Ville-Etat de Nexus / Re : Mauvaise éducation. [avec White Rabbit]
« le: vendredi 11 octobre 2013, 20:29:56 »Le doigt qu'elle lui posa sur la bouche ne le calma guère. Ce ne fut que lorsqu'il croisa le regard de la magicienne qu'il réalisa la profondeur de son expérience. Rien ne semblait l'inquiéter, rien ne semblait la choquer.
Sa phrase taquine et sensuelle accentua le fard aux joues du sang-mêlé. Elle lui confirmait ses craintes ; la magie profane n'avait rien à voir avec la manifestation de luxure dont il était l'auteur. Le jeune homme ne savait comment réagir mais -heureusement pour lui- sa partenaire ne connaissait pas ce genre de problèmes.
Lorsqu'il sentit le ventre se poser sur son sexe, la surprise se mêla à un rien de douleur car, érigé comme il l'était, son pénis ne semblait apte à se plier qu'avec réticence. Mais White Rabbit savait se faire pardonner. Zeckiel écarquilla des yeux où se lisait une surprise à la hauteur de son plaisir tandis que la chair nue et chaude de sa sauveuse faisait savamment jouer son prépuce. A la limite de ses sens, au niveau de ses testicules, le sous vêtement humide l'effleurait de ses promesses tandis que l'extrémité de son sexe frottait parfois le tissu du corset de la femme-lapine, comme pour lui rappeler qu'il restait tout un corps à découvrir.
Le doigt qui s'enfonça dans sa bouche ne trouva guère de réponse de la part du jeune homme. Il aurait aimé serrer fermement sa mâchoire pour s'empêcher de gémir, aussi ne put-il s'empêcher de mordre faiblement le doigt ganté tandis que la magicienne continuait sa masturbation experte, torture pour les sens trop vifs de Zeckiel.
Une fois encore, la voix sensuelle de la jeune femme rappela sa conscience à la réalité alors qu'elle s'égarait sur des images de débauche sexuelle violente, pulsions incontrôlables. Pédagogue et joueuse, encore. Cette voix et ses intonations constituaient à elle seule, sans aucun doute, partie intégrante de l'ardeur incontrôlée du jeune homme.
« ...Puisque les poètes considèrent que la beauté féminine est une essence divine, alors je pense qu’on peut considérer que ce qui t’arrive est magique. »
« Tu es un incube... Ta queue trahit tes émotions, ce que tu veux... Elle répond à tes pulsions sexuelles, comme ce bout de chair qui se presse contre mon ventre. »
Alors elle savait. Zeckiel, réalisant qu'il avait fermé les yeux sous le coup du plaisir, n'avait aucune envie de les rouvrir. Son appendice caudal, lui, vibra d'une joie égale à son impudeur devant cette déclaration. Abandonnant le contour des hanches, non sans avoir caressé langoureusement la naissance d'un sein, il se glissa à nouveau sur les fesses, se lovant autour de la queue de lapin avant de replonger plus profondément entre les cuisses.
Un baiser ardent força le sang-mêlé à rouvrir les yeux.
« Alors, comme ça, mes fesses te plaisent ? Voilà qui n’est pas très prude, jeune homme... Tu aimerais les presser ? Glisser ta langue dessus ? Ou même ton sexe ? »
Qui était le lapin et qui était le démon, en vérité ? Hypnotisé par les yeux de la magicienne, Zeckiel n'arrivait à se détacher de son regard pénétrant. Cela valait mieux, sans doute, que de penser aux ébat et caresses que sa queue se permettait sur le corps de cette dernière. Mais cette fois, elle le laissa un instant seul avec ses pensée, caressant, mordillant et surtout léchant son cou avant de lui susurrer des mot qui faisaient bondir d'émotion le pauvre cœur innocent de Zeckiel. Le souffle chaud sur la peau laissée humide par une langue experte aurait suffit, sans doute. Le corps entier du jeune homme était une zone érogène.
Lorsqu'elle se pressa un peu plus contre son pénis, Zeckiel ne pu empêcher un gémissement grondant s'échapper de ses lèvres. La liberté... Pouvait-il réellement lui confier les images qui lui traversait l'esprit, des images qu'il avait entrevues à travers les tentures évanescentes de son ancienne demeure où se déroulaient trop souvent de décadentes orgies ? Plus que des images, des sensations impossibles à exprimer l'assaillaient, des pulsions et des envies de sentir la peau nue et chaude contre la sienne, de la renifler et la goûter, la lécher et la mordre. Il voulait sentir plus de chaleur contre son sexe, être mêlé à elle et à son parfum...
Mais comment aurait-il pu le formuler ? Sa queue de démon, elle exprimait tout cela confusément ; après s'être glissée sous la culotte, elle s'était légèrement enroulée autour des hanches de White Rabbit pour la presser un peu plus contre lui. Elle remontait désormais, sans doute pour attraper l'une des boucles des cheveux blancs qui cascadaient sur le dos de la magicienne.
Chose que Zeckiel ne pouvait tolérer. Il voulait, seul, sentir le contact des cheveux contre ses doigts et lança sa main vers la nuque de White Rabbit, enlaçant une boucle entre ses doigts. Ce geste le surpris lui même, mais lui donna le courage d'articler ;
« -Je veux que vous me montriez à quel point votre beauté est d'essence divine. Je veux vous goûter et vous sentir, entièrement. »
Sa voix s'était-elle affermie en prononçant ses paroles ? Très certainement, et la transformation fut totale, l'espace d'un instant, tandis qu'une main agrippant les cheveux de son amante, sa démoniaque queue lovée autour d'une fesse, Zeckiel prononçait des mots dignes de sa paternité. Mais cela ne dura qu'un instant et le jeune homme poussa un soupir mal réprimé tandis qu'il sentait son pénis se soulever par à-coups, gagnant encore en ardeur.
Néanmoins, sa main libre s'était glissée contre le gant de sa sauveuse et s'efforçait désormais de l'ôter délicatement, comme pour donner plus de sens à ses propos.