Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Érogène Jones

Pages: 1 2 3 [4] 5 6 ... 15
46
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 20 février 2010, 20:50:27 »
Eh ben! C'est cool, tout ça! J'espère que tu auras l'occasion d'en faire d'autre  :D

20h46

Moi, j'affectionne les gns vampire en milieu urbain. Chasser les passants, se battre dans les ruelles, diableriser dans les halls d'immeuble...  :P

47
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 20 février 2010, 20:20:53 »
20h17

Carrément! \o/

Mais il avait l'air un peu spécial le tien.  ;D

48
Vous nous quittez déjà ? / Re : Absence involontaire
« le: samedi 20 février 2010, 15:58:46 »
Oui! je trouve que tu as meilleur teint!   :D

N'en fait pas trop non plus, hein? Tu es en con-va-les-cence.

*Regard en biais à Théodore.*

49
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 20 février 2010, 13:05:27 »
The Wire, ça c'est une série! \o/

13h01

Miya! J'ai vu Sherlock Holmes!

Scénario un peu bidon et grosses ficelles, mais la mise en scène est géniale et les acteurs encore plus. T'avais ben raison  ;D.

50
Les alentours de la ville / Re : Une nuit, un bar, une enveloppe. [Miya]
« le: samedi 20 février 2010, 13:01:08 »
Une douleur insupportable qui le traverse de part en part. Jones contemple, incrédule, ce bras plongé dans sa poitrine. Il peut ressentir chaque doigt de Miya posé sur son coeur, et chaque battement le met au supplice... Jones a suivit des cours d'anatomie, de vulgarisation médicale. Et il est raisonnablement sûr qu'à l'heure actuelle, il devrait être mort ou au moins dans les vapes. Cette souffrance... Le russe et sa clique peuvent aller ce rhabiller...

Cette pensée lui arrache presque un petit sourire. Cette situation est tout simplement impossible, et son cerveau est saturé de douleur, incapable de penser. Mais Jones, comme tous les grands acteurs a son rôle greffé à ses tripes. Comme tous ceux qui ont été entraînés à la torture, il sait s'y raccrocher même lorsqu'il ne peux plus y penser, même au delà des limites de la raison...

-Qu'est-ce... qu'est-ce que vous êtes?

Il la contemple, et son regard n'est qu'incrédulité mêlée de souffrance pure. Naturellement, Miya ne répond pas et se contente d'accentuer la pression sur son cœur. Elle est obligée de le gifler de nouveau pour le ranimer. Pas une seule seconde il n'envisage d'attraper cette dague qu'elle lui tend. Ce que cette femme lui fait n'est pas naturel, et le papier qu'elle a collé sur sa gorge le terrifie encore plus que son terrible regard... Des larmes de douleurs roulent le long de ses joues, alors qu'il la sent trembler. Sa platine, sa merveilleuse platine qui bondit en avant et prend le relais. En s'entendant parler, il réalise qu'au fond de lui, il sait avoir une chance. Une chance infime de sauver sa peau. Comme s'il en avait quelque chose à faire à présent...

-Vous... vous êtes une idiote...

Il ne sait pas s'il lutte pour sa survie, ou si c'est son orgueil de professionnel qui parle pour lui. Probablement un peu des deux. Probablement. Ce genre de pensée le détache du regard doré et de la main dans sa poitrine, et l'incite à continuer. Sa merveilleuse platine...

-La loyauté... La trahison... Mais ça n'a rien à voir là dedans!... Vous ne comprenez donc pas?... Vous vous moquez du danger, vous êtes prête à tout sacrifier, à souffrir pour Ryuga... Je... je sais que vous pouvez souffrir, Miya...

Oh oui, tu peux souffrir... Je le vois dans chaque parcelle de ton visage. Cette souffrance absolue qui vaut bien la mienne, et que j'attise sans le moindre scrupule. Et tu l'as bien mérité.

-Je ne sais pas ce que vous êtes... Probablement très dangereuse... Mais si Ryuga savait pour vous, alors il a jugé ses ennemis plus dangereux encore... Comment est-ce qu'il faut que je vous le dise, Merde!

Sa voix s'éraille avec un art consommé. Il hurle presque.

-Arrrh!... C'était... C'était sa mission... Sa responsabilité... le meurtre de son père... Il ne voulait pas... Il pensait... Il ne se donnait pas le droit de vous mettre en danger, bordel! Comment pouvez-vous connaître Ryuga et ne pas comprendre ça!

Cette fois, il hurle complètement.

-Vous n'êtes qu'une malade hystérique! Je... qu'est-ce que je dois vous dire, encore? Laissez moi crever, qu'on en finisse! Laissez-moi crever!

Dans son regard, la hargne et la résignation, déchirées par la douleur. Il pleure, et plus seulement à cause de sa blessure. Je suis Jones le loyal inspecteur, et cette colère est celle de celui qui va mourir pour rien. Je ne vous pardonnerai jamais, Miya.

51
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 20 février 2010, 03:01:05 »
Nan! Cthulhu me protège depuis que j'ai mit Asenath Waithe en cloque ;D

02h58

Pis la semaine dernière je t'ai mit la pâté à Horreur à Arkham, alors...

52
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 20 février 2010, 02:43:21 »
02h38

QUOI?  :o

Hastur est sur le forum est on m'a rien dit??

*Vient se prosterner devant l'Innommable, puis s'échappe sur un Byakhee avant que Miya ne l'attrape et ne le force à répondre à son rp ^^"*

(Demain, Miya... Demain...)

53
Le parc et son sous-bois / Re : Une nuit féerique [Pv Selene + Aeris]
« le: samedi 20 février 2010, 02:29:30 »
Seigneur... Cette Selene sait comment attiser le désir d'homme...

Érogène Jones réalise avec stupeur que son baisé était dépourvu de toute arrière pensée. Il s'est laissé aller à cette marque d'affection, simple, tendre, spontanée... Et maintenant Selene la vorace, qui lui dévore la peau et allume en lui la flamme qui ne saurait s'éteindre, avec cette ardeur, cette fraicheur qui le laisse sans voix. Nul besoin d'écouter ses douces paroles pour réaliser qu'elle a autant envie de lui qu'il a maintenant envie d'elle... Selene qui lui mordille l'oreille, lui caresse la poitrine, alors que les mains d'Erogène partent à la rencontre de la sienne, et déboutonnent sans même y penser les premiers bouton de son chemisier. Il se laisse aller, refoule au fond de lui toute sa retenue, tous ses calculs prédateurs qu'il devrait déjà retourner dans sa tête. Ce moment est unique, magique, et il n'appartient qu'à eux. Deux âmes perdues dans la forêt, qui se repaissent l'une de l'autre, et il n'entend partager cela avec personne. Et surtout pas avec toi, Effy. Baisé long, tendre, alors qu'il a prit le visage de la jeune fille entre ses mains pour mieux le contempler. Cette beauté incroyable, irréelle à la lueur du feu de bois... Elle lui échappe pour lui ôter son T-shirt, offrir son torse ciselé à la fraicheur de la nuit. Et tout à coup, il déteste son corps si plastique, si travaillé, aussi artificiel que n'importe lequel de ses sourires... Il sent monter au fond de lui le désir d'être authentique, son âme à nu sous le regard de Selene.

Le jeune homme caresse ses épaules, fait tomber son chemisier au sol, et le soutient-gorge se déboucle avec cette précision habituelle. Il découvre ses seins, et ne peut s'empêcher de s'en emparer pour les couvrir de baisés. Il sent ce cœur battre sous ses doigts, alors qu'elle gémit de ravissement, presse sa tête contre sa poitrine... Selene la complice, qu'il ne peut s'empêcher de parcourir de ses mains, trouvant déjà les points sensibles qui la font frissonner...

Ils restent un moment ainsi, à la chaleur du feu, à s'embrasser, se caresser passionnément jusqu'à ce que le désir les submerge et qu'ils arrachent ce qu'il leur reste de vêtements. C'est un pacte silencieux dénué de toute raison. Je me repaîtrai de ton corps, et tu te repaîtras du mien, jusqu'à ce que le plaisir nous submerge... Une étreinte dont l'ardeur est tellement naturelle, qu'il ne pense à rien d'autre qu'à Selene et ses formes sublimes, alors qu'elle le plaque contre le tronc et l'enjambe sans pudeur.

Pas besoin de préliminaires, ni du moindre raffinement... C'est une étreinte brûlante, charnelle, presque sauvage à laquelle ils s'abandonnent. Lorsqu'il se sent entrer en elle, il contemple l'expression de son beau visage, ses paupières mi-closes alors qu'elle savoure cette délicieuse sensation. Il se met à remuer doucement du bassin, jusqu'à ce qu'elle décide de le suivre. Ses mains se sont saisis de ses seins, et les malaxent avec douceur. Leurs corps sont aussi brûlants que les flammes qui les lèchent, Selene, la folle amazone qui le chevauche avec passion... Gratitude, encore. Il accélère le rythme, et l'embrasse à nouveau.

54
Les alentours de la ville / Re : Une rencontre inattendue [PV Erogène Jones]
« le: mercredi 17 février 2010, 00:30:30 »
Jones n'attaque pas tout de suite. D'abord, il se penche, et observe. Les doigts de sa main droite se mettent à claquer au rythme de la musique, alors que son sourire ne devient plus qu'un masque plaqué à même ses traits. Froid, terrifiant. Depuis la banquette arrière, Kairi peut sentir ses yeux la contempler sans la moindre pudeur, dévorer ses seins, ses jambes, son sexe, son ventre délicat et l'écrin de son nombril... Il hoche parfois la tête d'un air appréciateur, mais peut-être est-ce seulement en réponse à son jazz adoré. Pas une seule fois il ne la regarde dans les yeux. Seul son corps, ses formes l'intéressent. La jeune fille est presque surprise de ne pas le voir sortir un crayon pour prendre des mesures avec son pouce.

-Tu devrais fermer les yeux.

Une voix douce comme la caresse d'une plume. Ce n'est pas un ordre, seulement un conseil. Un conseil d'ami. Kairi ne peut réprimer un frisson...

Ténèbres qui l'enveloppent, conscience aiguë de sa respiration et de celle, presque imperceptible, de son terrible tortionnaire. Il commence.

La première chose qu'elle sent est le contact du bout de ses doigts qui se posent sur son sein. Des doigts chauds, toujours aussi délicats, qui la font sursauter. Puis l'autre main sur sur son autre sein. Contact répugnant, insupportable... Une simple pression, d'autant plus terrible qu'elle ne peut s'y soustraite. Et elle s'apprête déjà à le sentir empoigner ses mamelons et la peloter sans vergogne. Mais le prédateur consciencieux n'en fait rien... Après avoir effleuré le contour de ses tétons, avec une prévenance infinie, ses doigts glissent le long se la chair, et descendent sur son ventre raidit. Elle ne veut pas. Elle résiste de toute ces forces contre ce contact qui lui donne la nausée. Jones semble ne pas en avoir conscience, ou plus vraisemblablement ne pas s'en soucier.

Les doigts inquisiteurs continuent leur chemin, glissent, effleurent, se séparent le temps de redessiner la pureté de ses muscles, l'écrin sensible de son nombril. Il la sent se contracter sous ses doigts, rejeter de tout son corps cette caresse impérieuse... Patience, petite proie. Je veux simplement que tu t'habitue à mes mains. Et cela arrivera, que tu le veuille ou non.

Ses caresses se font plus rapides, mais pas plus appuyées. De la délicatesse, Jones, du doigté. Pense au fils dans le noirs... Ses phalange semblent frôler sa peau sans même la toucher. Une précision, une maitrise incroyable qui déborde du ventre et revient un instant sur ses seins, se cou, tandis qu'une caresse furtive descend vers les cuisses. D'abord l'extérieur, juste pour le plaisir de te voir te tortiller. Si tu ouvrais les yeux maintenant, tu verrais un visage ravit, la satisfaction d'un enfant devant un nouveau jouet, un jouet qu'il a repéré il y a des mois dans une vitrine, et qu'il a finit par s'offrir après moult efforts et sacrifices. Rien n'est plus éloigné de la réalité. Érogène Jones est tiraillé par ce sentiment étrange, déplaisant que quelque chose ne va pas. Elle est attachée à l'arrière d'une voiture, et il est en train de violer son âme, de briser sa dignité... Et pourtant, toujours pas le moindre sentiment de contrôle. Le malaise. Le cris de l'instinct qui lui ordonne d'ouvrir la portière et de foutre le camp pendant qu'il le peut encore... Mais Jones est prit à son propre manège, hameçonné par son orgueil torturé. Il a commencé, il ira jusqu'au bout, au risque de devenir vraiment cruel. Dehors, la pluie a recommencé à tomber. Le bruit des goûtes de pluie sur le toit les enferme encore davantage dans ce cocon maudit, leur prison à tous les deux. Et les mains de Jones s'animent d'une flamme nouvelle...

Tout à son art, il ferme les yeux à son tour. Plus besoin de la vue, puisqu'il connait déjà le corps de Kairi mieux qu'elle ne le connait elle même. Il est le maestro qui laisse aller ses doigts sur la peau de sa proie, et qui la sent frémir, réagir... Il caresse, alternant maintenant effleurements et chaude pression de la paume, tandis que le bout de ses doigts repère les derniers point sensibles. Le crescendo va pouvoir commencer, Kairi... Et je vois déjà tes tétons s'ériger, alors que mon index glisse autour une fois encore. Mais ce n'est que froid, n'est-ce pas, Kairi? C'est ce que tu te hurle derrière tes paupières envahies de larmes... Mon contact est une torture, un supplice... Mais au fond, tout au fond, tu commence à sentir cette petite étincelle, quelque part dans un endroit, dans un moment impensable. Une petite lueur de désir qui, tu l'espère, passera inaperçue. Aucune chance, petite proie... Avec une précision  incroyable, mes doigt semblent se poser sur cette flamme, ce point précis qui rayonne dans ton ton corps, chaque seconde un peu plus maintenant que je l'attise de mes caresses expertes, impitoyables... Mes mains brisent des défenses que tu n'as même pas su ériger, passent sur tes seins, ton ventre, ton cou, ton sexe... Tu m'as tout juste sentit effleurer ton clitoris, tant les sensations qui bouillonnent en toi ont balayés tes sens. Quelque part en profondeur, ton dégout qui te fait monter la bile au lèvres, mais ailleurs... Une chaleur incongrue qui te fait transpirer à grosses gouttes et onduler du bassin, remuer les cuisses pour tenter de frotter les parois de ton sexe... Ton corps ne peut plus s'empêcher de me répondre, petite proie. Je le sens sous mes doigts, qui brûle d'un feu nouveau, dévastateur que j'attise sans pitié. Tu n'y crois pas, n'est-ce pas? Ce n'est pas réel? Ce n'est pas humain?

La main de Jones se referme sur le sexe trempé de Kairi, qui laisse échapper malgré elle un petit soupire. Tout son corps est parcouru de spasmes, de décharges électriques qui l'amènent chacune un peu plus près de la jouissance. Il la voit lutter de toute ses forces pour reprendre le contrôle, stopper ses halètements de chienne en chaleur... C'est presque trop facile.

-Tu corps est tellement réactif... C'est magnifique, Kairi. Si j'osais, je t'embrasserais.

Sa voix est teintée de la passion de l'artiste. Cette chose, cet objet qui gigote entre ses doigts, incapable de résister à la puissance de son touché. Le touché magique qui lui a valu son surnom.

-Tu es tellement trempée... C'est quelque chose dont tu as besoin, n'est-ce pas? Cela fait bien trop longtemps que tu ne t'aies pas laissée jouir... Mais n'oublie pas notre jeu, Kairi, ne l'oublie surtout pas...

D'une caresse assassine, il lui arrache un gémissement de plaisir. Ses mains sont partout à la fois, elles massent, cajolent, s'attardent toujours au bon endroit pour faire grandir cette flamme brûlante qui lui ronge les entrailles... A ce rythme là, ce n'est plus un jeu. C'est une condamnation.

Jones réprime un sourire cruel.

55
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 15 février 2010, 11:42:26 »
Ah, le monde mystérieux du Wifi... Moi, je trace des vévés de Papa Legba avec des grains de maïs, et ça marche 'achement bien  ;D

11h41

De retour après un WE mouvementé (La st Valentin, c'est trop bien \o/). Je présente mes excuses à tous les rps que j'ai délaissé. Promis, j'me rattrape dans la journée.  ;)

56
Prélude / Re : l'ennemi naturel des êtres ayant des pouvoirs.
« le: samedi 13 février 2010, 15:39:46 »
Mais... mais... On a plus le droit de souhaiter gentiment la bienvenue? Oo

*Attrape Xenom par le tentacule, et l'entraine vers la sortie.*

Allez vient, collègue. On est de trop par ici!

*A l'oreille de Xenom :*

-Mais je crois surtout qu'elle est jalouse...  ::)

57
Prélude / Re : l'ennemi naturel des êtres avec pouvoir.
« le: samedi 13 février 2010, 01:12:38 »
Une femme que tu ne pourras pas saisir entre tes pattes.XD

Hey, je savais pas qu'on avait le droit de taper dans les créatures de légende...  ;D

On fait un rp quand tu veux pour vérifier tout ça ;)

58
Prélude / Re : l'ennemi naturel des êtres avec pouvoir.
« le: samedi 13 février 2010, 00:42:40 »
*Essaye de se représenter l'ennemi naturel de Jones... Un autre Jones, peut-être?  ???*

Rebienvenue, c'est sympa comme idée.

59
Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: vendredi 12 février 2010, 17:55:23 »
Je me dépêche de le faire, avant qu'elle décide que chui plus son joujou :P.

Embrasseriez vous votre prof d'histoire?  ::)

60
Le parc et son sous-bois / Re : Une nuit féerique [Pv Selene + Aeris]
« le: vendredi 12 février 2010, 03:46:43 »
Érogène Jones est assis, adossé contre son arbre. Devant lui, le feu de Selene le réchauffe peu à peu. Pas autant cependant que le corps de la belle lovée contre lui. Il est immobile. Ses sens aux aguets captent chaque bruit de la forêt, chaque bruissement du feuillage, et le crépitement des buches manque parfois de le faire sursauter.

Ne dormez pas. Voila ce que Selene lui a dit. Pendant qu'elle s'activait dans la nuit, alors qu'il grelottait dans le manteau généreusement rendu, il restait éveillé pour ne pas se laisser mourir. Mais le risque est écarté, grâce aux talents de Selene. A présent, s'il se force à rester éveillé, ce n'est plus qu'à cause de la peur. Jones, de quoi as-tu peur? Tu as peur que la fée revienne, avec son méchant regard et ses pouvoirs étranges pour se venger de Selene. Tu as peur que cet instant de répit bien mérité te glisse entre les doigts. Tu as peur de ne jamais te réveiller, une peur stupide qui est due à une autre angoisse tout aussi stupide : cette sensation gênante, inhabituelle de ne pas être aux commandes, d'être perdu dans un environnement qui t'échappe, et qui prend le pas sur la réalité pour laquelle tu es programmé. Formaté jusqu'au bout des ongles par Effy. Et peur aussi, tu le sais, de perdre cette belle Selene et ses bras qui t'enlacent, son souffle chaud contre ton cou, rythme rassurant dans cette nuit de folie.

Alors il reste éveillé. Il pense, il fait et refait le bilan de la nuit. Il se force à scruter les environs à la recherche de la fée, et même à se concentrer sur la douleur de son crâne ou le froid qui lui glace encore le visage, exposé qu'il est à la brise assassine. Puis, il essaye de limiter sa perception au corps de Selene et à la chaleur du feu. Un feu si beau, avec des flammes vives qui dévorent les grosses buches crépitantes. Des flammes qui montent à la hauteur de ses yeux, et dans lesquels son esprit vient se perdre.

Billy Nose.

Pourquoi diable est-ce qu'il pense à Billy Nose?

Jones se demande quel chemin tordu a bien pu suivre son esprit pour aller déterrer ce foutu irlandais. Il pensait l'avoir enfermé dans la remise de sa mémoire, et avoir jeté la clef...

Et pourtant, tout à son étonnement, il se laisse submerger par le flot de ses souvenirs. Leur première rencontre sur ce bateau, poignée de main chaleureuse, sourire franc, regard pétillant de malice. Billy était un jeune homme plein de vie, et d'une grande intelligence. Un véritable génie de l'informatique, ce qui lui valait sa place à bord. Il avait du charme, de la prestance... Un physique ingrats, qu'il parvenait à compenser avec un intellect, et une personnalité hors du commun. Jones était jaloux. A vrai dire, il crevait de jalousie, car s'il y avait bien une chose qui lui manquait et qui lui manque toujours, c'était bien de la personnalité. Il enviait son aisance naturelle, son magnétisme... Billy séduisait toutes les femmes de l'équipe, Effy la première. Ce qui a l'époque -dans sa grande naïveté- l'avait profondément blessé. Et pourtant, ce n'est pas ce qui l'a marqué dans le personnage de Billy Nose. C'était son ambition. Il était né sans rien, plein d'une colère que personne ne pouvait comprendre. Contrairement au reste des déshérités, Billy sentait très clairement les barreaux de sa cage. Il débordait de rage contre ce monde injuste, qui l'obligeait à trimer comme une bête de somme. Et sa conclusion : Un million de dollar... C'était l'objectif qu'il s'était fixé. Le prix de sa liberté, son billet pour rejoindre l'équipe gagnante. Il était prêt à tout, à vraiment à tout pour atteindre ce foutu million de dollar. Et il y serait peut-être parvenu.

Et soudain Jones sait pourquoi il pense à Billy Nose. Une autre forêt, un autre feu de camp. Ils étaient resté à parler sous les étoiles, en partageant une bouteille de whisky. L'irlandais lui parlait de son enfance, son île natale où l'herbe est toujours verte et où les frères se haïssent. Il lui parlait du peuple fée. Quand il avait dix ans, lui racontait Billy, il s'était enfui de chez lui pour partir à la recherche d'un lutin. Il avait prit un gourdin pour l'assommer, parce qu'il voulait le capturer et le forcer à lui dire où était son trésors. Un fabuleux trésors de lutin qui peut résoudre tous les problèmes... Il était rentré bredouille, mais Jones réalisait avec stupeur que Billy n'avait jamais cessé de chercher ce lutin, et que c'était la raison pour laquelle il avait l'amené au cœur de cette forêt, avec des rêves un peu fous et une bouteille de wisky. Il croyait au peuple fée. En fait, il était prêt à croire à tout ce qui pouvait lui donner une chance. Et à la lueur du feu de camp, Érogène regardait des larmes d'enfant briller dans ses yeux.

J'aurais aimé que tu sois ici, Billy. Tu aurais réalisé que même les rêves d'enfance sont truqués, que les fées ne donnent sa chance à personne. Mais j'aurais pu te consoler, et te donner mon million de dollar, mon ticket pour l'équipe gagnante dont tu aurais fait un usage tellement meilleur que le mien...

Mais Billy ne peut plus être là, parce qu'il est ailleurs, en morceau dans des sacs en plastique. Son avidité, son manque de scrupules faisaient de lui un outil dangereux. Dangereux pour Hosaka. Une mission qui échoue, et quelqu'un, quelque part décide que c'est la faute de Billy Nose. Ce pouilleux d'irlandais n'a pas tenu sa langue, tout à sa hâte de gagner son million, il est parti se vendre à la concurrence. Lorsque l'argent s'est mit à couler dans ce sens, Effy s'est emparée du dossier. Elle a chargé Jones de l'emmener dans les bois et de lui mettre le sac sur la tête, puis elle s'est chargée de lui ouvrir la gorge avec un couteau papillon. Jones a détesté la manière qu'il a eut de mourir, en poussant tous ces cris de rage, ces gargouillis étouffés qui l'ont hantés pendant des mois.

Les raccourcit de la vie ne sont pas fait pour ceux qui en ont besoin. Jamais., lui dit Effy en essuyant sa lame, S'il l'avait su, cet imbécile serait encore en vie. Jones pousse un profond soupire, et tire le rideau sur son ami Billy Nose.

-Fare thee well gone away.

Il réalise après coup qu'il l'a dit à voix haute, et que Selene le regard d'un œil perplexe. Il lui répond d'un sourire, et pose un baisé sur son front. Soudain, tous ses malheurs lui semblent bien lointains.

-Merci, Selene. Pour le feu, pour la fée, pour tout le reste.

Et sa reconnaissance est réelle. Tout du long, il n'a été qu'un poids mort, une cinquième roue du carrosse qu'elle aurait mieux fait de laisser derrière elle. Une part de lui même est frustré par cette situation, mais d'un autre côté... Il sait pertinemment que la jeune fille est plus que ce qu'elle prétend être. La manière dont elle a traité le deal, son magnifique lancé de couteau, et le fait qu'elle soit restée aussi alerte malgré le froid et la fatigue... Elle n'est manifestement pas ordinaire. En temps normal, il se serait méfié, aurait essayé de lui tirer les vers du nez. Peut-être même qu'il serait partit du principe qu'elle lui cachait quelque chose depuis le début, et que mieux valait se débarrasser d'elle dans les plus brefs délais. Mais pas ce soir. Parce que ce soir, il s'est souvenu pour la première fois depuis longtemps que si la paranoïa maintient en vie des types comme lui, elle prive le monde de types comme Billy Nose. A sa grande surprise, cette pensée lui fait monter les larmes aux yeux.

Sans même y penser, il caresse la joue de Selene du dos de la main, avant de la plonger dans sa chevelure. Il ferme les yeux juste au moment où il l'embrasse. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Toi aussi, Effy.

(Pardon pour le retard et pour ce post interminable ><)

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