Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Tatsumi Ido

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Tatsumi rougit un peu, mal à l'aise de la façon qu'elle le présentait. Il se frotta l'arrière du crâne et grimaça un peu.

"J'appellerai pas ça vraiment un travail... J'étais plutôt fier de ça avant mais là... je dirais plutôt que c'est ma connerie. Sans vouloir être trop grossier, hein!"

Les deux policiers semblaient bien agrippés à leur siège devant la pièce. D'ailleurs, le collègue était revenu avec les cafés et la discussion reprenait de plus belle. C'était quoi leur avis à eux d'ailleurs? Le proprio du convini avait du les appeler et ils avaient du leur refuser leur aide à contre-coeur. Et maintenant que les loubards avaient été pulvérisés, ils ressentaient quoi? Du soulagement? De le frustration de ne pas l'avoir fait? Le sentiment que quelqu'un avait violé la loi? Ou bien ils croyaient à une vindicte populaire vu l'état général des motards? Allez savoir. Ils ne pensaient sûrement pas que le responsable de leur poirautage se trouvait de l'autre côté de la cloison contre laquelle ils s'appuyaient!

"Ben j'ai pas franchement couru de risques. Z'avez qu'à demander leur avis aux loubards si ils ont pas eu l'impression qu'ils étaient dans un jour de malchance... Nan, z'avez raison, j'ai joué au con..."

C'était ce qui séparait clairement les adultes réfléchis des adolescent à la Tatsumi. Il voit un mur et ne pense qu'à l'escalader alors qu'un adulte, lui, passerait par la porte juste à côté. Il se ratatina un peu.

"J'avais soif et je fait même plus attention aux loubards tellement j'suis habitué à les voir partir en courant. Le senseï il dit que le meilleur guerrier c'est celui qui arrive à ne pas se mettre en danger. J'suis encore loin hein mademoiselle?"

Puis son ange blanc eut une idée de génie : faire un remake de l'homme invisible tout en restant visible. Du coup il lui prit les mains en coupe et les agita de haut en bas, gardant le visage bas pour la remercier.

"Merci! Merci merci merci mademoiselle l'ange blanc. Nan vraiment merci. Si vous m'sortez d'la j'vous jure de vous rendre la pareille. Si v'z'avez besoin de quelqu'un pour ouvrir une porte trop bien fermée, de donner envie à un stalker de changer de nationalité ou de voir disparaître définitivement du paysage un ex trop chiant, j'suis votre homme!"

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Alors que l'infirmière allait voir où donnait la fenêtre, Tatsumi commençait à stresser. Il n'aimait pas se frotter aux policiers. Tout d'abord, parce qu'ils peuvent être aussi cons et obtus qu'une brique mais restaient des briques honnêtes. Il n'avait aucun problème pour tabasser les gars qui venaient lui chercher des noises. C'était une espèce de loi tacite : quiconque vient se frotter à lui c'est à ses risques et périls et, à partir du moment qu'on arrive à distance de coup de poing la bataille est déclarée. Mais les policiers c'est différent. Ils suivent un truc nommé la loi et dans leur truc la baston c'est mal. Récemment "éveillé", Ido comprenait cela plus ou moins mais il restait persuadé que quelques coups bien sentis sont plus efficaces qu'une remontrance verbale. Surtout avec les gens qu'il croisait. Dingue quand il y pensait, les filles canons disparaissaient avant qu'il pénètre dans une pièce mais les mecs gras, moches et stupides y apparaissaient. Une espèce de loi galactique rien que pour lui faite par un dieu ayant un sale sens de l'humour.

L'infirmière commençait à chercher des affaires pour le désinfecter et elle avait l'air déjà moins cruche. Il fallait dire qu'il avait un peu cramé sa normalité avec son virage à 180°. Il dit quoi déjà le senseï? Que l'honnêteté est une vertue dans l'adversité un truc de ce genre. A moins que ce soit dans la versalité? Ou le thé glacé? Bref, fallait être honnête quoi! Bon, allez, Tatsumi lance-toi. Moitié chuchotant, moitié parlant, il commença une drôle de conversation.

"Mademoiselle Akiyoshi... Vous saviez que si vous avez des loubards sur votre trottoir devant chez vous et qu'ils crient entre eux, écoutent de la musique, bricolent leur moto... Vous n'avez pas la possibilité de les éjecter?"

Il leva ses épaules en un signe du ridicule qu'il trouvait à cette situation.

"La police japonaise n'a pas le droit de les éjecter. C'est une histoire de loi de voisinage, c'est au proprio de les éjecter. Ils peuvent donc faire aussi ça devant des restaus et des convinis. Il y en a même qui sont payés pour faire couler des boîtes comme ça..."

Il avait vu ça -brièvement- à Okinawa. Tout restait bref quand ça se mettait sur le chemin de Tatsumi. Il ne pensait pas tomber sur ça ici...

"Ils peuvent empêcher un gars d'aller s'acheter à boire à un convini comme ça. Mais quand ils tombent sur un abruti qui passe quand même, ils se vengent... du genre, ils l'attrapent au lasso à sa sortie pour le traîner dans la rue..."

Ce que les loubards manquaient d'imagination quand même... Et pas un seul ne comprend qu'un poteau téléphonique, si la cible arrive à tourner autour, fait une véritable ancre pour une moto... Tatsumi soupira.

"Là c'est de l'aggression en pleine rue. Les flics ont le droit d'intervenir. Mais bon... quand le gars qui sort du convini est du genre coriace et qu'on retrouve des petits bouts de loubards éparpillés dans tous le quartier... Ils font quoi les flics?"

Là c'était une vraie question. Les policiers de sa ville natale mettaient toutes les situations de ce genre sur son compte et se trompaient rarement. Tatsumi était trop contant de leur donner raison pour garnir son "tableau de chasse". Mais là il avait déménagé et voulait changer. Sauf que les emmerdeurs eux ne changent pas.

"J'veux dire, ils lui mettent une médaille ou la main au collet? Parc'que je préfère tenter le parking que le couloir là..."

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Visiblement, son ange blanc n'était pas là en permanence. Mais, en même temps, elle ne précisait pas ses horaires. Ou comment l'éviter sans en avoir l'air. Bah, Tatsumi était habitué à voir les gens l'éviter. Ou fuir. Ou se cacher. Voir même changer de numéro de téléphone. Elle n'avait aucun problème pour désinfecter les autres plaies mais la présence des flics le rendait nerveux.

"Non, je ne vais pas abuser. Merci encore."

Il se releva franchement du brancard et marcha vers la porte, prenant sa veste d'uniforme pour la mettre sous le bras. Mais voilà, à l'extérieur de la porte, il entendit des pas à présent familiers et des voix qui le sont tout autant.

"... devoir attendre leur réveil, c'est les ordres alors arrête de râler et prend un siège! Tu veux un café?"

Le reste de la conversation était tout ce qu'il y avait de plus naturel mais était bien trop près de la porte à son goût. Question : des policiers devant enquêter sur une bagarre trouveront bizarre un gars blessé de partout le même soir. Réponse : Non, ils vont lui offrir des sushis au commissariat. En mode freeze depuis qu'elle avait entendu la voix, Tatsumi pivota d'un bloc.

"Finalement, je vais abuser..."

Il se rassit sur le brancard, retira son T-shirt en loque et tenta de siffloter.

"Elle conduit vers où cette fenêtre?"

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Les quelques minutes furent atrocement longues pour Tatsumi. Non seulement elle le charcutais mais en plus il ne sentait rien et donc ne savait pas où en étais la progression. De sentir sa chaleur et son odeur près de lui le rassurait tout de même mais en même temps il était stressé. Jusqu'à ce qu'elle siffla la fin de sa récréation.

"Fini? waow..."

Elle devait connaître son affaire. Maintenant qu'il y pensait, une infirmière normale fait tout ça? Ce n'est pas aux médecins de faire ça? Sympa le service de cet hosto. Il y retourna. Enfin, pas au point de se blesser volontairement pour ça mais à l'occasion... Après tout, Tatsumi était le genre de personne dont les occasions de ce type étaient fréquentes.

"Vous êtes douée mademoiselle Akiyoshi! La prochaine fois que je me ferais abîmé, je vous demanderai!"

Et c'était un vrai compliment car il était arrivé à ses lèvres sans passer par la case cerveau. Elle couvra d'ailleurs son front d'une espèce de compresse adhésive. Pas très discret mais ça soignera sûrement plus vite. Suivant les ordres, il se releva et fut étonné de la demande. Suivre un doigt? Elle se mit à le déplacer de droite à gauche puis inversement. ça ressemblait un peu aux tests médicaux fait au lycée alors il s'y plia de bonne grâce bien qu'il n'en voyait pas trop l'utilité. Il allait lui demander si c'était fini quand il entendit un bruit de pas dans le couloir. Deux démarches proches. Et une voix.

"La plupart sont trop amochés pour parler. Le seul en état de parler est terrifié. Mais il s'est passé quoi? On reçoit un appel comme quoi il y a des loubards qui font un rodéo, ils arrivent pas à notre barrage et quand on va les chercher on trouve plus que des motos explosées...
-Tu as vu leur état? C'est pas la chute qui leur a fait..."


Les voix s'éloignaient. Oui, finalement, il avait encore un peu de temps devant lui. A moins qu'il y ait une sortie de derrière.

"Vous avez d'autres test?"

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Le dentiste! En voila un exemple qu'il était bon! Si ça ne tenait qu'à lui, les dentistes seraient tous en taule avec leur maudite fraiseuse enfoncée bien profondément dans leur... hum... restons poli.

"Ok... J'suis prêt".

Prêt à passer à travers la fenêtre en hurlant façon tarzan mais c'était un détail insignifiant. C'était bien entendu l'avis de son seul cerveau, le reste de son anatomie envisageant sérieusement de faire une révolte militaire pour le destituer. Alors qu'il sentait une pression sur son front, il ne put s'empêcher d'ouvrir un oeil. Le panorama était pire. La vue pour ainsi dire plongeante sur la poitrine de l'infirmière allumait la libido de Tatsumi comme une cigarette oubliée dans une garigue fait un beau feu de forêt.

"*Calme mon vieux... Caaaallllmmmmeeee. Zen. Keep Cool. Merde c'est naturel? Caaalllmmeee. Vache, ça doit être tout soyeux. Merde, tu vas te taire cerveau de sous la ceinture oui!"

La privation l'avait rendu très obsédé mais il devait bien se rendre compte qu'il ne rentrait pas dans la bonne catégorie pour elle. Que ce soit au niveau social, de l'âge ou du comportement il était à quelques années lumières trois mois six heures et vingt cinq secondes. Se rendant compte de cela, sa libido se calma sérieusement. Tout du moins temporairement. Il referma son oeil et attendit la suite. Son front était tout bizarre d'ailleurs. Il sentit quelque chose sur son front mais c'était bizarre : il avait des sensations de pression autour d'une zone mais rien au milieu.

"Heu, je sent rien au niveau de là où je suis coupé. Y a quelque chose autour, mais rien au niveau de la blessure... C'est efficace votre truc."

La suite, c'était la couture. Il arrivait à coudre ses fringues mais le fait qu'elle allait faire la même chose avec sa peau lui faisait se clore les yeux un peu plus fort.

"Hum... bon, on finit ce truc? Qu'on passe à autre chose..."

La désinfection de toutes les autres petites plaies serait un nirvana à côté!

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L'ange blanc nommé Naoya marchait devant lui et pivotait de temps en temps pour voir probablement quelques détails physiologiques. Sauf qu'à chaque fois il avait un petit aperçu du profil de la jeune femme, profil qui au niveau de sa poitrine avait de quoi guérir un paquet de cancers. Vivement qu'il sorte de là ou les coutures de son pantalon allaient craquer. Ils finirent par arriver dans une salle d'examen tout ce qu'il y a de plus habituelle et elle réunissait déjà le matériel. Il faisait quoi maintenant? Il obéissait à son instinct et fuyait les aiguilles ou il cessait de blesser sa virilité et tentait l'aiguille?

"Bon... va pour l'aiguille..."

De toute façon, vu son état général il ne sentirait pas trop la différence. Il s'allongea sur le brancard et ferma vite les yeux, visualiser l'approche de la pointe vers son visage était bien trop dur tout de même. Il ne remarquait donc pas le petit chapiteau monté à son entre-jambe.

"Faites vite... avant que je change d'avis..."

Elle allait encore sûrement suturer. Donc encore un autre moment pénible en vue. Bien qu'il essayait de paraître aussi détendu que possible il avait quelques tics nerveux au coin de la bouche.

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* Elle ne comprend rien, elle ne comprend rien, elle ne comprend rien... le booooollll.*

Il la voyait déjà s'éclipser pour appeler les policiers mais elle continuait de s'occuper de son front de façon professionnelle. Un peu trop pro peut-être? Il imaginait les infirmières comme des personnes qui n'arrête pas de sourire mais, d'un autre côté, vu la tenue proposée il ne pouvait pas faire la fine bouche. Il commençait déjà à sourire sur les histoires de dangerosité des accidents de moto quand il se rappela où il se trouvait : Dans cet hôpital, ils ont du en voir passer des vrais accidents de la circulation...

"Heu, ouais, les accidents c'est toujours moche... Mais y en a qui les cherchent... Franchement, faire hurler ses pneus en dérapant dans la rue tout en trainant un poids mort au bout d'un cable et sans porter de casque faut pas être malin pour..."

Son cerveau finit par rattraper sa langue et de lui fournir un vigoureux coup de marteau dessus. Son ange blanc se levait et lui demandait de l'accompagner. Tatsumi lui emboîta le pas de suite : les flics n'allaient sûrement pas tarder car les loubards semblaient être du genre à avoir un casier judiciaire épais comme la main avant l'entrée dans la majorité.

"Non, je n'ai pas perdu connaissance. Bon, j'ai vu trente six chandelles mais je suis même pas tombé par terre. Pas d'histoire de perte d'équilibre, de tête qui tourne ou de petits oiseaux qui chantent aux oreilles..."

Les motards auraient bien aimés qu'il soit un peu amoché au moins. Tout en marchant, Tatsumi retirait sa veste d'uniforme scolaire. Sans surprise, il avait des écorchures sur toutes les articulations, le t-shirt bien déchiré au dos qui était pas mal rougi (il ne pouvait que deviner son état à ce niveau). Il respira profondément tout en marchant derrière elle. Non, pas de côtes cassées ou fêlées. Il aurait fallu qu'ils parviennent à le toucher au thorax pour ça. Mais ses avants bras avaient bien morfés. Il y en avait un qui avait utilisé une chaîne de vélo.

"Vous en faites pas, je suis pas une p'tite nature. Juste un petit retapage en règle quoi... A moins que... Pas de piqure hein? J'aime pas l'idée d'un truc qui me pique comme ça."

Il frissona clairement. On peut se faire du loubard par paquet de dix et avoir ses petites phobies. Tatsumi avait quelques problèmes pour tenir une conversation, le spectacle des hanches oscillant devant lui étant le plus important. Cette femme était nettement plus canon et jeunes que les infirmières qu'il avait déjà vu. Il commençait à avoir une réaction naturelle au niveau de l'entre-jambe et ça ne simplifiait pas sa démarche.

"Ah au fait, merci de vous occuper de moi aussi vite. D'habitude, j'dois poireauter pas mal de temps avant qu'un médecin s'occupe de mon cas!"

Il ignorait que dans sa ville d'origine, on en était arrivé à tirer à la courte paille pour ça. Derrière lui, il entendit des voix parler avec la femme de l'accueil. Le genre de voix qui porte une casquette et un pistolet. Ils sont rapides les poulets dans le coin... Mais présentement, Tatsumi était un peu énervé contre eux et il éviterait donc le contact.

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Tatsumi ne resta pas seul longtemps. Une infirmière entra. Dans un premier temps, il mit ce qu'il vit sur le coup de son coup sur le crâne. Mais quand elle s'approcha et le toucha il dut se rendre à l'évidence : il ne rêvait pas. Reste zen Tatsumi, reste zen.

"Tatsumi Ido. Heu... enchantée ouais... sérieusement enchanté..."

C'est normal des tenues aussi courtes? Bon sang si elle se penchait en avant elle devait augmenter le taux de mort par attaque cardiaque de tout le personnel se trouvant derrière elle! Mais malheureusement, son ange blanc avait des questions assez précises.

"Heu... pour la tête c'est une collision avec un casque... Un casque de moto..."

Il avait voulu donner un coup de boule et l'avait porté avant que son cerveau rappelle à ses bras qu'un type encore équipé de son casque avait une tête un peu plus dure que la normale. Il avait explosé la visière en plastique en frappant, lui écorchant le front. Il s'agita un peu, gêne du contact avec ce canon qui reléguait la balistique dans le domaine de la couture.

"Pour le reste... accident de motards... De moto! Ouais, c'est ça, de moto..."

D'ailleurs, à ce moment, la porte d'accès vomit des ambulanciers en série, portant sur des brancards une collection façon "hells angels post apocalyptique après essoreuse laveuse turbo". Un d'entre eux ne cessait de dire "Keskisépassé, keskisépassé..." Tatsumi tâchait de paraître le plus neutre possible. Le moins amoché du tas fut placé un peu à l'écart pendant que l'ambulancier remplissait des papiers. Le loubard se réveilla, ouvrit un oeil gonflé par un gros hématome et son regard croisa, hasard des procédures médicales, sur celui de Tatsumi. Quand l'ambulancier se retourna, il ne put que constater que son "client" venait de replonger dans les bras de morphée avec un détail technique mineur, à savoir un visage salement effrayé.

Quelques secondes plus tard, tous les bikers étaient dispatchés dans diverses pièces. Tatsumi restait toujours aussi neutre qu'il le pouvait mais un rire se frayait un passage avec succès sur ses lèvres.

"C'est fou ce que c'est dangereux les motos hein?"

Il tenta vainement de siffloter pour détendre l'atmosphère.

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Fin de journée habituel pour Tatsumi. D'abord, fin des cours. Sprint pour sortir de la classe avant le partage des tâches du nettoyage. Footing pour aller au dojo. Puis le problème : Exercices physiques intensifs en cours de route. Sur le coup, il avait une coupure au front qui saignait un peu trop pour passer inaperçue. Sans parler de ses phalanges douloureuses, des bleus divers et variés qui ne manqueraient pas d'apparaître et une collection d'écorchures un peu partout sur le corps, enfin surtout aux endroits où l'uniforme était déchiré.

Tout cela ne l'empêcha pas de pénétrer dans le hall de l'hôpital avec une décontraction étonnante. Limite s'il venait de sortir de son canapé. Il alla tranquillement à l'accueil. Toussotant, il chercha du regard les urgences tout en demandant la direction.

"Heu... Bonjour. Vous p'vez me dire où sont les urgences s'vous plait?"

Quittant son dossier des yeux, la femme de l'accueil resta interdite devant l'allure parfaitement naturelle du zombi qui lui faisait face. Elle pointa sa droite et elle fut rassurée de voir qu'il y avait encore assez de matière cérébrale pour envoyer le corps dans la bonne direction. Une minute plus tard, il revint pourtant.

"Ah, au fait. Il y a une demi-douzaine de types allongés dans la rue à deux pâtés de maison de là, près du convini. Ils ont pas l'air de faire une sieste. Je crois que c'est..."

Comment présenter ça? Il ne s'agit pas d'éveiller les soupçons sur lui...

"Un accident de la circulation! V'la, c'est ça!"

Tout souriant, il repartit vers les urgences avec l'esprit libre de ce demi-mensonge. Après tout, il en avait bien tapé un avec sa propre moto. Il en avait encore mal au dos d'ailleurs... Il devait se limiter aux 250 cc, les 500 cc ont un trop gros moteur. Il finit par rentrer aux urgences heureusement peu encombrée et pris un siège dans la salle d'attente.

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Le coin du chalant / Re : Wanna play?
« le: mercredi 10 novembre 2010, 20:57:04 »
Je commence. Ce sera aux alentours de la ville non? Tu préfère une autre zone?

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Le coin du chalant / Re : Wanna play?
« le: mercredi 10 novembre 2010, 20:03:36 »
Tatsumi est un grand habitué des hopitaux. Tu veux mettre ton tampon sur sa carte de fidélité?

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Les alentours de la ville / Re : Les aléas du jeu. [PV Tatsumi]
« le: mardi 09 novembre 2010, 15:18:32 »
Fin de journée de cours ordinaire. Matinée de mathématique. Midi, repas arrosé à l'anti-migraineux format pain de campagne. Après-midi, histoire du japon non-féodal donc sans longues batailles... Ce que c'était dur de jouer l'élève standard! Dire qu'il y en avaient qui appréciaient ça! Privé des instincts masochistes que semblent partager ses compatriotes, Tatsumi avait vécu une journée assez pénible au final et avait hâte de rentrer chez lui pour évacuer cet ennui par une bonne série d'exercices physiques. Il s'était inscrit à une compétition pour dans un mois et même si il avait le rang le plus faible dans le kendo il allait montrer ce que pouvait faire des semaines de frustrations dues à un régime sans baston.

Un bar se trouvait sur la route et, les pieds ayant leur propre cerveau indépendant, l'amenèrent à l'intérieur. Avant qu'il eut compris, encore un peu dans la vague, il se retrouva assis sur un tabouret, devant le barman, le sabre emballé posé contre le comptoir. La voix de l'homme lui ramena le cerveau à la vitesse de ses oreilles.

"Tu veux du lait, jeunot?"

Il y a des jours comme ça ou on passe vraiment un mauvais jour. Et il y a des jours tous les jours. Pas d'alcool, sinon le sensei allait le massacrer copieux au dojo. Encore un truc qui lui manquait...

"Diabolo menthe..."

Le gaillard assis à sa droite eu un rire gras interrompu par un bruit semblable à la collision de deux pièces de viande sur un étal de boucher. Il n'avait pas encore atteint le sol que Tatsumi avait repris sa pose de buveur tranquille. Son esprit cherchait la paix et ses poings la bagarre. Et ses poings réfléchissaient beaucoup plus vite que sa tête. Bon, il faut être un peu courtois tout de même.

"Un autre diabolo pour mon copain... Avec une paille..."

C'était la plus forte politesse qu'il pouvait se permettre avec un gars qui venait de se foutre de lui. Poussant un soupir, Tatsumi fit un petit balayage horizontal de la salle. Stop du travelling. Zoom. Fracture nette de l'objectif.

*Ho la vaaaaaaccchhhheeeee. Qu'est ce qu'une bombe pareille fait... attends, elle est toute seule? S'ils sont assez cons pour la laisser jouer toute seule, je vais jouer le parfait gentleman tiens! Showtime!*

Joignant le geste à la pensée, Tatsumi pivota, emportant le sabre et le diabolo menthe à peine fini. En quelques enjambées il se retrouva face à l'inconnue. Bon, à présent parler. Avec les mecs c'est plus facile, on tape d'abord et on hurle dans le feu de l'action ensuite. Mais engager la conversation...

"Bonjour! Vous jouez toute seule?"

Va te pendre Tatsumi... Et après suicide-toi avec un seppuku bien senti... Affichant un sourire un peu crispé, l'ex-voyou alla chercher une des queues et se plaça près de la jeune femme... Enfin, pas trop près sinon le feu allait prendre.

"Je veux bien vous accompagner... Vous commencez mademoiselle??"

Il fait traîner le mademoiselle en longueur, voulant connaître son nom. La politesse bordel Tatsumi lui hurlait son cerveau aux deux trains de retard.

"Je m'appelle Ido. Tatsumi Ido.

On en était pas encore au "Bond, James Bond" mais il l'avait dit sans briser en deux la queue de billard sous le stress. Il y avait un progrès très net...

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Le coin du chalant / Re : Une joueuse !
« le: mercredi 03 novembre 2010, 10:52:08 »
Ce serait pour la trame 1. Tatsumi joue un peu au billard, il n'a pas le niveau mais si ton perso est habillé comme l'avatar il serait prêt à la défier à la couture s'il le fallait. ^^

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Le coin du chalant / Re : Une joueuse !
« le: mardi 02 novembre 2010, 20:38:47 »
Disponible si intéressée.

45
Prélude / Re : Tatsumi Ido [VAL.]
« le: mardi 02 novembre 2010, 20:24:09 »
Que de jolies plantes... slurp...

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