Les alentours de la ville / Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
« le: mercredi 16 mai 2018, 17:59:28 »J’attaquais par la suite sans prévenir. Mes mouvements, on ne peut plus lents depuis le départ, prirent une tournure des plus différentes. Plongeant ma langue en elle, ses mouvements ne brillèrent pas par leur originalité, bien au contraire. Ils étaient des plus basiques, dessinant des grands cercles, entrecoupés de huit. J’apportais une grande importance aux préliminaires. Je pouvais bien entendu passer directement aux choses sérieuses si je le voulais, je l’avais fait un nombre incalculable de fois. Mais au fond de moi, je savais que je n’affectionnais pas réellement ça. Ma langue jouait donc en elle, avec une vitesse qui contrastait avec mes anciens coups de main. A un tel point que je commençais à me faire mal à la langue, mais cela n’allait qu’être passager. Je le savais, je connaissais par coeur cette sensation. Faisant toujours lentement glisser son clitoris entre mes doigts, je la dévorais toujours des yeux. J’alternais simples cercles et huit à une grande vitesse, m’appuyant sur ses réactions physiques pour alterner mes mouvements. J’avais donc à chaque fois des paternes de mouvements différents en tête suivant la personne dont je m’occupais. Une vieille habitude.
Au bout d’un moment, plus j’allais vite, moins je ressentais de douleur au bout de la langue. Cela se déroulait toujours de la même manière. Si j’allais vite, j’avais toujours mal à la langue au départ, avant de m’habituer, jusqu’à ne plus rien sentir. C’était effrayant à quel point je me connaissais par coeur. Sans même que je m’en rende compte, ma main libre venait chercher la sienne. Encore une vieille habitude dont je ne me rendais pas vraiment compte, étant donné que je n’y faisais plus du tout attention. Je n’accordais aucune signification spécifique pour ce genre d’actions, tout simplement car je considérais cela comme tout à fait normal. Durant ce genre de moments, je ne parlais pas, mon attention se tournait uniquement vers ce que je faisais, et surtout, sur les réactions physiques de mon ou ma partenaire. Une vieille machine bien rodée.