Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Nancy Callahan

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Les alentours de la ville / Re : Petit papa noël... (Marv)
« le: jeudi 27 décembre 2012, 23:52:03 »
Si au départ, mon sommeil fut paisible, il se changea bien vite en cauchemars. Le tête de Roark Junior hantait mes pensées, et ce qu'il avait fait aux autres victimes dansait devant mes yeux. Je voyais aussi Hartigan, qui se jeter au devant du danger pour me sauver. Mais c'est encore la tête de Junior qui revient sans cesse. Encore et encore.

Je me retourne encore une fois, quand je sens que j'émerge du sommeil. Un rire. Quelque part dans le noir de ma chambre. L'oreiller sur lequel je repose ma tête est poisseux sous mes doigts. Une truffe humide touche mon front. Et merde. A coup sûr, le p'tit chiot vient de baver sur mon oreiller pour me dire qu'il veut sortir. Je soupire. Je tremble encore un peu de mon cauchemars. Revoir Junior, ricanant et jaunâtre... Cette vision m'a chamboulée.

Je prend une grande inspiration en allumant la petite lampe de chevet, puis fronce les sourcils en voyant une trace de sang sur l'interrupteur. Je regarde mes doigts, et je me fige. Lentement, je tourne la tête. L'oreiller n'est plus aussi immaculé que lorsque je suis allée me coucher. Le sang imbibe toute. Et...

Je pousse un cri et fait un bond en arrière, violemment, brisant la lampe de chevet sans le vouloir. Hartigan, le chiot pas l'homme. Sa tête... Sur l'oreiller. Spectacle macabre. Je ne l'avais que depuis moins d'une demi-journée, et voilà que.. Je m'y étais rapidement attachée au petit chiot. Je serre les dents, et recouvre mon sang froid. Quelqu'un est chez moi. Quelqu'un de mal intentionné. En fait, je crois même qu'il est dans ma chambre. Je sens la peu qui monte, mais je la domine. Je reste immobile, comme terrifiée par la vision macabre de la tête d'Hartigan le chiot sur mon oreiller. Ma poitrine se soulève à un rythme effréné tandis que je mesure la faiblesse dans laquelle je suis.

Doucement, sans mouvements brusques, je me retourne et scrute la pénombre de la pièce.

« Qui est là ? Montrez-vous. Monstres. »

J'avais volontairement donné un accent chevrotant à ma voix. De toute façon, même si j'avais voulu la rendre ferme, je n'aurais sans doute pas pu.

« Je suis armée, alors allumez la lumière et montrez-vous sans gestes brusques. »

Profitant du silence qui s'était installé, j'avais glissé ma main sur le côté du matelas.. J'y gardais toujours un coutelas, pour me défendre. J'espérais qu'il me suffirait.

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Les alentours de la ville / Petit papa noël... (Marv)
« le: jeudi 27 décembre 2012, 21:30:40 »
Le soir du 24 Décembre, j'ai une petite tradition. Je dépose mes cadeaux aux pieds du sapin. Ceux que m'ont offert mes amis. Parce que je préfère rester seule pour le fêter. Je n'ai jamais apprécié faire la fête pour Noël. Un psychologue me dirait que c'est à cause du traumatisme de la mort de mes parents. C'est vrai, même si j'ai du mal à le reconnaître. En même temps, si vous veniez à apprendre la mort de vos parents juste avant d'ouvrir les cadeaux...

Bref. Du coup, tout les paquets sont au pied du petit sapin qui trône au centre de mon salon. Je ne les ouvrirais que demain. Pour le moment, un petit plateau de fruit de mer, en regardant un bon film d'animation de Noël, et c'est parti.

Je pensais être tranquille ce soir, mais la sonnette résonne soudain. Levant les yeux vers l'horloge, je remarque qu'il est à peine onze heure du soir. Je passe une robe de chambre pour masquer la nuisette "mère Noël" achetée pour l'occasion, et je vais ouvrir.

« Oui ? »

A la porte, c'est mon amie Elisabeth. Je la laisse entrer. La laisser sur le perron, à la vue de tous, ce serait l'exposer. J'habite à la lisière du quartier de la Toussaint après tout. Et avec sa micro-robe de soirée, mieux vaut qu'elle ne se fasse pas trop remarquer.

Je souris en voyant un paquet dans ses bras. Je la conduis au salon, la laissant s'installer, et je prend à mon tour un paquet qui était caché dans une armoire.

« Tiens Lisou, voilà pour toi. A n'ouvrir que demain, attention ! »

Je lui souris. Je savais qu'elle ne tiendrait pas. Elle me dit que le mien, par contre, devait être ouvert sans tarder. Surprise, j'allais défaire le ruban lorsqu'elle m'interrompit. Elle voulait que je le fasse seule, comme à mon habitude. Et puis elle était en retard. Alors je la raccompagnais, avec un sourire, et verrouillait la porte. Deux verrous. Un en haut et un en bas. Et une petite chaînette pour permettre de ne faire qu'entrouvrir la porte.

Avec un salaire d'avocate, je m'étais permis des petites extravagances. Comme cette maison, avec un seul étage. Elle était peu onéreuse du fait de sa proximité avec le quartier de la Toussaint, mais malgré tout bien arrangée, avec tout le luxe que j'en attendais. C'est à dire un hall d'entrée, bureau, une salle à manger et la cuisine d'un côté. Toutes des pièces différentes. Un couloir ensuite, séparant ces pièces de la chambre, la salle de bain et un salon.

Je retournais au salon, et ouvrit le paquet qui m'était destiné. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver une petite cage avec un chiot à l'intérieur ! Un joli petit labrador joueur, au pelage d'un noir profond (sauf une tache sable à son poitrail). Elisabeth avait même pensé à mettre un sachet de croquettes, deux gamelles et un petit jouet en plastique. Je souris, attendrie. Et je passais la soirée à jouer avec le chiot que je décidais de baptiser Hartigan, en l'hommage de John.

Vers minuit, alors que le chiot venait de s'écrouler sur un coussin du canapé, je décidais d'aller au lit. Je disposais les gamelle à la cuisine, rempli l'une avec de l'eau et l'autre avec des croquettes, puis je passais dans ma chambre, ôtant la robe de chambre qui couvrait la nuisette presque transparente, d'un tissu rouge et léger, bordée de froufrous blancs et doux comme le pelage d'un chat.

Hartigan dormait sur le canapé, face à la cheminée, dans le salon. Je laissais néanmoins toutes les portes ouvertes pour qu'il puisse venir me réveiller s'il désirait sortir faire ses besoins. Et je m'endormis rapidement, comme une souche. Joyeux Noël !

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Les alentours de la ville / Re : Ad litem [Nancy Callahan]
« le: jeudi 27 décembre 2012, 20:03:41 »
Je patientais de bonne grâce, discutant rapidement avec la secrétaire, avant d'aller m'asseoir sur une chaise au dossier inconfortable de la salle d'attente. Je pianotais légèrement sur mon téléphone portable, répondant par la négative à un texto m'invitant à une soirée dans deux jours, avant que l'homme que je devais rencontrer n'arrive.

Un sourire aimable aux lèvres, je me levais et lui serrais la main lorsqu'il la tendit.

« En effet, c'est bien moi. Je suis ravie de vous rencontrer monsieur. »

Bien sûr, j'aurais pu l'appeler Norman comme il l'avait proposé. Mais je ne se sentais pas suffisamment proche de lui pour cela. Peut-être plus tard, si j'étais prise et que je m'entendais bien avec lui.

L'ayant suivi, je me trouvais à présent dans son bureau. J'observais le tout rapidement, sans m'attarder sur les détails, et je constatais que contrairement à certains avocats que j'avais connu, son bureau était propre et clair.

M'étant assise, je gardais un sourire aimable sur les lèvres. Avoir une bonne apparence était nécessaire dans ce métier, et paraître avenant et courtois était un plus. Parce que les autres se méfiaient moins de vous, et étaient plus enclins à vous faire confiance.

La première question de Norman ne m'étonna pas le moins du monde. Je m'y étais préparée, bien entendue.

« Et bien, je pense que vous avez dû en entendre parler car l'affaire a fait les choux gras de la presse à cette époque, mais j'ai été enlevée par un psychopathe pédophile. J'ai surmonté le traumatisme depuis quelques temps, et ce qui m'a donné envie de faire ce métier, d'exercer cette honorable profession, c'était d'envoyer les ordures dans le genre de mon ravisseur en prison. J'ai pris exemple sur la probité de John Hartigan qui, bien que proche de la retraite et ayant un coeur défaillant, s'est jeté à corps perdu dans la lutte contre l'homme puissant et influent qui m'a retenue prisonnière. »

Je m'interrompis un instant, le temps de m'humecter les lèvres, et je repris :

« J'imagines que beaucoup de vos confrères doivent penser qu'un tel traumatisme peut influer sur mes plaidoiries. Et c'est exact. Mais je sais être professionnelle et je n'inclurais pas ma vie privée dans les procès qui ne me concerne pas. Je ne nie pas que ce sera dur pour moi de me trouver face à de telles ordures, mais croyez-moi, je suis efficace et impartiale. »

J'arrêtais ensuite de parler, attendant une autre question. Je ne rechignerais pas à parler d'Hartigan s'il le demande. Mais de Junior... Je pense que j'esquiverais les questions. Rien que de penser à nouveau à lui, j'ai des flashs de souvenirs qui me reviennent, et l'envie irrépressible de lui casser la gueule comme j'ai vu John le faire.

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Prélude / Re : Just like a Pill ( Validhéra ! )
« le: jeudi 27 décembre 2012, 03:29:56 »
Bienv'nue M'sieur pilule :D

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Prélude / Re : Marv: Dangereux, Dérangé, Damné. - { Validé }
« le: jeudi 27 décembre 2012, 03:28:16 »
Oooh, un Marv !

Bienv'nue :)

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Les alentours de la ville / Parti Pris (Gabriel)
« le: lundi 24 septembre 2012, 13:34:25 »
« Mr Hermann, voyons. Ne vous emportez pas ! Racontez-moi tout, depuis le début. »

L’homme, menotté à la chaise peu confortable dans laquelle on l’avait installé, posa son bras de libre sur la table et me raconta en détail comment il en était arrivé là.

Ce colosse s’appelait Ulrich Hermann. C’était un allemand exilé à Seïkusu après son divorce et la perte du droit de garde de ses enfants. Alcoolique à cette période, il s’était reprit en main et avait entamé une cure de sobriété. Il avait eu quelques infractions depuis, notamment quelque excès de vitesse. Le dernier en date lui a valu la suppression de son permis et la confiscation de son véhicule.

Etrangement, quelques jours après, le flic qui l’avait arrêté et qui lui avait confisqué son véhicule, était retrouvé mort. Tabassé, mutilé. Puis tué. Pour cette nuit-là, Ulrich n’avait aucun alibi valide. Chez soi, seul, c’était impossible de le prouver. Il avait donc été arrêté, en tant que suspect principal de cette affaire, et mit en garde à vue. Il avait le mobile, l’absence d’alibi… Bref, le coupable parfait.

« Je vois. Je ne vous cache pas qu’il va être dur de faire la lumière sur cette affaire. Mais si vous êtes vraiment innocent, que vous ne cherchez pas à éviter la prison, alors je suis sûre de vous sortir de là. Bien que ça pourrait prendre du temps. »
« Bien sûr que je suis innocent ! Je ne pourrais jamais tuer quelqu’un… Je sais que j’ai des antécédents de violence conjugale… Mais c’était quand je buvais ! Sobre, je suis incapable de faire le moindre mal à quiconque… Même si ma carrure impressionne, je ne suis pas un monstre. Vous devez me croire mademoiselle Callahan… »
« Je vous crois. Je vais faire en sorte de vous tirer de ce mauvais pas. Mais je regrette, je ne puis vous faire sortir pour le moment. »
« Merci mademoiselle, de croire en moi. »

Je lui adressais un sourire réconfortant, puis je sortis de la salle d’interrogatoire avec les sourcils froncés. Je cherchais déjà comment prouver l’innocence de ce pauvre homme.

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Le quartier de la Toussaint / En quête de preuves (Huntress)
« le: lundi 24 septembre 2012, 13:33:20 »
Nancy Callahan, c’est moi. Avocate. Ancienne danseuse de bar. Ex-petite enfant apeurée. J’ai arrêté de ressasser ces souvenirs-là. Pour John. Parce que c’était un héros. Et que, tout ce qu’il avait fait, c’était pour elle. Pour sa survie. Elle n’aurait pas assez de sa vie pour rembourser ce grand homme. Cet homme qu’elle avait aimé, et qui avait donné sa vie pour qu’elle puisse faire la sienne.

Relevant les yeux du dossier que j’étais en train de consulter, je soupirais. Encore une affaire de drogue. Encore des gros trafiquants. Et pas la moindre preuve de l’identité de ceux-là. Bien sûr. Oh, nous avions quelques suspects. Mais que voulez-vous, sans preuve ça ne mène pas loin. J’étais en train de me masser les tempes, cherchant un biais par lequel trouver de quoi inculper ces criminels quand mon téléphone portable sonna.

Intriguée, parce que peu de personne avaient mon numéro personnel et que celles qui l’avaient devaient être avec leur femme/enfant/chien/chat/mamie/etc… Je regardais le numéro qui s’affichait. Masqué. Ça commence bien. Je décrochais tout de même.

« Nancy Callahan, j’écoute. »
« Dans une heure, près du square Toshiko du quartier de la Toussaint. Soyez à l’heure, et vous aurez de quoi confondre vos suspects. »
« Qui êtes-vous ? »
« Rappelez-vous. Dans une heure. Et venez seule. »

Je n’eus pas le temps de rajouter quelque chose que déjà la ligne se coupait. Refermant lentement mon téléphone, j’esquissais une moue songeuse. Malgré les risques qu’il y avait… C’était tentant. Et si ça pouvait faire avancer l’affaire…

Me décidant, je jetais un coup d’œil à ma montre. 21h59. En gros, 23h à ce fameux square. Hochant la tête, je ramassais mes affaires. J’emportais une copie du dossier avec moi, pour pouvoir le relire chez moi. Puis je quittais le cabinet et fermais tout derrière moi, comme je l’avais promis au gardien. Le gardien de nuit viendrait sous peu. Mais je n’allais pas patienter une demi-heure pour ça.

En cinq minutes, j’étais dans mon appartement. Je pris une douche rapide, remis mon fameux jean noir stretch avec un débardeur blanc échancré et mon habituelle veste de tailleur noire. Mais cette fois-ci, je laissais mes cheveux libres sur mes épaules. Je relis une dernière fois l’intégralité du dossier puis, après avoir bu un verre de jus d’orange, je repris mon sac. Avec le spray au poivre, j’avais rajouté une dague, trouvée dans un magasin d’antiquité. Pour plus de sécurité. Fin prête, je sortis de l’appartement pour aller rencontrer ce mystérieux informateur.

J'arrivais au square avec deux minutes d’avance sur l’horaire. Inspirant profondément, j'attendis alors l’arrivée de son possible indic’. La lumière tremblotante du seul lampadaire du square s’éteignit quand sonnèrent vingt-trois heures. Aux aguets, je fis semblant de n’avoir aucune appréhension.

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Les alentours de la ville / Re : Ad litem [Nancy Callahan]
« le: lundi 24 septembre 2012, 13:32:17 »
Ce jour-là, je m’étais levée en avance. J’ai eu beau essayé de me rendormir, c’était peine perdue. Je suis restée ainsi allongée près d’une heure, observant les minutes s’égrener sur l’affichage au plafond que projetait le réveil. Puis je me suis levée, enfin. J’ai pris une longue, très longue douche brûlante. Je me suis dit que j’allais essayer de retranscrire ma vie par écrit. Pour que John Hartigan, un flic tout ce qu’il y a de plus honnête, puisse enfin être reconnue à sa vraie valeur. Pour laver son nom. Pour apprendre au monde ce qui s’était passé.

Après cette douche bienfaisante, je me sentais plus calme. Un café était à chauffer alors que je m’habillais. J’enfilais un jean stretch noir, taille basse, que j’assortis avec un débardeur blanc assez échancré. Puis je rajoutais une veste de tailleur pour me donner l’air sérieux, et je chaussais une paire d’escarpins dont le talon devait mesure près de huit centimètres. M’observant dans le miroir, je vis alors une ravissante blondinette, sérieuse mais avenante. Pour plus de professionnalisme, je remontais ma chevelure en un chignon sophistiqué d’où s’échappaient plusieurs mèches rebelles sur mes tempes. Puis je quittais la salle de bain pour aller chercher mon café et mes tartines de baguette que je beurrais avec soin.

Quand j’eus fini de me sustenter, et fait ma vaisselle, je m’installais à mon bureau et tirais un carnet neuf de l’un des tiroirs. Me saisissant d’un crayon, je tournais la première page et tentais d’écrire quelque chose qui tienne la route, sous forme de journal intime.

Citer
Cher journal.

Je m’appelle Nancy Callahan. J’ai aujourd’hui vingt-six ans. Dans mon enfance

Non. Ça ne va pas. Pas du tout. Dans un geste irrité, j’envoie valser crayon et carnet. Il faudrait que les gens aient vécu ce que j’ai vécu pour comprendre. Sinon, ils ne liraient que des mots. Une jolie fiction, diraient-t-ils sans doute. Mais pas Quelle tragédie, pauvre enfant. Pauvre homme, c’était un héros tout compte fait. Non, jamais ils ne pourraient comprendre rien qu’en lisant.

Soupirant de dépit, j’allais ramasser le crayon et le carnet puis les reposais sur le bureau. J’avais un entretien d’embauche à ne pas rater, dans un cabinet d’avocat plutôt bien reconnu. Il me fallait être décontractée. Je n’allais donc pas me prendre la tête pour si peu.

Laissant une fenêtre entrouverte pour aérer l’appartement, je le quittais peu après. Mon téléphone portable bien au chaud dans mon sac à main, accompagné d’un nécessaire à maquillage, de mon portefeuille et d’une petite bouteille d’eau. Ha, et dans une des pochettes du sac, il y a aussi un spray au poivre. Au cas où. Après tout, mon appartement se situait à la lisière du quartier de la Toussaint, il valait mieux être prudent ainsi.

En prenant les transports en commun pour me rendre au cabinet concerné, je songeais à ce que je savais de celui que j’allais rencontrer. Norman Jayden. Je l’avais aperçu à la télé quelques fois. Pour quelle affaire était-ce déjà ? Ah oui, le tueur aux Origamis. C’était un fameux coup de boost pour sa carrière, sans aucun doute.

Réprimant un bâillement, je quittais le tramway pour me diriger à pieds vers le bâtiment où j’avais rendez-vous. A l’intérieur, je souris à la secrétaire.

« Bonjour… Je suis Nancy Callahan. J’ai rendez-vous avec Mr Jayden, normalement… Peut-être suis-je un petit peu en avance… »
« Mlle Callahan. Je vais prévenir Mr Jayden de votre présence. »

La secrétaire prit donc son téléphone et appuya sur une touche pendant que j’attendais, tranquillement.

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Le coin du chalant / Nancy Callahan needs you !
« le: samedi 25 août 2012, 14:34:19 »
Bon bon bon. J'ai été "un peu" malade depuis un moment, ce qui fait que j'ai complètement délaissé les forums.

Mais comme me revoici, je suis donc à la recherche d'un rp ou deux. Je préviens que ça sera par ordre chronologique, pour plus de lisibilité.

Voici quelques trames :

1. Social ; Hentai possible, c'est selon -> Depuis peu à Seïkusu, Nancy va à son entretien d'embauche pour être avocate dans un cabinet de la ville. Plusieurs choix : Ou bien on décide d'écrire sur cet entretien, et donc j'aurais besoin d'un avocat ou d'une avocate pour ce faire. L'idée étant bien sûr qu'elle soit acceptée dans le cabinet. Ou bien on décide que ça se passe à la sortie, lorsqu'elle va prendre un verre pour fêter ça, et ça peut-être n'importe qui.

2. Social -> Travaillant depuis quelques semaines dans un des cabinets d'avocats de la ville, Nancy traite une affaire impliquant de gros trafiquants de drogues qu'il faut inculper. Mais les preuves ne sont pas légions. Peut-être qu'un indicateur pourrait renseigner la demoiselle dans une ruelles sombres histoire de n'être pas découverts. Ou alors, un subordonné de ces gros trafiquants pourrait tenter de l'effrayer alors qu'elle rentre chez elle en passant par le quartier de la toussaint.

3. A vous de proposer.

EDIT : Ah, bien sûr, ça se passe sur Terre pour le moment.

Voilà. J'aimerais assez recevoir des réponses par MP, étant donné que je marque systématiquement les sujets comme lus (ouais, ça m'stresse de voir la nana en rouge au milieu du gris).

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Prélude / Re : La ville du pêché ne me convenait plus [...] (Valithée)
« le: dimanche 01 juillet 2012, 12:20:40 »
Oh merciii :D

26
Prélude / Re : La ville du pêché ne me convenait plus [...]
« le: vendredi 29 juin 2012, 17:20:38 »
C'est certain x)
J'ai certains fanarts qui sont à croquer.

27
Prélude / Re : La ville du pêché ne me convenait plus [...]
« le: vendredi 29 juin 2012, 17:04:54 »
Comme beaucoup apparemment x)

28
Prélude / Re : La ville du pêché ne me convenait plus [...]
« le: vendredi 29 juin 2012, 16:57:15 »
Merci !
Moi aussi =D

29
Prélude / Re : La ville du pêché ne me convenait plus [...]
« le: vendredi 29 juin 2012, 16:55:32 »
Merci beaucoup :D

30
Prélude / La ville du pêché ne me convenait plus [...] (Valithée)
« le: vendredi 29 juin 2012, 16:42:20 »
Citer
Cher Journal.

Je m'appelle Nancy Callahan. J'ai aujourd'hui vingt-six ans. Dans mon enfance

Incapable de continuer, Nancy Callahan soupira et jeta son crayon dans la pièce, envoyant par la même occasion valser le journal. Elle qui voulait confier son histoire par écrit, elle ne pouvait pas. Ces évènements... Elle ne pouvait pas les raconter. Il fallait les avoir vécus pour comprendre. Même à vingt-six ans, soit quinze années après l'évènement qui a changé sa vie, la jeune femme s'en souvenait clairement. Comme si ça s'était produit la veille.

Elle est née à Sin City, et y a grandi. Ses parents sont décédés quand elle avait sept ans, et ce fut un des facteurs qui permit qu'elle se fasse enlever à l'âge de huit ans. Cet homme.. C'était un malade. Elle n'avait pas pleuré au début. Mais elle avait eu peur. Roark Junior était un pédophile complètement malade. Il voulait la violer comme les trois autres victimes qui faisaient la une des journaux. Elle n'avait dû son intégrité qu'au courage d'un homme. Un grand homme. John Hartigan. Un flic honnête comme il y en avait peu dans la ville. Un flic proche de la retraite, qui voulait sauver une dernière vie.

Il avait bravé les musclors de Junior. Il avait tenu tête au fils du sénateur. Il avait mutilé le fils du sénateur. Pour elle. Son coéquipier lui a tiré dans le dos. Par sa faute. Elle est resté près de lui, pour le réconforter. Mais il a été arrêté. Par sa faute, encore une fois. Avant qu'il ne soit emmené, elle lui a promit de lui écrire toutes les semaines. Sous le nom de Cordélia. Et elle a tenu parole. Elle lui a écrit, toutes les semaines. Elle n'a jamais cessé de lui écrire. Mais Roark avait fait soigné son fils. L'argent achète tout, non ? Et ce pédophile a intercepté les lettres.

Alors, huit ans plus tard, en constatant qu'il ne recevait aucune lettre de Nancy, il a cru qu'elle avait été kidnappée. Encore. Il a avoué les crimes qu'il n'avait pas commis. Pour elle. Il l'a cherché. Il l'a retrouvée. Elle était danseuse exotique dans un bar afin de se payer ses études de droit.

Dansant, elle n'a pas remarqué tout de suite le nouveau venu. A dix-neuf ans, elle était devenue une très belle jeune femme.  Son corps souple dansait au rythme de la musique, se mouvant avec grâce. Ses longues jambes galbées étaient couvertes par une sorte de pantalon de cuir, style cowboy, avec des franges qui bougeaient au rythme de ses pas. On aperçoit le teint hâlé de ses cuisses, et son ventre plat est découvert. On le voit finement musclé. Sa taille est si fine que Marv qui l'observe chaque soir pourrait en faire le tour avec ses mains. Mais il faut dire que Marv est un colosse. Nancy danse comme une déesse, adressant un sourire à chacun de ses admirateurs. Sa poitrine généreuse est couverte par un soutien-gorge en cuir couvert de strass, là aussi pour faire dans le genre cowboy sexy au féminin. Et ses mains agiles manient un lasso avec dextérité tandis qu'elle ferme les yeux et se laisse porter par le rythme du son. Son visage est satisfait. Ses cheveux blonds semblaient sauvages, flamboyant à la lueur des néons.

Elle a tourné la tête, et l'a aperçu. Hartigan. Son sauveur. L'homme pour qui elle avait développé, au fil des ans, des sentiments.

Non, elle n'était plus la gamine qu'il avait laissé. Elle n'était plus influençable. Et même si les flics n'ont pas cru son témoignage, elle savait ce qui c'était réellement passé. Elle n'avait eu de cesse de vouer une admiration sans borne à Hartigan. Et peu à peu, elle en était venu à l'aimer. Mais son caractère n'était plus aussi doux que dans son enfance. Elle s'était affirmée. Plus têtue, plus rancunière. Plus téméraire. Elle n'aimait pas les violeurs alors qu'elle se fichait des brutes épaisses qui tabassaient des gens sans défense. De toute manière, elle n'était pas sans défense. Elle avait apprit à se défendre, puisant sa détermination dans le souvenir d'Hartigan. Elle voulait devenir une femme forte et indépendante, ne pas dépendre d'une tierce personne. Et elle avait réussi. Mais son coeur était toujours pris par le flic honnête qui avait risqué sa vie pour elle. Elle avait essayé de l'oublier pourtant, mais les sentiments amoureux ne se développaient jamais avec d'autres hommes.

En l'apercevant, son coeur avait fait un bond. Sautant à bas de la scène, elle lui était tombée dans les bras, le serrant comme si elle n'y croyait pas. Elle était tellement heureuse de le voir. Elle l'embrassait comme si sa vie en dépendait alors que c'était la première fois qu'elle en avait l'occasion. Mais il l'avait informée que Roark Junior était là. Et elle a ressenti une pointe de terreur ainsi qu'une vague de colère. Ce salopard osait venir ici même, au Kadie's Bar.

Tout deux s'étaient alors enfuis jusqu'à un motel proche. Mais sur le trajet, Junior les avait intercepté en route. Heureusement, même après huit années de prison, Hartigan gardait de bons réflexes et les fit sortir de la route. Après inspection de la voiture, il s'est avéré que Junior n'était nulle part. Alors, enfin au motel, Nancy avait avoué son amour à son héros. Même si Hartigan protestait, Nancy n'en démordait pas. Peu importait la différence d'âge. Elle l'aimait, et ça suffisait. Elle voulait l'embrasser pour le restant de sa vie.

Mais encore une fois, Junior était venu les interrompre. Cette fois-ci, il avait réussi à prendre Hartigan par surprise et l'avait assommé avant de le pendre. Kidnappant à nouveau Nancy, il l'a encore emmenée à la ferme Roark où il voulait enfin accomplir un acte débuté huit ans plus tôt. Mais Nancy n'était plus la jeune fille naïve et influençable. Malgré les coups de fouet, elle ne cria pas. Elle suivait le conseil de John Hartigan. Et elle raillait le fils du sénateur qui, sans cri, ne pouvait prendre son pied.

Elle croyait Hartigan mort. Mais ce dernier était plus résistant qu'une mauvaise herbe et il est à nouveau apparu, la sauvant encore une fois. Et cette fois, il n'a pas seulement castré Roark une nouvelle fois. Il l'a aussi tué, lui écrabouillant la tête à coups de poings. Il avait vaincu les gardes du corps avant, et venait de vaincre le malfaiteur une nouvelle fois. Pour elle. Pour la sauver. Nancy s'était alors jetée dans ses bras, ne voulant plus le quitter.

Elle n'a accepté qu'il parte seulement parce qu'il disait vouloir arrêter le sénateur Roark. Mais la vérité la rattrapa. Il se suicida. Pour la protéger. Au fond d'elle, elle le savait. Mais elle l'aimait. Et pendant des mois elle a déprimé. Elle dansait toujours au bar, allait toujours en cours, mais elle n'était plus joyeuse. Elle n'avait plus cette étincelle qui captivait les gens. Jusqu'à ce qu'elle aille voir un thérapeute, sur le conseil d'une amie.

Là, elle se livra corps et âme. Elle confia tout. Elle était malheureuse. Ces séances lui firent comprendre une chose. Hartigan s'était tué parce qu'il l'aimait aussi et qu'il voulait qu'elle ait une vie tranquille. Il fallait qu'elle continue, pour lui rendre hommage.

A partir de cet instant, elle s'était reprise en main. Elle a continué ses études avec une vigueur nouvelle. Elle a eu son diplôme. Et elle a décidé de changer de vie. Elle a déménagé. Elle a voyagé. Et ses pérégrinations l'ont menée à Seikusu où elle s'est installée. Elle se cherche un emploi, mais une brillante avocate comme elle n'aurait pas de mal à en trouver, n'est-ce pas ?


Soupirant, Nancy se leva. Elle abandonna l'idée de retranscrire sa vie, et décida de sortir. Elle avait un entretien d'embauche. Elle voulait être prise à ce poste d'avocate dans un des plus grands cabinets de la ville. En souvenir d'Hartigan. Même si elle ne l'a pas complètement oublié, elle a su accepter sa mort. Elle essaie de retrouver l'amour. Mais à part les relations d'un soir, elle n'a pas tellement de succès dans sa quête.

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