaire. Ne s’avouant pas vaincue, l’Homoncule se releva, et le sceau rouge situé sur son torse s’illumina brusquement. Un glyphe se forma autour d’elle, et Luxuria posa sa main sur le sol. Ses ongles s’enfoncèrent à l’intérieur, et, tout le long du glyphe, des tentacules jaillirent, ressemblant à de curieux troncs aux branches mouvantes, faites de slime, et qui attaquèrent Kiriko. Inutile de dire que de telles attaques avaient une forte connotation sexuelle. Luxuria n’était pas la championne de Lust pour rien, et ses attaques étaient aussi meurtrières que sexuelles. Elle générait une forêt de tentacules autour d’elle pour la protéger, mais aussi pour attaquer Kiriko.

« À quoi t’attendais-tu donc, Kiriko ? la nargua Luxuria. Je suis à l’origine Nausicaa, la fille d’une Déesse et d’une sorcière puissante ! Montre-moi que tu es digne de prétendre à être l’épouse de la Déesse Sha ! »

C’était toujours de l’entraînement... Mais ça n’excluait pas un peu de provocation, après tout.

57
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: dimanche 13 mai 2018, 16:41:38 »
« Très bien, Maman… Mais ne va pas croire que je vais te négliger. »

Luxuria lui sourit malicieusement, et, avant de commencer le combat, se rapprocha de sa « mère », et lui offrit un délicieux baiser sur les lèvres. Ses mains en profitèrent pour caresser ses hanches. Il ne fallait pas oublier que l’Homoncule servait Lust, et elle avait un excellent moyen pour donner le meilleur d’elle-même.

« Faisons un pari, tiens… Si je gagne, je te baiserai pendant plusieurs heures. Si tu gagnes… Ce sera l’inverse. Qu’en dis-tu ? »

Le sexe était tout simplement omniprésent au sein du culte de Lust, et ce n’était pas Luxuria qui dérogerait à la règle. Toutefois, l’Homoncule était aussi perverse que puissante. Sha avait parlé à Kiriko des exploits guerriers de Luxuria. Lust ne l’avait pas choisi pour être sa championne pour rien. Elle avait défendu plusieurs temples de Lust de zélotes religieux, de monstres et de fanatiques. Elle pouvait se battre seule contre plus d’une quinzaine d’ennemis grâce à ses tentacules, à son agilité, à ses réflexes exceptionnels, à sa maîtrise de la magie, et à sa nature d’Homoncule. Kiriko allait avoir fort affaire face à elle !

Elles se mirent donc en position. Un léger sourire sur les lèvres, Luxuria allait se battre dans sa robe. Une tenue a priori bien peu indiquée pour se battre, mais Kiriko savait maintenant que cette robe n’était pas naturelle. La Celkhane brandit son épée, et s’élança ensuite. Rapide, agile, elle s’élança vers Luxuria, et abattit son épée sur elle. L’Homoncule bondit sur le côté, évitant l’attaque. Kiriko chargea encore, une véritable tornade violette. L’Homoncule s’amusait à tester ses réflexes, sa rapidité, mais constata que la Celkhane ne se servait toujours pas de sa magie.

« C’est bien, Mère, tu es rapide… Mais tu te prives de tes atouts principaux. »

L’épée fusa encore, et Luxuria décida de changer de régime. L’arme fila vers elle, et la robe évolua alors. Un tentacule noir en jaillit, et frappa Kiriko au ventre, la repoussant. La femme tomba au sol, et de multiples tentacules jaillirent de la robe, fondant sur la femme, contraignant Kiriko à devoir les esquiver. Luxuria gloussa alors.

« Ta magie est liée au combat. Analyse mes mouvements, Kiriko, il n’y a que comme ça que tu pourras anticiper et contre-attaquer. »

Pour l’heure, Luxuria jouait avec elle, et serra les doigts… Puis ces derniers s’étirèrent brusquement, formant des pointes acérées qui frappèrent encore la Celkhane à la poitrine, la soulevant et la plaquant contre un mur. Un sourire moqueur, Luxuria était fidèle à elle-même. Elle avait déjà affronté des renégats d’Edoras, des ronin qui avaient renié leurs serments envers le Temple de la Lune, et attaquaient des villages isolés. Elle avait vu de quoi ces guerriers étaient capables, et eux étaient tous morts.

Luxuria relâcha la pression, mais les tentacules continuaient à onduler autour d’elle. La robe avait continué à changer. Sur son ventre, une sorte de grande bouche abyssale venait de se former, comme un monstre édenté.

« Allez, Mère… »

L’Homoncule continua à agir, et les tentacules se plantèrent dans le sol, laissant des sortes de tâches noires qui de détachèrent des tentacules. Les boules de slime grossirent, évoluèrent, et prirent la forme de clones de Kiriko… Des clones en slimes noirs, qui se dressèrent entre Luxuria et Kiriko, et se ruèrent ensuite vers sa mère.

C’était clairement une chance que Luxuria soit du côté de Kiriko, car elle aurait fait une terrible adversaire !

58
Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: vendredi 20 avril 2018, 07:46:09 »
Entre Sha et Kiriko, le sexe était quelque chose de naturel, d’inné. Sha lui faisait régulièrement l’amour, dans bien des positions, et en de multiples situations. Aucun traitement n’était épargné à Kiriko. Sha la prenait au réveil, le soir, au moment de manger, dans la douche, dans le bain... On aurait presque pu parler d’une forme d’harcèlement sexuel, vu les multiples fréquences de leurs rapports. À force de lui faire l’amour, Sha avait habitué le corps de Kiriko, et avait fait d’elle une nymphomane au même titre qu’elle. C’était le fruit, non seulement de l’insolente beauté de Kiriko, mais aussi l’expression de leur amour millénaire. Sha et Kiriko n’étaient que les réceptacles de forces ancestrales, que ce soit la magie ou l’amour. Leur couple avait réellement survécu à la Mor,t puisqu’elles se retrouvaient à chaque réincarnation. Sha la sodomisait donc, lentement, et, en sentant le plaisir remonter chez Kiriko, se redressa lentement, tout en l’agrippant par les hanches, venant ainsi la mettre à quatre pattes.

« Là, comme ça... »

Une levrette, c’était le meilleur moyen de terminer ce qu’elle avait commencé. Sha se tint donc debout dans son dos, et accéléra les coups de reins. La sodomie était l’une de ces choses que Kiriko avait fini par aimer au même titre qu’une pénétration vaginale, si ce n’est plus. En fait, Sha aimait davantage pratiquer les sodomies sur Kiriko que le reste, la faute, cette fois-ci, exclusivement à son insolent fessier. Sha utilisait toujours instinctivement sa magie rose en couchant avec Kiriko, veillant ainsi à ce qu’elle prenne toujours son pied. Face à sa Déesse, Kiriko était vaincue dès le début. Quand il lui arrivait de bouder, de grogner, ou de faire sa misanthrope, Sha disposait ainsi de la solution idéale pour la décoincer, et pour l’aider à aller mieux... Comme en ce moment.

Sha la prit donc, continuant sa levrette, pinçant ses hanches, griffant sa peau, commençant à faire doucement grincer le lit, sans que cela ne réveille les autres. Puis un superbe orgasme finit par la traverser, et, comme à chaque fois, en usant de la magie rose, ou de ce lien qui les unissait si intimement, elle ne jouit qu’à partir du moment où Kiriko atteignait également le Septième Ciel.

« Mon amour... Je t’aime tant. »

Elle lui aurait bien fait l’amour toute la journée... Mais, aussi perverse soit-elle, Kiriko n’avait jamais négligé son entraînement. Sha retourna donc s’allonger contre elle, bien décidée à en profiter encore un peu, et lui vola un baiser, frottant tendrement son corps contre le sien, répétant à loisir qu’elle l’aimait chaleureusement et sincèrement.


Plus tard...

« La magie, ça ne consiste pas qu’à lancer des sorts avec ses doigts, Maman. C’est... Disons qu’elle peut s’exprimer de manière bien différente. Chez toi, la magie bouillonne, mais tu ne pourras jamais l’exprimer comme une sorcière naturelle. »

Luxuria appelait naturellement Kiriko « Maman », même si c’était biologiquement incorrect. Luxuria était d’ailleurs plus vieille que Kiriko, mais, comme Kiriko était une réincarnation de son ancienne mère, il y avait tout de même des éléments de comparaison qui pouvaient tenir. Quoi qu’il en soit, les deux femmes se trouvaient dans l’un des gymnases du temple de Lust. Un endroit qui servait à la formation des jeunes prêtres et prêtresses, mais qui était aussi parfait pour un entraînement martial.

C’est ici que Luxuria avait retrouvé Kiriko, en train de s’entraîner à manipuler son sabre et à puiser dans son énergie.

« Instinctivement, tu utilises la magie, et les Épreuves que tu as mené ont dû t’en convaincre. Toi, tu es une guerrière, donc la magie s’exprime à travers le combat... Comme les sorcières du défunt clan de l’Umbra. Elles utilisent la magie pour amplifier leurs attaques physiques, pour ralentir le temps, se transformer... Je ne maîtrise malheureusement pas leurs techniques personnellement, et le clan a été décimé, mais j’ai entendu parler d’une représentante... Je gage qu’elle pourra te former bien mieux que moi, Maman. »

Il faudrait encore que Luxuria la retrouve, mais elle avait quelques pistes, notamment un certain démon tenant un bar infernal, Rodin... Pour le reste, Luxuria observa encore sa mère.

« La prochaine Épreuve aura bientôt lieu, tu sais... Mais je sais déjà que tu vas remporter ce Tournoi, Maman. »

Luxuria était totalement confiante sur ce point.

59
Sha continua à lui faire doucement et tendrement l’amour. Elle remuait contre elle, mais aussi sur elle. Sa queue s’enfonçait dans son sexe, et Sha continuait à la prendre. Le sexe était un sport dont elle ne se lassait pas avec Kiriko, qu’elle considérait déjà comme sa femme. Avec elle, elle pouvait se confier, et, même si Kiriko la voyait comme sa Déesse légitime, Sha n’hésitait pas à lui parler intimement, tout en continuant à lui faire longuement l’amour. Le temps passait donc, le lit craquant doucement sous leurs ébats, sans que Sha n’accélère jamais vraiment le rythme. Elles mettraient le temps qu’il faudrait à jouir. Sha continuait donc à la bourrer, jusqu’à sentir Kiriko se relâcher dans un léger soupir. Elle papillonna des yeux, avant de s’étaler de tout son long sur le lit. Sha l’embrassa alors, et se relâcha également, répandant sa semence dans son corps.

Leurs corps étaient en sueur, et Sha ne s’arrêta pas là, conservant son membre en elle. Elle avait expliqué à Kiriko qu’elle serait formée par Luxuria, ce qui avait l’air de la surprendre. La jeune femme désirait avant tout en savoir plus sur ses adversaires. Sha hocha la tête, et retira son sexe du corps de Kiriko, avant de la retourner doucement. Elle coucha ainsi la sorcière sur le ventre, et caressa ses épaules, tout en les embrassant ensuite, caressant ensuite ses hanches.

« Il ne reste plus beaucoup de candidats, tu sais... Mais il reste les plus dangereux. »

Nouveau baiser sur sa nuque. Pendant que Kiriko se battait dans les Épreuves de Wallündrill, Sha, elle, avait eu le temps de se renseigner sur les candidats encore en lice.

« Namoria, pour commencer... Elle veut s’emparer de ton âme à ta mort. Il faut l’en empêcher, Kiriko. Je sais qu’elle est la plus proche de toi, mais... Ce n’est pas à son clan que je te destine. Namoria veut surtout affaiblir le clan des Magoa, et c’est auprès d’eux que tu deviendras une puissante succube-guerrière à ta mort. Namoria sait qu’elle n’a aucune chance de gagner contre les deux autres, et il y a fort à craindre qu’elle ne profite de votre relation pour tenter de te tuer. Méfie-toi d’elle, amour... »

Sha déposa un nouveau baiser sur son épaule, et lécha cette partie de son corps, déplaçant entre-temps ses mains, pour en poser une sur son cul rebondi. Sa verge caressait le bassin de Kiriko, glissant contre ses délicieuses fesses rebondies.

« Lictolis, maintenant... Lui, il sert une divinité de la Folie. Peut-être Mania, mais je crains qu’il ne s’agisse plutôt de la Malpeste, ce culte auquel est voué la sauvage nation d’Herzeleid. Il est très instable, et tu n’as pas encore eu l’occasion de l’affronter, mais... J’ai chargé Açoka de se renseigner sur lui. De ce qu’elle m’a dit, Lictolis vient de contrées sauvages, et aurait massacré son propre village au nom de son culte. C’est un dément, mais il est très dangereux. Pendant les Épreuves, il a reçu quantité de coups mortels, et je crains fort qu’il ne soit insensible à la douleur, et très difficile à tuer. »

Pour le surplus, il faudrait attendre qu’Açoka arrive pour faire son rapport complet. Les deux femmes avaient beau être des rivales, elles étaient les fidèles de Sha avant tout, et, à ce titre, elles lui obéissaient sans rechigner. Sha, tout en parlant, se redressa un peu, et déplaça sa verge, l’enfonçant délicatement dans le fondement de Kiriko, grognant lentement en sentant les parois intimes de Kiriko s’écarter doucement. Sa main se crispa sur ses cheveux, et elle entendit la Celkhane gémir sous ce contact.

« Hmmm... Là, oui, haaaa... »

Sha remua doucement, sentant le bassin de Kiriko accompagner ses mouvements, et reprit :

« Et, enfin... L’Anonyme... Haaaa... Lui, c’est le plus dangereux, Kiriko... Oh, ma chérie, hmmm... Il... Il sert des puissances très sombres, et je crains qu’il ne soit un adepte des Grands Anciens. Il n’est pas là pour ce Tournoi, et je l’espionne pour essayer d’en savoir plus. Je sais qu’il n’a pas de chambre, et se réfugie dans les catacombes et les égouts de la ville, hmmm... Açoka enquêtera sur lui, ma belle, mais... Tu dois te montrer prudente, ma chérie. Très prudente, haaaa... »

L’Ombre continua à la prendre pendant plusieurs minutes. Encore une fois, elle y allait lentement, mais non moins puissamment, tant sa queue s’enfonçait lourdement dans le cul de Kiriko. La belle Celkhane ne pouvait tout de même pas croire que Sha lui aurait fait l’amour sans la sodomiser une seule fois, vu la passion qu’elle vouait aux fesses de la belle Celkhane.

« Quant à Luxuria, hmmm... En l’absence d’Açoka, elle est la guerrière la plus à même de t’entraîner, de t’aider à manipuler ta magie et tes attaques physiques au mieux... »

Sha continua ensuite à la prendre.

« Hmmm... Je t’aime, ma chérie... Ne t’inquiète pas, tu seras prête pour la prochaine Épreuve... »

60
Les contrées du Chaos / Re : L'innocence de l'avenir (PV: Sha)
« le: mardi 03 avril 2018, 01:00:21 »
Après cette séance sexe matinale, Sha se tut pendant quelques secondes. Elle était intriguée par les rêves qui avaient agité sa femme, et par la curieuse sensation magique qu’elle avait ressenti à cet effet. Après avoir joui dans le corps de sa Déesse, Sha se sentait mieux, et s’écarta très légèrement de son corps. Sanguilia lui parla alors d’un étrange rêve, où elle avait rencontré une tortue, sur le « sentier du Rayon ». Ces étranges mots firent froncer les sourcils de Sha. Pyrrha avait enjoint à Sanguilia de veiller sur la Tortue, laissant Sanguilia plutôt perplexe. Sa femme avoua d’ailleurs très rapidement qu’elle n’y avait pas compris grand-chose. Sha, elle, resta encore silencieuse pendant plusieurs secondes, méditant dans ses pensées.

« La Tortue... »

Sha resta songeuse, puis se releva alors.

« Suis-moi, amour. »

Elle se déplaça alors, et quitta la chambre. Elle portait une fine nuisette ouverte, et s’avança nue dans le couloir, sans aucune crainte que des servantes puissent la voir. Sha avait l’habitude de se promener nue, et elle n’eut pas très loin à aller, se rendant dans une pièce proche de sa chambre, où plusieurs tableaux et autres objets étaient entreposés. L’Ombre expliqua à Sanguilia qu’il s’agissait d’objets venant de son ancienne vie.

« Comme tu le sais, il y a plusieurs siècles, j’ai eu deux filles avec mon ancienne femme, Misha. Nausicaa et Jasmine... J’ai utilisé mes ressources pour retrouver des objets, des souvenirs datant de cette période. Et l’une de mes filles avait peint ce tableau. Je n’ai jamais vraiment trop compris à quoi il servait, mais j’ai toujours ressenti quelque chose de curieux en le voyant. »

Sha s’approcha d’un mur. Il y avait des étagères comprenant des classeurs, des registres, des vêtements très anciens... Et des tableaux, dont un que Sha mit en évidence. C’était un tableau très coloré, représentant une tortue géante. Mais, outre l’image en elle-même, le nom du tableau apparaissait aussi sur le cadre : « MATURIN ».

L’Ombre se retourna vers Sanguilia, et lui fit quelques précisions :

« Ce tableau a été fait par Nausicaa... Luxuria, que tu as rencontré, est une Homoncule qui a été conçue en se servant du corps de Nausicaa. Peut-être pourra-t-elle nous aider. J’ai... J’ai le sentiment que Maturin, ou la Tortue, est quelque chose d’important, mais mes souvenirs me font défaut. C’est Kiriko qui a ramené ce tableau, ainsi que d’autres, qu’elle avait récupérés en faisant des recherches sur son passé. »

Kiriko, en effet, était la réincarnation de Misha, et l’histoire de Nausicaa et de Jasmine l’avait toujours intrigué. Jusqu’à présent, Sha n’avait toutefois jamais accordé trop d’importance à ce tableau, n’y voyant qu’un souvenir nostalgique lointain.

« Qui souhaites-tu interroger, mon amour ? »

Pages: 1 2 3 [4] 5 6 ... 53