Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Vincente Valentyne

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Place publique / Re : ça t'ennuie si je "t'emprunte" ça ? [PV - Cahir]
« le: mardi 02 avril 2013, 22:03:21 »
Bon, on avait réussi à avoir un peu de répit, s'était déjà ça. Maintenant, il fallait trouver un moyen de semer définitivement ces gardes. Actuellement, l'homme (j'ignore toujours son nom) et moi nous trouvions au milieu de la foule, non loin d'une représentation artistique impliquant un genre de dragon et des tambours. Je me moquais de ça, mes préoccupations étant comment disparaitre, et les cris des gardes fendant la foule.

J'avais beau chercher, je ne voyais pas des masses de solutions. La foule m'empèchait de me repérer clairement, de fait le choix le plus évident que je voyais était l'église nous faisant face. Et honnêtement, je n'étais pas tentée par l'idée d'y aller, tout bonnement parce que c'était un choix trop évident. C'est alors qu'une idée me vint à l'esprit.
Pour mon plan, il me faut un peu d'argent. Je n'ai aucun mal à récupérer une bourse parmi les nombreux badauds se pressant autour de moi. Elle est plutôt maigre, mais ça fera l'affaire. J'attrape un des gamins assistant au spectacle.

" Petit, tu veux bien me rendre un service ? Je sors une pièce que je fais danser entre mes doigts. Tu peux aller dire au curé de l'église que sa commande est arrivée ? Je te donne cette pièce d'avance, et deux autres si tu reviens avec le curé. "

Le jeune garçon prend la pièce et file sans discuter. J'espère que les gardes tomberont dans le panneau en voyant quelqu'un entrer dans l'église... Lya, perchée sur mon épaule droite, se tend alors. Elle sent l'air ambiant, avant de pousser deux cris brefs. La chance ! S'il y a un accès aux égouts, ce sera encore plus facile de leur échapper ! Vivement, je quitte la place, pour rejoindre une ruelle adjacente. Encore une fois, j'en dois une à Lya. Une grille se trouve au niveau du sol, d'où émane l'odeur de la pourriture. Je constate alors que l'homme ne m'a pas laché d'une semelle.

" Si tu veux toujours me suivre, j'espère pour toi que tu n'es pas un coeur sensible. "

Sans attendre sa réponse, je fais sauter les barreaux à grand renfort de coups de pieds et jurons. Puis je me glisse par l'ouverture pratiquée. Honnêtement, je ne suis pas vraiment partante pour qu'il me suive. Maintenant que les dangers imminents ont été écartés, je n'ai plus besoin de sa présence, d'autant qu'il pourrait à tout moment se retourner contre moi. On a été alliés de circonstance, mais maintenant, la méfiance est de mise.

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Place publique / Re : L'assassin et la voleuse [PV Vincente Valentyne]
« le: mardi 02 avril 2013, 00:23:22 »
Bon, le point positif dans tout ça, c'est qu'on était parvenu à un arrangement. Le point négatif, c'est que dans cet arrangement, je perdai, au choix, mes mains, ma vie, ou ma fierté et mon honneur. Et honnêtement, je n'avais aucune envie de perdre l'une de ses choses-là. L'option de fuir est évidemment à proscrire. Il a su me retrouver une fois, il y arrivera une deuxième fois, et sera encore moins avenant cette fois-là. Non, je n'ai pas une infinité de solutions, je dois trouver un moyen de conclure cette affaire ici et maintenant, et si possible, sans y laisser quelque-chose de précieux.

Afin de gagner du temps pour réfléchir, je ramasse la dague plantée à mes pieds, sans quitter l'assassin des yeux. J'effectue le mouvement lentement, et en profite pour éloigner Lya, qu'elle s'enfuit avant d'être prise dans le conflit. Ce point et important, mais le problème reste entier. Je me doute qu'il espère que je choisisse la troisième option, qui est la plus dégradante, mais aussi celle où il prendra le plus de plaisir. Et je n'ai pas l'intention de lui en offrir.

Quelque-chose dans son attitude me met la puce à l'oreille. Il semble confiant. Non, plus que sembler confiant, il est certain de son contrôle de la situation. Il pense m'avoir complètement acculée, que je n'ai plus d'échappatoire. Ma chance réside dans cet état de fait. Plus une personne est certaine de sa maitrise des événements, plus il est facile de la prendre de court avec une réaction imprévue. Et cette dague dans ma main va me donner la réaction imprévue.

" Bien joué, mais je pense avoir un quatrième choix... "

Je lui adresse un sourire, et lève un peu la dague. Ce que je m'apprette à faire est sûrement la chose la plus stupide de ma vie, mais aussi mon pari le plus audacieux. L'heure n'est pas à la peur ou à l'hésitation, je plante directement la dague dans ma poitrine.
La douleur me plie en deux, et c'est ce que je voulais. Ainsi, mon corps lui cache l'étendue de ma blessure, et j'en profite pour m'entailler sévèrement, sans que le coup soit trop mortel. Sous la morsure de la lame, je pousse un grognement sourd, en dépit de mes dents serrées.

Le bruit du sang éclaboussant le pavé résonne dans le silence, accompagné du tintement métallique de la dague quand elle quitte mes mains. Je titube, toujours courbée, ce qui me rapproche de l'assassin. Lui n'a pas bougé, sous le coup de la surprise. C'est ma chance.

Tout se jouera en une seconde, et se conclura par un cadavre.

J'active le mécanisme de ma dague, et me redresse brusquement. En dépit de la puissante vague de douleur irradiant de ma poitrine, je tente de le frapper de ma main gauche, de plonger l'arme dans sa chair. Je ne sais pas très bien où je vise, peut-être le foie, les cotes, les poumons... Mais si je parviens à le blesser sérieusement, alors peut-être je pourrais le tuer, avant de mourir.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Re : Le coup de filet [VV]
« le: lundi 01 avril 2013, 23:25:17 »
Vincente !

L'intensité de sa voix résonne dans mon esprit. Je suis presque sonnée tant ce cri, silencieux pour n'importe quelle autre personne, est puissant et soudain. Ce cri exprime toute la joie qu'il a à me revoir, et cette joie me fait vaciller. Soudainement, toutes mes appréhensions me reviennent à l'esprit.
Archie ne me laisse pas le temps de réagir. Avant même que je ne m'en rende compte, ses bras me serrent, alors que son visage est penché sur le mien. N'était-il pas plus petit que moi ? Pourtant, je sens dans son étreinte la force des sentiments qu'il éprouve. Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes, et je devine ce qu'il a en tête. Je pensais qu'il allait prendre mes lèvres, mais il reste en attente. C'est à moi de décider de la conclusion.

Qu'est ce que je souhaite ? Je sais maintenant que les sentiments que j'ai pour Archie vont au-dela de la simple amitié, mais jusqu'où vont-ils exactement ? Jusqu'où je serai prête à aller, à  me donner ? Archie est au-dessus de moi, dans l'attente. Je vois qu'il est rongé par l'angoisse. Mon manque de décision le stresse, il aimerait connaitre le mot final de cette histoire. Je devrais faire comme lui, essayer de me jeter à l'eau...

Lentement, trop peut-être, je viens poser mes lèvres sur les siennes. Je suis surprise de la sensation ressentie. C'est chaud et doux, et incroyablement agréable. Est-ce ceci, un baiser ?
Je continue encore un peu, avant de reculer. Mon esprit est confus. En fait, je ne pense pas enore avoir le courage de pousser plus loin. Je n'ose même pas regarder Archie.

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Place publique / Re : ça t'ennuie si je "t'emprunte" ça ? [PV - Cahir]
« le: samedi 30 mars 2013, 23:18:50 »
Le point positif de faire équipe avec un type expérimenté, c'est qu'on a pas besoin de lui expliquer un plan dans les moindres détails. Il comprend très vite, et sait s'adapter à vos actions. C'est du moins ce que je comprenais, après ces derniers instants.

Du fait de sa carrure et de son épée, l'homme était devenu une cible prioritaire pour les gardes, qui de fait avaient concentré leur attention sur lui. Comme je m'y attendais, après l'avoir déjà vu combattre, un tir d'arbalète, puis la charge de deux hallebardiers, ne furent d'aucune menace pour lui. Pour ma part, j'avais activé mes fumigènes, et les avais lancés devant moi. Puis je détalais vers les escaliers, en même temps que l'homme.

Arrivés en haut, je le laissa passer devant. Pendant qu'il cherchait une issue, je fracassa une des fioles d'huile que je transportais sur le haut des marches. Un tour classique, mais efficace. Puis je rejoignis mon compagnon forcé, pendant qu'il ouvrait une fenêtre.

" Curieusement, je ne crois pas que de simples griffes peuvent attirer tout un régiment de soldats. Mais nous en discuterons plus tard.
- Si tu trouves que ce n'est pas le moment, n'en parle pas tout simplement. À la place, fais gaffe à ne pas glisser. "


Malgré mes dires, force est de constater qu'il se débrouille pas mal en escalade. Sans avoir mon niveau pour autant, il gère ça bien mieux que la moyenne des personnes que j'ai pu voir. Il me rejoind sur le sommet du toit, pendant de que j'analyse la situation. Le problème majeur est que l'auberge donne sur une grande rue, laquelle grouille de gardes. Du coup, aller d'un coté ou de l'autre ne sera guère utile, puisque les gardes pourront nous suivre. Et comme l'arrière de l'auberge donne sur une petite cour, comme les autres bâtiments environnant, les choix sont limités, et guère intéressant. La meilleure option reste de partir vers la gauche. En effet, il y a plus loin un rassemblement devant quelque artiste de tue, ça ralentira un peu les gardes.

" Prépare-toi pour la course, et ne te tord pas une cheville. "

Et je m'elance agilement sur les toits.

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Place publique / Re : L'assassin et la voleuse [PV Vincente Valentyne]
« le: samedi 30 mars 2013, 22:55:00 »
Mine de rien, une telle chute reste éprouvante, même en ayant calculé son coup. Et la variole ne va pas bien loin, rapidement don propriétaire s'arrête pour me demander des comptes. Je saute vite fait en dehors, et détale dans la foule. J'ai néanmoins le temps d'apercevoir mon poursuivant, resté sur le toit du bâtiment, afficher un air surpris. Je disparais dans une rue adjacente.
Gagné ! Double V est la meilleure ! Et maintenant, c'est la fête !

~~~~~

Depuis cette course-poursuite, les choses sont plutôt calmes. J'ai dû rester au calme après avoir échappé à celui que j'ai plumé, le temps de calmer les bleus récoltés lors de ma chute, puis le lendemain, j'ai piqué d'autres bourses, sans me faire attraper cette fois.
C'était maintenant la nuit, et je devais aller voir Asul. Le vieil homme m'avait convoquée, et je me devais d'être présente. Du moins, j'aurais aimé, car la silhouette intégralement noire qui surgit devant moi fit dire à mon intuition que j'aurai sûrement plus qu'un léger retard... Puis le masque porté me rappela quelque-chose. Mais oui, c'est le masque d'un assassin du Culte de la Dame des Pleurs ! Et mince de mince, quelle guigne ! Ces types-là passent pour les meilleurs assassins du continent. Pourquoi un de ces gars en serait après moi ?

« Je t'avais prévenu, je croyais, mon garçon... Tu pensais vraiment pouvoir m'échapper aussi facilement ? Tu n'as fait que retarder l'inévitable. »

Cette voix... Moi qui croyais être dans la panade jusqu'au cou, je constate avec amertume que le fond est encore loin. Ce n'est ni plus ni moins que mon poursuivant de l'autre fois ! Je me souviens vaguement l'avoir entendu dire que je pourrais jamais lui échapper... Force est de reconnaitre qu'il ne lançait pas des menaces en l'air. Et cette fois, j'ai bien l'impression qu'il ne va pas faire les choses à moitié.
Le problème étant, pour moi, comment le vaincre à nouveau ? Les ruses que j'ai utilisées la première fois ne marcheront plus ce coup-ci. De plus, si je me contente juste de le semer, il reviendra toujours. D'un autre coté, si je le tue, j'ai toutes les chances que ses confrères de mettent à vouloir ma peau. Que faire, que faire...

" Donne-moi ton nom, petit voleur. C'est le moins que tu puisses faire après m'avoir fait courir dans toute une ville.
- Je m'appelle Vincente Valentyne. Satisfait ?
Bon, je suppose que tu veux ton argent ? Je n'ai plus ta bourse, à proprement parler, mais on peut trouver un arrangement, si tu veux. "


Je fais la fière, mais ma situation est vraiment pas glorieuse. J'essaye de rester détendue, tout en guettant les signes d'un éventuel assaut de sa part. Tout ce jouera en un instant...

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Ville-Etat de Nexus / Re : Le coup de filet [VV]
« le: samedi 30 mars 2013, 22:08:05 »
Archie ne s'est pas présenté au parc le premier jour. Ni le suivant. Je suis taraudée par l'angoisse. Cet élément n'est pas resté inaperçu aux yeux de Lena, lorsque je suis retournée au camp la première nuit. Avec la frayeur que je lui ai causée il y a une semaine, je ne me sentais pas vraiment le droit de lui mentir, même si je ne lui ai pas tout dit. Je me doute bien qu'elle n'est pas dupe, mais heureusement, me fait confiance et n'insiste pas trop.
Toujours est-il que cette absence d'Archie m'inquiète. Je veux m'interdire d'y penser, mais l'idée qu'il ai pu mourir cette nuit là revient sans cesse. J'ai passé deux jours complets dans ce maudit parc, sans résultats. Pourtant, j'avais d'autres choses à faire... Mais je continue à parcourir ces allées, dans l'espoir, de plus en plus mince, d'apercevoir la maigre silhouette d'Archie.

Aujourd'hui encore, j'erre dans ce parc. J'essaye de me convaincre que ce sera la dernière journée, et qu'après, il faudra se résoudre à effacer Archie de ma mémoire. J'ignore si j'y parviendrai... Trop de choses se sont passées pour que je l'oublie aussi facilement. Tant de choses... Et tant encore sur lesquelles je n'ai pas mit de mot. Pourtant, s'il y a une chose de sûre, c'est que je tiens à retrouver Archie. Ne serait-ce pour m'assurer qu'il aille bien. Même si, je le sens, d'autres raisons me poussent encore à trainer dans ce parc.

C'est en revenant vers la fontaine centrale que je le vois. Penché vers le bassin, je ne vois que son dos, mais pourtant, je sais que c'est lui. La pâleur de sa peau, sa maigreur, ses cheveux noirs, ces éléments inimitables meconfirment ce que je sais déjà. Je remarque également des pièces de métal incrustées dans son dos, mais ce détail ne me fait ni chaud ni froid. J'ai eu l'occasion de voir pire, et à plusieurs reprises. Mais le trouble survient là où je ne l'attendais pas.

J'avais imaginé des dizaines de scénarios, au sujet de ces retrouvailles. Comment il allait être, comment je réagirai, puis comment lui réagira. Pourtant, alors que j'allais prendre la parole, le blocage survient. Je n'arrive pas à dire un mot, à faire un geste. Je suis comme paralysée, et je n'arrive ni à savoir pourquoi, ni comment m'en sortir.

" ... A... Archie... ? "

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Alors que j'ouvrais la porte de l'auberge, je vit plus loin une escouade de gardes s'approcher. Ils interrogeaient tout ceux qu'ils pouvaient, surement à la recherche de l'homme. Bien, on dirait qu'il va avoir quelques ennuis... Mais ce n'est plus mon affaire. Cet idiot s'est mit dans la mouise, et quand j'ai voulu l'aider (bon, c'était intéressé, mais quand même...), il a refusé. À lui d'assumer, maintenant.

« C’est la voleuse.
 -  Et elle sort de cette auberge…
 -  Voilà qui sera l’occasion de faire d’une pierre deux coups. Sa petite tête vaut chère ! »

Urgh... Mince... On dirait que ce n'est pas mon jour à moi non plus. Je tourne la tête, pourvoir arriver une autre escouade de l'autre coté de la rue. Double et triple zut ! Ma seule option, rentrer dans l'auberge, ce que j'execute sans trainer. Seulement, j'ai à peine le temps de faire trois pas que je vois à nouveau d'autres gardes arriver par le fond, sans doute entrés par la porte de service. Evidemment, les gardes assis, voyant arriver leurs collègues, saississent leurs armes et se joignent au groupe.

L'homme et moi nous retrouvons peu à peu encerclés, dos à dos au milieu de la pièce. Les autres clients, comprenant la situation, détallent sans trainer, pendant que le patron et ses empoyées filent se cacher à la cave. J'évalue la situation. En tout, il doit bien y avoir pas loin de deux douzaines de gardes autour de nous, et surement d'autres à l'extérieur. Toutes les issues directes, portes comme fenêtres, sont évidemment gardées, se qui m'empèche de les utiliser. Sortir par le rez-de-chaussée est compromis, que ce soit par devant ou par derrière.

" Eh, on les tient.
- Ouaip, on est verni, double prime !
- Dis donc, il a du matos le mec, ça doit faire un beau bonus.
- Et la gamine est pas mal roulée, ça fera un extra !
- Tu crois qu'ils sont complices ?
- On s'en fout, on rafle la mise, et on s'éclate ! "


Pas le choix, il va falloir combattre... Je prépare un fumigène dans chaque main. On ne peut pas vraiment appeler ça un plan, mais la meilleure solution qui me vient à l'esprit, c'est de parvenir à atteindre l'escalier qui menne à l'étage. Là, leur nombre aura moins d'impact qu'ici, et si je parviens à avoir accès au toit, alors la fuite sera possible... Seulement, seule, je ne suis pas sure d'y arriver...

" Tché, nous voila dans la même galère on dirait... Ça m'énèrve, mais je vais devoir revenir sur ce que j'ai dit tout à l'heure. Enfin, si tu veux t'en tirer, en tout cas... "

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L'homme m'expliqua brièvement sa situation. Comme je l'avais compris, il n'était pas originaire de la région. Et il n'a plus d'argent pour continuer son voyage. Je redouble de prudence. Je n'oublie pas qu' il y a une prime de 3 000 pièces d'or pour ma tête, une somme supérieure à la revente de ses griffes. Il dit vouloir de moi comme guide, mais il suffirait que je relâche ma garde une seconde...

Tient, parlant de garde... Je me livre à une série d'estimations. Voyons voir... Entre le temps qu'ont prit les brigands pour retourner au marchand, le temps mit par celui-ci pour alerter la garde, et le temps qu'ils vont mettre pour arriver ici... Mince, il ne reste pas beaucoup de temps. Puis un détail me revient en mémoire. Le marchand portait une chevalière particulière au doigt. Sur le coup, je n'ai pas fait attention, mais maintenant, je la vois clairement. Et les armoiries dessus... Sont celles de la guilde des armuriers ! Ouh, ça sent mauvais...
Officiellement, cette guilde est juste un rassemblement de plusieurs armuriers et forgerons. Officieusement, elle régule tout les trafics d'armes, et est connue pour être très proche de la garde et l'armée, dont elle est le fournisseur exclusif. Peu de gens osent s'en prendre à eux, du fait de cette influence, et même moi préfère ne pas avoir affaire à eux. Si je reste trop longtemps ici, je risque d'être embarquée dans le conflit... Tout en lui adressant la parole, je me prépare à partir.

" Hin, tu me demandes de l'aide, après avoir refusé celle que je te proposais ? Désolée, mais je ne suis plus d'humeur charitable maintenant. Débrouille-toi tout seul pour vendre tes griffes.
Un dernier conseil : si tu veux vivre vieux, dégage de cette ville aussi vite que possible, et n'y remets pas les pieds avant longtemps, compris ? Sur ce... "

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Place publique / Re : ça t'ennuie si je "t'emprunte" ça ? [PV - Cahir]
« le: vendredi 15 mars 2013, 00:34:08 »
Les secondes qui séparèrent ma capitulation de la libération de Lya furent certainement les plus longues de ma vie. Rien ne me garantissait qu'il tienne parole, et sans vouloir y penser, il y avait de bonnes chances que je vois Lya mourrir sous mes yeux. C'est donc avec un immense soulagement que je vis mon hermine courir vers moi. Elle escalada ma jambe et mon corps pour venir se blottir contre mon cou. De mon coté, je lui prodiguais moult caresses pour la rassurer. Mais il restait l'homme.

Celui-ci ramassa ses affaires, puis je le vis me jetter quelque-chose. En l'attrapant, je réalise qu'il s'agit d'une pièce, et l'entends m'inviter à manger. Étant donné ce qu'il vient de se passer, j'ai du mal à comprendre où il veut en venir. Il m'adresse un sourire, puis se dirige vers la taverne. J'hésite à le suivre.
D'un coté, j'ai tenté de lui voler des biens précieux, d'une manière assez brutale. N'importe qui pourrait m'en vouloir, assez pour de venger de façon assez radicale. D'un autre coté, il a effectivement libéré Lya comme il l'avait promit. Il agissait donc avec honneur, chose assez rare dans le meilleur des cas. Je choisis de le rejoindre, au moins pour voir ce qu'il veut.

Lui n'a pas perdu de temps, et s'est déjà installé à une table, les yeux dans le menu. C'est en appercevant les gardes non loin que je comprends pourquoi il me donnait l'impression de se cacher derrière le carton. Si, comme je l'ai prédis tout à l'heure, d'autres gardes de pointent à notre recherche, la situation va tourner au vinaigre en un rien de temps. Au cas où, je prépare un fumigène, et note les sorties possibles.
Je me place finalement face à lui. Un choix motivé par l'envie de mettre la table entre nous deux. S'il veut s'en prendre à moi, il lui faudra d'abord soit l'écarter, soi la contourner, ce qui dans les deux cas me laissera le temps d'agir.

" Drôle de réaction, vu ce qui s'est passé... C'est quoi le piège ? "

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Place publique / Re : L'assassin et la voleuse [PV Vincente Valentyne]
« le: vendredi 15 mars 2013, 00:13:15 »
J'entends plusieurs cris dans la ruelle derrière moi. J'espère que mon poursuivant fait parti du cœur, et qu'il va abandonner après m'avoir perdu de vue. Car je dois avouer m'être bien coincée, pour le coup...

Le bâtiment sur lequel je suis fait face à une place, et les rues de part et d'autre sont trop larges pour être franchies d'un bond. Mes options sont donc : descendre le long de la façade, ou rebrousser chemin. Ni l'une ni l'autre ne sont envisageables, cela me laisserait beaucoup trop vulnérable. Puis, alors que je cherchais encore un échappatoire, un bruit me fait tourner sur place : j'ai été rattrapée...

Bon, là, ça commence à être la panique. La course-poursuite, la cache des bandits, le piège fumigène-flaque d'huile, l'escalade, il est venu à bout de tout ça très facilement. En dépit de son apparence, c'est loin d'être un stupide paysan. Sa manière de se déplacer le confirme. Il est sûrement un voleur, comme moi. Du moins, j'espère qu'il n'est pas un assassin, sinon je suis mal...

Enfin, je suis mal de toute façon, puisque je n'ai pas beaucoup d'options. Il me faudra plus qu'un simple fumigène pour lui échapper, et un combat direct ne sera pas à mon avantage. Ou alors, il faudra jouer serré, et enchainer les feintes...
Puis, du coin de l'oeil, je vois une chose qui pourrait m'aider. En bas, un chariot avec une toile de jute tendue en guise de toit arrive dans ma direction. Si je calcule bien mon coup, je peux atterir dessus, ce qui amortirait ma chute. Encore faut-il que j'ai le temps d'attendre qu'elle soit là...

Tant pis, je vais devoir gagner un peu de temps. J'attrape un couteau de lancer, que j'envoie en direction de l'homme. Simultanément, mon autre main récupère un autre fumigène, que je lance entre lui et moi, et roule sur le coté. Plus beaucoup de temps... L'homme surgit soudain de ma fumée. Vivement, je fais une autre roulade dans sa direction, le coupant dans son élan et le forçant à ajuster sa position. Lya, mon hermine, en profite alors pour bondir de mon épaule, détournant brièvement son attention. Ce court intervalle me permet de me replier. Je suis maintenant au bord du toit.

La cariolle est presque là. Maintenant, c'est quitte ou double. J'adresse un sourire à l'homme, et me jette en arrière, Lya me rejoignant dans ma chute. Fort heureusement, j'aterris bien sur le tout du chariot, que je traverse dans un grand bruit de déchirure. Mais la toile a rempli son rôle, ralentir ma chute. Je saute hors du véhicule. Quelques contusions en résultat, mais avec ça, je devrais avoir gagné un peu de temps. Je file sans demander mon reste.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Le coup de filet [VV]
« le: jeudi 14 mars 2013, 23:39:24 »
Archie est indemne. Une infinité de choix auraient pu causer un résultat différent, pourtant. Si je n'avais pas voulu sortir, si je n'étais pas allée au 3 Corbaux, si je n'avais pas vu les hommes, si, si, si... Tant de possibilités que ça finisse mal. Mais non. Archie est là, je le tiens, il me tient, et j'aimerais que nous restions ainsi encore longtemps. Mais un cri nous interrompt.

Je me retourne. Un homme, l'aubergiste probablement, se tient dans l'embrasure de la porte. Il est paniqué, sûrement par la vue des cadavres. Alors que j'essaye de prendre la parole pour lui expliquer, il se tait soudainement. L'instant d'après, il explose. Je ne suis pas sûre d'utiliser le bon terme, pourtant je ne vois pas comment mieux expliquer la situation.
Archie se met à rire bêtement, puis à bégayer. Je ne l'ai jamais vu comme ça, lui qui semble toujours maître de lui. Puis une odeur agressive me fait comprendre l'ampleur du problème : Archie est ivre.

" Bon sang Archie, que ce que... "

D'autres cris résonnent. Visiblement, toute l'auberge commence à ce réveiller. Aie, la situation se complique grandement... Si quelqu'un me voit, il me prendra sûrement pour l'agresseur, et si le lien avec Double V n'est pas fait, je serais chanceuse. D'un autre coté, je ne peux pas m'enfuir tout en portant Archie. Mais si je le laisse, il y a des chances qu'il tue ceux qui s'approcheront, comme feu l'aubergiste. Vite, une solution, une solution...

J'entends que ça commence à bouger. Je n'ai plus beaucoup de temps... Tant pis, je joue le tout pour le tout. Je récupère les fioles d'huile dans mon sac, qui me servent quand je suis poursuivie, pour déséquilibrer mes poursuivants. Je les jette aux quartes coins de la pièce, où elles se brisent, répandant leurs contenus. Puis je reviens vers Archie.

" Retrouve-moi au parc ! "

J'empoigne ma dague, et lui flanque un grand coup du pommeau dans la nuque, l'assommant promptement. Je m'en veux d'agir ainsi, mais je n'ai pas de meilleure idée pour le moment. Heureusement, son corps frêle me permet de le tirer hors de le pièce facilement. Un cri me signale que j'ai été vue... Sans trainer, je rerentre dans la chambre, attrape la lanterne trainant au sol, et ouvre la fenêtre d'un coup de pied. J'envoie la lanterne au sol, et saute. Je l'entends se briser, et le feu se répandre. Puis l'atterrissage change l'ordre de mes préoccupations. Bon, rien de cassé, c'est déjà ça. Et avec l'incendie naissant, tout le monde sera plus préoccupé à combattre les flammes qu'à me courir après. J'en profite pour disparaitre dans la nuit, priant pour qu'Archie de souvienne du rendez-vous fixé...

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Place publique / Re : ça t'ennuie si je "t'emprunte" ça ? [PV - Cahir]
« le: dimanche 10 mars 2013, 23:15:22 »
" Lya ! "

Oh non ! Non non non non non ! Il tenait Lya en otage, et me menaçait avec. J'avais le choix entre rendre l'épée et les griffes, ou voir Lya se faire tuer. Lya... Depuis que je l'ai trouvée dans mon sac, on a toujours été amies. On ne s'est jamais quittées plus d'une heure. Jamais je ne pourrais supporter de la voir mourir.
Je serre les mains sur l'épée et le sac. Ces objets sont une vraie fortune... Qui vaut la vie de Lya ? Non... Pour rien au monde je donnerais la vie de Lya. Elle est ce que j'ai de plus précieux. J'envoie l'épée et le sac au sol, non loin de l'homme.

" Vous avez gagné... Relâchez Lya... "

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Place publique / Re : L'assassin et la voleuse [PV Vincente Valentyne]
« le: dimanche 10 mars 2013, 01:35:13 »
Aie aie aie, ce n'était pas un simple paysan, ce type ! Beaucoup trop rapide pour ça. En fait, sa façon de se déplacer sur les toits est similaire à la mienne... Et zut, si c'est un voleur, comme moi, régler ça à l'amiable ne marchera pas. Mais mince, entre la mission d'Asul et ça, je regrette mes petits vols sans dangers ni conséquences...
En tout cas, il faut que je le sème, et vite...

Eeeeyh, je rêve, ou il m'a dépassée ? Et les gardes en prime ! Pas le choix, je ne peux pas faire demi-tour, alors on y va, dans les bas-quartiers. Là au moins, j'aurais peut-être une chance... Ou pas, il me colle toujours au train. Vite, une idée, une idée...
Je sais. Il y a une cache pas loin d'ici. Si j'arrive à l'atteindre, ça le ralentira sûrement. Voyons, c'était là, dans ce cul-de-sac. Je trouve la porte cachée, l'ouvre, et m'engouffre vivement à l'intérieur.

La pièce commune, baignée de pénombre, n'est pas très remplie. De toute façon, ce n'est pas ça qui m'intéresse. Ce genre de cache n'a pas qu'une entrée, mais au moins deux, et je traverse la pièce rapidement, en vue de cette dernière. Je débarque au milieu d'une ruelle. J'ai le choix entre aller à gauche ou à droite, ou encore grimper au mur d'en face. C'est un vieux bâtiment aux pierres saillantes, offrant de nombreuses prises faciles.

J'entends du grabuge derrière moi. Mon poursuivant n'est plus très loin... Ma main plonge dans mon sac pour en extraire un fumigène et un flacon d'huile. Je jette les deux au sol, et me mets à escalader le mur. Ma fougue naturelle me permet de me hisser sur les toits assez rapidement. Je jette un coup d'oeil en bas. Une fumée dense, et une flaque d'huile. Même s'il ne tombe pas, il aura du mal à voir par où je suis partie...

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Ville-Etat de Nexus / Re : Le coup de filet [VV]
« le: mercredi 06 mars 2013, 20:11:24 »
J'entends Archie me parler, mais je ne comprends pas ce qu'il me dit. Ou plutôt, je n'y fais pas attention. Tout mon être est centré sur ce conflit interne qui fait rage. Du coin de l'oeil, je vois Archie quitter la pièce. Où va-t-il, je m'en moque. J'ai juste besoin d'être seule.
Je m'affaisse peu à peu, jusqu'à finir prostrée au sol, ma tête dans mes bras. Quelques sanglots sporadiques éclatent. Pourquoi ai-je autant de mal à exprimer ce que je ressens ? Je reste ainsi, pendant un temps infini, incapable de faire passer la douleur...

~~~~~

Combien d'heures se sont écoulées ? Je l'ignore. Peu à peu, la douleur a fini par refluer. Je me lève. Un coup d'oeil à l'extérieur me permet de constater que la nuit est tombée depuis quelque temps. Pourtant, je n'ai pas sommeil. Je sors. Debout sur les toits, je décide de courir. Pourquoi, pour aller où, je n'en sais rien. Juste courir. Juste sentir le vent et le frisson. Pourtant, j'ai beau courir de droite et de gauche, sauter d'un toit à l'autre, et voler au dessus des rues, je ne sens rien. Je m'arrête, et constate que je suis devant l'auberge des Trois Corbeaux, là où est Archie. À cette pensée, une pointe de douleur me traverse, et je décide de faire demi-tour. Mais quelque-chose me retient.

Trois silhouettes encapuchonnées semblent s'escrimer sur une porte de service de l'auberge. Des voleurs ? Ou pire ? Et pour quoi ? À l'instant où j'envisage qu'ils pourraient être là pour Archie, mon corps est parcouru d'une onde glacée. Mais j'écarte cette hypothèse rapidement. C'est impossible, pas vrai ? …
En un saut, je suis au dessus d'eux. Je me penche et écoute ce qu'ils disent.

- Eh, t'es sur qu'il est là ?
Mais ouais, j't'ai d'jà dit que j'l'ai vu entrer ici ce soir !
Bon, magnez-vous, on va pas passer la nuit là !
Tranquille, il va pas s'envoler, avec la drogue que j'lui ai filée.


Bon, je ne suis pas plus avancée... Je sais juste qu'ils en ont après quelqu'un, que ce quelqu'un est drogué, et que la gueule de bois à son réveil sera surement le cadet de ses soucis. Les trois hommes finissent par forcer la serrure, et s'engouffrent dans l'auberge. Je suis tentée de les laisser faire, mais l'idée qu'ils soient après Archie me taraude. Finalement, j'entre à leur suite.

Eux ne perdent pas leur temps. Discrètement, ils montent à l'étage, semblant chercher une chambre précise. À voir l'efficacité et le silence avec lequel ils agissent, ce ne sont pas des simples bandits. Ce qui me rassure, c'est que ce ne sont pas des pros non plus, sans quoi ils m'auraient déjà repérée.
Ils semblent avoir trouvé la pièce qu'ils cherchaient. Ils y entrent sans un bruit. Je m'approche doucement.

- Et beh, y'dord bien, le lascard !
Sur, c'est puissant ce truc tu sais ?
C'est l'bon au moins ? Qu'on ait pas fait tout ça pour que dalle ?
T'es lourd, mais oui ! Blanc comme un cul et les cheveux noirs, c'est lui j'te dis !
Faites gaffe à pas le réveiller, vous savez de quoi il est capable...


Mes doutes prennent de plus en plus d'ampleur. Risquant le tout pour le tout, je regarde dans la chambre. Et sur le lit, je vois le visage d'Archie, plongé dans un profond sommeil.

Je ne sais pas exactement ce qui c'est réellement passé ce moment-là dans ma tête. Mais les conséquences, elle je m'en souviendrai toujours. Ma mai droite plonge à ma ceinture pour dégainer ma dague, pendant que ma main gauche déploie ma lame cachée. Sans attendre, je me rue dans la pièce, frappant deux des hommes au flanc alors qu'ils me tournaient encore le dos. Il s'effondrent en hurlant. Le troisième n'a pas le temps de réagir que mon bras se lance, plantant ma dague dans son ventre, pendant que ma lame le cueille à la gorge. Il meurt dans un gargouillis de sang. Vivement, je me retourne, et achève les deux autres d'une frappe dans l'oeil, atteignant leurs cerveaux et les tuant sur le coup.

Je me redresse, et me tourne vers le lit. Archie est là, il me regarde. Je m'élance vers lui, et le prends dans me bras. Je serre son corps chaud, vivant, contre moi.

" Merci. Merci... "

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Ville-Etat de Nexus / Re : Le coup de filet [VV]
« le: mercredi 06 mars 2013, 00:44:06 »
Il biaise. Il ne répond pas à ma question.

J'ai envie de le frapper pour ça. Mais à l'idée de lui faire mal, mon envie ne prend pas corps. Je ne comprends plus rien. Je me sens déchirée entre plusieurs sentiments, tous différents.
J'aimerais le haïr, mais je n'y arrive pas. Je voudrais fuir, mais je ne peux me résoudre à être loin de lui. J'en deviens folle. Non, je pense plutôt être sur le point de craquer, mais sans comprendre pourquoi.

Puis un mot me revient : amoureux.

Archie s'est confessé. Et moi ? Suis-je amoureuse de lui ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais envisager tomber un jour amoureuse. Plus exactement, c'est un privilège que j'ai banni de ma vie. Un luxe que je ne peux pas me permettre. Pour survivre, j'ai du faire une croix dessus. Dans un monde de misère et régit par la mort, l'attachement ne mène qu'à la douleur. Pour tailler mon chemin, j'ai fermé mon cœur, je l'ai barricadé.
Du moins, je croyais...

Je repousse Archie. J'ai besoin de crier, de hurler, de pleurer. Je serre les dents, tout en sachant que cette boule dans ma gorge sera la plus forte. Je tombe à genoux au milieu de la pièce. Mon poing vient heurter le mur quand les premières larmes tombent de mes yeux. Je voudrais parler, mais je n'arrive pas à produire de sons intelligibles.

Ce conflit interne me ravage. Je suis déchirée entre deux parties de mon être. L'une aime Archie, l'autre n'est pas conçue pour aimer. L'impossibilité de concilier les deux me fait souffrir atrocement. Mes sanglots sortent avec difficulté, incapable d'exprimer franchement ma douleur. Je voudrais que ça cesse, mais je ne sais pas comment...

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