Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Etsuyama Sachiko

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Les alentours de la ville / Re : Allumer la lumière ? [Lanrea Nokima]
« le: mardi 11 septembre 2012, 21:11:33 »
« Le ménage ? Bah ! Un petit coup d'aspirateur et c'est comme neuf. Au pire, on me taxeras une bonniche, c'est pas trop grave ! » répondit la demoiselle d'un air désinvolte.

Lanrea l'observa peu après d'un drôle d'air, et la photographe se sentit mal à l'aise. Elle avait dû remarquer qu'elle était reluquée de la tête au pied... mieux valait éviter ce genre d'approche. C'est vrai que tout bien réfléchi, ce n'était pas très poli.

La conversation s'orienta ensuite vers quelque chose de plus sympathique, avec pour prologue le nom de son invitée. Sachiko ne connaissait personne du nom de Lanrea Nokima. Et Sachiko, rien que pour son carnet d'adresses personnel ou même ses petites photos coupables, elle connaissait quand même beaucoup de monde. Ça voulait donc dire que Lanrea était soit nouvelle, soit une fille très discrète, incapable de lui fournir du boulot en terme de pellicules. Mais la blonde préférait ça. C'était les gens comme ça qu'elle acceptait volontiers dans son nouveau cercle d'amis. Elle se savait incapable de se lier d'amitié avec une fille ne serait-ce qu'un peu populaire et aller la poignarder dans le dos quelques jours plus tard, à grands renforts de flash ou de visions nocturnes. La culpabilité, c'était son truc, mais il y avait des limites.

Après la nouvelle proposition de la jeune invitée - une simple invitation d'amitié, ça faisait toujours plaisir ! - la nippone lui fit à son tour un grand sourire détendu.

« Évidemment qu'on sera amies, Lanrea-chan ! Je te présenterais aux filles dés demain, tu devrais leur plaire ! Elles sont un peu cinglées au départ, par contre... tu feras attention ! » plaisanta la blonde, toujours tout sourire. « Et puis on rentrera ensemble, comme ça... je t'avoue que l'ambiance du quartier me rassure pas forcément... Ah, les voilà ! »

Un coup frappé à la porte, qui indiquait que les déménageurs étaient ici. Sachiko alla leur ouvrir et tomba sur un groupe entièrement constitué de jeunes hommes.

« Bonsoir, Mademoiselle. » salua le premier, celui avec le plus gros carton. « On pose ça dans ?.. »
« Ah, heu, posez tout ça dans le salon, on s'arrangera comme on peut... non, dans le salon, ici, sur le tapis ! Voilàà... faites gaffe à celui-là, il est fragile ! »

Elle désignait de son index blanc un long et mince carton encore dans les bras du déménageur. Un carton mal fermé, d'ailleurs.
Quand elle le remarqua, Sachiko ne put s'empêcher de rougir comme une pivoine. Étrangement, le porteur du carton réprima un sourire l'espace d'un instant.

« Heu... vous poserez celui-là dans ma chambre, en fait. Tout dans le salon, sauf celui-là. La porte au fond à gauche... voilà, merci. »

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Les alentours de la ville / Re : Poigne [Gabriel Valmy]
« le: mardi 11 septembre 2012, 20:48:18 »
Assez débordés, hein ? Tu parles, y avait trois péquenauds qui attendaient sur les mêmes vieux sièges moisis depuis une heure et aucune queue à l'horizon, que je sache.
Une simple argumentation qui résumait bien l'avis de Sachiko sur la situation. Aussi, prit-elle tout son temps pour regagner celui perdu. Elle hocha la tête en guise de simple salut, chercha de ses yeux bruns le siège où elle était supposé s'asseoir et s'y posa, sentant le tissu râpeux frotter contre ses fesses (vu la surface que pouvait couvrir sa petite culotte). Elle replaca ensuite son sac et ses habits bien en place et enleva tout de même sa casquette par politesse. Ensuite, seulement, elle leva les yeux vers Gabriel.

Ils se plissèrent presque immédiatement après, pour une simple et bonne raison : Sachi avait une impression de déjà-vu. Elle avait déjà vu ce mec, quelque part... mais elle était incapable de se rappeler où. Vu tous les visages qu'elle avait à mémoriser pour se faire une bonne place dans le nid des paparazzis, c'était devenu impossible de se rappeler de personnes individuelles - sauf bien sûr, quand elle les voyait souvent.
Mais elle était prête à jurer que ça datait de pas longtemps...

« Je voudrai juste revenir sur une succession de plaintes pour atteinte à la vie privée...des clichés pris par vos soin en tant que paparazzi... »

...Les flics n'avaient décidément pas grand-chose d'autre à foutre. Alors, c'était bien pour ça qu'on l'avait fait croupir ici et louper une bonne soirée ? La jeune femme s'efforça de retenir sa colère et de sourire poliment, bien qu'avec un peu de crispation. Si elle apparaissait comme une tarée qui ne pensait à rien d'autre qu'avoir sa soirée libre pour dégainer son appareil, la situation n'allait pas s'arranger. C'était déjà arrivé dans le passé, et c'était réglable en deux coups de cuillère à pots.

« Aucun problème, j'ai tout mon temps. » déclara-elle du bout des lèvres, un sourire crispé sur le visage.

L'état civil suivit, auquel Sachiko eut tout le loisir de répondre à chaque question. Etsuyama Sachiko. Vingt et un an. Un mètre soixante-douze. Soixante-trois kilos. Célibataire. Étudiante. Elle avait presque l'habitude des états civils : un ordre différent, mais toujours les mêmes questions auquel elle s'efforçait de répondre avec calme et sincérité. Techniquement, elle n'avait rien à se reprocher : le seul crime qu'on pourrait la forcer à endosser, ça serait les demandes des particuliers, mais elle faisait toujours extrêmement attention à ne laisser aucune trace. La nippone gardait son argumentation pour plus tard, inutile de passer non plus pour quelqu'un qui se sentait obligé de se justifier.

« Ah et euh...passez moi le petit sachet qui setrouve sur le coin du bureau s'il vous plaît. »

Machinalement, elle allait faire ce qu'il lui demandait : après tout, c'était la première à vouloir que les choses se finissent rapidement. Mais un doute l'envahit, sa main se stoppant à moitié sur la trajectoire, ses longs doigts blancs se pliant dans le creux de sa main.

« ...Heu, excusez-moi, mais c'est pas une pièce à conviction ce truc-là ? Mieux vaut que personne n'y touche s'il n'est pas encore dans un scellé, non ? »

Les visites au poste multipliées n'étaient pas agréables, certes. Mais elles multipliaient aussi les expériences et les connaissances. Sachiko savait beaucoup plus de choses d'un commissariat et de leur méthode de fonctionnement qu'un simple innocent sans casier judiciaire. Crier victoire trop tôt n'était donc pas conseillé avec elle. En tout cas, sur ce terrain...

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Les alentours de la ville / Poigne [Gabriel Valmy]
« le: dimanche 09 septembre 2012, 00:09:35 »
Commissariat de Seikusu, vingt heures.

C'était tout ce que Sachiko pouvait affirmer pour situer le contexte. Parce que, très honnêtement, elle ne savait pas du tout ce qui avait poussé ces idiots de policiers à la convoquer à une heure si tardive. Elle avait dû repousser un rendez-vous important avec un client, et perdre de l'argent. Tout ça à cause de cette convocation.
Elle ne se sentait coupable de rien... et de tout, à la fois. Ça devait être l'effet naturel que provoquait un lieu comme celui-là sur une personne saine. Oh, il y avait certaines petites choses que l'adolescente avait faite et qui ne risquait pas de plaire aux forces de l'ordre... des intrusions, des attentats à la pudeur, peut-être. Prendre des photos sans l'accord personnel de l'un ou l'autre était dans les mœurs de tous les paparazzis de la ville. Alors, si c'était en rapport avec ça, pourquoi forcément l'arrêter elle ?

Voilà tout ce qui trottait dans son esprit, alors qu'elle attendait patiemment sur un siège de l'accueil qu'on daigne bien l'appeler. A la base partie pour fêter l'anniversaire d'un ami, elle n'avait pas eu le temps de se changer et se retrouvait donc dans la tenue qu'elle s'était choisie pour la soirée. Une tenue assez chaude, il avait fait un peu froid dans la semaine. Et au moins, elle ne passait pas pour une prostituée arrêtée au coin de la rue. Il y en avait deux ou trois au coin de la pièce, et c'était simple de les distinguer.

Quelqu'un allait bien finir par appeler son nom, non ? Ou on l'avait oublié ? Si c'est le cas, fulmina-elle, ils allaient l'entendre. Ça faisait quand même une bonne heure qu'elle était ici.

*On a pas idée de faire attendre les gens comme ça...* fulmina-elle silencieusement.

Il n'y eut de l'action qu'au bout d'un quart d'heure de plus, mais ce fut pour maitriser un drogué qui en avait également marre d'attendre. Puis, au bout d'une nouvelle demi-heure, on appela son nom, de la voix morne et sans enthousiasme qu'utilisaient les gens qui travaillaient de nuit un samedi soir. Les sourcils froncés par la colère, Sachiko se leva finalement et passa la porte que l'on lui indiquait, à grands coups de talons aiguille qui retentissaient dans toute la salle.

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Les alentours de la ville / Re : Allumer la lumière ? [Lanrea Nokima]
« le: dimanche 09 septembre 2012, 00:04:10 »
Le fameux coup de fil fut vite passé : la réception est efficace, agréable et vive. Tout ce que l'on peut attendre d'un grand hôtel comme celui-là. Le temps d'expliquer où se trouve sa voiture, son étage et sa chambre, le téléphone revint rapidement à sa place et Sachiko repassa dans l'immense salon. La jeune inconnue s'y trouvait déjà, assise sur le carton de déménagement, ce qui fit rire son hôte, d'un rire franc et sonore, plus amusé que moqueur.

« Y a des canapés pour ça, tu sais ! Allez, viens, on va s'installer confortablement ! »

Il y avait effectivement un long canapé en U vers le centre du salon, en cuir brun véritable, et orienté vers une TV écran plat de premier choix. Plus l'on faisait l'état des lieux, plus l'on se rendait compte que la jeune blonde chérissait le luxe et le confort et ne se privait pas.
Elle posa la bouteille et les verres sur un petit plateau d'argent lui-même posé sur la table basse en verre et en bois. Les deux jeunes femmes s'installèrent confortablement sur le cuir et les coussins, se sentant comme des pachas.

« C'est vrai que c'est grand, ici, quand même... » répondit la fouineuse d'un air songeur, observant les alentours. « Je m'étais dit que j'aimerais organiser deux ou trois fêtes par mois chez moi, pour éviter de devoir me déplacer, tu vois... donc, j'ai vu grand. C'est pas si mal, en fin de compte. Disons que je peux me le permettre. Mais toi aussi, si tu es ici, non ? Tu vis dans cet étage ? »

Du coin de l'œil, la lycéenne observa Lanrea qui n'avait pas manqué de se mettre à l'aise. En tant qu'adolescente, elle se compara rapidement à la jeune femme. Leurs apparences étaient très différentes, mais ça n'empêchait pas qu'elles étaient aussi mignonnes l'une que l'autre, dans des styles totalement différents, cela dit.

« ...Quelle idiote je suis, je n'ai même pas pris la peine de te demander ton nom, ou de te donner le mien ! Tu dois penser que je suis...enfin,  j'ai été distraite, avec cette histoire de cartons, d'escaliers, tout ça... je m'appelle Sachiko, Etsuyama Sachiko. »

Bon, en même temps, Lanrea avait peut-être lu son nom sur sa boîte aux lettres au coin du couloir, mais qu'importe ! Elle aimait commencer une relation sur de bonnes bases, ce n'était pas très compliqué à comprendre. La blonde versa l'alcool dans son propre verre en détaillant son invitée de haut en bas.

« Tu sais que tu me dis un truc, en fait ? Tu serais pas du lycée prés du centre-ville, par hasard ? C'est là que je suis – bon, seulement depuis la rentrée, c'est vrai... mais j'ai déjà croisé pas mal de personnes ! »

Elle avait la parole facile et posait peut-être un peu trop de questions à la fois à cette pauvre Lanrea qui devait supporter ce flot de paroles incessant, seulement brisé grâce à la magie du saké.

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La fête battait son plein dans la salle d'informatique. C'est ce que n'importe qui se serait dit en passant devant, mais en réalité, il n'y avait pas de fête à proprement parler : juste une ambiance particulièrement festive. Un petit goûter organisé juste après que les dernières photos de classes aient été faites. Comme quoi...

« … Les geeks savent faire la fête, hein ? »

Un adolescent balèze qui s'était adressé de cette façon à Sachiko, occupée à se resservir du punch et à en rapporter à une amie à elle. Ils faisaient des photos depuis le début de la journée. N'ayant pas le budget pour un photographe attitré - il fallait voir le prix de ceux de Seikusu, et puis de toutes façons, c'était tous des gros pervers prêt à demander un sourire alors qu'ils voulaient surtout une bonne visée sur un joli décolleté - il avait fallu mettre à profit tout les talents du club de photo de l'établissement et ils s'étaient plutôt bien débrouillés. Sachiko avait été de celle qui supervisaient les opérations malgré qu'elle n'en fasse pas partie : son talent pour ce genre de choses avait été prouvé depuis un moment. Il suivait sa nouvelle réputation comme l'aurait suivi une traînée de poudre.

« Ouais, vous vous débrouillez plutôt pas mal, pour le coup. » avait donc répondu poliment la demoiselle, en cherchant du regard une paire de verre.

... Mais il n'y avait plus de verres. Les derniers venaient d'être pris.

«... Tu m'excuses, je reviens, je vais faire le stock... »
« T'inquiètes, je t'attends ! »

Ça, c'était pas forcément utile, pensa la blonde en fermant la porte derrière elle.

Plus elle s'avançait hors du champ de la porte, et plus le silence s'installait dans le lycée. Il n'était pourtant pas tard, pensa la demoiselle en croisant une horloge au coin d'un mur de crépi. La plupart devaient être en cours ou rentrés chez eux, ou bien dans le parc pendant cette journée qui était après tout belle et ensoleillée. N'importe qui aurait aimé sortir plutôt que de s'enfermer dans une salle.
Enfin, c'est que qu'elle pensait avant de passer devant la salle d'arts plastiques. Elle passa tout d'abord devant sans s'arrêter, puis le calcul se fit dans sa tête, et elle revint sur ses pas, observant d'un œil curieux l’entrebâillement de la porte.

Rien de très intéressant. Et en plus, il lui fallait encore aller jusqu'au réfectoire pour trouver des verres.
Oh, mais, c'était peut-être pas la peine de faire tout ce chemin...

« Excusez-moi ? » déclara poliment la jeune femme, au cas-où il y aurait eu quelqu'un.

Malgré le manque de réponse, elle entra tout de même, et aperçut une silhouette, occupée dans le coin à peindre des tableaux. Il ne fallait pas être bête pour constater que quelqu'un de calé dans un endroit aussi silencieux voulait justement... le silence. On avait encore le droit de ne pas rechercher la compagnie, dieu merci. Sachiko ne rajouta donc rien, se dirigeant vers quelques placards pour fouiller, histoire de trouver un ou deux packs de verres en plastiques.
Sans s'apercevoir qu'elle n'était pas de toute première discrétion, et que le remue-ménage qu'elle provoquait en recherchant son graal faisait presque autant de bruits que le bordel dans la salle info. Ça se calma un peu quand elle s'aperçut qu'elle ne trouvait rien à son goût et décida de demander de l'aide.

« Heu, excuse-moi ? » répéta-elle en direction de Hela. « tu connais un peu, ici ? Tu sais s'il y a des verres en plastique ou quelque chose de ressemblant ? »

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Les alentours de la ville / Re : Allumer la lumière ? [Lanrea Nokima]
« le: samedi 08 septembre 2012, 22:15:30 »
En entendant le bruit qui suggérait fortement que Lanrea s'était éclatée la tête contre le mur, Sachiko eut envie de rire. Mais elle évita, étant donné que cette jeune femme était probablement la seule personne susceptible de l'aider à l'instant même. Elle l'avait même aidée à se relever ! Une politesse qu'on ne rencontrait pas dans les grandes villes d'habitude... c'était toujours agréable.

Il faisait toujours noir quand la nouvelle venue se posa sur les marches de l'escalier. Tout en proposant de l'aide... Sachiko considéra la proposition un instant. Elle ne pouvait pas se faire un avis sur la tête de Lanrea, vu qu'elle ne la voyait absolument pas dans l'obscurité. On pouvait à peine distinguer les courbes au fur et à mesure que les rétines s'habituaient, la raison pour laquelle elles s'étaient toutes les deux mangés des murs ou des rampes d'escaliers...

« C'est vraiment sympathique de votre part, je ne vais pas m'amuser à refuser. » finit par lâcher la journaliste, souriant dans le noir. « On va déjà monter celui-là et on appellera le service pour nous aider pour les autres, je pense que c'est la meilleure option. »

Aussitôt dit, aussitôt fait, et les deux adolescentes montèrent les marches, avec lenteur et prudence cette fois-ci, à l'aide de la lumière du portable de Sachiko. L'ascenseur ne marchait évidemment pas, et la blonde habitait désormais au sixième... autant dire que Lanrea avait du courage.
Elles portèrent donc le carton à tour de rôle, et arrivèrent devant la porte rouge correspondante. Sachiko en vérifia le numér et se mit à chercher son trousseau de clé.

« En même temps, » continua la photographe comme si rien ne les avait interrompu, « c'est mon premier vrai déménagement. J'ai pas tous les codes en tête, haha ! »

Elles entrèrent peu après dans ce qui constituait un joli quatre-vingt mètres carré luxueux, déjà meublé, dont le sol était tapissé de moquette et les murs de lumières. Sachi se sentit immédiatement chez elle dés qu'elle ôta ces chaussures et s'amusa à jouer avec la moquette couleur vin. Elle se poussa ensuite pour laisser entrer Lanrea.

« Mets-toi à l'aise, je vais passer un coup de fil au secrétariat ! »

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Le parc et son sous-bois / Re : un cliché compromettant
« le: samedi 08 septembre 2012, 16:22:50 »
Elle souffla un bon coup, éreintée par l'énervement et le fait d'avoir retourné son casier sens dessus-dessous. Le semblant d'ordre préalable avait été remplacé par un fouillis qui aurait fait s'évanouir la plus bordélique des élèves. Sachiko avait envie de hurler sa rage, mais dans le couloir du lycée en pleine affluence de midi, ce n'était pas conseillé. On allait encore la prendre pour une folle... et elle n'avait pas du tout envie de se créer une nouvelle réputation de psychopathe, merci bien.

« Mais t'es sûre que tu l'as pas laissé dans ta voiture ? »

Yoshi, une nouvelle copine de la blonde, n'eut droit pour toute réponse qu'à un simple grognement, de la part d'une tête de nouveau entre les portes du casier scolaire.

« Putain, mais un appareil photo dernier cri, ça se perd pas comme ça quand même ! » gémit la blonde en sortant sa tête pour la trentième fois.
« Dans ta voiture ? » suggéra de nouveau Yoshi, hésitante face à la colère de son amie.
« Non, j'ai pas pris ma voiture aujourd'hui, et je suis sûre que j'avais mon appareil dans mon sac ce matin !.. »

Sachiko commençait à avoir les larmes aux yeux, de rage puis de panique. Cet appareil, c'était un petit bijou issu de la nouvelle technologie japonaise. Il lui avait coûté les yeux de la tête, ce qui était déjà une raison suffisante pour se lamenter. Mais pour la fouineuse ce n'était pas en priorité le coût de l'appareil qui importait, ni même l'appareil en question.
C'était sa pellicule. une cinquantaine de photos soigneusement triés sur le volet, des clichés importants et rares issu de sa semaine de boulot nocturne. N'importe qui avec un peu de jugeote, en tombant sur l'objet, pourrait se dire que c'était l'outil d'un paparazzi et faire profit : n'importe qui pouvait s'improviser dans ce métier, après tout.

« Sachi-san, c'est toi que j'entends au bout du couloir depuis tout à l'heure ? »

Les deux adolescentes se tournèrent vers la voix qui provenait d'Akira, une autre membre de la bande de copine où la blonde s'était faite une place. Dans cette bande, chacune connaissait le tempérament un peu excentrique de la photographe et avait fini par ne plus y faire attention, préférant se concentrer sur les bons côtés de leur nouvelle recrue.
Sachi la salua d'un geste de tête et en profita pour dégager une mèche de cheveu de son front moite de sueur.

« Aki-chan, t'aurais pas vu l'appareil photo de Sachiko, par hasard ? » tenta Yoshi aprés avoir salué sa copine à son tour.
« Heu, genre celui qu'on a pris ce matin quand on est allé au parc, tu veux dire ? »

Cette dernière phrase fit sursauter Sachiko tellement fort qu'elle se cogna la tête contre le plafond de son casier.
L'évidence même. Non mais quelle gourde.
Sans se préoccuper de la douleur, elle saisit son sac avant de fermer la porte en fer avec violence et de se précipiter vers la sortie du lycée, disant à ses amies de ne pas l'attendre pour déjeuner.

---

En deux coups de métro, elle y était, courant comme une dératée. Elle avait tellement transpiré sous le soleil de midi que son uniforme blanc gagnait peu à peu une transparence sûre... un autre avantage des uniformes scolaires, pensa-elle avec sarcasme. Un détail dont elle devrait s'occuper plus tard. Pour l'instant, il s'agissait de...
Le coin où sa bande avaient pique-niqué fut vite retrouvé, fort heureusement. Mais il n'y avait rien par terre. Sans surprise, Sachi s'occupa de fouiller sous les bancs, derrière les arbres, et ce fut finalement dans le détour d'un énorme buisson qu'elle retrouva l'appareil...
Et qu'elle retrouva d'ailleurs aussi tout ses souvenirs, avec Nina qui s'amusait à cacher les affaires de ses copines constamment, mais qui avait légèrement foiré son coup cette fois-ci...

« Mon dieu, je vais la tuer, la slovaque... » grogna Sachiko en vérifiant si l'appareil n'avait pas pris l'eau.

Il s'allumait. Déjà une bonne chose. Ses longs ongles manucurés tapaient sur les touches pour vérifier si toutes les photos étaient bien là.
Elles étaient bel et bien là, et il y en avaient même d'autres. Sachi pensa immédiatement à des clichés que ses copines avaient dû prendre entre elles, mais en vérifiant la dernière image, elle as'aperçut que ça n'avait rien de semblable.

La dernière photographie représentait quelque chose de bien trop singulier, même pour quelqu'un comme Sachiko qui était habituée à voir de tout et partout. Un homme assis sur une souche, avec dans le dos ce qui semblait être des, des...

Les yeux noisette de la paparazzi s'ouvrirent en grand, avidement. Mais en regardant devant elle, dans l'angle où cette photo avait été prise, elle vit la souche.
Et l'homme dessus.

Et c'est là qu'elle retint un hoquet de stupeur, et que la peur commença à s'ouvrir en elle comme une coquille. Elle se reprit et évita de faire du bruit, bien cachée dans ce buisson qui se trouvait à tout de même quelques mètres de la "cible". C'était un miracle qu'il ne l'ai pas entendu. Il devait être totalement perdu dans ses pensées, ou elle avait juste eu de la chance. Mais après tout, le buisson se liait à plusieurs autres qui séparaient à eux tous le bosquet d'Edean et celui de Sachiko, comme une barrière de branches et de feuilles. Après avoir regardé un bon moment le céleste avec des yeux ronds, la lycéenne lui tourna le dos pour réunir ses pensées.

La première étant qu'elle avait quand même un ange en face de sa personne pour la première fois... Sachi avait entendu de drôles de rumeurs dans les couloirs de son lycée, avec ses oreilles toujours à l'affut du moindre scoop qui pourrait se révéler intéressant. Certains parlaient de monstre, d'animaux, d'esclaves dans les sous-sols... des bêtises, tout ça, bien sûr. C'était impensable dans sa tête, même si elle prévoyait de faire un tour approfondi de son établissement pour se faire sa propre opinion... Mais là, ce n'était pas vraiment discutable.
Elle repoussa la deuxième pensée qui abordait le fait que quelqu'un d'autre ait pris cette photo et n'en ai pas profité, semblant lui mâcher le travail... peut-être il ou elle avait eu trop peur des représailles pour emporter l'appareil avec lui ou elle... les anges étaient les envoyés de Dieu, aux dernières nouvelles, et comme juge, on faisait pas mieux.

Mais Sachiko était loin d'être catholique, et ça se voyait déjà dans son acte présent qui consistait à prendre une nouvelle photo - un peu plus professionnelle - d'un envoyé de Dieu qui n'était peut-être pas si gentil que ça. De toutes façons, dans sa tête, c'était plus un homme atteint d'une malformation particulièrement impressionnante ou un cobaye des laboratoires du Japon qu'un être de légende. Elle imaginait déjà les titres en perfectionnant le cadrage, un bout de langue pointu dans le coin de sa bouche...

38
Le coin du chalant / Re : Je ne sais pas par où commencer...
« le: mercredi 05 septembre 2012, 01:14:34 »
Tu peux prendre ton temps parce que je m'absente demain et après-demain :) contente que tu ait acceptée !

39
Prélude / Re : Sachiko, paparazzi de Seikusu (Valithée)
« le: mercredi 05 septembre 2012, 00:59:03 »
J'avais oublié de remercier pour la validation (et pour le valinichonnage, acte de grand honneur après tout :D). Et bien sûr, tout ceux qui m'ont souhaité la bienvenue.

Merci à tous ! :)

40
Le coin du chalant / Re : Je ne sais pas par où commencer...
« le: mercredi 05 septembre 2012, 00:49:02 »
Citer
1 > Art
 a. Peinture; Vous surprenez Hela en train de peindre, seule, dans la Salle d'Art Plastique. Vous décidez de la rejoindre. Ca tombe bien, elle ne faisait que des tableaux vides d'émotions qui lui passaient par la tête. Soyez son modèle!

Ça me tenterait bien, ça, de prendre la pose, dis donc ! ;D

41
Les alentours de la ville / Allumer la lumière ? [Lanrea Nokima]
« le: mercredi 05 septembre 2012, 00:45:18 »
Sachiko enleva ses épaisses lunettes de soleil rouges pour explorer du regard la façade de l'immeuble. Un vieux rose un peu défraîchi, avec moins de fenêtres que les immeubles environnants. Le côté luxueux n'était pas mis en valeur par cette vision, mais en baissant les yeux, la japonaise aperçut l'imposant portail en fer forgé blanc, et les massifs de fleurs bien entretenus qui décoraient l'immense allée. En passant sa carte sur le détecteur, celui-ci clama un discret "Bienvenue" d'une voix de gorge féminine. Un homme vint personnellement ouvrir le portail, puis repartit dans l'accueil situé au coin de l'allée. Une aide personnelle pour éviter les intrus indésirables dans l'établissement.

*C'est plutôt sympathique, y a pas à dire* pensa la jeune femme, agréablement surprise par tant de précautions.

L'allée traversée, Sachiko fit rouler sa voiture - une mini Cooper fraîchement achetée elle aussi, pleine de cartons et de fantaisie - jusqu'au parking et s'empressa d'ouvrir le coffre pour commencer à tout déballer. Lorsque la lumière toucha ses affaires, elle fut rapidement dépitée.

« Pffff... » se plaint-elle dans un souffle, en observant la vingtaine de cartons.

Peut-être y avait-il des jeunes hommes pour l'aider à porter ces poids lourds ? Personne ne semblait venir à son aide. En allant se renseigner à l'accueil, Sachiko découvrit que ce service existait bel et bien, mais était... cher. Ou en tout cas, trop cher pour une personne comme elle qui venait de dépenser une fortune au cours du mois et qui n'avait, après tout, pas de salaire fixe.
Elle allait devoir utiliser ses bras. Surtout que son appartement se trouvait au cinquième. Certes, il y avait un ascenseur. Déjà ça. Le premier carton connut avec sa propriétaire une passionnante aventure : malgré le luxe de l'immeuble et ses habitudes apparemment sans failles, il arriva quelque chose qui pourrait arriver à n'importe quelle chaîne d'immeuble de la ville : une coupure de courant générale.
Quand le noir se répandit dans la cage d'escalier, la fouineuse faillit tomber dans les marches en en loupant une. Elle se contenta de se tordre la cheville, ce qui faisait déjà un mal de chien, puis suite à ça, jura bruyamment, vu qu'il n'y avait l'air d'avoir personne d'autre.

« Oh, c'est pas vrai ! »

Avec d'autres couinements de douleur, la lycéenne préféra ne pas plus s'aventurer dans l'escalier et s'assit sur la marche de marbre, attendant que le courant revienne.

Il régnait un silence lourd dans la cage d'escalier... bientôt brisé après quelques minutes. Des bruits de pas se firent entendre, et Sachiko prit légèrement peur. Surtout quand quelque chose, ou plutôt quelqu'un, lui tomba dessus quelques instants plus tard, alors qu'elle ne l'avait jamais entendu venir.

« Aie ! Hé, faites attention, je suis là ! » se plaint l'adolescente en repoussant celui ou celle qui l'avait prise pour cible.

C'était quand même étrange qu'elle ne l'ait pas entendu venir, elle s'était concentré sur chaque bruit présent dans l'escalier. D'ailleurs, les bruits de pas plus bas avaient stoppés, rendant la situation encore plus étrange. Mais Sachiko préféra ne plus y penser, se contentant d'observer la silhouette mouvante à côté d'elle, alors que ses yeux s'habituaient à l'obscurité.


42
Le parc et son sous-bois / La prochaine victime [Hiro]
« le: mercredi 05 septembre 2012, 00:18:14 »
C'était l'annonce de l'année, n'arrêtait-elle pas de penser.

assise sur le banc, le doux soleil du matin réchauffant son visage, Sachiko pouvait très bien passer pour une simple adolescente occupée à finir ses devoirs pour la fin du week-end le lendemain. Son visage n'exprimait rien d'autre qu'un léger sourire satisfait, mais à l'intérieur, c'était la fête. Des tonnes de feux d'artifices multicolores alors qu'elle dansait comme une bête sur la planète terre, piétinant sûrement deux ou trois continents avec ses talons aiguilles.

La jeune japonaise était dans cet état depuis trois jours, mais surtout depuis hier, lorsqu'elle avait achevé de pondre son dernier article. Un scoop juteux s'y trouvait, étalé entre les lignes comme de la confiture sur une tartine. Elle ne regrettait pas du tout de s'être levée à une heure du matin un samedi pour aller pêcher ce petit bijou entre les grilles du tribunal. Ça avait presque été trop simple, risible. Le tribunal ayant traitée cette affaire dans la journée du vendredi, le dossier qu'elle cherchait était étalé là, sur le bureau d'une secrétaire qui avait sans douté fini son travail un peu plus tôt que les autres. Un coup de photocopieuse et hop ! Une petite heure lui avait suffi pour s'incruster en douce avec l'aide de quelques collègues cambrioleurs à leurs heures, chercher tous les documents nécessaires et repartir aussi vite qu'elle était venue.

Elle n'avait même pas dormi, de peur de perdre l'inspiration qui émanait d'elle comme une aura de super-vilain. Les lignes s'étaient étalés sur le papier, dans l'ordinateur, et tout avait été finalement sauvegardé et photocopié plusieurs fois pour en garder plusieurs traces un peu partout tellement c'était vendeur. Sachiko était fière de son excellent travail, tourné à la sauce des journaux à scandales, avec son lot d'exagérations et d'appui sur les détails les plus gênants habituels.

A présent, il ne lui restait plus qu'à appeler les directions des différentes rédactions et regarder qui pouvait bien être le plus offrant. Sur ses genoux, dans un classeur décoré du drapeau anglais, un répertoire soigneusement tenu et qui indiquait tous les numéros de téléphone des "quartiers généraux" des presses à scandales, obtenus peu à peu à l'aide de ses ventes et de ses contacts multiples dans le métier provenant de Tokyo, d'Osaka ou d'autres grandes villes où elle n'avait même pas mis les pieds. C'était ça, la force des réseaux sociaux, des mails, ou tout simplement du téléphone. Sachiko était une grande habituée des recueils de contacts épais comme des dictionnaires : rien qu'à la maison, elle en gardait trois déjà pleins. Son carnet d'adresses était riche de gens qu'elle n'avait même jamais vu, mais qui lui étaient utiles pour dénicher le prochain scoop ou l'accompagner fouiner dans des endroits de la ville qu'elle ne connaissait pas bien. Ou pour la tirer d'affaires en cas de procès latent. Grâce à ça et son pseudonyme de "Dotty" savamment utilisé, elle n'avait jamais eu de réels problèmes.

Cela dit, ça ne voulait pas dire qu'elle était à l'abri de ces problèmes... aussi variés soient-ils.

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Le coin du chalant / Re : Souriez :)
« le: mardi 04 septembre 2012, 23:47:06 »
Je posterais le topic dans la soirée ;)

D'autres amateurs ?
*prête à immortaliser la soirée*

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Le coin du chalant / Re : Fuck me, I'm all-out of enemies !
« le: mardi 04 septembre 2012, 22:42:57 »
Et dans l'optique où c'est moi qui gagne ? :P
On ne joue pas à armes égales effectivement XD mais j'ai terriblement envie de faire la 2. *tarée*

...C'est mon dernier mot. ;D

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Le coin du chalant / Re : Fuck me, I'm all-out of enemies !
« le: mardi 04 septembre 2012, 19:20:16 »
Trame IV : (Spécial "collègue" journaliste) Deux journalistes sur un même scoop ? Ca va pas le faire pour Bahara.
Option 1 : Vous avez été à votre grand désarroi assigné à un boulot en duo avec Bahara.
Option 2 : Vous êtes un journaliste d'un journal concurrent.

Bien sûr ça me tente :D j'opterais plus pour l'option 2 !

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