Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Sunday M. Burton

Pages: 1 2 [3] 4
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Prélude / Re : Mélisandre Cairn [M comme Modo]
« le: lundi 14 octobre 2013, 23:59:32 »
Magnifique fiche *.*
et bienvenue!

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Bienvenue :)
Très classe le kit *_*

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 14 octobre 2013, 20:00:21 »
20h02

Mais tu t'en sors avec quinze RP x).
en tout, j'en ai 8 pour ma part.

34
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 14 octobre 2013, 19:55:28 »
19h57

Cinq je crois
 Où j'y suis active tous les jours en tout cas.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 14 octobre 2013, 19:50:16 »
19h52

Mais vais-je réussir a tenir le rythme, sachant que j'ai d'autres forums xD
Edit : et cool :). Hâte de te lire.

36
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: lundi 14 octobre 2013, 19:43:03 »
19h44

Je me tâte a prendre un second RP. Et donc a faire une demande. *réflexion intense*

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Archives / Re : Kama sutra
« le: lundi 14 octobre 2013, 02:10:44 »
J'ai mis +2 à Alice (enfin, au compte de Nathan), pour notre RP qui me motive à y répondre à chaque fois :D

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Il lui lâcha finalement la main, pour être plus libre de ses mouvements sans doute. Malgré son air assuré, et sa confiance en elle, Sunday n'aurait pas été contre le fait qu'il la garde un peu plus longtemps. Mais elle ne broncha pas et continua à le suivre. De toute façon, il ne fallait pas qu'elle reste traîner, les yakuzas se rapprochaient. Elle suivit le rythme de Nathan sans récriminer, et sans trop d'effort. Agilement, elle le suivit sur le pont métallique, sans hésiter. Elle était tellement préoccupée par le sort de Diego entre les mains de leurs poursuivants qu'elle se fichait de l'odeur qui régnait dans ces égouts.

Au bout du couloir, une porte. Même si ça ne retiendrait pas les yakuzas longtemps, c'était mieux que rien. Elle ne fit pas attention au mobilier de la pièce, et se précipita pour ramener une chaise à l'homme qui prenait les choses en main. Elle en ramena une, dont le dossier semblait plus solide que les autres grâce aux bordures métalliques qui barraient le dos de la chaise. Elle trébucha légèrement sur un dénivelé de la pièce, mais se rattrapa juste à temps pour poser la chaise près de Nathan, armé, qui venait de tirer dans le conduit d'où ils venaient pour essayer de ralentir leurs poursuivants.

« Tenez. Je... Je crois que je vais chercher ce qui pourrait servir d'arme ici. Puisqu'il paraît improbable qu'ils nous laissent le temps de- Oh ! »

Elle s'écarta vivement et porta la main à son épaule. Une balle, ricochant, venait de l'effleurer douloureusement. Elle retira sa main doucement, et constata que l'entaille n'était pas profonde, même si le sang commençait déjà à couler. Elle soupira, et appuya sur la plaie pour la comprimer et en arrêter l'écoulement de sang.

« Ce n'est rien. »

Elle était effrayée par les yakuzas, c'était vrai. Elle ne le montrait pas bien sûr. Une histoire de fierté. D'éducation. Mais elle avait peur. Elle craignait de mourir, comme tout le monde. Elle craignait d'être blessée. Elle craignait d'avoir mal. Elle était humaine quoi. Égoïste, tout simplement.

Elle tourna le regard vers Nathan, et se demandait quoi faire. Elle voulait sauver Diego, oui. Mais peut-être qu'elle pourrait obtenir sa libération en échange des ours en peluche, tous ramenés, avec la drogue qu'ils contenaient ? C'était l'option qu'elle envisageait pour le moment. Quant à mettre son providentiel héros au courant... Elle se posait la question. Il avait le droit de le savoir après tout, puisqu'il risquait sa peau pour la protéger. Sans le vouloir, elle l'avait entraîné dans cette situation impossible. Oui, elle allait le mettre au courant. C'était la meilleure chose à faire, pour le moment du moins.

« Les ours en peluche... On a volé une cargaison. On ne savait pas à qui est-ce qu'ils appartenaient. Et ils contenaient de la drogue. Je m'en suis rendue compte il y a peu de temps. Juste avant... Juste avant qu'ils ne débarquent. »

Elle finit par détourner le regard. Non pas par honte, mais parce qu'elle venait de voir un plan des égouts, roulé en boule sous une armoire métallique. Elle s'y déplaça rapidement, et saisit le papier froissé entre son index et son majeur pour le ramener vers elle. Ensuite seulement, elle revint vers Nathan et le déplia. Elle évalua la situation.

« Je vais récupérer tous les ours déjà vendus. Mais ça va prendre quelques jours, et d'ici, je ne peux rien faire. Pour sortir, il faudrait passer par... Par là. Soit, la porte du fond. Mais elle a l'air verrouillée... »

"Elle a l'air verrouillée". C'était un euphémisme. Des chaînes barraient la porte, ainsi que des cadenas. Peut-être que cette partie était condamnée... Quoi qu'il en soit, il lui fallait passer par là.

« Quand j'aurais les ours, je les échangerais contre Diego. »

Elle marmonnait sa dernière phrase plus pour elle-même que pour Nathan. Puis elle lui jeta un coup d'oeil, et retourna la tête vers la porte du fond. Elle allait faire fondre ces satanées chaînes, et suivre la voie qu'elle envisageait jusqu'à sa sortie. Se levant et froissant à nouveau la carte entre ses doigts, elle lâcha son bras légèrement blessé et s'approcha de la porte verrouillée. Elle ferma les yeux un instant, comme si elle réfléchissait. Peu à peu, le sang qui s'écoulait de sa blessure devenait corrosif. Elle grimaça, quand il coula le long de son bras, mais ne gémit même pas. Puis, récoltant des gouttes sur ses doigts, elle les posa sur les chaînes et la serrure de la porte. Un petit chuintement se fit entendre, mais il était couvert par les éclats de voix et de tirs.

« Prépares la grenade fumigène. On va les obliger à sortir. Je connais ce lieu. Nous sommes leur seule porte de sortie. On va les avoir, comme des rats. »

Sunday esquissa un rictus moqueur. C'est ce qu'ils croyaient.

La chaîne céda avec un petit cliquetis, au bout de quelques instants et de plusieurs applications de son sang. Le verrou de la serrure ne tarda pas à faire la même chose. Puis, les cadenas suivirent. Respirant profondément, la brune se concentra à nouveau, et le sang qui coulait le long de son bras cessa d'être corrosif. Il redevint aussi neutre qu'à l'ordinaire.

Les blessures causées par l'acidité sanguine se refermèrent délicatement et presque immédiatement. Mais l'entaille peu profonde, elle, resta. Elle serait partie le lendemain, mais elle mettrait plus de temps à s'effacer (quoique moins qu'un humain lambda).

« La porte est ouverte. Vous venez ? Ou vous rester avec le fumigène qui ne va pas tar- Ah ! »

Avant même qu'elle n'ait fini sa phrase, la grenade attendue arriva et se déclencha presque aussitôt. Sans regarder derrière elle, la jeune femme ouvrit la porte brusquement et se rua dans le conduit qui s'ouvrait devant elle. Elle s'arrêta derrière la porte, et appela :

« Nathan ! Venez ! »

Elle espérait qu'il allait se dépêcher, et qu'elle pourrait refermer le battant de la porte derrière elle. Ensuite, ils pourraient suivre l'itinéraire de la carte pour sortir des égouts. Et là, Nathan aurait le choix : Aider Sunday, ou reprendre le cours de sa vie en l'oubliant.

Elle commença à tousser et à avoir les yeux qui pleurent, à cause des fumigènes qui se répandaient dans la pièce.

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Le quartier de la Toussaint / Re : Des individus dangereux [Sunday M. Burton]
« le: samedi 12 octobre 2013, 01:54:47 »
Heureusement que son compagnon était armé. Sinon, le Yakuza qui débarqua, d'une porte de service face à eux, les auraient troués en trois secondes. Et l'étrange pouvoir de la belle n'y aurait rien pu faire. Là au moins... Et il ne visait pas trop mal.

Le bruit de la fusillade aurait fini par rendre Sunday sourde, elle s'en rendit compte au moment de passer par la trappe. Bien que l'odeur lui souleva le coeur, le bruit était assourdi ici. De côté, pour laisser l'homme descendre à son tour, la brune essayait d'habituer son regard à l'obscurité ambiante. Quand il descendit, et qu'elle lui fit remarquer la plaque d'égout à remettre, il préféra l'option "se tirer d'ici le plus vite possible". Finalement, elle n'était pas contre non plus.

Lui emboîtant le pas, elle se mit à courir juste derrière lui, espérant qu'il se repérait mieux qu'elle dans le noir, parce qu'elle n'y voyait vraiment pas grand chose. Il dû se faire la même réflexion, parce que le bruit de ses pas cessa brusquement. Sunday bénit alors sa réactivité, qui la fit s'arrêter juste avant de lui foncer dedans. Mais vraiment, juste avant. Du genre trois millimètres d'écart. Il aurait presque pu sentir son souffle face à lui, si elle ne s'était pas rejetée en arrière, se plantant sur l'aiguille de ses talons. D'ailleurs, qui a dit que les talons aiguilles empêchaient de courir ? Sunday n'avait jamais eu de problèmes et courrait aussi vite que n'importe qui. Le seul risque : Que l'aiguille pète, et qu'elle trébuche.

Mais il faut rester optimiste dans la vie. La brune laissa son héros du jour lui prendre la main sans broncher, étant d'accord avec son raisonnement.

« Pas de problèmes, je vous suis. »

Par chance, le bout des talons aiguilles de Sunday étaient en plastique, et le bruit était loin de ressembler au tac-tac des autres talons aiguilles. Le bruit en était étouffé, et ne faisait qu'un vague "toc" assourdi. Elle n'eut aucun mal à le suivre donc, et ce sans faire plus de bruit que lui.

Fronçant le nez de temps à autres, tournant la tête assez souvent, la jeune femme était assez angoissée de ne pas entendre les Yakuzas derrière eux. Cela voulait-il dire qu'ils avaient abandonné la trappe ? Peu probable. Mais peut-être leur tendaient-ils un piège. C'était l'hypothèse la plus probable. Après celle où ils savaient tout simplement se montrer silencieux.

Son compagnon la fit presque sursauter en reprenant la parole. Elle esquissa un sourire.

« Sunday. Et pour être honnête... Je me doute de ce qu'ils ont à me reprocher, mais je ne suis pas sûre. Une histoire d'ours en peluche... »

Elle avait bien conscience que ça pouvait paraître louche. Mais elle conclut sa phrase par un petit sourire amusé, et avait l'air déterminé de celle qui ne dirait pas un mot de plus, même sous la torture.

Elle entendit soudain un "floc floc" et grimaça. Elle venait de marcher dans une flaque d'eau saumâtre, mais pas que. Elle sentait quelque chose sous sa semelle. Quelque chose qui restait collé. Sûrement pas des pétales de rose. Cependant, elle ne fit pas de bruits superflus en essayant de s'en débarrasser, et fit avec.

La brunette leva brièvement les yeux vers la grille d'égout qui les surplombaient, mais reporta son attention devant elle. Sur l'homme qui la guidait. Elle en oubliait presque qu'il lui tenait encore la main.

S'ils se trouvaient au-dessous de là où leurs chemins s'étaient croisés, il allait falloir choisir une direction, car on approchait d'un croisement. Droite vers le commissariat ? Gauche vers la mairie ? Ou tout droit, vers le quai ?

« Vous savez où vous allez ? Ou vous vous dirigez au hasard, Nathan ? »

L'idéal, pour Sunday, ce serait de remonter vers la Mairie, et de s'éloigner du quartier de la Toussaint. Elle pourrait retourner chez elle et alerter Diego. Quoiqu'une cabine téléphonique serait tout aussi indiquée. Voire, plus.

« Personnellement, je prendrais à gauche à l'intersection. Mais vous êtes libre d'allez où bon vous semble... »

Il lui faudrait se planquer un peu, mais Sunday avait l'intention de récupérer les ours en peluches et de les rendre à leurs propriétaires. Oui, elle tuait, elle cambriolait, elle espionnait. Mais la drogue, jamais. Elle avait vu l'état dans lequel ça mettait les gens. Très peu pour elle.

« Il faudra que je pense à vous remercier aussi, à l'occasion. »

Elle trouverait bien de quoi lui offrir un petit pécule pour le remercier d'avoir sauvé sa vie, alors même qu'il ne la connaissait pas. Il aurait tout aussi bien pu la laisser crever.

« Ils ne doivent pas être loin. Continuez ! »

"Oh putain"

Silence radio, étant donné que les poursuivants semblaient toujours sur leurs traces.

« On aurait dû prendre les torches. »

Redoublant de prudence, Sunday resserra ses doigts autour de ceux de Nathan. Pas parce qu'elle avait peur. Enfin oui, elle avait peur, mais la raison pour laquelle elle le faisait, c'était pour lui indiquer qu'elle désirait aller à gauche, et elle lui demandait ainsi ce qu'il comptait faire pour sa part.

Une sonnerie de portable retentit derrière eux.

« Ouais. Ouais. On est sur ses traces. Ouais. Ah. D'accord. Si on la ramène, on aura les deux comme ça. Hé hé. J'aime les interrogatoires comme cela... Ouais. Je te rappelle. »

"Diego !"

Entendant les paroles de ceux qui les poursuivaient, Sunday se crispa, serrant les doigts de Nathan avec force sans s'en rendre compte. S'ils avaient eu Diego... Non, ce n'était pas possible. Il fallait qu'elle sorte de ces égouts, et qu'elle l'appelle. Qu'elle se rassure, ou qu'elle confirme les paroles du yakuza.

Le visage désormais fermé, elle attendait impatiemment que son guide se décide, sinon, elle irait seule à gauche.

40
Prélude / Re : Sunday Mirabelle Burton - { Validée }
« le: vendredi 11 octobre 2013, 18:27:26 »
~ Merci ^^

41
Le quartier de la Toussaint / Re : Des individus dangereux [Sunday M. Burton]
« le: vendredi 11 octobre 2013, 13:02:00 »
Plus tôt dans la journée :

« Diego, ça ne plaît pas, tu sais. »
« Mais je t'assures que ça marche impeccable. Regardes, on a déjà écoulé un tiers des ours. On ne fait rien de mal en plus, pour une fois. »
« Mais les fabricants vont forcément retrouver notre trace. C'est toujours comme ça. On aurait dû s'en tenir à notre business habituel. »

L'hidalgo, tournant son regard ambré vers sa compagne, esquissa un sourire rassurant.

« Hey poupée. Qu'est-ce qu'il t'arrive tout à coup ? »

Haussant les épaules, la brunette ne sut expliquer ce qui la chagrinait dans l'histoire.

« Je ne sais pas. C'est une impression surtout... Un sentiment diffus... »

Diego ricana, sans méchanceté.

« Tu as des prémonitions maintenant ? De mieux en mieux, tu es en train de devenir "SuperWoman"... »
« Ne dis pas de bêtises... »

Malgré elle, elle sourit à la blague de l'hispanique.

Le camion d'ours en peluche qu'ils avaient détournés la semaine d'avant la semaine précédente (il y a deux semaines quoi) était dans un entrepôt, bien au chaud, et sa cargaison aussi. Ils en avaient juste ramenés une dizaine dans le studio que louait Sunday et où créchait Diego plus souvent que nécessaire. Elle se détourna, laissant son amant régulier répondre à un client.

« Prépares-moi un colis avec un des ours s'il te plaît. Je te note l'adresse... La voilà. »
« D'accord. »

L'organisation criminelle à laquelle ils appartenaient avec Diego ne trempait pas dans les trafics d'ordinaire. Oui, ils tuaient des gens, cambriolaient et espionnaient des gens ou des entreprises, mais jusque là, Sunday n'avait jamais fait de la revente d'objets volés, surtout en si grosse quantité.

Triturant distraitement l'ours en peluche qu'elle avait saisit, le doigt de la brune fit sauter malencontreusement une couture. Tirant dessus machinalement, elle fit ainsi tomber la tête de la peluche. Surprise, elle allait la remettre en place quand son regard effleura un bout de plastique étrange. Laissant la tête sur la tête, elle pinça le bout de plastique entre l'index et le pouce et le souleva. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant venir tout un chapelet de sachets plastiques contenant de la poudre blanche.

De stupeur, Sunday en resta muette un instant, finissant de faire émerger le chapelet de sachets de ce qu'elle identifia facilement comme de la drogue.

« Diego, depuis quand l'organisation nous fait voler des ours en peluches contenant de la drogue ? »
« De la drogue ? Tu as besoin de sommeil poupée, il n'y a pas de dr- »

En se retournant, l'hidalgo stoppa net sa réplique.

« Dios Mio. Fait voir ? »

Il tira un ours à lui, arracha la tête sans douceur et découvrit un chapelet semblable à l'intérieur de ce dernier. Il recommença avec trois autres ours, pour le même résultat.

« On dirait bien que toute la cargaison en contenait... Merde, imagines combien de personnes ont acheté ces ours ? Tu as gardé les adresses ? Diego ! »

L'hispanique se tourna vers sa compagne, l'air grave.

« Ouais ouais. La liste est sur le pc. Écoutes, poupée : Tu vas rester ici. Moi, j'emporte ça à mon contact. J'vais voir avec celui qui nous a donné la mission si c'était prévu. Tu ne bouges pas d'ici surtout. Je reviens au plus vite. Pour une cargaison pareil, ses propriétaires vont sûrement nous chercher... »

Sunday hocha la tête. Elle remit le chapelet qu'elle tenait dans les mains de son amant, l'embrassant rapidement avant qu'il ne se détourne pour ramasser les ours dans un carton, et elle s'installa devant le PC.

« J'envoie un mail à tout ceux qui ont acheté les ours, demandant le retour du produit pour cause de défaut. Je dis qu'on leur en renverra un ours sain. C'est histoire que des gamins ne sniffent pas ça... »

Il hocha la tête, marmonnant son approbation, et finit d'emballer les ours. Puis, enfilant sa veste de cuir, il prit ses clés et le carton.

« J'y vais, je serais de retour bientôt. Gardes ton portable en route. »
« D'accord. A tout à l'heure. »

L'hidalgo sortit, et peu après la brune entendit le moteur de son engin démarrer.

Elle pianota rapidement sur le clavier de l'ordinateur, composant le mail, puis entra toutes les adresses mails de ceux qui avaient déjà reçu un ours en peluche. Elle cliquait sur envoyer quand un coup brutal fit trembler la porte de son studio. Elle effaça l'historique et ferma la fenêtre, avant de refermer le portable, et se leva.

« Qui est là ? »

Pas de réponse, mais une nouvelle série de coups frappés. Par précaution, Sunday saisit le couteau qui traînait sur la table.

« Diego ? »

Au moment où elle allait ouvrir, avec précaution, la porte explosa -ou c'est l'impression qu'eut Sunday en tout cas à cause du bruit- et des hommes entrèrent en flot dans l'appartement. Avant qu'elle n'ait eu le temps de protester ou autre, la brune reçu un formidable coup de poing dans l'abdomen, lui coupant momentanément le souffle et la faisant tomber à genoux sur le parquet. Elle n'eut pas le loisir de se défendre que déjà, elle était entravée et soulevée pour se relever. Elle voulut protester, mais une main la bâillonna brusquement, et elle n'eut d'autre choix que de suivre, contrainte, les hommes qui venaient de pénétrer ainsi chez elle pour la kidnapper.

Elle se débattit faiblement, cherchant d'abord à tester la solidité de ses liens. La panique qui l'avait envahie au départ s'était dissipée. Maintenant, son esprit tournait furieusement à chercher un moyen de se libérer et de fuir. Elle était assez intelligente pour comprendre que ces types étaient des Yakuzas. Et qu'ils venaient pour les ours en peluche. Dans quelle merde s'étaient-ils foutus avec Diego ?

Les mains liées dans le dos, la brune essaya d'atteindre son mobile qui était coincé dans la poche arrière de son mini-short. Elle était discrète pourtant, et espérait prévenir Diego ainsi. Mais, au mauvais moment, le téléphone sonna.

Immédiatement, on la fit se coucher sur le ventre, sur le sol de la camionnette qui l'emmenait, et une main palpa son corps pour trouver le mobile. Elle grimaça quand les doigts se refermèrent sur l'appareil et l'extirpèrent de la poche.

« Réponds. »

Il décrocha et laissa l'appareil à l'oreille de Sunday.

« Non... »

Elle grogna sa réponse, alertant du même coup Diego qui avait commencé à parler. Elle l'entendit lui demander ce qui n'allait pas avant que son ravisseur ne lance, furieux, le mobile contre une paroi du van. Il explosa, et retomba en pièce détaché sur le sol.

« Garce. »

Il ponctua sa réplique d'un coup de pieds dans son abdomen, et la laissa, effondrée sur le sol, à grimacer de douleur.

A leur arrivée, ils traînèrent Sunday plus qu'autre chose. Se retrouvant assise et ligotée à une chaise dans une cave. Elle patienta deux heures, à quelque chose près. Elle se remit du coup qui avait dû faire rougir son ventre, et réfléchissait activement à la façon de sortir. Se détacher ne poserait pas de soucis. Mais pour le reste...

Finalement, elle se décida. Se concentrant, elle se racla la gorge, et contint sa salive derrière ses lèvres fermées. L'acidité de la substance augmentait doucement, jusqu'au taux que désirait Sunday. Elle laissa couler un filet de salive sur la corde qui retenait sa taille et qui passait sur ses genoux. Lentement, l'acide rongea le chanvre. La corde céda, et elle put se lever. Il ne resta que la corde qui retenait ses poignets dans son dos. Souple, elle n'eut aucun mal à faire passer ses jambes à travers le cercle de ses bras, et ramener ainsi ses poignets devant elle. Elle cracha sur la corde, qui céda également, et fut enfin libre. Se débarrassant du surplus de salive acide, elle le cracha sur la chaise, au centre, avant de remonter les marches de la cave où elle était enfermée.

A l'instant présent :

Surgissant sur la route, peu avant, Sunday avait évité de peu d'être renversée par une voiture. Heureusement, le conducteur avait eu un bon réflexe. Derrière elle, ses poursuivants étaient toujours là. Elle se pencha brièvement, évitant de peu des balles qui sifflèrent près de ses oreilles, et cherchait par où aller.

Le conducteur accidenté était apparemment armé, puisqu'il répliqua vers ses poursuivants, avant de l'entraîner derrière lui, dans l'une des multiples ruelles du quartier de la Toussaint, et de la pousser à l'abris d'une benne à ordure. Il ne savait pas qui elle était, mais il était. Brave type.

« C'est vraiment important pour l'instant ? »

Elle répliqua, criant également, se protégeant des éclats de balles qui ricochaient contre la benne ou le mur. L'essentiel, c'était de se tirer de là et vite. Elle répondrait ensuite à son sauveur providentiel. S'ils n'étaient pas morts d'ici là.

Pendant qu'il la couvrait, croyait-elle, elle examina l'endroit. Non loin, de la benne, une trappe. Elle menait sûrement à une cave d'un particulier, où aux égouts.

« Je vais déplacer la benne jusqu'au fond, tenez-vous prêt ! »

Elle attendit d'être certaine qu'il l'ait entendue, et s'exécuta. La poubelle roula, centimètres par centimètres, jusqu'à masquer la trappe aux yeux de leurs poursuivants. S'attelant à la tâche de l'ouvrir, Sunday galéra un peu, mais avec de la persévérance, tout finit par arriver. Elle l'ouvrit, et grimaça. Les égouts. C'était les égouts. Tant pis. C'était mieux que de se faire trouer la peau.

« On peut passer par là. Il faut s'éloigner un maximum. Je passe d'abord, comme vous êtes armé ! Vous êtes prêt ? »

Elle attendit quelques secondes, et sauta, les pieds en avant. La chute ne fut pas longue. Elle se réceptionna rapidement, roulant sur le côté, et attendit son sauveur armé. Elle examina les alentours en attendant, ses yeux s'habituant à l'obscurité du boyau. Elle eut cependant un haut-le-coeur, mais décida que le mieux c'était de prendre à sa droite.

« Vous devriez remettre la trappe par-dessus, non ? »

42
Prélude / Re : Sunday Mirabelle Burton - { Validée }
« le: jeudi 10 octobre 2013, 11:51:27 »
~ Merci bien !

43
Prélude / Re : Sunday Mirabelle Burton
« le: jeudi 10 octobre 2013, 11:47:15 »
~ Merci !

Miam, je n'y avais pas pensé tiens...  J'crois que je vais même changer "sang et salive" par "tout fluide qu'elle sécrète"... :D

44
Prélude / Re : Sunday Mirabelle Burton
« le: mercredi 09 octobre 2013, 13:34:37 »
~ Ah non, c'est juste une majuscule en trop, je modifie immédiatement.

Pour le copyright, je vais changer, au moins pour les images. Merci de la remarque !

45
Prélude / Re : Sunday Mirabelle Burton
« le: mercredi 09 octobre 2013, 12:43:16 »
~ Merci à vous !

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