Les terres sauvages / Re : Mercenaires et sorcière [Shad]
« le: mercredi 10 février 2016, 12:24:43 »Il regardait tendrement cette louve qui caressait doucement sa peau, ses yeux azurés étincelant d’une jolie lueur sous l’effet de l’éclairage naturel du feu de camp. Le côté animal qu’elle avait lui donnait un charme sauvage qui n’était pas pour lui déplaire.
Ses mains aux doigts fuselés vinrent parcourir un instant son torse fièrement bombé et d’en éprouver la solidité et la force, puis ils vinrent caresser avec douceur son visage de marbre gris. Il apprécia ce contact simple sur sa peau, un contact soyeux qui semblait chasser lentement ses mauvais souvenirs pour apaiser son esprit flagellé par ses horribles expériences.
Vint ensuite le moment crucial où les deux héros allaient faire évoluer leur relation professionnel en une liaison plus poussée. La louve approcha son visage du sien avant de déposer un somptueux baiser sur ses lèvres. Le contact était chaleureux et plaisant, les lèvres de sa partenaire étaient tendres et généreuses. Un parfum sauvage imprégnait l’Okami, émoustillant l’odorat fin du Noxien qui en savoura chaque parcelle avec la méticulosité d’un fin gourmet.
Elle lui répondit qu’elle était prête à débuter leur bal nocturne pour passer le temps et s’amuser. Lui aussi était prêt à entamer la parade nuptiale tant attendue secrètement par les deux mercenaires. Ils n’auraient peut-être plus l’occasion de partager leurs corps lorsqu’ils pénétreront dans le repaire de la sombre sorcière, aussi allaient-ils profiter de chaque instant comme si chaque seconde aussi infime soit-elle était sacrée.
Lentement et avec précaution, il attira la belle terranide vers lui, la faisait s’assoir contre ses jambes de sorte à ce qu’ils se fassent face à face dans une sorte de douce caresse. Ses mains, qui jusqu’alors n’avaient pas quitté les hanches de Shad, vinrent se mouvoir dans de doux mouvements sur son corps, parcourant son dos, électrisant ses sens par quelques pressions fugaces, ne perdant point de temps. Ses lèvres ne tardèrent pas à jouer aussi leur rôle, venant de nouveau chercher leurs jumelles dans un nouveau baiser plus passionné que le premier.
Un instant plus tard, sa langue vint s’immiscer discrètement entre les dents de l’Okami pour entamer une danse endiablée avec sa sœur jumelle. Seuls leurs soupirs venaient troubler légèrement le silence de la nuit, fusionnant avec le crépitement des flammes et le chant des cigales.
Il ne semblait pas pressé dans ses avances, prenant son temps, se délectant de chaque instant d’un air appréciateur. C’était un amant actif et doué, concentré et attentionné. Ses mains puissantes se saisissaient avec envie de corps de son amie, le désir commençant à doucement monter en lui et à réchauffer leurs corps et leurs esprits à la manière d’un feu que l’on attisait de plus en plus.
Il quittât les lèvres pourtant si accueillantes de Shad pour déposer des baisers suaves et chauds sur le creux de son cou, humant son parfum naturel sans cesse, lui offrant un délicieux supplice. Alors qu’il s’adonnait à cœur joie à ce traitement, une de ses mains se glissa furtivement, à la manière d’un insidieux serpent, derrière le dos de la louve, parcourant l’envers de son vêtement pour caresser une peau soyeuse et délicate et en éprouver la douceur dans des rondes expertes effectuées par des doigts aguicheurs. Toute cette passion ne le laissait pas de marbre, car déjà une certaine excitation le gagnait en bas sans pour autant se montrer insistante, bien que la position assise de la terranide devait sans doutes lui permettre de « ressentir » ce léger bouleversement qui faisait son apparition.
Tandis que l’une de ses mains venait tendrement se glisser entre les mèches de ses cheveux bicolores, il attirât de nouveau son visage vers le sien et lui administra un troisième baiser, plus poussé et insistant cette fois-ci sans pour autant être brutale. L’homme avait un mental solide et savait se contrôler et se retenir même dans ces situations d’égarement et de débauche. Une qualité rare dont il se sentait fier et qui lui permettait de se conforter à l’idée qu’il n’était pas comme ces mâles qui s’écroulaient aussitôt sous leurs pulsions primitives.