Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Lucie Backerlord

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Il me suffisait de rester dans ma ligne de conduite pour faire ce que je voulais. J’avais une grande idée en tête, et pour cela, je devais rester dans cette même optique. Par conséquent, je restais dans une optique assez lente en terme de mouvements. Plus le temps passait, plus je restais dans cette même optique. En la voyant réagir de la sorte, je souriais. Je savais parfaitement que ce que je faisais lui faisait de l’effet, et cela me faisait foncièrement sourire. Tout était calculé, je prévoyais tout. Mais pour ce que je prévoyais par la suite, mes mouvements allaient connaître un changement drastique en terme de vitesse. Alors que je laissais lentement glisser mes lèvres sur elle, je la bouffais des yeux. Comme si j’en avais un besoin pressant. Il y avait certaines choses que je n’arrivais simplement pas à expliquer, et ce genre de choses en faisait parti. De temps en temps, j’avais besoin d’avoir un contact oculaire avec la personne dont je m’occupais. Il y avait certainement une raison derrière tout ça, mais je ne pouvais l’expliquer.

J’attaquais par la suite sans prévenir. Mes mouvements, on ne peut plus lents depuis le départ, prirent une tournure des plus différentes. Plongeant ma langue en elle, ses mouvements ne brillèrent pas par leur originalité, bien au contraire. Ils étaient des plus basiques, dessinant des grands cercles, entrecoupés de huit. J’apportais une grande importance aux préliminaires. Je pouvais bien entendu passer directement aux choses sérieuses si je le voulais, je l’avais fait un nombre incalculable de fois. Mais au fond de moi, je savais que je n’affectionnais pas réellement ça. Ma langue jouait donc en elle, avec une vitesse qui contrastait avec mes anciens coups de main. A un tel point que je commençais à me faire mal à la langue, mais cela n’allait qu’être passager. Je le savais, je connaissais par coeur cette sensation. Faisant toujours lentement glisser son clitoris entre mes doigts, je la dévorais toujours des yeux. J’alternais simples cercles et huit à une grande vitesse, m’appuyant sur ses réactions physiques pour alterner mes mouvements. J’avais donc à chaque fois des paternes de mouvements différents en tête suivant la personne dont je m’occupais. Une vieille habitude.

Au bout d’un moment, plus j’allais vite, moins je ressentais de douleur au bout de la langue. Cela se déroulait toujours de la même manière. Si j’allais vite, j’avais toujours mal à la langue au départ, avant de m’habituer, jusqu’à ne plus rien sentir. C’était effrayant à quel point je me connaissais par coeur. Sans même que je m’en rende compte, ma main libre venait chercher la sienne. Encore une vieille habitude dont je ne me rendais pas vraiment compte, étant donné que je n’y faisais plus du tout attention. Je n’accordais aucune signification spécifique pour ce genre d’actions, tout simplement car je considérais cela comme tout à fait normal. Durant ce genre de moments, je ne parlais pas, mon attention se tournait uniquement vers ce que je faisais, et surtout, sur les réactions physiques de mon ou ma partenaire. Une vieille machine bien rodée.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: dimanche 13 mai 2018, 19:47:41 »
En voyant la baraque d'Alix, je ne peux m'empêcher de siffler d'étonnement. Elle m'avait prévenu plus tôt, comme quoi c'était suffisamment minable comme ça, mais je ne m'attendais clairement pas à ça. Je me demandais même comment on pouvait vivre dans un endroit pareil. Je considérais ma maison comme un espace tout à fait normal, mais je commençais à relativiser maintenant. Au fond de moi, je la plaignais. Et surtout, je comprenais enfin. Comment pouvait-elle supporter la transition aussi brutalement, surtout si elle était habituée à ce genre de choses depuis des années? J'aurais été dans la même situation qu'elle, je n'aurais jamais supporté le changement. Mais je n'avais pas vécu sa situation. Même si les sorcières ne vivaient pas dans le luxe durant leur enfance, je pensais m'en être correctement sortie, même étant donné mon enfance.

Je m'attardais sur le moindre détail me tombant sous les yeux. Je me demandais au fond de moi comment elle avait pu faire pour supporter ça. Mais comme elle le disait elle-même, elle n'avait pas eu les moyens pour avoir mieux. La réponse était toute trouvée. Elle n'avait pas pu faire autrement. Je me demandais même si elle allait pouvoir supporter la transition. Si cela se trouvait, elle allait vouloir rester ici. Beaucoup ne comprendraient pas ce choix, mais il était on ne peut plus logique. Si elle n'avait connu que ça durant des années, comment pourrais-je seulement la faire vivre autrement? Quand elle me proposa à manger et à boire, je réfléchissais intérieurement. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien avoir ici? J'acceptais, en hochant de la tête, me demandant clairement ce qu'elle allait bien pouvoir me donner. En attendant, j'ouvrais la fenêtre, en espérant pouvoir aérer un tant soi peu. J'avais encore en tête la possibilité qu'on puisse améliorer, ne serait-ce qu'infiniment, ce genre de lieux. En vain.

M'asseyant sur le rebord de la fenêtre, la tête dehors, les jambes dedans, je m'allumais une clope en soupirant. J'aimais bien Terra, du moins, certains lieux sur Terra. J'en avais connu des bas-fonds, mais là, franchement, je la plaignais. Même si par moments, elle me tapait sur le système, je me disais qu'elle ne méritait tout simplement pas ça. Il y avait certaines personnes qui le méritaient, et je ne m'en cachais même pas, je l'assumais totalement. Mais elle, non.

- Maintenant, je comprends pourquoi tu me vois comme ça. J'expirais ma fumée dehors. Avant, j'aurais voulu te sortir de la merde parce que je pensais que tu n'étais qu'une petite frappe paumée ou quelque chose du genre. Maintenant, c'est différent. Bordel, Alix, tu mérites autre chose que ça putain. J'ai les raisons en face de moi. Comment est-ce que tu veux que je te laisse ici?

Elle pouvait très bien mal le prendre, mais au moins, j'assumais totalement mes propos.

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J'avais certaines idées en tête, que je comptais bien évidemment mettre à profit sans plus tarder. Certaines devaient arriver plus vite que d'autre, ce qui était parfaitement censé selon ma logique. Dans ma façon d'agir, il y avait certaines choses qui étaient des priorités. Une chose parfaitement logique à mes yeux. Pour le moment, je la laissais faire, sagement, tout en restant évidemment au dessus d'elle. Dans cette position, j'avais un tout petit peu l'impression de l'infantiliser, mais rien de bien méchant. Je pensais parfois à des choses débiles, et c'était bien le cas ici. Il suffisait simplement que je remette mes idées en place, et cela allait disparaître comme par enchantement. Et au final, cette pensée disparut aussi rapidement qu'elle n'était apparue. De temps à autre, je pensais à des conneries, mais il me suffisait parfois de penser à autre chose pour oublier quasi automatiquement ces mêmes pensées.

Je fis lentement glisser la fermeture de sa combinaison, alors que j'étais encore au dessus d'elle. En étant au dessus d'elle, je pouvais mieux contrôler ce que je faisais. Même si être passive ne me faisais pas vraiment de mal. J'aimais alterner les rôles en soi. Quand elle avoua qu'elle était fétichiste, je ricanais. Non pas pour me moquer, mais simplement parce que je m'y attendais. Une sorcière qui n'était pas fétichiste de quelque chose, cela n'existait tout simplement pas. J'avais quelques fétiches également, que je gardais pour moi la plupart du temps, faute de trouver quelqu'un ayant la capacité de les comprendre. Centimètre après centimètre, je faisais glisser cette fermeture, avec deux doigts. Une fois ouverte avec suffisamment d'espace pour y passer mes bras, je fis passer mes mains sous sa combinaison, venant malaxer son cul directement.

- J'en ai quelques uns. Une sorcière sans fétiche, ça n'existe pas, trésor.

Venant l'embrasser langoureusement, je malaxais son popotin avec attention, avant de quitter ce dernier, venant me concentrer sur son entrejambe. Faisant lentement rouler son clitoris entre mes doigts, je ricanais intérieurement. Je savais où je voulais la mener, donc j'agissais en pleine conscience. Attaquer lentement permettait d'avoir un plus grand angle d'attaque par la suite. Du moins, c'est ce que je pensais au plus profond de moi-même. Je restais là, avec mes mouvements aussi lents que possible, titillant son clitoris du bout des doigts, tandis qu'un de mes doigts se glissa lentement en elle, lui mordillant les lèvres par la même occasion. Le reste allait suivre, mais je devais tout d'abord la faire languir.

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Ainsi donc, elle m'avait enlevé tout ça exprès pour me soigner. Pourquoi pas. Après tout, ce n'était que pure logique. Pour un être humain lambda, tout ceci serait à la fois illogique mais doté d'une telle hérésie qu'elle nous vaudrait un châtiment éternel en enfer. Mais de toute évidence, en tant que sorcière, ma place, après ma mort, c'était en enfer. Aller au paradis, pour moi, serait pire que subir un courroux éternel. Le paradis... Quel triste destin. Passer l'éternité dans les nuages avec des petits gros à poil... Très peu pour moi. Au moins, en enfer, il faisait chaud, un peu trop certes, mais c'était simplement une question d'habitude. Comme tout d'ailleurs. On ne pouvait pas, à moins d'avoir certaines capacités, vivre dans un endroit donné sans passer par un petit moment d'adaptation. Ce fut notamment mon cas, mais je ne devais pas le prendre pour une généralité.

Ceci dit, son idée me satisfaisait énormément. J'avais une idée similaire en tête depuis tout à l'heure. Et je comptais bien entendu la mettre à exécution. Pourquoi s'en priver, alors qu'une telle opportunité, que j'attendais, s'offrait à moi sur un plateau d'argent? Et pour cela, il me suffisait simplement d'enfiler ma combinaison. Rien de plus simple. Je n'avais encore jamais vu une condition aussi simple à remplir pour profiter d'une partie de jambes en l'air. Il y avait sûrement un os là-dessous, mais je ne m'en préoccupais pas. Pourquoi me tendrait-elle un piège après m'avoir soigné? Cela n'avait pas le moindre sens. Il faudrait un esprit des plus machiavéliques et pervers pour cela. Je me levais, complètement nue, afin d'aller chercher ma combinaison. Il y avait certes un paravent, mais je n'avais pas la moindre pudeur. Pourquoi diable être pudique dans ce bas-monde? Et de toute manière, elle allait finir par tout voir au fur et à mesure, alors autant tout montrer d'un coup.

J'enfilais donc ma combinaison avec rapidité, en omettant toutefois de la fermer jusqu'au bout. Comme ça, j'allais lui laisser la possibilité de s'amuser avec pendant un temps certain. Je fis craquer les os de mon épaule pour m'assurer qu'elle était à nouveau bien en place. Je ne savais pas du tout pourquoi je faisais ça, mais c'était un réflexe.

- Voyons voir... Je pourrais entrer dans ton esprit pour voir si tu es plutôt active ou passive, mais j'ai une meilleure idée pour cela. Ne réfléchissant pas, je lui sautais dessus, la plaquais sur le lit, et l'embrassais passionnément. Le reste, pour le moment, n'allait dépendre que d'elle.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mercredi 02 mai 2018, 15:37:36 »
- T'as pas peur aussi qu'on te prenne pour ma petite sœur ou quelque chose du style? Ça pourrait être marrant ceci dit. Je réfléchissais à ce que je venais de dire. Non, oublie ce que je viens de dire, c'est complètement débile. J'me demande même pourquoi je viens de sortir une connerie pareille. D'habitude, je réfléchis avant de parler, même si on ne dirait pas.

Il fallait vraiment que je surveille ce que je pouvais dire. Ce n'était pas dans mon habitude de sortir des conneries de ce style, même s'il m'arrivait de parfois mettre mon sérieux de côté. Je ne pouvais pas adopter un air sérieux en permanence, ce n'était tout simplement pas possible. Surtout dans certaines situations. Certaines situations exigeaient du sérieux, d'autres de la légèreté. Et je savais faire cette transition, lorsque je faisais attention. Je n'avais clairement pas envie de passer pour une frigide procédurière. Surtout que je ne l'étais absolument pas. Même si je respectais les procédures, la plupart du temps, il m'arrivait aussi parfois de passer outre ces dernières, lorsque, à mes yeux, la situation l'exigeait. Et dans ces cas-là, je savais mieux que quiconque couvrir mes arrières. Grâce à une chose en particulier, la paperasse administrative. Fastidieuse, mais elle pouvait sauver la vie.

Je menais donc Alix jusqu'à l'endroit qu'elle m'avait décrit plus tôt, et le trajet ne fut pas vraiment très long. Je connaissais cet endroit, et je pouvais même y aller les yeux fermés en conduisant, ce qui n'était bien sûr pas du tout conseillé pour pouvoir voir ce que je faisais. Mais une fois sur place, je me posais tout un tas de questions totalement stupides. Je retournais un instant dans ma voiture, prenant quelque chose sous le siège. Un Taurus 357, que je gardais en permanence dans ma voiture, au cas-où. Le planquant sur moi, je la suivais, et passais le portail avec elle. Je prenais toujours mes précautions, même en allant sur Terra. On ne savait pas sur qui ou sur quoi on pouvait tomber. Une fois de l'autre côté, je fis craquer les os de ma colonne vertébrale et de mes bras, et pris une longue inspiration.

- Bah putain, y'a rien qui change ici. J'en serais presque déçue. Bon, on fait quoi?

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Les alentours de la ville / Re : La Malédiction de Kūkai [Lucie Backerlord]
« le: mercredi 25 avril 2018, 18:06:45 »
En voyant que ce chat n'était autre que Bayonetta, un sentiment s'empara de moi. Celui qui me faisait penser que tout ceci était absolument normal, et qu'il n'y avait aucune question à se poser. Et effectivement, tout ceci était normal. Certaines sorcières faisaient des choses bien plus incompréhensibles, et je savais de quoi je parlais. J'avais vu des choses, étant plus jeune, dont je ne soupçonnais même pas l'existence. Et au final, j'avais toujours considéré cela comme normal. Pour les humains, la sorcellerie était un pêché infâme. Qui méritait le plus infâme des châtiments. Mourir brûlé vif sur un bûcher. Et franchement, mourir brûlée vive, ce n'était pas quelque chose qui m'excitait grandement. Sur Terra, les gens étaient bien moins regardant. Là-bas, la sorcellerie était monnaie courante. J'en venais à penser que les humains étaient arriérés sur ce domaine.

Avoir une sorcière à califourchon sur moi n'était absolument pas désagréable, bien au contraire. Mais il fallait tout de même que je me contrôle. Je n'étais pas la dernière des sauvageonnes tout de même. Même si j'avais un appétit sexuel des plus prononcés, je savais tout de même me contrôler. Car si tel n'était pas le cas, j'allais faire n'importe quoi, et ce n'était pas du tout le but que je recherchais. Je me demandais bien ce qu'elle allait faire. En bougeant mon bras une fois de plus, je m'attendais à ressentir de petits craquements, mais absolument rien. Si elle n'avait pas été là, je n'aurais pas pu utiliser ce bras pendant des semaines voire des mois, et j'aurais dû moi-même me remboiter l'épaule. Cette simple idée me fit frissonner. La douleur aurait été immonde, j'en étais persuadée. Me relevant légèrement, je venais l'embrasser tendrement en retour, ma manière de lui dire merci.

- Dis moi trésor, tu pourrais me dire ce que tu as fait de ma combinaison? Le fait de me faire déshabiller par une de mes consœurs ne me dérange pas le moins du monde, mais j'aime bien savoir ce qu'on fait de mes affaires. Je ricanais. - Allons bon, au moins, t'as réussi à me remettre l'épaule en place, et pour ça, j'te dois une fière chandelle. Tu veux quoi en échange du coup?

J'étais absolument sérieuse pour le coup. Et j'avais tout un tas d'idées en tête.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mercredi 25 avril 2018, 17:06:43 »
- Le fond du caniveau ne m'impressionne plus, tu sais. J'en suis même habitué maintenant. Vu tout ce que je vois avec mon boulot, je me dis que ça va pas trop m'impressionner, je pense. Mais libre à toi de m'étonner. Et la justice est un concept subjectif. J'ai ma propre vision de la justice. Elle peut ne pas convenir aux autres, et c'est là toute la subtilité de la chose. Je ne suis pas si fermée d'esprit que ça, mais y'a des choses que je ne peux clairement pas accepter. C'est pour ça que je fais ce métier. C'est pour ça que tu penses que je suis une casse-couilles professionnelle. Et tu pourrais avoir raison dans un certain sens.

Une fois chez moi, je prenais quelques petites choses. Plusieurs paquets de clopes, mon 500, quelques munitions, et un petit sac pour mettre deux trois affaires. Une fois prête, je retournais dans ma voiture avec Alix, en me demandant comment tout cela allait bien pouvoir se passer. Je me posais d'ailleurs tout un tas de questions. Je ne savais clairement pas où elle allait m'amener, mais je lui faisais confiance. Après tout, elle connaissait l'endroit mieux que moi, même si j'y allais par moments. Je ne vivais pas là-bas, après tout. Ce ne serait vraiment pas pratique pour mon boulot. Déjà que lorsque j'allais sur Terra, j'y restais quand même plusieurs jours, alors si en plus je vivais là-bas et faire le trajet quotidiennement, cela n'allait pas du tout le faire.

- Bon, j'te propose une chose. Je vais d'abord acheter deux trois trucs sur Terra, et après tu m'emmènes absolument où tu veux. J'te fais confiance vu que tu connais mieux les lieux que moi. Après, si tu comptes rester, j't'emmenerais sur Terra autant que tu le voudras. Mais l'un dans l'autre, je te l'ai déjà dit, j'me démerderais, suivant ce que tu décideras. J'suis quand même quelqu'un capable d'adaptation suivant les choses. Ce n'était absolument pas une pique.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: samedi 21 avril 2018, 19:26:23 »
- Tu sais, y'a quand même des lieux à Terra que je connais. Mais pour le reste, j'te suivrais aveuglément, parce que j'ai vraiment pas envie de me perdre là-bas. Le pire, c'est que c'est l'un des seuls endroits où je peux totalement assumer ce que je suis. T'as pas idée, à quel point c'est chiant d'assumer d'être une sorcière aux côtés d'humains. Y'a ceux qui comprennent, et ceux qui veulent te voir sur le premier bûcher qu'ils croisent. J'me demande même si un jour, ces saletés d'êtres humains vont arrêter d'avoir peur de la sorcellerie, ou si on est condamnées à se cacher indéfiniment de ces abrutis trop obtus pour comprendre quelque chose qui est différent.

Je n'avais pas de haine envers eux. Mais je savais parfaitement ce qu'ils avaient pu faire aux pratiquantes de la sorcellerie, par le passé. Et l'être humain en était toujours capable. Je le savais au plus profond de mon être. Et par conséquent, je devais faire attention à ce que je faisais en public, bien évidemment. Si je m'amusais à pratiquer la sorcellerie en public, et notamment en présence d'humains, je ne savais pas comment cela allait se dérouler. Et je devais donc éviter ça le plus possible. Par conséquent, je devais cacher ma véritable nature. Alors que sur Terra, c'était tout le contraire. Là-bas, je pouvais clairement assumer ce que j'étais. Même si certaines personnes au boulot savaient que j'étais une sorcière, et me laissaient tranquille avec ça, ce n'était pas le cas de tous. Je devais donc faire en plus attention sur mon propre lieu de travail.

- Bon, allez, grimpe. On passe vite fait chez moi, j'prends deux trois trucs, et on se barre sur Terra. Ça fait plusieurs fois que je repousse, et maintenant que je t'ai sous la patte, ça me donne une excuse parfaite pour faire ce que je devais faire.

Roulant donc normalement jusque chez moi, je préparais dans mon esprit un plan. Je devais aller récupérer quelques petites choses sur Terra. Plusieurs choses qui me seraient très utiles. Comme par exemple des balles en argent, diverses munitions qui ne se trouvaient pas sur Terre, des ingrédients pour concocter certaines potions, voire même certaines tenues introuvables sur Terre. J'utilisais parfois Terra comme une sorte de magasin géant. Mais je n'y allais pas uniquement pour cela. Je devais également passer visiter certaines personnes. Un programme des plus basiques.

- J'vais y rester moins de trois jours personnellement. Après, ça sera à toi de voir ce que tu feras.

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J'te propose Lucie si tu veux 8D

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mardi 17 avril 2018, 18:22:50 »
J'avais plusieurs idées en tête. Si elle venait de Terra, autant y aller faire un tour. Je devais de toute manière y aller tôt ou tard, pour quelques petites bricoles personnelles. Autant l'y emmener quand j'aurais besoin d'aller faire un petit tour là-bas. A vrai dire, je ne faisais pas seulement ça pour elle, mais également pour moi. Mine de rien, je voulais un tant soi peu éviter qu'elle pète un câble sans prévenir. Je détestais être dans cet état, donc je pouvais tout à fait comprendre ce qu'elle ressentait au fond d'elle. Du moins, si je ne me trompais pas sur l'interprétation de ses sentiments. Je pouvais lire dans l'esprit des gens, uniquement si j'arrivais à y entrer. Et lorsque j'y entrais, si je le voulais, je pouvais y faire des dégâts immenses. A vrai dire, on ne restait jamais indemne quand quelqu'un pénétrait notre esprit, même moi. Je savais parfaitement que j'y succomberais si j'y avais le droit.

J'allais me doucher et me changer rapidement avant de sortir. Faisant craquer les os de mon cou, de mes bras et de mes mains en même temps, je poussais un léger soupir de soulagement. Ma mère me mettrait sûrement des baffes si elle me voyait faire une chose pareille. Mais j'avais cette habitude depuis tellement longtemps qu'il allait être plus que difficile de m'en débarrasser. Je n'avais pas vraiment fini ma séance, mais là, j'avais une bonne raison. Maintenant, j'allais lui exposer mes idées. M'asseyant en face d'elle sur une barrière, je pris une cigarette dans mon paquet avant de l'allumer. Faisant de petits ronds de fumée, en veillant évidemment à ne pas lui souffler ma fumée dans la tronche, je pris la parole.

- J'ai quelques petites choses à faire sur Terra. Tu vas m'accompagner. Faudrait être clairement aveugle pour ne pas comprendre que tu penses ne pas être à ta place ici. Une fois qu'on sera là-bas, ça sera à toi de voir si tu restes avec moi ou si tu fais ta vie. L'un dans l'autre, de toute manière, je me démerderais. Maintenant c'est à toi de voir. Je ne vais pas te forcer à rester ici, puisque de toute manière, ça serait totalement contreproductif. C'est pas une bonne idée que tu restes ici contre ton gré. Donc, à toi de décider ce que tu veux faire.

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La douleur que je ressentais à l'épaule était indescriptible. C'était bien la première fois que je me déboitais l'épaule, et à vrai dire, je commençais à regretter ce geste. Pourquoi donc avoir fait une connerie pareille? Je me posais vraiment la question. Toujours était-il que j'étais mal en point. Ma tête tournait à cause de la douleur, et je ne savais pas vraiment comment lutter contre cette dernière. Je ne faisais attention à rien, je ne savais même pas si cette saloperie me suivait ou non. J'étais donc dans un état des plus déplorables. Je ne me posais plus la moindre question. Tout ce que je voulais, c'était ne plus sentir cette douleur qui commençait sérieusement à devenir insupportable. Au point que je commençais littéralement à perdre la raison. Jusqu'à ce que Bayonetta arrive auprès de moi. Quelques secondes après, une espèce de voile noir. Je n'avais absolument aucun souvenir de ce qu'elle avait fait.

Ce n'est qu'au moment de me réveiller, après je ne sais combien de temps, que je ne compris absolument rien. J'étais dans un lit, je ne savais même pas où j'étais, ni quel jour on était. Sans aucun point de repère, j'avais tout un tas de questions dans ma tête. Bougeant lentement le bras, les yeux fermés, je me rendais compte que mon épaule avait repris sa place initiale. Je ne comprenais absolument rien. En ouvrant les yeux, je me rendais d'autant plus compte que cette pièce m'était totalement inconnue. J'étais persuadée de ne jamais y avoir mis les pieds. Et, en baissant les yeux, je vis qu'il y avait un chat noir sur mon ventre. Bah, après tout, pourquoi pas. Ce n'était pas la chose la plus invraisemblable que j'avais pu voir de ma vie, loin de là. Passant ma main sur sa tête, je le gratouillais lentement. Je ne comprenais toujours pas pourquoi mon épaule était de nouveau en place, ni ce que je faisais ici.

Tournant la tête vers la droite, mon 500 était posé sur la table de nuit. Au moins, je ne l'avais pas perdu. Le prenant, je le regardais avec attention, pour voir s'il avait le moindre dégât. Fort heureusement, ce n'était pas le cas. Faire réparer ce genre d'armes coûtait une véritable fortune. Je m'en serais voulu pendant un très long moment. Il n'y avait plus la moindre balle à l'intérieur, ce qui semblait logique. Alors que ce chat était en train de me ronronner dessus, j'essayais de mettre mon esprit en ordre. Mais les seuls souvenirs que j'avais s'arrêtaient au moment où je voyais ma consœur s'approcher. Après, c'était un gouffre, je ne me souvenais plus de rien. Et je détestais ne plus me souvenir des choses. C'est comme si une partie de moi-même s'était évaporée.

-Qu'est ce que je fous ici? Je soupirais. - Bravo Lucie, maintenant tu parles toute seule. Félicitations. Putain....

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Je décidais, une bonne fois pour toute, d'arrêter d'attaquer en vain. Crachant du sang, j'allais me cacher derrière un petit bâtiment, avant que ma consœur ne décide de me rejoindre. Et elle venait de me donner une chic idée. Je maîtrisais cette technique, autant l'utiliser. Cependant, je me demandais pourquoi je ne l'avais pas utilisée plus tôt. Par moments, je pensais que je ne réfléchissait tout simplement pas assez, et ça me mettait sur les nerfs. Je pouvais vraiment être conne par moments, et je détestais ça par-dessus tout. Ce n'était pas dans mes habitudes de ne pas réfléchir à ce point. Heureusement qu'elle était là, car j'aurais passé un moment sans même me dire que je pourrais utiliser cette foutue technique. Je sortais de mon abri, afin de recommencer à me ruer sur cette saloperie, espérant qu'il attaque avant que je n'arrive sur lui, pour un nouveau vol plané. Ma mâchoire n'allait pas le supporter longtemps.

Une fois proche de lui, il m'attaqua, attaque que j'esquivais en faisant une sorte de roue. Et une nouvelle fois, le temps se figea. Il fallait que j'en profite pour localiser cette saloperie de collier. Raté. Je décidais donc de multiplier ces esquives. Je le provoquais, tout en me déplaçant, histoire qu'il m'attaque. Esquivant à plusieurs reprises ses attaques, je finis enfin par localiser cette saleté de pendentif. Je me jetais sur ce dernier pour le garder sous moi, afin qu'il ne puisse pas le récupérer, et laisser le temps à ma partenaire de venir. Il fallait que je gagne du temps. Malheureusement, il m'attaqua, de façon sournoise, sa force me plaquant au sol, faisant craquer mon dos. Ma seule peur, c'était que cette saloperie me brise la colonne vertébrale. Je tentais tant bien que mal de résister, mais la douleur qui se propageait dans mon dos, allait vite me faire regretter ce geste des plus stupides. Il fallait impérativement qu'elle vienne.

Je peinais à saisir mon 500, alors que la douleur devenait de plus en plus vive. Dans un ultime geste, je me disloquais l'épaule avec force, pour saisir le collier qui était sous moi, et le garder fermement dans la main. Ceci dit, la douleur fut encore plus vive dans mon épaule, ce qui me fit littéralement hurler. Je tentais de glisser en dehors de cette emprise, mais rien n'y faisait. Le seul moyen serait de me disloquer l'autre épaule, mais la douleur serait si affreuse que cette simple idée m'effrayait au plus haut point. J'allais devoir, pendant des semaines entières, ne plus utiliser ce bras, et cela me faisait bien chier. Heureusement que j'étais droitière. Faisant lentement glisser mon corps vers l'arrière, je trouvais un créneau pour sortir de son emprise. Gardant toujours le collier dans ma main gauche, je me relevais lentement, saisissant mon 500 de la main droite, plaquais le canon sur l'une des extrémités de cette enflure, et tirait à bout touchant, ce qui me fit basculer en arrière. J'en profitais pour me diriger vers Bayonetta aussi vite que je le pouvais. Tout allait maintenant dépendre d'elle.

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- Une sorcière, c'est une personne avec des pouvoirs magiques. On ne devient pas sorcière, on naît sorcière. Et si jamais j'avais voulu vous faire le moindre mal, je l'aurais fait dès le départ.

Je suivais donc ma nouvelle guide végétale dans un lieu que je ne connaissais absolument pas. Et si je n'avais pas envie de me perdre, autant la suivre de façon disciplinée. J'étais une sorcière, pas une exploratrice. Et par moments, mon sens de l'orientation pouvait me jouer des tours. Fort heureusement, ce n'était jamais le cas lorsque je devais viser la tête de quelqu'un. Je regardais également avec attention tout ce qu'il y avait autour de nous. Par moments, j'aimais bien vagabonder dans une forêt. Il y régnait, à mes yeux, la plupart du temps, une ambiance assez sereine. Mais heureusement, j'avais toujours une arme sur moi. Il valait mieux. Je savais, d'expérience, que même lorsqu'un endroit semblait calme, le danger pouvait venir d'un endroit même inattendu. En la voyant s'excuser d'aller trop vite, j'éclatais de rire, avant de lui faire comprendre que sa vitesse ne me posait pas le moindre problème.

- J'en ai besoin pour une augmentation de mes propres pouvoirs. Tout simplement. Ça ne marche que sur les sorcières ceci dit.

Au bout d'une petite demie heure, un son me fit douter. Et mon doute se confirma en la voyant tomber au sol. Une flèche. J'avais raison au final, d'être partie avec une arme sur moi. Un homme, perché au sommet d'un arbre commença à me narguer. Visiblement il n'était pas seul. Il pensait sérieusement qu'il était en position de force? Ce n'était qu'un vulgaire archer. Comment un mec, avec un simple arc, pouvait penser qu'il était de poids face à une tireuse d'élite, qui plus est une sorcière? La bêtise humaine me surprenait par moments. Et je l'entendais me narguer, me menacer de coups physiques. Ce qui me fit rire. M'agenouillant à côté de Saune, je lui souriais et lui promettait que cela n'allait pas être long. Ceci fait, je regardais cet abruti en haut de son arbre, avec un air des plus sérieux.

- Bon, mon petit, des petits cons dans ton genre, j'en croise tous les jours, donc ne commence pas à jouer les gros bras avec moi. Je dézippais le haut de ma combinaison, pour en sortir mon 500 magnum. J'avais l'habitude de le caler entre mes seins quand je portais cette combinaison, seul moyen de le dissimuler un tant soi peu. - ZAL ALMADAR.

A la suite de cette incantation, le temps adopta un cours des plus lents autour de moi. Mais je pouvais me déplacer rapidement. Mon flingue chargé, je me dirigeais en courant vers ceux qui étaient en bas de l'arbre, leur tirant chacun une balle dans la tête. Tête qui n'avait plus rien à voir avec un visage humain. La puissance de cette arme était telle qu'un tir à bout touchant suffisait à faire exploser une bonne moitié de la boîte crânienne, sinon plus. Une fois ces petits cons éliminés, je rechargeais mon arme avant que le temps ne reprenne son cours. Il tenta de me tirer dessus avec ses flèches, ce que j'évitais avec plus ou moins de facilité. Je tirais dans sa jambe, ce qui le fit tomber de son arbre. Une fois à terre, je lui tirais une balle dans la tête, avant de cracher sur son visage. La menace éliminée, je me dirigeais vers Saune. Il fallait que j'enlève cette foutue flèche et que je fasse quelque chose pour la plaie. Retirant cette flèche, je sortais mon zippo.

- Surtout tu bouges pas. Ça va piquer, mais au moins ça désinfecte. C'était le seul moyen que j'avais sur moi pour désinfecter cette foutue plaie. J'approchais donc la flamme de sa plaie, histoire de tuer par la chaleur tout ce qui pouvait être présent à l'intérieur.


[HRP] Tout ce qui est écrit en violet, c'est de l'Enochien, aka langue de la sorcellerie. C'est normal que tu ne comprennes rien, il n'y a que les sorcières et les anges qui savent la parler ^^[/HRP]

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: mardi 10 avril 2018, 14:44:31 »
Ayant à peine terminé ma première série, j'entamais ma phase de repos. Je me fixais toujours une limite pour cela. Moins de deux minutes suffisaient. Si je prenais trop de repos, j'annihilais ce que je venais de faire. Pour travailler mon endurance, je devais faire plusieurs longues séries, de manière rapprochée. Bien évidemment, si je travaillais en force, mon temps de repos serait bien plus long, mais ce n'était pas du tout mon objectif actuellement. Il le serait sans doute dans le futur, si jamais je trouvais mon endurance suffisante. Mais comme ce n'était pas absolument pas le cas, je remettais toujours cela à plus tard. Buvant une grande gorgée d'eau, je me mis à ma deuxième série. Ce fut le moment où Alix se posa à côté de moi, et la regardant alors que je rapprochais la barre de ma poitrine, je voyais qu'elle se faisait royalement chier ici. Et surtout en l'entendant. Il fallait vraiment être aveugle ou sourd pour ne pas s'en rendre compte. Alors que je continuais ma série, je réfléchissais à une chose.

- Bon... Je finis ça... Et je trouve un moyen... de t'occuper. Au final... c'était pas une... bonne idée de... t'amener ici.

Les 5 dernières répétitions furent plus longues que les précédentes. A chaque fois, aux dernières répétitions, je retenais la barre afin d'annihiler le plus de fibres musculaires. Une vieille habitude que je gardais depuis des années. Elle faisait son petit effet, donc pourquoi changer une habitude bénéfique? Soudain, une idée me vint en tête. Il y avait, non loin d'ici, une espèce de petite forêt. Pas la plus grande forêt que j'ai pu voir de ma vie, mais elle était suffisamment escarpée pour qu'elle trouve son bonheur. Si elle avait l'habitude d'aller crapahuter en forêt pour faire du sport, elle allait pouvoir le faire rapidement. Reposant la barre sur son socle, je prenais une nouvelle grande gorgée d'eau. Faisant craquer mes poignets et reprenant une respiration normale, je la regardais, en souriant.

- Bon, je sais ce que je vais faire. A moins de quinze minutes en bagnole d'ici, y'a une petite forêt. Et tu sais quoi? On va y aller. Comme ça, tu pourras t'occuper. J'vais m'occuper en attendant, mais au moins, comme ça, tu te feras pas chier. Et tant que tu resteras chez moi, on ira autant que tu voudras. Et si vraiment tu te fais chier, j't'emmène où tu veux. J'ai beau être très patiente, mais quand je reste aussi longtemps dans un endroit que je connais pas, je finis dans le même état que toi.

Elle devait encore penser que j'agissais comme une daronne. Mais j'aurais très bien pu lui dire d'aller se faire foutre et la laisser dans la merde. Ce qui n'était pas du tout mon genre. Si je pouvais éviter le fait qu'elle tourne en rond et finisse par péter un câble, autant le faire. Je rangeais les poids sur leur socle, avant d'enfiler mon tee shirt. - Allez, on bouge.


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Blabla / Re : Qu'écoutez-vous en ce moment ?
« le: mardi 10 avril 2018, 14:21:48 »

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