Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alecto Nemed

Pages: 1 ... 17 18 [19] 20 21 ... 27
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 14 juin 2020, 23:16:32 »
Ah ah xD
23h16 - AU DO-DO !

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: dimanche 14 juin 2020, 10:24:17 »
Les longues minutes sous les flammes des caresses de son mari la mirent dans un état incroyable. La parfaite sensation de liberté de mouvement, dépossédée des contraintes de gravité, comme en apesanteur, décuplait ses sens. Alecto avait l’impression d’en prendre plein les yeux, dès qu’elle ouvrait les paupières vers le plafond luminescent, et de recevoir une dose de plaisir qui vibrait dans chaque nerf de son corps.

L’attente avait été longue, sans doute plus pour Serenos que pour elle il est vrai, mais désormais qu’elle avait goûté à la sensualité torride partagée avec le Roi, vivre loin de cet état de grâce était difficile. Cela restait une idée qui lui trottait dans la tête, pouvait l’assaillir sans prévenir à des moments impromptus. Elle s’était étonnée de ressentir ce picotement caractéristique du désir entre ses cuisses même lorsqu’elle ne se trouvait pas aux côtés de l’homme qu’elle aimait. Evidemment gênée dans ces instants-là, Alecto avait tenté de satisfaire cette faim par la prière et, on s’en doute, cela n’avait pas été très efficace. Pas efficace du tout, même…

C’était une épreuve puissante… Car tous ses autres besoins, la jeune femme arrivait à les contenter auprès de Dieu. Elle savait jeûner, trouver le sommeil après les insomnies, dans une volonté de fer. Mais cet espoir avide de plaisir physique ne pouvait en aucun cas trouver de solution dans la Foi… Alors, en effet, elle avait petit à petit attendu avec impatience le moment où ils seraient unis. Certes, elle culpabilisait souvent d’imposer à Serenos des limites qu’elle-même avait du mal à respecter, lui qui avait connu tant d’aventures et qui ne se souciait pas de cette morale réductrice. Serenos vivait l’instant, là où elle réfléchissait et craignait les représailles, sans cesse.

Pourtant, cette fois, à cet instant, elle pouvait pleinement se donner, oublier les affres de sa conscience et profiter sans crainte. Elle se savait aimée, et fortement désirée. En témoignait le membre qui cognait avec impétuosité contre son ventre. Cette simple sensation de sa peau bouillante contre son corps devenu sensibles sous les attouchements de son mari, mit le feu aux poudres. Ecouter le cœur du Roi battre la chamade la conforta dans cette dévotion pure qu’elle lui vouait, à tel point qu’ils construisaient ensemble une relation où Alecto pourrait enfin s’épanouir.

Les oreilles bourdonnant du tambour battant de son cœur, la femme du Roi se saisit du sexe de son époux, alors qu’il lui témoignait combien il avait envie de ses attentions. Les premières secondes, Alecto se contenta de soupirer d’un air béat en sentant pulser le sang contre sa paume, se laissant envahir par une sorte de fascination excitée.

Puis, rapidement, sa main le caressa de haut en bas, appliquant doucement un mouvement de va et vient, son geste était étrangement assuré. Si les initiatives n’étaient pas naturelles pour elle, Alecto avait finalement assez d’expérience sur les choses du sexe mais… elle les avait toujours subies. Tout lui paraissait nouveau, avec Serenos. Les caresses qu’elle lui prodiguait n’étaient pas contraintes, elle revivait… Tout ce qu’elle faisait, elle le désirait autant que lui.

La jeune femme approfondit la pression de ses doigts, continuant de longues minutes ainsi, s’étonnant elle-même de ressentir du plaisir en en donnant à son Roi. L’eau qui les enveloppait rendait ses caresses plus glissantes, elle se surprenait à aimer leur étreinte, à vouloir donner de plus en plus de frissons à son mari, gagnée elle aussi par les tremblements des flammes qui l’envahissaient.

Prolongeant ses attentions, Alecto embrassait son époux avec de plus en plus de fièvre, se laissant aller dans ses bras, et descendant dévorer son cou et sa clavicule, jusqu’à le mordiller avec plus d’audace. Sa bouche était brûlante et l’onde faisait glisser leurs bouches et les peaux d’une manière nouvelle, tellement plus agréable.

Elle ne voulait pas s’arrêter, pas avant de prouver à son Roi combien elle l’aimait, et combien elle aimait son corps qu’elle vénérait. Elle était prête à tout pour lui témoigner la passion qui les unissait, et pour lui rendre au centuple l’extase qu’il avait révélé chez elle.

273
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: samedi 13 juin 2020, 22:22:29 »
22h22 - Ici c'est le samedi soir classique ;)
RP // Overwatch <3

274
Blabla / Re : Dites-le en chanson !
« le: samedi 13 juin 2020, 21:19:53 »
Tellement oui... les chansons de Noir Désir sont un parfait exemple pour cette journée >.<

Moi, depuis quelques années, c'est Renaud, aussi.
J'arrive pas à le détester... et pourtant.

Cette chanson c'est MA chanson.
Il a pas le droit de devenir un gros con, alors que je l'ai toujours pris pour mon père >.<

Morgane de toi - Renaud

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: samedi 13 juin 2020, 20:29:35 »
Sous la surface, tout était totalement différent. Elle se sentait déjà extrêmement étrange à l’air libre de la cavité rocheuse, mais désormais, dans ce monde silencieux où les sons résonnaient d’une manière totalement anormale par rapport à tout ce qu’elle avait déjà perçu dans sa vie, Alecto avait l’impression de flotter. Au-dessus d’eux, la voûte de milliers d’étincelles l’éblouissait, et elle aurait pu se perdre longtemps à les contempler.

Mais la splendeur du plafond éclairé n’avait pas l’attrait électrisant des caresses de son mari, dont les mains savaient se faire douces comme parfaitement insistantes. Expertes, elles savaient glisser sur sa peau, rendue si spéciale sous l’eau, effleurer son ventre, ses côtes, l’os saillant de ses hanches. Les sensations étaient totalement nouvelles, elle qui ne s’y était déjà pas habituée dans un environnement au-dessus de la surface.

Elle eut peur d’ouvrir la bouche, au début, c’est vrai. Même si Serenos l’avait assurée qu’elle ne craignait rien, il y a avait l’instinct de survie, puissant chez Alecto, qui lui dictait de retenir sa respiration pour ne pas étouffer. Cependant, elle n’avait pas un grand souffle, et ses poumons réclamèrent rapidement de l’air… Avant même qu’elle ne panique, le Roi l’incita délicatement à l’imiter, lui montrant avec clarté comme il lui serait facile d’inspirer et expirer dans cet environnement aquatique, grâce à ses talents magiques.

Magique, c’était l’un des seuls mots qui venait à l’esprit de la jeune femme pour décrire ce qu’elle vivait. A vrai dire, c’était un qualificatif adapté à sa rencontre avec Serenos, et leur relation, selon elle. Le Monarque représentait tout ce qu’elle aurait pu rêver avoir, sans jamais l’espérer, bien sûr. Elle n’aurait jamais cru une voyante lui révélant son avenir. Et puis, sa Foi n’était pas vraiment compatible avec les diseuses de bonne aventure, en effet.

La première inspiration fut celle qui fut la plus difficile mentalement, mais après avoir été rassurée lorsque l’air entra en effet dans ses poumons, Alecto retrouva le naturel de sa respiration, bien aidée par les encouragements de son Roi.

Lorsqu’elle sentit les caresses de Serenos se diriger vers son bas-ventre, elle se mit à frissonner et se rendit compte qu’elle n’avait ni froid, ni peur… Non… Elle était impatience. C’était un frisson empressé, se projetant déjà dans ce plaisir fou et puissant qu’elle avait déjà expérimenté avec son amant. Oui… C’était bien une sorte de fougue qui la gagnait, et elle se trouva même à piaffer d’agacement, légèrement, quand elle se rendit compte que ses doigts ne prenaient pas le chemin qu’elle s’attendait à ce qu’il emprunte.

Elle se mordit la lèvre inférieure, inspirant longuement, n’osant rien dire, mais une de ses mains agrippa la cuisse, sous elle, de son époux. Comme pour lui signifier qu’il avait vu juste, et que le temps qu’il prenait avec elle, ce petit jeu, avait très bien prise sur sa femme. Ondulant dès la morsure du Roi sur sa nuque, comme un électrochoc, Alecto, de sa main libre, dénoua les rubans soyeux de cette culotte qu’elle avait revêtu pour faire honneur à son promis. Lentement, comme les nœuds de sa robe, elle tira sur le satin qui, imbibé d’eau, glissa bien plus facilement. Un des côtés de ses hanches était donc désormais libre, les rubans et le tissu voletant dans l’onde, pendant qu’elle passait sa paume sur le dos de la main de Serenos, en chemin vers l’autre ruban, de l’autre côté.

Le second fut plus récalcitrant, accentuant son impatience, encore, elle qui n’avait pas pour habitude de ressentir autant d’empressement. Décidément, les nœuds des tenues de Meisa étaient faits pour aiguiser le désir des amoureux, songea-t-elle. Pitié, défais-toi…
Enfin, après un court instant qui parut être vraiment éternel, Alecto réussit à tirer assez sur les pans de tissus pour qu’ils cèdent et se mettent eux aussi à valser dans l’eau autour d’elle. Seulement retenue par ses cuisses, désormais, cette culotte dernier rempart de leur sagesse était une bien inutile barrière…

Alecto ne put retenir un petit gloussement enthousiaste, de ceux qu’elle avait prononcé lorsqu’elle était ivre. La seule différence était que de fines bulles vinrent rejoindre la surface à ce mouvement d’air. Dans un geste précipité, la jeune femme tira sur le tissu et l’envoya balader. Serenos avait été très soigneux avec sa robe comme ses propres vêtements, mais il s’était passé de nombreuses et chaudes minutes désormais… Elle la laissa voguer de son propre chef, peu importe où, du moment que c’était loin de leurs deux corps.

Malgré l’étrangeté de la situation qui la plongeait dans des sensations irréelles, l’aidant énormément à se sentir plus à l’aise avec son mari dans ce moment intime, Alecto était encore et toujours intimidée. Mais elle avait envie de plaire au Roi, d’être digne de lui, et elle savait qu’ils étaient capables de s’aimer avec tant d’intensité qu’ils se consumaient de désir. C’était, bien sûr, moins évident que lorsqu’elle était désinhibée par l’alcool, mais ainsi en sécurité, et désormais mariée à lui, elle semblait mieux écouter son corps, et ses envies.

Alors, lentement, la main qui venait de dévoiler son intimité trouva celle de Serenos, et en enlaçant ses doigts aux siens, remonta doucement, mais surement, vers son entre jambe. Elle aurait été incapable encore de lui dicter une conduite, mais ce mouvement révélait parfaitement bien son désir.

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: samedi 13 juin 2020, 10:35:32 »
 La sensation de flottement qu’elle ressentit immédiatement en s’enfonçant dans l’eau lui procura une impression irréelle, l’onde lui apportant un calme intérieur exceptionnel. Serenos avait déclaré qu’il ne s’agissait pas de magie, et Alecto avait du mal à croire cela, tant les lumières et les couleurs semblaient surnaturelles. Mais, bien évidemment, elle croyait aveuglément son mari, se contentant d’être totalement émerveillée. Elle n’avait jamais vu un tel spectacle et vis-à-vis du Roi qui partageait cet endroit secret avec elle, la jeune femme se sentait la plus chanceuse de Terra.

Se trouver nue contre lui, après plusieurs semaines sans avoir le loisir de profiter de la douceur de sa peau, mettait à mal à paix intérieure qu’engendraient en elle les eaux. Mais, même si elle le voulait, il lui serait impensable de s’éloigner de son époux : Alecto n’avait jamais réellement appris à nager, personne ne se souciant qu’une esclave se noie ou non, même dans une baignoire. Fort heureusement, elle avait eu un Maître possédant des bassins, et même des thermes, où l’organisation de festivités très privées et intimes se déroulaient chaque semaine. Impossible pour lui de ne pas concevoir que ses domestiques ne puissent servir ses invités, même au milieu des bains. Alors, elle avait bien sûr des rudiments de nage, mais cela ne faisait pas d’elle une experte. Loin de là. De plus, de nature craintive, la jeune femme était assez intimidée par l’eau profonde.

Cette fois, cependant, c’était très différent. Elle se sentait comme portée par toutes ces petites bêtes dont parlaient Serenos, l’eau apaisante la soulevait très délicatement, et son mari faisait en sorte qu’elle soit parfaitement bien maintenue. Elle flottait, comme dans un rêve, au milieu d’un ciel étoilé, dans les bras de l’homme qu’elle aimait.

Qui plus est, le Roi la rassurait chaque fois plus sur l’affection qu’il lui portait, dans des déclarations sincères qui venaient cueillir son cœur avec une déconcertante facilité. Suspendue à ses lèvres, pour ses mots ou ses baisers, Alecto garda ses paupières ouvertes alors que le Monarque fermait les siennes, juste pour le plaisir immense de l’admirer encore et encore. Il semblait lui aussi serein, et le doute les avaient quitté tous deux. Désormais mariés, le désir qui naissait en elle sous ses effleurements et ses embrassades semblaient bien plus faciles à recevoir. L’ancienne esclave avait toujours une part de culpabilité à éprouver ce feu qui grandissait petit à petit dès que les lèvres de Serenos la frôlaient, mais depuis quelques minutes une pensée salvatrice l’adoucissait : elle était sa femme. Il était légitime et parfaitement moral de se donner à lui sans la moindre hésitation, ou crainte quant à la pureté de son âme.

Devant le Tout-Puissant, Alecto était unie à Serenos, et unir leurs corps devenaient parfaitement permis. Un profond soulagement la rassurait donc à mesure que la chaleur de son corps augmentait. L’eau était étrangement froide, mais ne la faisait pas frissonner… Non, la seule chose qui en était capable à l’heure actuelle, était son mari. Le maintien qu’il lui imposait pour la préserver des profondeurs aquatiques n’étaient pas non plus pour lui déplaire, contre toute attente. Elle se sentait en sécurité dans ses bras, suffisamment pour s’abandonner de manière plus naturelle.

Les bras musculeux et puissants du Roi l’avaient toujours impressionnées, et elle devait l’admettre, fait rêver. En réalité, son visage également lui évoquait des images encore très présentes dans son esprit, de cette première fois où elle s’était donnée à lui, ivre, pour découvrir avec lui ce que l’amour et le plaisir signifiaient vraiment.

« Je t’aime… » Murmura-t-elle à son tour, tout contre sa bouche, ponctuant chaque déclaration par un baiser vif, claquant. « Je t’aime, je t’aime, je t’aime. »

Ses bras entourèrent son cou et ses jambes qu’il avait si facilement soulevées encadrèrent avec une souplesse rendue possible par les flots son bassin. Ces simples mouvements suffirent à la faire retenir un gémissement, tant un saisissant souvenir l’assaillit immédiatement.

« Oh. » Souffla-t-elle involontairement, prise dans la tempête des baisers que Serenos lui prodiguait. Ses doigts, encouragés par le bouillonnement qu’elle percevait entre eux deux, remontèrent vers la chevelure du Roi, en petites araignées inquisitrices, parcourant la jungle des cheveux bruns en bataille d’abord avec une douceur empreinte de timidité, mais bientôt, cette retenue fut de moins en moins concrète.

L’embrassant avec fièvre bientôt, Alecto se fit plus lascive, son corps moins benêt plongé dans l’eau. L’onde profitait à la maladresse de la jeune femme, qui paraissait mieux réussir à se faire naturelle, cachés qu’ils étaient dans cette grotte, à l’abri des regards, et l’eau les protégeant. Ses mains dans ses cheveux étaient plus insistantes, patrouillant son cuir chevelu, et agrippant légèrement ses cheveux dès qu’un baiser surpassait le précédent. Baisers qui déviaient, leurs langues se mêlant avec de plus en plus d’ardeur, jusqu’à de petites morsures inoffensives mais efficaces pour faire monter encore la brûlure de leur étreinte maritale.

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: samedi 13 juin 2020, 01:06:08 »
Cela avait semblé durer extrêmement longtemps, pour Yazill comme pour Alecto, d'ailleurs.
Il faut bien avouer que dans un cas comme dans l'autre, l'affaire n'était pas plaisante. Et le temps passe toujours moins vite dans ces moments-là.

Après une éternité donc, angoissante, les escaliers se remirent à grincer. Puis de petits pas légers firent à peine bruisser le parquet, comme si l'on savait parfaitement comment éviter de faire le moindre bruit dans cette pièce. C'était assez facile, avec de l'entraînement, à vrai dire. Encore plus si l'on était pas très épaisse, et discrète. Dans un silence pesant, enfin, la poignée de la porte tourna lentement, très doucement, avant de laisser ouvrir la porte aux gonds secs.

Lorsqu'elle se referma, Alecto s'adossait mollement contre son bois, et poussa un soupire de soulagement. Un long et lent soupire, une expiration qui en dit long. Il lui faut chasser bien des pensées et beaucoup de terrifiantes sensations, avant de pouvoir bouger à nouveau. Cela met encore du temps, avant qu'elle n'ait la force de sursauter en faisant un petit bond sur place, et de parcourir du regard sa chambre.

Inquiète de ne pas y trouver Yazill, son regard se posa immédiatement sur la menue fenêtre, se demandant si un chat de son gabarit saurait l'atteindre, et l'ouvrir. La constatant toujours fermée, l'Esclave songea une seconde qu'il aurait pu s'enfuir par la porte, sans réfléchir à la taille bien trop haute de la poignée. Mais rapidement, elle fut saisie d'une jugeote divine, surement en entendant un éternuement aigu, et se souvint parfaitement d'où elle pourrait trouver son nouvel petit ami félin.

A quatre pattes, la jeune femme passa la tête sous son lit, et fut soulagée d'y trouver son Invité. Sans cacher son apaisement de le trouver en bonne santé et en toute sécurité, elle lui fit signe, accompagnant un léger sourire doux.

"Vous n'avez plus rien à craindre, il est reparti."

Sa voix était calme, étrangement calme. S'asseyant sur ses talons dans une posture docile, Alecto aida le Matou à s'extirper de dessous sa couche, constatant à quel point il avait récupéré des moutons de poussière. Gênée par cette saleté, elle l'épousseta d'un mouvement naturel.

"Oh mince. Pardon... Je devrais faire plus souvent le ménage sous ce lit. Enfin... je... je ne reçois pas grande monde là dessous." Au dessus non plus, à vrai dire, mais cette pensée la faisait rougir déjà intérieurement.

En considérant Yazill et son regard plein d'impuissance, elle se sentie obligée de le rassurer.

"Il ne vous attendra plus demain, soyez-en assuré. Je crois qu'il a cru à mon..." Elle se mordit l'intérieur de la joue d'un air totalement honteux de prononcer ce mot. "... Mensonge." Elle allait avoir beaucoup de choses à confesser au Temple...

278
Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: vendredi 12 juin 2020, 23:23:44 »
Les mots de Serenos étaient rassurants, et Alecto se sentit moins dévastée par ce qu'elle venait de révéler. Quoi qu'elle puisse lui avouer, de ces plus sombres expériences passées, à ses croyances les plus intimes, la jeune femme savait que son mari ne la jugerait pas, et serait compréhensif. Elle était également persuadée que, quoi qu'il arrive, quoi qu'elle fasse, il tenterait d'apaiser son cœur et son âme, en usant de tous les moyens à sa portée. C'était un homme digne et sage, mais elle le percevait également comme un être entier, à la volonté de fer. En témoignait leur union : il l'avait rencontré si peu de temps avant de la vouloir à ses côtés, et seulement quelques mois plus tard, ils étaient mariés. Elle se demanda si Serenos avait toujours été aussi impulsif, sous des airs très sages, par le passé.

Mais la question resterait en suspens.
Collée à lui, la sensation étrange de changer d'espace par l'effet de sa magie la prit aux tripes. Cet effet était à la fois désagréable et léger, et elle espérait s'y habituer rapidement. Durant le court laps de temps où ils voyaient ainsi, Alecto ne ressentait ni gravité, ni pression, ni air sur sa peau, ce qui la perturbait énormément. Elle n'avait pas, comme Serenos, l'habitude de se déplacer de cette manière depuis de très nombreuses années.

Dans le noir complet, ses yeux ouverts ne percevaient aucune lueur, au point qu'elle se demanda s'ils n'étaient pas encore sur le "chemin" vers ce lieu surprise où la menait son mari. La respiration de Serenos tout contre elle, dans cette obscurité totale où seuls les autres sens devaient être en éveil, lui donna la chair de poule.

A la pression du Roi, et son pas en avant forcé, comme si elle perdait l'équilibre, les yeux d'Alecto s'illuminèrent d'étoiles, le souffle coupée. C'était la chose la plus merveilleuse qu'elle eu jamais vu. Elle resta bouche bée devant ce spectacle grandiose, dépassant tout ce qu'elle pouvait imaginer. Etait-ce toujours un lieu sur Terra ? Où se trouvaient-ils réellement ? Elle levait les yeux, et partout où elle posait son regard turquoise, c'était stupéfiant. Elle se sentait apaisée, sereine, comme si elle était soulevée parmi un ciel emplis d'astres étincelants. Elle mit du temps à comprendre qu'ils se trouvaient tous deux, coupés du monde extérieur, dans une cavité naturelle préservée.

"Comme ... c'est..." Elle en avait le souffle coupé. "... tellement beau..."

Au baiser du Roi, Alecto se donna avec un immense soupire voluptueux, comme si cela faisait des semaines qu'elle attendait ce moment. Ils avaient dû se montrer plus lointains avant leur mariage, pour donner le change, effacer petit à petit son statut de Compagne qui avait attiré tant d'incidents dramatiques. C'était comme un verre d'eau fraîche après une traversée du désert. L'obscurité constellée de lumières vibrantes par petites touches autour d'eux accentuait les sensations d'Alecto.

Glissant les mains de chaque côté de ses côtes, l'épouse du Roi se sentit frissonner à chaque contact de ses paumes, jusqu'à enlacer son mari, le serrant contre elle pour le garder très proche. Elle prolongea leur baiser, et petit à petit, Serenos put sentir la passion tendre de sa femme augmenter, jusqu'à se faire plus insistante, puis ardente. Sa bouche dérapa sur la commissure de ses lèvres, puis sa mâchoire, et enfin, son cou, où elle s'attarda longuement en soupirant un souffle transi.

L'environnement rendait leur étreinte irréelle, hors du temps, de l'espace... Tout son corps semblait puiser de l'eau calme sur ses pieds une sérénité délicieuse. En détachant leurs lèvres, Alecto ouvrit les yeux et fut une nouvelle fois saisie par les lueurs qui dansaient à chaque infime mouvement du couple. Elle recula de quelques pas et s'accroupit pour toucher du plat de la main la surface de l'onde, entraînant un ballet multicolore et étincelant. Immédiatement, son rire résonna dans toute la voûte céleste de la caverne.

"C'est de la magie ?" Demanda-t-elle, en se redressant pour revenir vers Serenos. Peu à l'aise avec le Don de son mari, comme avec toute forme de cet art occulte dont usait Thiana Gian, Alecto admirait les talents des mages avec une sorte de crainte fascinée. Et elle savait que Serenos était un puissant représentant de ces sorciers, à un point qu'elle ne pouvait sans doute même pas concevoir.

Cependant, avec un petit sourire mutin à peine révélé par la luminescence des lieux, la jeune femme souffla d'un air peu sûr d'elle, mais qu'elle voulait taquin.

"Sais-tu que je sais moi aussi je suis une sorcière ?" Il était évident qu'elle mentait, ce qui la rendait extrêmement mal à l'aise, mais l'intimité créée avec le Roi lui permettait de dépasser certaines barrières morales qu'elle avait apprit à ériger depuis des années. Et puis, les blagues étaient-elles considérées comme des mensonges ?

De ses doigts fins et gauches, elle déboutonna un à un les liens de la tenue de noces du Roi, essayant d'être rapide, mais n'y parvenant absolument pas. Enfin, lorsqu'elle put glisser ses paumes sur la peau chaude de son torse, avant de remonter jusqu'à ses épaules, et faire glisser les manches le long de ses bras, l'épouse du Monarque gloussa d'impatience comme une enfant qui riait d'avance à une taquinerie. Une fois le vêtement au sol, Alecto se mordit la lèvre, tant les lumières qui dansaient sur le buste musculeux et marqués de son époux le magnifiaient.

Alors, en pinçant les lèvres, elle déclara d'une voix entre l'hilarité et la timidité.

"J'ai fait disparaître ta chemise." C'était touchant de naïveté, et du point de vue d'Alecto, elle avait agi avec une audace démente. 

279
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 12 juin 2020, 14:06:28 »
T'as une malédiction au cul  :'(
14h05 - Cette journée sans travail est tellement génial  :P :P :P

280
Blabla / Re : Dites-le en chanson !
« le: vendredi 12 juin 2020, 11:36:12 »
Oasis - Wonderwall
Hé ouais, 1995, ça nous rajeunit pas hein xD
Année de merde pour moi cette année là, le collège et être ado, c'est tellement affreux  :(

281
Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: vendredi 12 juin 2020, 11:10:27 »
Alecto se sentait transportée, comme sur un nuage, tout était irréel autour d’elle, au-delà des illusions crées par Serenos. Se savoir la femme de l’homme qu’elle aimait était un songe, qu’elle n’aurait jamais pensé vivre un jour. Tout ceci n’était peut-être qu’un rêve ? Elle frissonna lorsqu’il l’embrassa dans le cou, en se disant que quoi qu’il se passe, ces instants de bonheur seraient à jamais gravés dans sa mémoire. Comme sa Foi, personne ne pourrait les lui retirer.

Il lui demandait ce dont elle rêvait… Et elle dut bien avouer n’y avoir jamais songé. Elle cilla face à lui, esquissant un sourire timide, mais emplit d’affection. La femme de Serenos ne s’était jamais imaginée sortir d’une église au bras d’un homme, et n’avait jamais donc espérer vivre les instants qu’elle s’apprêtait à découvrir. Envahie par une émotion puissante de plénitude, Alecto lui tenait la main, comme si elle avait peur que tout ceci s’efface d’un coup.

« Hé bien… hm… » Elle haussa les épaules d’un air immature, et embrassa le dos de sa main à plusieurs reprises. « J’aimerais voir l’endroit le plus joli que vous ayez visité. » Affirma-t-elle, comme une évidence soudaine.

Partager avec son mari ce qu’il appréciait lui paraissait la seule bonne destination. Découvrir les lieux qu’il affectionnait, les plats dont il raffolait… Alecto voulait le connaître chaque jour un peu plus, savoir ce qu’il aimait lire, la musique qu’il affectionnait. Pour elle, leurs liens étaient désormais éternels, et elle espérait passer le plus de temps possible à ses côtés. L’euphorie passerait et serait ternie, mais bien sûr, elle n’en avait pas même conscience. Incapable de voir le mal, Alecto restait sur son nuage d’innocence.

Cependant, les derniers mots de Serenos la firent frissonner.
Elle eut un léger mouvement de recul, et allait se murer dans un profond silence, comme une vieille habitude, en acquiesçant sans broncher. Puis, quelque chose en elle lui rappelait avec force qu’elle était son égale, qu’il l’aimait, et qu’elle n’avait pas à le craindre. Elle n’aurait plus à avoir peur de parler face à lui, à simplement hocher la tête comme l’esclave qu’elle était. Désormais, elle avait à tout partager avec lui, et il saurait tout entendre, et tout comprendre, pensait-elle.

Alors, la jeune femme posa sa main sur la sienne alors qu’il caressait son ventre.

« Je ne suis pas sûre de … pouvoir. » Elle était gênée, bien sûr, et son cœur se serrait lorsqu’elle parlait, révélant au Roi son inconfort, mais sa volonté d’être franche avec lui.

« J’ai eu recours à plusieurs moyens… radicaux… pour interrompre des grossesses lorsque mes Maîtres… » C’était trop douloureux à dire, alors elle esquiva la fin de sa phrase. Cependant, dans un élan qui se voulait rassurant, son Epouse releva sa main et embrassa sa paume, puis chacun de ses doigts.

« C’est un sujet difficile pour moi. » Ses Maîtres s’étaient toujours assurés qu’elle ne mettrait pas au monde des bâtards qui entacheraient leurs réputations, par divers moyens de torture, qui l’avaient massacrée à jamais.

Les premières fois, Alecto l’avait extrêmement mal vécu, puisque sa Foi lui dictait que toute vie était un cadeau de Dieu. Néanmoins, après plusieurs mutilations de ce type, elle avait avec une résilience salvatrice subi sans broncher les sévices des tricoteuses et nettoyer les arrière-cuisines qui servaient de cabinet médical pour les esclaves. Qu’il soit physique comme mental, le traumatisme était bien trop ancré en elle.

282
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 11 juin 2020, 16:55:48 »
16h55 - Nice avatar @Silence  :D !!!

283
Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: jeudi 11 juin 2020, 09:18:51 »
Libérée de ce rôle officiel, Alecto avait vécu ces six mois précédents dans une sorte de grâce tendre. La perspective de gagner le continent, et de s'unir à Serenos dans une église, l'avait transporté dans une joie pure. D'un caractère égal et doux, sa future femme pouvait passer ses journées à lire, tant cela lui avait manqué. Thiana Gian ne possédait bien sûr pas de bibliothèque dans son Auberge, et les ouvrages que possédaient le Roi étaient exceptionnels.

Elle se rendit compte durant cette période, également, de la dimension secrète de leur relation. Et des difficultés qu'elle avait, naturellement, à tenir sa langue. Sa présence de second plan l'aidait, cependant, puisqu'elle pouvait s'arranger pour ne pas discuter avec grand monde, et donc limiter les risques d'aveu.

Enfin, lorsqu'elle se tenait devant le modeste autel du Père Albert, aux côtés du Monarque, dans une chapelle des plus sobres, Alecto se sentait fébrile. La solennité du moment et son importance pour le reste de sa vie rendait ses instants délicats, craignant de faire une erreur en parlant, tomber alors qu'ils avançaient, ou mille autre trouble. Mais passées les premières secondes, ce sentiment se trouva de plus en plus apaisé, alors que le lieu faisait son effet pour la jeune femme.

Les vœux de Serenos la mirent en émois, tant ce qu'il disait la touchait. Elle sentait les battements de son cœur déchirer sa poitrine et résonner partout dans son corps, sa déclaration lui aurait donné envie de lui sauter au cou. Mais elle sentait également ses jambes trembler, faibles, sachant qu'elle allait à son tour prononcer ses vœux devant Dieu. Elle se racla la gorge, les joues carmin.

"S... Serenos je... Je fais le serment aujourd'hui, devant le Tout-Puissant, de t'aimer en toute circonstance, quelles que soient les épreuves que le Seigneur mettrait sur notre chemin, puisqu'aujourd'hui, nous sommes unis par... par les liens sacrés des noces. Je... voue ma vie à te chérir, t'apporter la sérénité et la compassion que tu mérites, jusqu'à ce que la mort nous sépare."


Alecto avait assisté à plusieurs cérémonies de mariage, lorsqu'elle était au Temple... chantant dans les chœurs, principalement, pour de somptueuses noces bourgeoises. Même si elle s'était parfois sentie émue par l'union de deux êtres étrangers, cela n'avait pas grand chose à voir avec ce qu'elle ressentait et percevait aujourd'hui.

Son cœur battait à tout rompre, alors qu'elle n'arrivait pas à lâcher des yeux le regard de son Roi, aspirée par la beauté de ses iris, et toute l'affection qu'elle y lisait. Tout ceci lui paraissait bien trop énorme pour elle seule, et elle avait encore du mal à y croire. Son histoire lui semblait semblable à une légende ou un conte pour enfant. Mais elle s'y lançait corps et âme sans ciller.

Albert leva les mains, paumes au ciel, et prononça d'un ton solennel :

- Ce consentement que vous venez d'exprimer dans cette chapelle,
que le Seigneur le confirme,
qu'Il vous comble de sa bénédiction.
Ce que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare pas.


Alecto se signa en même temps que le Prêtre, et fermant les yeux un instant, prenant le temps de se recueillir, en tenant les mains de son Roi. Mais au moment où le son de la voix d'Albert retentit dans le petit lieu saint, la jeune femme ouvrit les paupières immédiatement, sachant pertinemment ce qu'elle devait faire. A peine eut-il prononcé "Embrassez-donc votre épouse, Serenos." avec un léger sourire bienveillant, qu'elle réduisit à néants la distance qui les séparait tous deux, et embrassa son bien-aimé avec passion.

Elle était sa femme. Sa femme ! Il lui sembla que chaque jour serait fade en comparaison avec ce qu'elle ressentait, ce puissant bonheur, qui l'envahissait toute entière.

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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: jeudi 11 juin 2020, 00:09:40 »
00h09 - Ah merde il est tard, je connais quelqu'un qui va être vachement fatiguée demain matin :O

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: jeudi 11 juin 2020, 00:08:48 »
Alecto écarquilla de grands yeux effarés en constatant que Yazill file se planquer sous son lit. Elle ouvre la bouche, mais est incapable de lui dire quoi que ce soit, tant est elle est désarçonnée. Mais l'instinct de survie semble puissant chez elle, et avant de mettre en pratique les conseils du Matou qui a l'air expert pour passer inaperçu en cas de danger, l'Esclave se penche pour observer par la serrure... C'est plus fort qu'elle, il FAUT qu'elle sache.

Il se pourrait que ce soit un client d'une des chambres, il n'a pas tord. Mais que ferait-il ici, dans la cave ? Sa Maîtresse était assez stricte sur le règlement, personne ne descend sous peine de représailles de la Patronne... Un instant, elle est pliée en deux pour tenter de déceler quelque chose dans la pénombre de la cave.

Elle sursaute, et se retourne immédiatement cherchant le regard luisant de son Invité sous le lit. Elle murmure avec une grimace.

"C'est lui... C'est cette brute qui veut vous faire la peau."

Son visage est blême de trouille, d'autant qu'elle a bien vu l'attitude couarde du Voyageur. Derrière la porte, comme pour lui donner raison, et sans doute surtout parce qu'il a entendu, la grosse voix du Malotru résonne.

- Alecto, brave petite... J'ai pas vu sortir le petit Minet...

Elle frissonne. Il sait ! Dans sa tête la panique l'empêche de réfléchir correctement et elle lui répond, en dehors de toute jugeote.

"Je ne sais pas de qui vous parlez !" Et un rire gras se fait entendre, tout contre le bois. Aucun verrou, aucune clé pour empêcher quiconque d'entrer... Qui permet d'installer cela à la chambre d'une esclave, après tout ? Elle cherche désespérément une solution autour d'elle.

- Allez, petite, dis-moi où tu l'as caché, il avait déjà pas d'pièce pour ta graille, alors 'doit pas avoir de quoi s'payer une piaule ici.

Toujours dos à la porte, Alecto sent son cœur tambouriner dans sa poitrine. Elle place son index sur sa bouche pour intimer à Yazill de garder le silence, quoi qu'il arrive.

"Il... Ma Maîtresse l'a adopté comme animal de... de compagnie." Elle pince les lèvres comme si dire cet énorme mensonge la brûlait, prise de nausée. Elle qui était incapable de ne pas dire la stricte vérité se sentit foudroyée par les ires divines, mais... Mais c'était pour la bonne cause ! Elle n'allait pas laisser cet homme s'en prendre à un pauvre chat !

La poignée de la porte bouge alors, juste dans son dos, et elle se décale assez pour ne pas être sur sa trajectoire. Tremblante de peur, elle a le temps d'échanger un regard paniqué au Matou, avant de faire face à l'ivrogne, qui semble avoir dégrisé, mais sans perdre la rancune envers Yazill. Il entre, massif et l'air bête, et inspecte la pièce comme s'il s'attendait à ce qu'elle ne soit pas seule.

- Hm... Grogne la brute épaisse, qui n'a pas assez de cervelle pour regarder sous le lit... Alecto loue le Ciel silencieusement, mais il sourit, dévoilant des dents cariées. C'est coquet chez toi...
Ce faisant, il semble plutôt fixer sa poitrine, et non sa modeste chambre. Alecto déglutit, elle pressent ce qui va se passer, comme une impression de déjà vu. Calmement, elle esquisse un sourire timide.

"Merci, Monsieur. Mais... J'allais me coucher." Une lueur lubrique passe dans le regard du molosse avant d'afficher un visage teigneux.

- Avant de dormir, Petite, viens faire un tour avec moi, j'ai besoin d'un guide pour retrouver la sortie...

Alecto regarda nerveusement autour d'elle, aucune échappatoire. Mais éloigner cet idiot paraissait la meilleure option. Elle hocha la tête, docile, et quand la brute se retourna pour sortir, l'Esclave lança un regard sous son lit, esquissant un maigre sourire désolé... Et un petit signe de main salua son Invité, en articulant silencieusement :
"Je vais l'occuper, ne vous inquiétez pas."

Et, en avalant sa salive avec la gorge serrée d'anxiété, elle trottina pour suivre l'homme, et refermer la porte derrière eux.

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