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Dictature d'Ashnard / Re : Une aventure pas banale ! [Libre, m'envoyer un MP]
« le: mercredi 12 octobre 2011, 20:51:35 »
Quand le fantôme disparut, le petit homme chuta au sol de manière fort peu élégante. Il se releva, remballant ses affaires dans son pantalon ; Zenobia n'en était pas sûre mais elle avait cru voir deux pénis...
"Hey, on prévient avant d'entrer !"
Désolée, j'ai pas vu de panneau "frapper avant d'entrer"... s'excusa-t-elle.
Puis il se présenta, lui et son compagnon : "Je suis Theorem, paladin Inu, et voici Revan Melkioro. On est là pour purger la tour et arriver au sommet. On se partagera le trésor. Ça t'intéresse ?"
Ouais ! Ravie de faire votre connaissance, je m'appelle Zenobia. répondit-elle, intéressée par la perspective d'un gain monétaire conséquent (sans compter qu'elle n'avait rien d'autre à faire ce jour-là). Le fait que Theorem soit un Paladin ne la dérangeait nullement car elle avait déjà fait une ou deux aventures avec un représentant de cette honorable caste. Si l'on exceptait leur fâcheuse tendance à regarder d'un sale œil tout ce qui était "maléfique", à faire des déclarations pompeuses et à rester chaste, c'étaient quand même des compagnons acceptables : ils se défendaient bien au corps à corps, pouvaient repousser les morts-vivants, soignaient les blessures et ne réclamaient qu'une faible part (voire jamais) des richesses glanées au cours d'une aventure.
Son regard se posa sur le dénommé Revan qui semblait captivé par son opulente poitrine : il avait l'air d'être un sacré guerrier. Sa compagne par contre...
Vous devriez vous en débarrasser : elle nous gênerait plus qu'autre chose... conseilla-t-elle, sachant que l'autre ne l'écouterait pas : son instinct à la fois féminin, elfique et démoniaque lui soufflait que cette charmante rouquine était un sac à emmerdes ambulant et qu'il valait mieux qu'elle ne les accompagne pas.
Cinq minutes plus tard, le trio parcourait le corridor selon une formation classique : elle au milieu, Theorem en tête et Revan fermant la marche. Elle aurait préféré occuper cette dernière position, plus pratique pour balancer des flèches en cas de poursuite.
Ils arrivèrent dans une salle où se trouvait une grande table au centre et sur laquelle étaient posés des parchemins et des livres. Un grand signe était peint sur le mur et Revan poussa un cri de surprise : manifestement, il devait connaître ce symbole.
Et pendant que le Guerrier Noir (c'était le surnom que l'Elfe lui avait trouvé) farfouillait dans ce tas de documents qui ne trouvaient aucune grâce à ses yeux, Zenobia en profita pour mieux observer Theorem qui, il fallait bien l'avouer, n'avait rien d'un paladin : sa tenue tenait plus du baladin ou de l'amuseur des rues que du preux chevalier en armure prompt à défendre la veuve et l'orphelin ; qui plus est son aspect physique était quelque peu déconcertant : on n'aurait su dire s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Vraiment étrange...
Son observation fut interrompue par un cri strident : sur le seuil de l'entrée, se tenait immense une créature mi-humaine mi-lézard qui désignait du doigt le trio à d'autres de ses semblables qui accouraient vers eux. Nul besoin d'être grand clerc ni linguiste de haut talent pour comprendre leurs intentions...
La réaction de l'Elfe fut fulgurante : prenant son arc, elle décocha en un rien de temps trois flèches qui filèrent droit vers la cheftaine : une seule atteignit son but, se logeant dans la région du cou, les deux autres atteignant chacune un homme-lézard, l'un à l’œil, l'autre au cœur, les tuant net.
Flûte, je voulais mettre les trois sur la capitaine...
Soupirant, elle rangea son arc et dégaina sa fine épée. Le combat allait commencer et elle espérait que ses compagnons étaient bons à d'autres joutes que les joutes amoureuses...
"Hey, on prévient avant d'entrer !"
Désolée, j'ai pas vu de panneau "frapper avant d'entrer"... s'excusa-t-elle.
Puis il se présenta, lui et son compagnon : "Je suis Theorem, paladin Inu, et voici Revan Melkioro. On est là pour purger la tour et arriver au sommet. On se partagera le trésor. Ça t'intéresse ?"
Ouais ! Ravie de faire votre connaissance, je m'appelle Zenobia. répondit-elle, intéressée par la perspective d'un gain monétaire conséquent (sans compter qu'elle n'avait rien d'autre à faire ce jour-là). Le fait que Theorem soit un Paladin ne la dérangeait nullement car elle avait déjà fait une ou deux aventures avec un représentant de cette honorable caste. Si l'on exceptait leur fâcheuse tendance à regarder d'un sale œil tout ce qui était "maléfique", à faire des déclarations pompeuses et à rester chaste, c'étaient quand même des compagnons acceptables : ils se défendaient bien au corps à corps, pouvaient repousser les morts-vivants, soignaient les blessures et ne réclamaient qu'une faible part (voire jamais) des richesses glanées au cours d'une aventure.
Son regard se posa sur le dénommé Revan qui semblait captivé par son opulente poitrine : il avait l'air d'être un sacré guerrier. Sa compagne par contre...
Vous devriez vous en débarrasser : elle nous gênerait plus qu'autre chose... conseilla-t-elle, sachant que l'autre ne l'écouterait pas : son instinct à la fois féminin, elfique et démoniaque lui soufflait que cette charmante rouquine était un sac à emmerdes ambulant et qu'il valait mieux qu'elle ne les accompagne pas.
Cinq minutes plus tard, le trio parcourait le corridor selon une formation classique : elle au milieu, Theorem en tête et Revan fermant la marche. Elle aurait préféré occuper cette dernière position, plus pratique pour balancer des flèches en cas de poursuite.
Ils arrivèrent dans une salle où se trouvait une grande table au centre et sur laquelle étaient posés des parchemins et des livres. Un grand signe était peint sur le mur et Revan poussa un cri de surprise : manifestement, il devait connaître ce symbole.
Et pendant que le Guerrier Noir (c'était le surnom que l'Elfe lui avait trouvé) farfouillait dans ce tas de documents qui ne trouvaient aucune grâce à ses yeux, Zenobia en profita pour mieux observer Theorem qui, il fallait bien l'avouer, n'avait rien d'un paladin : sa tenue tenait plus du baladin ou de l'amuseur des rues que du preux chevalier en armure prompt à défendre la veuve et l'orphelin ; qui plus est son aspect physique était quelque peu déconcertant : on n'aurait su dire s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme. Vraiment étrange...
Son observation fut interrompue par un cri strident : sur le seuil de l'entrée, se tenait immense une créature mi-humaine mi-lézard qui désignait du doigt le trio à d'autres de ses semblables qui accouraient vers eux. Nul besoin d'être grand clerc ni linguiste de haut talent pour comprendre leurs intentions...
La réaction de l'Elfe fut fulgurante : prenant son arc, elle décocha en un rien de temps trois flèches qui filèrent droit vers la cheftaine : une seule atteignit son but, se logeant dans la région du cou, les deux autres atteignant chacune un homme-lézard, l'un à l’œil, l'autre au cœur, les tuant net.
Flûte, je voulais mettre les trois sur la capitaine...
Soupirant, elle rangea son arc et dégaina sa fine épée. Le combat allait commencer et elle espérait que ses compagnons étaient bons à d'autres joutes que les joutes amoureuses...
