Les terres sauvages / Re : Les Douze Épreuves de Kiriko [Kiriko Hattori]
« le: dimanche 22 juillet 2018, 22:33:38 »Tandis que la Maîtresse parlait, son clone s’était agenouillé devant Kiriko, et s’attaquait à son sexe, le léchant. La femme était terriblement douée, et caressait doucement cette queue, avant de la coincer entre ses doigts, la pressant fermement, pour ensuite la lécher avec sa langue, remontant lentement dessus. La Maîtresse prenait le temps d’apprivoiser ce sexe, et le prit ensuite en bouche, commençant à le pomper.
L’autre Maîtresse s’était relevée, et marchait doucement vers Kiriko. Sa main caressa sa joue, et son pouce tripota ses lèvres. Elle lui sourit affectueusement, consciente que Kiriko devait avoir bien des questions en tête.
« La Dimension des Rêves est un endroit très particulier, Kiriko. Une zone-tampon au croisement de plusieurs plans astraux. Ce n’est pas une dimension comme la tienne, ou même comme celle du Paradis. Ici, il n’y a rien de physique, rien de stable. Tout ceci n’est qu’une construction magique et spirituelle. On l’appelle ‘‘Dimension des Rêves’’, mais il ne s’agit pas que de ça. Disons juste que les rêves vous permettent d’y accéder. »
Impossible de définir avec précision ce qu’était cette dimension, si ce n’est le fruit du Multivers, une zone de stockage conçue par les humains, par leurs pensées, par leurs songes.
« Cette dimension est différente pour chaque individu qui y fait un rêve, Kiriko. Tu y vois tous tes fantasmes, mais, si Açoka était à ta place, elle en verrait d’autres. C’est le Monde de l’Immatériel, Kiriko, et Sha le connaît très bien. Elle t’a déjà fait entrer dans son monde, non ? »
La Maîtresse se déplaça encore, et généra autour d’elle une étonnante vision que Kiriko avait déjà pu croiser : le Monde de l’Ombre. Sha lui avait souvent expliqué que ce monde était à la frontière du rêve et du physique, un monde magique microscopique qu’elle pouvait générer, et dans lequel elle stockait sa magie.
Pendant ce temps, la queue de Kiriko continuait à grossir. Indéniablement, la Maîtresse se faisait plaisir, tournant autour de Kiriko, caressant son corps. La Maîtresse occupée sur son dard avait maintenant posé ses mains sur ses fesses, les pinçant, tout en filant d’avant en arrière, continuant à jouer avec le sexe tendu de la femme, à l’avaler copieusement.
« Quand Sha a été bannie, son esprit s’est retrouvé ici, Kiriko. Tous les Dieux, quand ils perdent leurs enveloppes physiques, se retrouvent dans l’Immatériel. Là, certains disparaissent, tandis que d’autres attendent leur heure. La Déesse Sha s’est retrouvée ici pendant des siècles, avant d’être réincarnée. C’est ici, Kiriko, dans l’Immatériel, que se trouvent les souvenirs de Kiriko... »
L’Immatériel, la Dimension des Rêves... Un endroit où il était aisé de se perdre mais qui semblait contenir tant de réponses. La Maîtresse embrassa encore Kiriko.
« Ton amour avec Sha... Il est une source d’inspiration ici. C’est un sentiment fort, et si pur. Il peut t’ouvrir bien des portes, mais suscite aussi bien des convoitises. Tu es venue ici à travers un Portail magique, un Portail spirituel qui n’aurait jamais dû voir le jour. Les gens de Wallündrill pensent que leurs sceaux et leurs sortilèges suffisent à contenir l’Immatériel, mais... Ils ont fait entrer un loup dans la bergerie. »
La Maîtresse n’en dit pas plus, et retourna embrasser Kiriko, goûtant encore à ses délicieuses lèvres.
« Tu vas encore devoir te surpasser, ma chérie... Sache que cette épreuve pourrait bien être la dernière du Tournoi... »
Les règles étaient faites ainsi. S’il ne restait plus qu’un seul candidat en état de se battre, alors il devenait, de fait, le Champion de Wallündrill.
Mais, clairement, la Maîtresse n’avait pas encore dit tout ce qu’elle savait...