Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alecto Nemed

Pages: 1 ... 16 17 [18] 19 20 ... 27
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Blabla / Re : Horloge parlante
« le: dimanche 21 juin 2020, 17:20:11 »
17h19 - C'est toujours l'heure de l'apéro quelque part dans le monde :3

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Blabla / Re : Dites-le en chanson !
« le: dimanche 21 juin 2020, 14:30:57 »
Hé c'est dur le jour 21 :O !!

Jour 19 - Humph....
Stephan Eicher - Rivière

Jour 20 -
Mad World - Gary Jules

Jour 21 - Ah j'ai trouvé quand même x)
Ulysse 31 - Oui oui, toute mon ENFANCE :P

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: dimanche 21 juin 2020, 13:52:38 »
Le sourire amoureux d’Alecto s’était un peu transformé alors que le Roi n’avait pu s’empêcher de lui caresser les genoux, pendant qu’elle s’efforçait de délasser ses épaules nuées. Plissant les yeux d’un air malicieux, sans être certaine que son époux pourrait la voir dans cette posture, elle remua un peu le bassin contre ses reins et caqueta :

« Tu ne te reposes jamais… toujours tu bouges et tu réfléchis. »

Elle sursauta lorsqu’il roula sous elle, et accueilli se retournement de situation avec un petit rire de se sentir soulevée si facilement. N’était-elle qu’une brindille sous le corps musculeux et puissants de son Roi ? Elle le pensait, en effet, et elle plaqua docilement sa paume contre son torse, sentant vibrer sous leurs peaux jointes les battements de cœur de l’homme qu’elle aimait, ce simple rythme régulier effaçait tous les sons et tous ses autres sens…

Elle se rendait compte que se savoir aimée était sans doute plus doux encore que d’éprouver ces sentiments, elle qui avait manqué d’affection durant toute sa vie. Elle n’était persuadée que de l’Amour de Dieu pour elle, comme pour toutes ses brebis. Désormais, le Tout-Puissant avait à partager Alecto avec Serenos. Cette pensée la fit rire, même si elle savait qu’elle était proche du blasphème. Un homme ne pouvait être à la même hauteur que le Divin, mais… Ce n’était pas un homme. C’était son Roi. L’Esclave l’embrassa avec dévouement.

Contre son corps chaud, collée, serrée, protégée et aimée, la jeune femme ronronna avec un regard assez complice.

« Tu n’arrives jamais à te laisser faire ? »

C’était une tentative pour être familière et taquine, comme elle supposait que l’étaient des époux, libres de plaisanter. Mais ses mots étaient cependant sincères. Serenos était un homme habitué à l’action, et un Roi : il savait prendre les devants, les décisions, faire des choix pour son peuple, aller de l’avant. C’était un homme actif, qui ne reposait pas même ses mains lorsqu’elle l’avait massé.

Alecto sourit et voulut lui dire que cela ne la dérangeait pas, comme si elle se sentait coupable d’avoir porté un jugement sur son mari, mais le frôlement chaud de son sexe contre sa fesse le fit réagir, et à vrai dire, rougir la jeune femme. C’était évidemment plaisant, excitant devait-elle avouer, ce contact et cet appel, au moindre effleurement. Elle se demanda si le Monarque était insatiable parce qu’il avait longtemps été seul, ou si c’était le désir qu’elle faisait naître en plus qui l’assoiffait. Dans son cœur naïf, la Domestique était convaincue que c’était plutôt l’affection de Serenos pour elle qui lui donnait autant faim de sa chair.

Néanmoins, elle n’ignorait plus les pulsions du Corps, qui parfois prenaient le pas sur la Raison… Elle y avait goûté, malgré elle, et savait pertinemment qu’elle-même se sentait troublée physiquement par le Roi. La peau de son ventre aux abdominaux si joliment dessinés, frottant sur son intimité quand l’un d’eux bougeaient, aiguisait ses sens. En se contorsionnant, elle jeta un œil par-dessus son épaule pour constater l’émoi du Souverain, et se mordre la lèvre.

Son membre viril lui donnait raison : il ne se reposait jamais vraiment. Cette simple vision l’émoustilla et elle détourna les yeux pour les ancrer dans ceux de son mari, un petit sourire, très légèrement gêné, aux lèvres.

« Est-ce que tu me soumets à la Tentation ? »

Son jeu était dangereux, et elle s’en voulait déjà d’avoir prononcé ces mots. C’était plaisanter avec les valeurs et notions Divines, et à la limite du blasphème… Ses joues se tintèrent de carmin, mais elle se pencha tout de même pour embrasser son Roi impie avec malice.

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: dimanche 21 juin 2020, 09:59:17 »
Le regard clair d’Alecto, reflétant à merveille les lueurs tout autour d’eux, se mirent à pétiller un peu. Il avait dit que ce n’était pas un rêve, et même si elle le savait intérieurement, entendre ces mots étaient délicieux, rassurant, grisant même. Avant leur mariage, ils avaient vécu des moments durs, qui restaient ancrés en elle, comme une menace à jamais présente. Mais depuis qu’il lui avait passé un anneau au doigt, l’Esclave vivait sur un nuage.

Elle n’avait rien perçu des agissements du Roi sur ses organes internes, se dandinant légèrement sous ses caresses, en soupirant à nouveau d’aise, son visage exprimant un sentiment bienheureux de béatitude, lissant la peau blanche, lui retirant s’il en était, toute trace de rides d’angoisse. Avait-elle toujours été incomplète, et désormais unie et totale avec son mari ? Ce sentiment la faisait gonfler la poitrine de tendresse, ne sachant pas comment l’exprimer.

Qu’il lui murmure sa volonté de lui faire l’amour chaque soir l’avait plongé dans une impatience presque capricieuse, et fière, même, elle qui ne ressentait jamais ce type de choses. Alecto était assurément très fière de son époux, ne se sentant bien sûr pas à la hauteur de cet homme qu’elle magnifiait et avait presque élevé au rang de divinité. Alors, savoir que Serenos la visiterait chaque soir, qu’il l’aimerait sans retenue juste elle chaque nuit… Quelle chance elle avait ! Un large sourire de contentement tirait les lèvres de la jeune femme, se projetant déjà dans leurs étreintes futures avec un petit piaffement empressé. C’était trop d’honneur pour elle-seule, elle le savait, mais elle le voulait contre elle jusqu’à mourir sous ses baisers, si Dieu le voulait.

Alors que son mari plongeait son regard dans le sien, se laissant envahir par un frisson amoureux à ce seul contact visuel, et qu’il lui proposait de la masser, Alecto se redressa sur ses coudes et, avec un petit mordillement de lèvre, elle gloussa.

« Non. » C’était une petite voix, mais bien plus assurée que jadis. Signe qu’elle osait petit à petit se sentir presqu’au niveau du Roi. « Non, laisse-moi te masser, moi. »

Prenant les devants, chose ô combien aventureuse pour elle, Alecto fit rouler son amant, le laissant s’installer sur le ventre contre les fourrures moelleuses, lui laissant le temps qu’il faut pour qu’il soit parfaitement en position pour se détendre. Il était si doux et si bon avec elle, l’ancienne domestique voulait qu’il profite à son tour de cette situation hors du temps, hors de ses fonctions pesantes. Et… elle avait ressenti sa colère sourde, toujours présente en lui, elle l’avait pris de plein fouet comme un choc terrible. Cela l’effrayait, oui, et même si elle n’y pouvait rien, qu’elle n’y pourrait peut-être jamais rien, la jeune femme ne savait pas faire autrement que tenter de l’aider.

Ils étaient mari et femme. Son devoir était de toute faire pour soulager l’âme de son époux. S’installant alors sur ses reins, le chevauchant de la peau encore chaude et humide de l’intérieur de ses cuisses, elle frissonna un peu de ce contact, avant de se pencher pour presque coucher le haut de son corps contre son dos.

Serenos était grand, et ses épaules larges, faisant largement rêver sa jeune épouse. Elle poussa délicatement les cheveux bruns en bataille d’une main douce, et embrassa sa nuque en plusieurs baisers affectueux.

« J’ai dû apprendre à masser il y a quelques années. » Souffla-t-elle, distraitement, pendant qu’elle posait ses paumes sur les mains de son Roi, et les faisait glisser en les remontant jusqu’à ses épaules, augmentant petit à petit la pression de ses phalanges.

« Je ne pensais pas que j’aurais à le faire par plaisir… » Continua la jeune femme en admirant les omoplates de Serenos, comme on se languit devant une œuvre d’art, malgré les marques et les stigmates des combats qu’il avait mené. L’une de ces cicatrices lui appartenait, par ailleurs… Elle vint l’embrasser avec respect.

Alecto passa ses mains alors contre l’échine du Monarque, jouant de tensions et pressions. Elle n’était pas aussi douée qu’une de ces esclaves achetées dans ce simple but, comme elle en avait parfois rencontré. Elle n’avait eu à masser ses Maîtres ou leurs Invités illustres qu’à quelques reprises, et jamais de manière très soutenue, ces gestes n’étant là que pour plaire aux hôtes, avant qu’ils ne profitent plus profondément d’elle. Ces fébriles massages de l’époque n’étaient pas là pour soulager ces individus, juste pour bien se faire voir auprès du maître des lieux, le soulagement venait après…

Mais parcourir la peau et délasser les muscles de son mari était une caresse qu’elle apprécia, espérant qu’il réussirait à se relâcher et oublier un instant l’état volcanique de son être.

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: vendredi 19 juin 2020, 23:51:59 »
Alecto gloussa un rire léger et harassé lorsque son Roi lui susurra qu’il était capable, et en avait l’envie, de l’étreindre encore et encore. Elle n’avait aucun mal à le croire, elle avait perçu en lui tant de bestialité pure, et elle le sentait insatiable. Une seconde, une crainte la prit à la gorge. Ne saurait-elle jamais le contenter pleinement ? Elle se savait bien jeune par rapport à lui, bien sûr, peu adroite, loin d’être audacieuse, et à aucun moment une séductrice affirmée. Elle aurait cependant tout le temps de douter, plus tard, lorsque l’extase aura été dissipé, que le nuage cotonneux où ils résidaient actuellement.

« Je n’en doute pas… » Souffla-t-elle avec un petit sourire complice, se rendant compte en le disant, que chaque petit mouvement de son bassin engendrait encore des frissons chez le Roi, comme chez elle, d’ailleurs. Elle s’en étonna avec un fin rire, se délectant du massage salvateur pour ses muscles endoloris que lui prodiguait son mari.

« Je me sens épuisée mais… » Elle soupira d’un air bienheureux, en inspirant longuement. « … mais j’ai comme l’impression que. Mon corps. Veut effacer les années passées loin de toi. »

C’était sans doute une déclaration difficile, pour elle. Avouer ses sentiments sans en avoir honte n’était pas naturel pour elle, alors que Serenos était si spontané. Elle n’avait jamais été habituée à cela, tout était nouveau, une découverte, une aventure. Et son caractère était loin d’être aventurier, à vrai dire. Mais leur relation si pure la rendait plus loquace, et à son niveau, si entreprenant. Un mouvement de bras du Monarque entraîna involontairement ou non, et elle soupira de plaisir, avant de reprendre.

« Aucune femme ne peut rêver d’un autre homme que toi. » Affirma la jeune femme avec conviction, incapable de se départir d’un sourire amoureux juste en songeant au visage de son amant.

Elle ne put s’empêcher de repenser à Laryë, ce prénom qu’elle avait furtivement lu en lui lorsqu’il avait pénétré son esprit à sa demande. Sa curiosité maladive commença à la ronger, elle perdit un petit instant le fil de ses pensées érotiques, immobile, oubliant même où elle se trouvait, et les caresses de son mari.

Mais rapidement, la sensation entre ses cuisses la réveilla de sombres pensées, et Alecto reprit son sourire et ses soupirs langoureux à chaque massage. Serenos n’avait aucun défaut, selon elle, et ses talents pour plaire aux femmes n’avaient aucune limite. Elle se délassait tout en restant légèrement attisée par leur étreinte qui perdurait. Elle chassa les pensées qui accompagnaient ce prénom, respectant les secrets de l’homme qu’elle aimait plus que tout au monde. S’il avait toujours soigneusement évité de parler de la Reine, alors qu’il lui avait présenté en détail ses enfants, Alecto ne souhaitait pas lui poser de questions. Elle saurait vivre dans cette ignorance. Elle saurait surmonter ses questionnements.

Ses bras revinrent contre son corps pour caresser délicatement les cuisses du Roi, distraitement, du bout des doigts et des ongles, se mordillant la lèvre.

« Merci d’avoir lu en moi avec autant de douceur. »

Elle n’avait jamais douté de la noblesse d’âme de son époux, mais elle avait ouvert les portes de son esprit sans aucune retenue, et sans crainte. Elle n’avait pas vraiment réfléchi au fait qu’il pourrait y percevoir des informations diverses, les plus secrètes et les plus intimes. Mais c’était un risque qu’elle était prête à prendre, tout lui dévoiler, puisqu’elle avait du mal à tout lui dire.

« J’ai peur de me réveiller… » Ronronna-t-elle alors, se cambrant sous les mains habiles de Serenos.

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Partenariats / Re : Devenir notre partenaire
« le: vendredi 19 juin 2020, 18:19:54 »
Bonjour :3
Je me permets de vous demander un ptit partenariat avec mon jeune forum RPG ^^



L'Empire d'Argos RPG

Citer
Cela fait dix ans que la République Impériale d'Argos a été instaurée après la prise du pouvoir par des Généraux. Depuis ce jour, la prospérité et l'expansion de cette nation de navigateurs et de commerçants hors pair n'a cessé de se développer.
La fin de la guerre séculaire contre l'Hispanie sonne le triomphe du Princeps Cesar.

Le Sénat et l'Armée se disputent le pouvoir, pendant que la Plèbe cherche à s'élever, et les Esclaves, à survivre, tout simplement.

L'Empire d'Argos RPG vous propose de jouer dans une antiquité romaine fantasmée et fantastique, où la magie est toujours risquée et les intrigues politiques sont légions.




Notre fiche : https://argos.forumactif.com/t17-modele-de-pub-pour-l-empire-d-argos
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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: vendredi 19 juin 2020, 17:06:52 »
Mine, comment expliquer sans mourir de honte… Alecto se sentait un peu coupable de mettre Yazill dans cet état, bien consciente qu’il avait l’air vraiment enragé à l’idée qu’elle ait été disons, sympathique, avec ce gros balourd. Elle se gratta la joue avec une petite moue, fronçant le nez pour chercher ses mots. Cela ne vint pas naturellement et elle préféra parler d’un autre sujet épineux, mais qui ne lui donnait pas autant de nausée…

 « Connaissant ma Maîtresse, il a forcément imaginé des euh… des choses. Un peu sales. » C’était super osé pour elle, elle rougit. Mais elle avait conscience qu’il lui faudrait tôt ou tard donner plus de détail à son petit invité félin, et cela l’angoissait. Cependant, le voir s’énerver ainsi l’encourageait à tenter de s’expliquer, même si c’état maladroit.

« J’ai… j’ai juste. Je l’ai juste caressé un petit peu. » Elle retint un haut-le-cœur.

Il la houspillait avec véhémence, et instinctivement, bien éduquée, l’Esclave baissa les yeux, le menton, fixa un point au sol, les épaules basses. C’était habituel, elle savait exactement comment faire pour que la vague passe sur elle, en tentant de ne pas se noyer. Les yeux humides, Yazill voyant juste, appuyant énormément sur sa culpabilité déjà latente, Alecto hocha lentement la tête à chacune de ses affirmations. Il avait tant raison… Elle encourageait le vice.

« Mais… je ne … je ne pouvais pas le frapper… il. » Son menton tremblait alors qu’elle faisait l’effort d’essayer de se défendre, ce qui était exceptionnel. « Il est bien plus fort que moi ! Et je voulais vous protéger, j’ai… j’ai paniqué. » Avoua-t-elle, minable, en se voutant encore plus.

Alors que Yazill semblait se calmer un peu, désespéré par son hôte trop naïve, la Domestique releva lentement les yeux pour oser regarder son petit visage poilu et déceler ses émotions. Très sensible, Alecto avait pris de plein fouet ses attaques, et se sentait non seulement salie des attouchements vécus, mais surtout, attristée d’avoir déçu son petit Matou.

Ses remarques ressemblaient bien trop à des insultes qu’elle avait déjà plusieurs fois entendue, mais qu’elle acceptait de recevoir sans broncher, acquiesçant, même, plus bas que terre.

« Vous avez raison Monsieur Yazill. » C’était un paillasson. Un misérable paillasson. « J’ai cru bien faire. Je ferai pénitence pour mes fautes, je suis désolée. » Affirma-t-elle tout doucement, si bas, que les mots étaient presque inaudibles. Des oreilles de chat n’auraient cependant aucun mal à les percevoir.


Elle n'avait ni la jugeote ni la force de ne contredire, alors qu'il était bien mal placé pour la traiter ainsi, lui qui c'était conduit comme un filou pour abuser de sa gentillesse et ses faiblesses pieuses. Mais Alecto restait prostrée devant lui, comme si elle s'attendait à ce qu'il la batte pour sa bêtise flagrante.

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: vendredi 19 juin 2020, 15:28:59 »
Alecto avait ressenti le picotement dont Serenos lui avait parlé, lorsque quelqu’un rentrait dans son esprit. C’était en effet, peu agréable au niveau physique, mais… Spirituellement, les deux esprits fusionnant, elle se sentit pleinement et totalement en communion avec son mari. Ils étaient liés par leurs noces devant le Tout-Puissant, leurs corps ne faisaient qu’un, et désormais, leurs pensées également. Qui ils étaient se confondait lorsqu’il pénétrait son âme, et qu’elle acceptait cette intrusion en y consentant entièrement.

Ce qu’elle lu de lui, involontairement bien sûr, qu’elle perçut naturellement sans même faire quoi que ce soit pour cela, la bouleversa. Ce prénom qui était gravé dans l’esprit du Roi, qui s’était enfui dès qu’elle l’avait compris, restait cependant dans la tête de l’Esclave malgré tout. La colère profonde, sourde, qui grondait en Serenos l’avaient choqué plus qu’elle ne s’y attendait. Il semblait être un volcan endormi… Alecto s’en trouva durablement perturbée.

Cependant, pour l’heure, son corps désirait le sien, et elle était trop obsédée par la scène qu’elle fantasmait en boucle dans son esprit depuis plusieurs minutes maintenant. A mesure que son sexe s’enfonçait en elle, dans cette posture qui jadis l’avait tant humiliée, elle percevait le corps puissant de son mari dans son dos jusqu’à ce qu’il se plaque contre elle. Sentir son ventre musclé, ses pectoraux ferme contre ses omoplates, cela la rendit immédiatement en transe. C’était si différent de ce qu’elle avait vécu, et cela l’excitait énormément, laissant sa peau humide et frissonnante.

Aux râles de Serenos, répondaient les gémissements passionnés de sa femme, dont la poigne sur sa nuque décuplait les sensations et le plaisir. Les flammes faisaient bouillir son sang en lui rendant ses baisers endiablés et se cambrant au rythme effréné de ses coups de reins. Le Roi était de plus en plus exalté et enragé dans ses mouvements, Alecto le sentait puissant derrière elle, et ses doigts qui caressaient de nouveau l’un de ses seins la rendaient folle.

Les sons de leurs ébats et des acclamations de plaisir résonnaient sur la voute caverneuse qui les protégeait, éclairant leur peau luisante de sueur. L’acoustique multipliait les bruits des coups, du chahut de leurs corps, donnant l’impression qu’ils étaient bien plus que deux dans cette grotte, tout en leur renvoyant un écho grisant.

Alecto se laissait malmener, secouée à chaque pénétration sauvage, et s’étonnait elle-même alors qu’elle appréciait cela, toute la passion primale de Serenos nimbée de cet attachement profond qui les unissait, l’électrisait jusqu’aux sommets.

Sa bouche dévora la sienne, sans aucune retenue, se contorsionnant pour lui agripper la joue d’une main, essayant de ne pas perdre l’équilibre. Ses baisers finirent de la survolter, et elle se laissa emporter par les secousses de plaisir. Des larmes bienheureuses emplirent ses yeux et se mirent à couler sans qu’elle ne puisse les contrôler. Son visage était loin s’exprimer la peine, au contraire, elle se sentait revivre pleinement, et n’avoir jamais connu un tel état de bientôt, en total accord avec Dieu et l’univers.

« Je… je t’aime tellement… » Balbutia la jeune femme en soupirant amoureusement, le corps tremblant par spasme, les muscles endoloris et palpitants. A bout de force pour l'instant, trop accaparée par l'extase qui irradiait son corps, elle se laissa reposer délicatement sur les fourrures douces ou chaudes, voulant conserver Serenos contre elle, sur elle, en elle. Ses fesses continuèrent d'onduler ainsi, par instinct, sa main cherchant l'une des siennes pour enlacer leurs doigts et embrasser le dos de sa main avec ferveur et se cambrant le plus possible, arquant sa colonne.

264
Blabla / Re : Dites-le en chanson !
« le: jeudi 18 juin 2020, 14:19:06 »
TELL MIIIII OUAIIIIIIIIILLEUH !
Han lala, moi je chante ça tout le temps avec ma meilleure copine x)
Qu'est ce qu'on chante faux...  ;D ;D ;D

Jour 17 - Hm...... Du coup, j'en mets une autre  :P
Mariah Carey - All I Want for Christmas Is You
(oui, je sais, c'est pas trop la période. Mais si non c'était "Last Christmas" donc pareil OKAY.)

Jour 18 - Ah ah ah en plus je chante hyper fort cette chanson (et tellement mal, mes collègues de bureau adorent détestent)

Bonnie Tyler - Total Eclipse of the Heart

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: jeudi 18 juin 2020, 10:35:45 »
Leur étreinte n’avait cessé que quelques minutes à peine, le temps de retrouver cette sensation fraiche de l’air qui pénètre ses poumons sans altération magique. De nouveau à la surface, au chaud sur la fourrure qui caressait son dos, sa peau claire se frottait de nouveau contre celle du Roi, plus burinée par le soleil de Meisa.

Ce dernier semblait insatiable, et étrangement, Alecto ne se sentait ni épuisée après les efforts qu’elle avait grandement fait, ni rassasiée non plus. L’eau avait lavé toute espère de sueur de leurs corps, mais dès que son mari s’introduisit de nouveau en elle, relevant sa cuisse pour accentuer bien plus la profondeur de ses coups de reins, elle sentit déjà la moiteur les entourer.

Lui rendant des baisers éperdus et fougueux, furieux, même, la jeune femme soulevait son bassin pour aller au-devant des assauts du Roi, pleine active sous lui, sans se ménager. Chaque pénétration du Monarque était une décharge d’électricité qui résonnait dans tous ses membres et enflammait ses entrailles. Chaque choc entraînait un feu d’artifices d’émotions et ses sens étaient bouleversés.

Malgré leur retour à l’air libre, il lui semblait qu’elle manquait de souffle, haletante, ses perceptions faussées par l’amas d’excitation et des délices qu’ils se prodiguaient ensemble. Son époux était un amant redoutable, infatigable, et leurs valses lui semblait durer des heures entières. Sans qu’elle ne puisse se l’expliquer, elle se nourrissait de l’énergie qu’il dégageait pour tenir, en vouloir toujours plus, sentir toujours le désir étreindre son ventre et son antre le réclamer, toujours plus. Tantôt avec brusquerie, ses coups de butoir plus animal, tantôt langoureux et profonds, devenus plus intenses.

Avec un acharnement dément et sensuel, Alecto gardait le plus possible son Roi contre elle, le ramenant vers son corps humide et bouillant dès qu’il se redressait, n’en déplaise à d’éventuelles courbatures ou crampes. Elle lui souriait souvent, le regard emplit d’une admiration qu’elle n’offrait aux idoles, en contemplant son visage magnifié par le plaisir. Ses mots d’amour résonnaient longtemps après qu’il eut fermé la bouche, à ses oreilles, transformant les simples phrases en des émotions magiques qui la soulevait pour qu’elle étreigne encore plus fort.

C’était incroyablement intense, et pourtant, si sauvage, instinctif. N’importe quel spectateur pourrait assurément voir la profonde affection qui les unissait, malgré leurs ébats passionnés cachés dans cette caverne. Il ne manquerait pas non plus d’écouter le récital que la jeune femme scandait au rythme de ce membre épais et dur qui fermement la transperçait avec bonheur. Se laisser aller à s’exprimer véritablement, sans entrave, sans craindre d’être épiée, jugée, malmenée ensuite, était un pur délice. Aucune contrainte ne les enfermait, ils étaient libres.

Elle voulait ça toute la vie. Comment pourrait-elle revenir à une vie normale après cela ? Le plaisir la submergea encore, plusieurs fois, la surprenant toujours, et la faisant hurler son amour. Toutes les petites particules luminescentes entendirent crier le nom de Serenos des dizaines de fois, mais garderaient leur secret.

Comme un flash lumineux, Alecto cilla soudain, et elle voulut s’assurer d’une réflexion qu’elle avait eut alors que le Roi l’avait retournée sur le ventre, sous l’eau. Jadis, les individus qui l’avaient prise ainsi étaient des brutes, ne pensant qu’à leur bon plaisir, la possédant comme on monte une chienne, sans aucune considération. Elle avait toujours détesté cela, se sentant humiliée au point de retenir des haut-le-cœur. Mais sous l’eau, Alecto avait été stupéfaite de trembler de désir lorsqu’il l’avait recouverte ainsi, au point que cela avait alimenté des visions fantasmées durant leurs ébats, ensuite.

Prenant les mains de Serenos, l’ancienne esclave les posa sur ses tempes, et son regard plongea dans le sien avec conviction. Elle murmura, ondulant toujours son bassin.

« Lis. »

Elle voulait qu’il perçoive sa demande, comme elle était encore peu assurée à le lui réclamer, mais songeant que le Mage pourrait facilement visualiser dans son esprit ce qu’elle avait en tête, et qui faisait augmenter son désir depuis un moment.

Dans le chaos des pensées d’Alecto, Serenos put deviner de manière très floue, et magnifiée, deux petites silhouettes qui ressemblaient à la jeune femme et lui. Elle, elle se voyait visiblement plus petite qu’elle n’était réellement, plus effacée, bien moins jolie, dénuée de charme. Sa poitrine était étrangement plus grosse qu’en réalité, sans doute puisqu’Alecto la considérait comme un handicap, une honte, un fardeau lui attirant des ennuis.
Serenos, lui, était plus grand, plus musclé, même, et ses cicatrices floues semblaient danser sur son corps nu. Alecto devait vraiment glorifier cet homme, car dans son esprit, il irradiait d’une lueur divine, presque auréolé d’une grâce surhumaine. Ses cheveux en bataille tombaient sur son front et sa nuque avec des mouvements typiques des songes, et tous deux luisaient d’une sueur bien plus élégante que dans la réalité.
Dans son fantasme, le Roi assaillait son épouse, à genoux, en la pénétrant profondément, son ventre son ses reins, une main agrippant fermement une hanche, et l’autre pétrissant sa nuque, son cou, son épaule. Dans ses rêves, il avait des mains puissantes et larges, qu’on devinait cependant douces et évidemment agiles.
C’était confus, et très approximatif, mais Serenos pouvait tout de même entendre leurs deux râles de plaisir mêlés, alors qu’ils gémissaient tous les deux des déclarations enflammées. Même les fantasmes d’Alecto restaient emplis d’amour, naïvement.


Lorsqu’elle fut sûre que son amant ait vu ce qu’elle voulait qu’il devine, elle pinça les lèvres, peut-être un peu gênée, mais ce ne fut pas long, leur complicité la rassurait. Le poussant aussi sagement que son instinct pulsionnel le pouvait, et avec une force minime vu son gabarit, l’épouse du Monarque le fit doucement sortir d’entre ses cuisses, avant de se tourner, et de lui présenter son fessier, à quatre pattes. Elle imaginait cette scène depuis qu’ils étaient sortis de l’eau, elle le voulait encore, elle voulait confirmer son ressenti et savoir si, véritablement, cette position lui semblait être l’une de ses préférées, grâce à lui.

266
Blabla / Re : Dites-le en chanson !
« le: mardi 16 juin 2020, 17:18:15 »
Hm, jour 14  ???
Hé bien, je compte pas me marier, voici la chanson idéale :

Georges Brassens - La non-demande en mariage
J'aime d'amour cette chanson x)

Jour 15  :-*
Battleme - Hey Hey, My My (Sons of Anarchy - Season 3, Episode 13, fianle) A Neil Young cover.

Jour 16  8)
Led Zeppelin - Stairway To Heaven

267
Prélude / Re : l'anarchiste masochiste
« le: mardi 16 juin 2020, 17:08:51 »
Bienvenue :) :)

268
Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: mardi 16 juin 2020, 17:07:43 »
Son esprit s’inquiéta une demi-seconde d’avoir été peut-être audacieuse, et elle scruta le visage de Serenos, au moment où il se régalait de la vue saisissante de sa femme le chevauchant, de plus en plus à l’aise.  Mais les mouvements reprirent de plus belle, et Alecto fut totalement rassurée : elle n’avait pas outrepassé ses droits, et son mari avait l’air subjugué par ce qu’il voyait. C’était émouvant, et si nouveau.

Ses grandes mains bien calées sur ses hanches, l’Esclave se sentit dévorée par une vague plus dense, plus profonde. Peu de consciente de l’espace ou le temps qui s’écoulait dans leur bulle intime, Alecto bougeait, réveillant des instincts enfouis, longtemps endormis, bâillonnés, mutilés, même. Mais cette fois, elle n’avait pas de bourreau, pas de maître, pas de chaîne.

Submergée par le plaisir, incapable de dire exactement d’où il venait, tant il circulait dans tout son corps, la piquant, comme autant de stimuli nerveux, la fausse Reine se rendit compte que sa poitrine surchauffait, et elle ouvrit les paupières fébrilement, sans cesser ses ondulations lascives, mais rapides.

Elle écarquilla les yeux sous ce spectacle qui la fit rougir, certes, un peu intimidée de voir le Roi baiser son sein droit, mais tellement excitée à cette simple vue. Elle s’en trouva troublée, tout son corps se contracta avec délice, ses jambes se serrant plus puissamment sur le bassin de Serenos alors qu’elle laissait échapper des gémissements en milliers de bulles. La langue de son mari glissait avec agilité sur la peau plus sombre de son aréole, elle se trouvait captivée par cette vision, hantée par le plaisir qu’elle y associait, cette zone étant sensible chez elle.

Les lueurs qui dansaient sur le visage du Monarque, sur sa propre peau également, son téton se durcissant si vite sous ses lèvres, les dents qu’elle percevait parfois, l’électrisèrent. Lorsque l’on ne fait que subir les attouchements de ses Maîtres, de leurs amis, de leurs invités, jamais Alecto n’avait osé les regarder faire, tant elle était dégoûtée, à en vomir. Elle subissait en silence, sauf si on lui demandait de couiner, évidemment.

Mais admirer ce visage idolâtré la couvrir de baisers à la rendre fiévreuse, c’était d’un ensorcellement pour la jeune femme, qui sentait sa vision de troubler et fut prise de puissants tremblements. Ses doigts vinrent agripper le crâne de son époux alors qu’elle articulait des encouragements inaudibles entrecoupés de soupirs mourant déjà dans sa gorge, tant elle était ivre de plaisir. Instinctivement, elle gardait précieusement contre elle le visage de Serenos contre son sein, réclamant ses attentions avec opiniâtreté, ne pouvant plus diriger son regard ailleurs que sur cette bouche qui lui donnait autant d’exaltation.

Mais son manque d’expérience, et le trop plein d’émotion qu’elle n’avait pas anticipé la prirent de court.

Dans ses cheveux auréolant d’ébène le Monarque, Alecto crispa ses doigts, et ses cuisses se resserrèrent avec vigueur, alors qu’elle était transportée par une extase puissante et soudain, qui résonnait en elle de longues minutes, criblée par les secousses du membre qui entrait en elle à coups plus fermes, plus sauvages, plus primaires.


Oh oui, oh oui, songeait-elle en se convulsant comme une démente, contractant tous ses muscles autour du Roi, et fondant sur lui pour lui relever le visage et faire mourir ces râles avortés dans sa bouche, l’embrassant avec une telle passion qu’elle défaillait. Alors qu’elle s’était un peu calmée dans ses mouvements de bassin, ils reprirent de plus belle, comme revigorée et prise d’une pulsion subite.

Le visage nimbé d’une aura de béatitude, elle l’adorait avec une fulgurante passion, uniquement animée par l’amour qu’elle lui vouait et le plaisir qu’il venait de faire exploser en elle. Tous ses sens sans dessus-dessous, Alecto souriait en irradiant de bonheur. Il lui manquait de lui hurler combien elle l’aimait. Oh, oui, et combien elle aimait son corps, dans le sien.

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Place publique / Re : Un soir habituel à l'Auberge... ? [Yazill]
« le: mardi 16 juin 2020, 13:51:05 »
Est-ce que mentir pour sauver une vie ne devait pas être considéré comme un mensonge ? Alecto était tentée de dire que Yazill avait tord, évidemment, puisqu’altérer la vérité, quel qu’en soit le motif, restait un péché. Bon, du point de vue de l’Esclave, tout était à peu près un crime religieux, à vrai dire. Mais ce qu’il avait dit la travaillait, à vrai dire. Elle haussa les épaules, avec une petite moue, en acquiesçant.

« Oui… vous avez sans doute raison. » C’était tout elle ça. Elle venait de donner raison à Yazill, alors qu’elle n’en était pas du tout certaine, mais quelque chose l’empêchait de s’opposer à lui. Elle voulait lui être agréable, et de toute façon, n’aurait pas osé contredire une personne libre, se considérant moins légitime à avoir une opinion que lui. Et puis, les gens sûrs d’eux étaient toujours intimidant, aussi !

Le Matou l’observait de ses yeux d’ambres, inquisiteurs, où elle cherchait toujours la part masculine qu’elle avait étreint, quand il évoqua justement ce fameux subterfuge dont elle avait usé pour assurer la sécurité de son Invité. Alecto déglutit, en se raclant la gorge. De toute façon, elle n’était pas disposée à lui mentir, mais de là à tout tout lui dire ? C’était assez gênant. Mais il avait demandé gentiment… Elle soupira en balbutiant.

« Hé bien euh… » Allons, ce n’était pas si honteux. Si ? « J’ai dit que… ma Maîtresse vous avait gardé comme… » Objet sexuel ? Elle tenta d’adoucir le trait. « Compagnon pour lui tenir euh. Hé bien compagnie. Désolée... » Venant de Thiana Gian, ce n’était presque pas impossible, se dit-elle, en rougissant.

Souffler à l’ivrogne que Yazill pouvait se transformer en terranide et qu’il s’était carapaté au nez et à la barbe de celui qui voulait lui faire la peau aurait été, en effet, une esquive efficace. Elle n’y avait même pas songé. Se grattant la joue en se rendant compte de sa bêtise, elle pinça les lèvres avant de souligner.

« Je n’ai pas pensé à lui dire que vous pouviez reprendre votre forme de euh. D’homme. » Cela aurait été plus efficace, mais surtout, cela lui serrait le cœur. Ce mensonge-là aurait évité d’attiser l’imagination de grand gaillard revanchard. Alecto baissa les yeux à cette évocation, mais ne put se soustraire à la question de Yazill… Elle resta un petit instant silencieuse.

« Non non, juste. » Elle tortilla ses doigts, alors qu’il était facile de lui expliquer clairement les choses, après tout, elle et lui étaient un peu plus que des interlocuteurs depuis qu’elle s’était donnée à lui. Allons.

« Il a juste voulu que je le soulage un peu. » C’était le moins pire qu’elle pouvait dire, mais elle se sentait terriblement honteuse, sale, même maintenant qu’elle le verbalisait. Sa première envie fut d’aller prendre un bain, elle se frotta la cuisse gauche, machinalement.

« Mais après ça, il est parti tout de suite. » Crut-elle bon d'ajouter, comme pour le rassurer.

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Les contrées du Chaos / Re : Encore foiré! [Alecto Nemed]
« le: lundi 15 juin 2020, 19:37:23 »
Alecto avait ri et accueilli les espiègleries de son mari avec une légèreté qu’elle découvrait et apprécia immédiatement. Qu’il était bon de sourire, de jouer, de rire lors de leurs ébats ! Chacune de ses expériences étaient empreintes de gravité, de culpabilité, d’asservissement crasse. Cette fois, ils étaient égaux dans cette valse, ils le souhaitaient tous deux ardemment, et la jeune femme répondit avec malice à ses effleurements aux endroits stratégiques qui piquaient son hilarité.

Elle se rendait compte que le grave et honorable Serenos avait su garder une âme enfantine, s’adonnant à une joute facétieuse avec son épouse. Cela lui plu immédiatement, se sentant encore un peu plus soulagée d’un poids qui pesait sur ses épaules. Réfléchir pendant qu’ils s’adonnaient aux plaisirs et aux caresses ne servait à rien… Elle apprenait à se libérer de tout ceci, petit à petit.

Ses rires entraînaient un filet de bulles qui s’élevaient vers la surface, et elle se tortillait pour tenter de se soustraire aux chatouilles sensuelles de son mari. Oh, bien sûr, elle n’espérait pas vraiment lui échapper… Chaque contact, même entraînant son amusement, était une pique de plus qui aiguillonnait son désir et son appétit.

Qu’il avait été délicieux de le voir apprécier ses caresses… Il lui semblait que ce visage baigné de plaisir était le plus doux qu’elle ait jamais pu voir, et elle n’avait qu’une seule idée en tête : le regarder, encore et encore, s’apaiser puis se crisper, se détendre, froncer les sourcils… exprimer ses sensations. Des sensations de délice dont elle était la source.

Mais enfin, Serenos la plaqua contre lui, l’onde leur permettant de s’unir sans jamais se préoccuper de rien d’autres que leurs émotions et leur ressentis, tant physique que mental. A cet instant, ses pensées s’évanouirent, et elle ne réussit plus du tout à analyser la situation. La seule chose qui important était désormais son sexe contre le sien, cette chair qui les liait avec impétuosité. Elle le voulait, à cet instant plus qu’avant, comme un besoin profond et instinctif. Elle brûlait d’empressement, impatiente, incapable de raisonner.

Le Roi s’introduisit rapidement en elle, écartant son intimité en lui arrachant un gémissement silencieux, et Alecto fut surprise, mais subjuguée, par ses mouvements de bassins immédiat. A ceux-ci, les ondulations de ses reins se joignirent sans se faire prier, dans un ballet lascif qu’elle ne contrôlait pas, en laissant seulement parler ses sens.

C’était au-delà de ce qu’elle avait pu imaginer. Se donner au Monarque dans sa suite avait été extraordinaire mais ô combien culpabilisant. Cette fois, débarrassée de ce sentiment qui la harassait, l’épouse de Serenos faisait la connaissance de la simple joie d’être elle-même, de ne penser qu’à lui, qu’à elle. Ils étaient seuls au monde, en cet instant. Unis dans la plus pure et la plus profonde expression, la plus belle, aussi, songea-t-elle.
Ses fesses se contractaient pour répondre aux coups de bassin de son mari, et sa bouche le dévorait, tant ses lèvres, que son menton qu’elle mordait de plus en plus, ou son cou que sa langue lapait avec avidité. Ses doigts vinrent agripper ses fesses pour accentuer la profondeur de leur étreinte, et elle étouffait ses cris de plaisir contre sa peau, ne se souciant plus du tout de l’eau autour d’eux et de l’impression étrange de ne pas pouvoir respirer. Dans le brasier de leurs ébats, le souffle lui manquait, de toute façon, et elle ne pouvait qu’accélérer, mue par la transe qui la gagnait sans aucune considération pour ses muscles et sa faible endurance.


Dans son mouvement éperdu et vif, Alecto battait des pieds, et ce geste frénétique, dans l’eau, fit basculer Serenos en arrière, laissant sa femme le chevaucher, les cheveux d’encre éparpillés et voletant autour d’elle, qui s’était redressée pour apprécier plus encore la plaisir que lui procurait le membre pulsant en elle, dans cette inclinaison.

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