Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Dark Talon

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Dark Talon

Pages: 1 ... 10 11 [12] 13 14
166
Base Spatiale / Re : Les fantômes de l'espace [Lady Fhavial Arroway]
« le: mercredi 24 juillet 2013, 12:11:56 »
Talon était reliée au X-07 par le biais d’une espèce de petit ordinateur à son poignet, ressemblant à une montre. Le cadran comprenait un processeur extrêmement puissant, la seule fonction de ce gadget étant de la relier à l’ordinateur du X-07. Elle pouvait ainsi avoir accès, en temps réel, au plan que la machine élaborerait progressivement. Sa priorité était de trouver la salle des machines, afin de relancer le courant. Elle ignorait quel catastrophe avait eu lieu dans le Jugement de la Charogne, mais ce silence austère n’était pas pour la rassurer.

*L’éclairage ne fonctionne plus, mais, d’un autre côté, l’appel radio émet encore... Et la serre artificielle continue à produire de l’oxygène, ce qui signifie que la photosynthèse continue à fonctionner... Il doit y avoir plusieurs circuits d’alimentation dans ce massif vaisseau, indépendants les uns des autres.*

Vu la taille du vaisseau, c’était probable. Il fallait que ce dernier continue à survivre en cas de panne du système principal, et, dans ce genre de situations, les circuits d’urgence se mettaient en marche pour garantir les fonctions les plus essentielles du vaisseau : les communications, et l’oxygène. Mine de rien, dans l’exploration spatiale, il était fondamental de pouvoir communiquer avec les autres, car les chances qu’on vienne vous secourir sans avertir de votre présence étaient infimes. Cependant, avec le Jugement, il avait du se passer quelque chose avec les communications, car elles n’émettaient pas à une très forte distance. Honnêtement, sans les puissants capteurs du X-07, et l’usage de la Force, la Sith n’aurait jamais perçu les vibrations sonores de cet appel.

Talon s’avançait le long d’une sombre passerelle, s’éclairant avec la lueur de son sabre-laser rouge, appréciant le ronronnement rassurant de l’arme. Elle ne ressentait aucune perturbation dans la Force. Ce vaisseau était un immense sarcophage. La Sith se rapprocha d’une double porte en acier, qui fonctionnaient normalement automatiquement, mais qui était ici inerte. Cependant, elle avait son sabre-laser, et l’enfonça contre la porte. Il y eut une série de déclics, alors que le sabre-laser faisait fondre le mécanisme de verrouillage de la porte, et cette dernière s’ouvrit dans un couinement rapide. La femme s’avança alors, dans ce qui ressemblait à une ancienne salle d’attente, avec des bancs, des téléviseurs en hauteur, probablement pour indiquer l’état du trafic sur le pont d’embarcation, et des vestiaires. Sur la droite, il y avait, derrière des vitres, un portique d’accueil. Talon éclairait les murs, et vit un poster ravagé par le temps, montrant, sous un angle merveilleux, le « Jugement de la Charogne » en arrière-plan. Des silhouettes au premier plan évoquaient une famille regardant en hauteur, tandis qu’un gros message était affiché sur le bas de l’image :

« BIENVENUE, AMIS !
LE NOUVEAU MONDE T’ATTEND !
»

Talon continuait à observer cette singulière affiche, interdite, quand sa montre se mit à vibrer. Elle appuya sur un bouton, et reçut un message du X-07, l’informant que ses capteurs avaient repéré un autre vaisseau, se rapprochant. Talon n’eut qu’à se concentrer, et sentit des êtres vivants se rapprocher. Comme toute créature, chaque être vivant influait sur cette grande toile qu’était la Force, et Talon pouvait les sentir. Plusieurs êtres... Sans affinité particulière avec la Force. Sans intérêt.

*Je n’ai pas que ça à faire de m’occuper de ploucs et de cloportes...*

Talon restait fidèle à la tradition de solitude propre aux Sith. Elle ne comptait pas se lier avec des incapables arrivés ici par erreur. Regardant autour d’elle, elle se rapprocha de la grosse porte d’entrée. Il y avait plusieurs passerelles, et elle enfonça son sabre-laser, ouvrant la porte, suivant un couloir menant à un petit escalier de cinq ou six marches, qui descendaient vers une grande porte... Close. Mais la porte était plus épaisse que les autres, menant probablement au cœur de la base. Le X-07 émit alors un signal, et Talon le regarda.

*Bravo, brave machine !*

L’ordinateur avait repéré le cœur du système d’alimentation : une grosse centrifugeuse désactivée. Elle lui indiquait le chemin par où s’y rendre, et il n’était pas nécessaire d’emprunter cette grosse porte. Tant mieux. Talon rebroussa chemin, revenant dans la salle d’accueil, et s’avança vers une petite porte de sécurité, qu’elle ouvrit à l’aide de la Force, s’enfonçant dans un couloir de maintenance sombre, grisâtre, froid et métallique.

Elle n’avait pas peur. Une Sith avait appris à dompter sa peur. Et de quoi pouvait-elle avoir peur ? Il n’y avait plus aucune âme vivante sur ce vaisseau, après tout.

La réalité, bien sûr, était plus nuancée.

167
Base Spatiale / Re : Une mission speciale (PV Dark Talon)
« le: samedi 15 juin 2013, 14:25:06 »
L’usine de traitement des eaux fut loin d’être facile à traverser. Talon avançait lentement, le long de longs conduits, avec des pompes particulièrement puissantes. Elle cherchait à traverser les conduits pendant que les pompes refroidissaient, afin de ne pas être emportée par elles, et finir aplatie comme une crêpe. Ne pouvant se servir de la Force, elle comptait sur ses performances de guerrière et sur ses capacités en apnée pour traverser les canalisations sans mourir noyée. L’exercice fut difficile, mais elle réussit à sortir de l’usine de traitement des eaux. Les gros conduits laissaient ensuite place à d’étroites canalisations, et elle sortit par une sorte de trappe sur le plafond, qui lui permit de sortir dans une pièce sombre, ressemblant à une salle de maintenance. La trappe était un regard permettant de se rendre dans les canalisations, si jamais l’eau était bouchée. Talon secoua la tête. Elle était trempée jusqu’aux os, mais l’eau avait fait disparaître sa puanteur. Elle se dirigea vers une porte métallique, et l’ouvrit lentement. Il n’y avait personne dans le couloir, et elle s’avança, refermant délicatement la porte derrière elle. En marchant un peu, elle tomba sur un escalier métallique, et descendit. Elle n’était plus dans l’usine, et s’arrêta, en voyant des soldats marcher. Ils avaient des armes en bandoulière.

Elle se figea, espérant que les soldats ne se retourneraient pas... Et ils traversèrent le couloir. Elle termina sa descente, et ouvrit une porte à gauche, la conduisant dans une salle remplie de classeurs, avec des bureaux et des ordinateurs. Les deux soldats passaient de l’autre côté du bureau, où il y avait des portes vitrées et de belles baies. Des plantes vertes décoraient l’endroit, et Talon comprit qu’il devait s’agir d’une sorte de salle d’accueil, faisant office de secrétariat. Contre un mur, il restait encore le vieil affichage, datant de l’époque où Radix n’était pas là : « Complexe minier ». Elle laissa les deux hommes s’éloigner, puis s’avança vers les ordinateurs, en s’accroupissant.

*Il faut que j’aille vers le quartier des habitations...*

Son trajet nocturne lui prit une bonne partie de la nuit. Elle dut traverser tout le complexe minier, en évitant de nombreuses patrouilles, cherchant à éviter, autant que possible, de neutraliser les gardes. Ils rendaient constamment des rapports au centre de sécurité, et, si elle les neutralisait, on se rendrait compte qu’il y avait une intruse. Traverser le complexe minier fut assez long. Ce dernier était toujours en activité, ce qui laissait entendre que Radix n’était pas uniquement là pour se réfugier, mais cherchait aussi des choses. Talon aurait pu se renseigner, mais le temps lui manquait. La Sith réussit à quitter le complexe minier en passant par des grottes, et, quand elle sortit, en grimpant l’échelle d’un puits de maintenance, le soleil se levait.

*Les troupes de Freezer ne vont plus tarder...*

Elle en était convaincue, et se dépêcha. Un soleil orangé se levait sur ces contrées désolées et vides. Le processus de terraformation avait permis de rendre l’oxygène de cette planète respirable, mais elle ressemblait encore à un caillou sinistre. Talon s’avança le long d’une pente, se dirigeant vers le cœur de l’ancienne colonie : la ville, avec les tours d’habitation. Radix avait laissé plusieurs des anciens bâtiments, comme le night club « Star Midnight ». Bon nombre de magasins avaient été transformés en entrepôts de stockage, et il y avait plusieurs voitures dans les rues, ainsi que des gardes supplémentaires. Par un escalier de maintenance, Talon se rendit sur un toit, observant silencieusement la ville.

*Je sens la présence des Jedi... Ils sont proches...*

La situation allait se compliquer sous peu. La sécurité était ici renforcée, et des drones volaient au milieu des rues, balayant le sol et les murs. Il y avait des sentinelles sur les toits, portant des fusils à lunettes et des lunettes optiques. Les gardes portaient des capes du désert, pour se protéger de la poussière. Talon avança prudemment le long d’un toit, voyant une sentinelle devant elle. L’homme avançait de droite à gauche, et elle attendit, cachée derrière une gaine de ventilation, que le sniper s’éloigne. Lorsque ce fut fait, Talon se laissa descendre dans une petite ruelle, et avança rapidement, s’enfonçant dans une autre rue. Elle réussit ainsi à rejoindre les quartiers d’habitation. Ils étaient sur une colline, en hauteur, entourés par un mur. Talon s'en approchait, quand elle entendit des explosions. Une alarme se mit à résonner dans toute la ville, à travers des hauts-parleurs, et elle ne tarda pas à entendre de nombreux bruits de pas.

Freezer était passé à l’offensive !

*
*  *

Kyle Lowen était un Maître Jedi d’exception. S’il n’était pas membre du Conseil Jedi, il était aussi fort que les plus puissants Jedis. Sage et avisé, Maître Lowen avait eu de nombreux Padawans, et avait une réputation de baroudeur. Il portait un sabre-laser magenta, et était en train de massacrer les mercenaires qui avaient attaqué la colonie. Le Conseil lui avait donné pour ordre de protéger Radix, dans la mesure où ce dernier pouvait fournir au Conseil des informations utiles pour neutraliser Freezer, un criminel galactique qui était activement recherché par les nombreuses forces de régulation galactiques, incluant les Jedi. Les Jedi ne parlaient pas, se contentant d’agir, de danser au milieu des soldats. Ils s’affrontaient dans l’une des cours de la base principale, le sabre-laser dansant pour repousser les tiers de blasters, avant de fondre sur les ennemis. La situation était largement en avantage des Jedi, et Maître Lowen tua le dernier des mercenaires d’un coup remontant de son sabre-laser. Le cadavre tomba sur le sol, et Maître Lowen leva la tête.

« D’autres arrivent » énonça-t-il calmement.

Quelques instants après cet aveu, tandis qu’on entendait, dehors, des coups de feu et des explosions, cinq capsules se posèrent. Les mercenaires étaient passés dans la base en faisant un trou dans le mur, et, par ce trou, cinq guerriers débarquèrent. Maître Lowen les regarda silencieusement. Il était épaulé par Jar Naddaar, un Maître Jedi spécialisé dans les pouvoirs de la Force, incluant les soins, et par Jeffren, un pilote chevronné, qui avait un sabre-laser vert. Arrogants, les guerriers se mettaient face aux Jedis, ne voyant aucun problème à les affronter. Maître Lowen ne répondit pas à leur provocation. Il était le chef, ce qui revenait à dire que Jeffren et Naddaar suivraient sans hésitation ses ordres. De plus, il était un guerrier expérimenté, qui avait déjà été sur des planètes particulièrement dangereuses, accomplissant des missions périlleuses.

Maître Lowen laissa le premier des guerriers l’attaquer. Ouvrant sa main, l’être envoya une boule de feu droit vers lui. Naddaar agit à la place de Maître Lowen, et la boule sembla disparaître en l’air.

« Ce complexe est sous la protection du Conseil Jedi de Coruscant, expliqua Maître Lowen, faisant preuve d’un calme olympien. En l’attaquant, vous foulez les lois républicaines, et vous nous placez dans une situation de légitime défense. Rendez-vous immédiatement, ou préparez-vous à en subir les conséquences. »

Maître Lowen était on ne peut plus sérieux.

168
Base Spatiale / Re : Une mission speciale (PV Dark Talon)
« le: dimanche 02 juin 2013, 11:21:13 »
Un commando spécial... Ce Freezer ne devait pas manquer de ressources. Talon doutait toutefois que les Jedi puissent être dépassés devant ce commando. A moins qu’il ne soit composé que de Sith... Mais, dans ce cas, Freezer n’aurait sans doute pas fait appel à Talon. C’était bien connu : il n’y avait que les Sith qui surclassaient les Jedi, car ces derniers redoutaient à utiliser tout le pouvoir de la Force, par peur que ce pouvoir les corrompe. Elle aurait pu disserter pendant des heures sur les incohérences du Code Jedi, mais elle n’avait pas que ça à faire. Nim’Ro lui donna les informations dont elle avait besoin, et la Twi’Lek disparut ensuite. Pour l’heure, Talon ignorait jusqu’à quel point elle pouvait lui faire confiance. L’agente de Freezer lui avait permis de s’infiltrer, et aucun garde ne lui était encore tombé dessus, mais, quand on était une Sith, on savait qu’il fallait modérer sa confiance envers les autres. Que Nim’Ro soit une Twi’Lek ne changeait rien de ce point de vue. Talon la trouvait juste sexy.

Elle attendit encore un peu, puis suivit les instructions de Nim’Ro. La trappe par laquelle cette dernière était sortie était verrouillée, et elle n’avait plus rien à faire ici. Se priver de la Force allait être difficile. La porte par laquelle elles étaient venues s’était également verrouillée, et elle trouva la sortie par une autre trappe, une sorte de grille de canalisation. Il y avait de l’eau dedans, et ses lekkus frémirent devant l’odeur pestilentielle qui se dégageait de cette flotte. Elle n’était pas purifiée, elle.

*Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire, tiens...*

Talon plongea dans le conduit, refermant la trappe derrière elle, et se mit à nager. L’eau était poisseuse, sale, et son corps frôlait parfois des détritus, des objets visqueux et gluants, dont elle ne voulait même pas savoir la provenance, ou le contenu. C’était une chance qu’elle ne soit pas une femme coquette. Elle dut parfois nager dans l’eau, et continua à avancer, jusqu’à sentir le courant l’amener. Peu à peu, une force se mettait à la tracter, et elle comprit qu’elle avait atteint l’usine de traitement de l’eau. Des ventilateurs et des pompes drainaient l’eau usagée pour la purifier et la recycler. Talon remonta à la surface en voyant une échelle de maintenance, s’y cramponnant. Elle atteignit ainsi une plateforme, dans un couloir large de plafond, avec différents ponts de maintenance. Elle ouvrit la porte, trempée, dégageant une odeur de mort, et débarqua dans une sorte de salle de maintenance, avec des ordinateurs, des pupitres, qui fonctionnaient automatiquement. Pour autant, il devait bien y avoir un peu de personnel là-dedans. Talon se dirigea de l’autre côté de la pièce, et ouvrit une porte, menant dans une grande pièce, une sorte de hall avec des tuyaux et des pompes.

Il y avait deux hommes qui marchaient, dans des tenues d’ouvriers, le long de ponts surplombant la pièce, ainsi que des caméras. Pour l’instant, elle ne voyait pas encore les droïdes mentionnés par Nim’Ro, et elle avança le long du couloir, discrètement, jusqu’à trouver, contre le mur, un plan de l’usine. Elle prit le temps de l’observer. Il n’y avait qu’une sortie, un ascenseur.

*Il va falloir que j’en trouve une autre...*

Elle descendit le long d’une échelle, arrivant au niveau des pompes, et passa par une porte, la conduisant dans un couloir avec des néons sur le toit. Elle débarqua dans une autre pièce, comprenant de grandes cuves d’eau en contrebas, donnant l’impression d’être dans une espèce de piscine... Une piscine curieuse, car les cuves étaient remplies d’une eau poisseuse, similaire à celle que Talon avait traversé. Il s’agissait probablement d’une pièce d’observation. Des machines purifiaient ensuite l’eau à travers des séries de pompes et de tuyaux, en extirpant toutes les matières sales, rajoutant des éléments qui permettaient de nettoyer l’eau. Elle ouvrit une autre porte, et suivit le chemin vers la salle de contrôle, gravissant un escalier, en prenant soin d’éviter les faisceaux des caméras.

Il y avait désormais quelques bureaux, et elle vit plusieurs droïdes. Elle s’abrita dans un angle, et les vit. Ce n’était pas de petits droïdes, mais des MX-1 Nergal. Nergal était le nom d’une planète qui était spécialisée dans la robotique et l’IA. Les MX-1 étaient des robots à usage militaire, mais on leur trouvait aussi des applications au sein des sociétés de sécurité, afin de protéger des bâtiments. Sans pouvoir utiliser ses pouvoirs, Talon n’avait aucune chance contre eux. Fort heureusement, les MX-1 n’avaient pas de reconnaissance olfactive intégrée, et l’odeur ne jouerait donc pas contre Talon.

Elle les laissa s’écarter, puis entra dans la salle de contrôle. Elle se dirigea vers le pupitre central, qui était allumé, et obtint rapidement ce qu’elle voulait, sur un écran holographique qui s’alluma devant elle : l’acheminement de l’eau pure, et sa distribution dans le réseau aquatique de la base. Talon comptait s’infiltrer dans le cœur de la base en passant par les canalisations de l’eau, mais il allait pour ça lui falloir passer par les cuves, et donc affronter les pompes et les ventilateurs. Elle prit donc son temps, afin de numéroter les différents cycles de fonctionnement des pompes.

*Ça risque d’être serré… Mais je devrais pouvoir m’en sortir…*

169
La Capsule / Re : Deux perles rares sous contrat [PV Talon]
« le: dimanche 02 juin 2013, 11:17:16 »
Elle n’était pas venue ici en touriste. Ça, Talon l’aurait parié. Elle traquait quelqu’un, un individu qui avait tué son père adoptif. Que Ki’leya ait été vendue comme esclave n’était pas, en soi, surprenant. C’était le lot commun pour la plupart des Twi’Leks, le prix à payer pour que Ryloth conserve son indépendance, et sa mainmise sur le commerce de Ryll. Talon n’était pas choquée. Elle avait posé la question par curiosité. La Base Spatiale abritait des dizaines de milliers de résidents, sans parler des innombrables clandestins, de ceux qui avaient perdu leurs appartements, et rôdaient dans la base, et des centaines de milliers de noms inscrits sur les registres administratifs. Le père de Ki’leya pouvait être partout et nulle part à la fois. Pour le retrouver, elle avait compris qu’il fallait se rapprocher des bonnes personnes, des individus qui exerçaient une certaine influence dans la Base. Talon connaissait ces gens, car ils s’adressaient souvent à elle pour obtenir ses services. Et elle avait parfois besoin d’eux, aussi.

Concrètement, Talon ignorait toujours comment Ki’leya avait entendu parler de cette station spatiale, car elle ne se trouvait pas dans leur galaxie. Talon s’y était rendue grâce au dispositif astronomique sur Aurelia, et aux informations recensées dans la base de données du X-07. D’après ce que Ki’leya lui disait, elle avait effectué une livraison avec son père qui avait mal tourné, provoquant la mort de ce dernier, et l’envoyant dans le coma. Il y avait quelques trous, mais Talon n’était pas une inspectrice, et elle considérait que chaque personne avait le droit d’avoir ses propres secrets.

« Et si on parlait un peu de toi maintenant ? Si t'es une guerrière, tu dois être une sorte de chasseuse de prime, non ? Il doit y avoir pas mal de contrat à prendre dans le secteur... »

Elle murmura alors, en désignant le « manche » de Talon, ce qui indiquait probablement son sabre-laser. Talon avait toujours les jambes croisées, et ne répondit pas sur le coup, car une serveuse amenait sa boisson : une sorte de mélange entre le café et le chocolat chaud. Elle attrapa la tasse, en but un peu, puis le reposa sur la table.

« Je ne suis pas une chasseuse de primes, non. »

Une précision indispensable. Pour une Sith, c’était comme une insulte.

« Je n’accepte des primes que quand je manque de liquidités. Vu mes talents particuliers, si l’argent était ma seule motivation, il y a bien longtemps que j’aurais acheté un immense manoir dans je ne sais quelle planète aquatique... Mais il y a effectivement pas mal de primes et de contrats sur la station, si tant est qu’on sache à quelles portes s’adresser. »

Elle but encore un peu. C’était une boisson forte, mais c’était ce dont elle avait besoin.

« Je suis venue ici pour mener un combat, et les capacités exceptionnelles de voyage de cette station sont parfaites pour me permettre de me déplacer dans tout l’Univers. Quant à ce manche... Je crois que tu seras encore plus impressionnée ainsi... »

Le manche du sabre-laser se mit à voler tout seul, avant que Talon ne l’attrapa, et ne fasse jaillir la lame en laser. Son sabre-laser apparut en intégralité, et plusieurs clients l’observèrent plus attentivement. Un sabre-laser, ça ne se voyait pas tous les genres.

« Il est à moi, précisa-t-elle. C’est moi qui l’ait fabriqué... Du début à la fin. Le cristal qui l’alimente a été récupéré dans les cavernes de Korriban, dans le tombeau d’un ancien seigneur Sith, Naga Shadow. J’ai du y affronter un tarentarek, qui protégeait cet endroit. »

Korriban, planète-mère des Sith, était imprégnée depuis des millénaires par le Côté Obscur. La planète recelait, dans ses gorges et ses montagnes, de tombeaux et de ruines ayant appartenu à d’anciens seigneurs Sith. Naga Shadow était un Seigneur Sith ayant existé 5 000 ans avant la Guerre Civile Galactique. Il était le deuxième principal disciple d’un Seigneur Sith qui avait régné sur l’Empire Sith pendant plus d’un siècle d’une main de fer, Marka Ragnos. Naga Shadow avait déclenché la première guerre entre la République et l’Empire, entre les Jedi et les Sith. Pour bien des Sith, Naga Shadow avait sauvé les Sith de leur autodestruction, en leur donnant un but commun : éradiquer les Jedi. Face à un ennemi extérieur, les peuples se liguent entre eux, et c’est ce qui s’était passé. Avant cette époque, les Sith se faisaient la guerre entre eux. C’est, tout du moins, ce qu’on apprend aux jeunes apprentis Sith, car Shadow avait aussi eu un rival, Ludo Kressh, qui avait embêté Shadow. Naga Shadow était aussi respecté pour sa grande maîtrise de la magie sith, et avait, en ce sens, toujours été un modèle pour Talon. Il avait affronté la République en infériorité militaire forte, mais avec un esprit de stratège digne du Grand Amiral Thrawn, et avec des pouvoirs magiques impressionnants. Le pouvoir de Shadow était de faire apparaître des illusions très réalistes de vaisseaux sith, afin de disperser la flotte républicaine, pouvant ainsi les prendre à revers.

Quand Talon avait du réaliser son propre sabre-laser, elle s’était donc rendue dans la tombe de Naga Shadow, afin d’y trouver un cristal. L’endroit avait des millénaires, mais les vieux murs étaient encore debout. Cependant, elle avait aussi rencontré les redoutables terentareks, des monstres qu’on trouve dans les endroits imprégnés par le Côté Obscur. C’était une espèce éteinte, mais, même encore, on pouvait, dans des zones très anciennes, en trouver.

Les souvenirs affluaient à l’esprit de Talon, qui éteignit à nouveau son sabre-laser, dans un chuintement.

« Je ne suis pas qu’une simple guerrière, je suis une Sith. Mais ne t’en fais pas, je suis moins vindicative que la plupart de mes camarades. »

Elle secoua lentement la tête, faisant remuer ses lekkus, puis regarda la jeune femme.

« Quant à ton père... Il suffit de rencontrer les bonnes personnes. Cette station est spatiale, mais tout finit par se savoir... »

170
Base Spatiale / Re : Une mission speciale (PV Dark Talon)
« le: samedi 25 mai 2013, 14:03:38 »
Les deux Twi’leks ne perdirent pas de temps, et Talon suivit Nim’Ro, consultant le plan qu’elle lui avait remis. Il y avait plusieurs signets, avec des indications quand on appuyait dessus : « Centre de contrôle auxiliaire – Permet la dérivation des courants énergétiques dans les secteurs susnommés ». Talon aurait tout le temps d’analyser ces précieuses informations. Le duo était dans l’antre de Nim’Ro, un repaire perdu dans les souterrains de la base de Radix. C’était une sorte de petit entrepôt de stockage avec des caisses de matériel, qui devaient probablement contenir des armes. Des instruments dont Talon n’avait pas besoin., en temps normal. La Force était entièrement suffisante... Ainsi que quelques gadgets. Mais, quand on ne pouvait pas s’en servir... Nim’Ro lui confia ainsi plusieurs modems, qui, d’après ce que Talon avait pu voir dans les couloirs, pouvaient perturber le fonctionnement des systèmes de sécurité électroniques. Les modems n’étaient pas très gros, et Talon les récupéra, les fixant à sa ceinture. Il était probable qu’elle s’en servirait, si jamais la situation le nécessitait. Nim’Ro poursuivit son exposé en lui rappelant que les troupes de Freezer attaqueraient ce matin, et que Freezer débarquerait le lendemain de cet assaut, afin de rayer la planète de la carte. Il fallait donc récupérer Radix avant que le grand feu d’artifice n’arrive. Nim’Ro se chargerait de désactiver le centre de communications, afin d’isoler les patrouilles. Ceci laisserait ainsi un peu de temps à Talon pour avancer dans la base, mais, dans la mesure du possible, elle tenait à être une fantôme.

« Il faut éviter d’attirer l’attention, suggéra-t-elle. Si Radix est aussi paranoïaque que Freezer semble le penser, le moindre signe d’alerte peut l’amener à se retrancher, en craignant que des assassins n’aient été envoyés pour le neutraliser. »

Ce en quoi Radix n’aurait pas tort. Désactiver les communications semblait présenter l’inconvénient que cette désactivation alerterait fatalement les forces adverses. Or, de ce qu’elle pouvait voir, traverser la base en état d’alerte risquait d’être très difficile. En situation normale, Talon s’attendait déjà à rencontrer de sérieux problèmes. Autant ne pas attirer l’attention sur elle de manière excessive. Être Sith ne signifiait pas qu’on était immortel, a fortiori quand le recours à la Force était proscrit. C’était curieux à dire pour quelqu’un qui n’aurait aucune affinité avec la Force, mais Talon, pour le coup, se sentait totalement désarmée.

S’asseyant sur une chaise dans un coin, elle inspecta silencieusement la carte holographique fournie par Nim’Ro. Les égouts ne lui permettraient pas d’aller bien loin. Radix se trouvait au centre de la base, où il avait des appartements personnels. On ne trouvait que des VIP ici, et, d’après les informations de Nim’Ro, l’endroit était lourdement défendu. Il y avait aussi d’autres zones faisant l’objet d’une surveillance intensive, comme l’arsenal de la base, les entrepôts de stockage d’alimentation... La base était une ancienne colonie spatiale, et présentait donc de nombreuses infrastructures permettant d’en faire une structure autonome. En comparant le plan des égouts et le plan plus général de la base, Talon trouva un point de jonction : le centre des traitements des eaux. Une usine qui avait deux fonctions :

  • Décontaminer l’eau usée qui sortait de la base ;
  • Traiter et purifier l’eau qui entrait de la base par le biais d’un barrage situé en amont, afin de fournir en eau la base.



L’usine était très industrialisée, robotisée, avec peu de gardes. La traverser serait difficile, mais c’était le point de passage le moins dangereux. Il ne fallait en effet affronter que des machines.

« Je passerai par le centre de traitement des eaux. On peut y accéder par les égouts, et il me conduira dans l’ancien complexe minier de la base. »

Ce complexe était logiquement au cœur de la base, près des infrastructures principales, dont le centre administratif, puisqu’il avait été le poumon économique de cette colonie.

« Le mieux est de rester en contact. Vous avez une fréquence privée sur laquelle je peux vous parler ? »

La coordination allait être essentielle, Talon le pressentait.

171
La Capsule / Re : Deux perles rares sous contrat [PV Talon]
« le: samedi 25 mai 2013, 14:03:16 »
Connaissant l’administration de la base, Ki’leya en aurait sûrement pour une bonne heure. Talon ne comptait donc pas attendre éternellement dans la salle d’accueil, et sortit du centre administratif. Cependant, que faire ? Rentrer chez elle ? S’entraîner ? Rien de tout cela ne la tentait vraiment... Elle choisit donc de se rendre dans une sorte de cybercafé moderne, et se connecta au réseau local, afin d’obtenir des informations. La Sith commença par consulter ses mails, et ne vit rien d’intéressant. Il y avait de la publicité, et, parmi tous les mails, plusieurs rapports un peu plus utiles. Il y avait un rapport de la commission technique après l’examen du X-07. Elle vit aussi un autre courriel, qui venait d’Aurelia. C’était un rapport des recherches du dispositif astronomique, sur l’avancée de la Flotte-ruche, et sur la progression des avant-postes formiens. Il n’y avait rien de particulier à signaler, rien qui ne justifiait son intervention rapidement. Elle alla ensuite surfer un peu, et chercha, à tout hasard, des informations sur Ki’leya Arakia. Elle ne trouva que sa fiche publique au sein de la base spatiale, mais elle n’était pas remplie, ne permettant de rien savoir sur elle. Il fallait croire que cette Twi’Lek était une vraie novice.

Elle continua ensuite à se promener sur le réseau virtuel La Sith se releva à nouveau, et s’étira largement, sentant son dos craquer, puis retourna dans le centre administratif.

*Pourquoi est-ce que je l’attends, d’ailleurs ?*

Ki’leya n’avait aucune affinité avec la Force susceptible d’en faire une chevalière de la Force. Ce n’était qu’une simple Twi’Lek, et Talon n’avait jamais été attirée par son propre peuple, qu’elle méprisait plus qu’autre chose. Les Twi’Leks étaient un peuple qui auraient pu dominer la Galaxie, et, au lieu de ça, ils avaient une politique isolationniste, et étaient envahis par le crime. Ils se vendaient entre eux, participaient à du trafic d’esclaves, et les Twi’Leks les plus connus étaient, soit des seconds couteaux, soit des criminels intergalactiques. Talon ne s’était jamais sentie l’âme d’une Twi’Lek, et, pourtant, quelque chose en Ki’leya l’attirait. Sa beauté ? Une manière de lutter contre la solitude galactique ? Bien qu’elle soit une Sith, Talon ne se considérait pas comme un seigneur Sith, mais comme une simple guerrière qui avait sa propre ligne de conduite.

Talon savait que sa vie présentait l’inconvénient d’être seule... Et, si la solitude n’était pas en soi quelque chose qui l’effrayait, c’était une chose dont elle se méfiait. La Sith réfléchissait, jusqu’à percevoir l’aura de Ki’leya. Épuisée, la belle Twi’Lek à la beau peau sortit du centre administratif, et lui parla assez rapidement, exprimant son mécontentement de la bureaucratie locale :

« J'en ai ma claque des administrations ! Il me faut une corélienne ou toutes autres boissons s'en rapprochant... Dis, tu connais une cantina sympa dans le coin, le genre d'endroit où se relaxer s'en s'attirer d'ennuis ? »

La Sith se décolla du mur, et hocha la tête.

« Je connais un endroit comme ça, oui... Suis-moi. »

Les femmes retournèrent au tramway, filant à nouveau dans la Capsule, et Talon se dirigea vers une sorte de bar appelée l’Hyperion. Il n’y avait pas vraiment de zones mal famées dans la Base Spatiale, mais l’Hyperion était connu pour être la plaque tournante d’un certain nombre de trafics de stupéfiants, et de deals en tout genre. Il y avait une véritable faune d’espèces, et Talon y entra la première. C’était une cantina au style assez sombre, comparé à d’autres, qui rappelait aussi les tanières de Tatooine. Il y avait de nombreuses tables, des gens parlant fort, jouant au poker, et, dans les coins, des écrans plats diffusaient les dernières nouvelles galactiques.

« Comme tous les bars et débits de boissons de la base spatiale, l’Hyperion dispose d’un nombre assez élevé de rafraîchissements. Je suis sûre que tu trouveras... De quoi te booster. »

Talon s’assit sur une chaise, et croisa les jambes, avant de regarder Ki’leya.

« Alors, dis-moi... Par quel détour hasardeux as-tu fini par te retrouver dans la Base spatiale ? »

C’était une question légitime, compte tenu de l’écart entre leur galaxie et la trajectoire usuelle de la Base Spatiale.

172
La Capsule / Re : Deux perles rares sous contrat [PV Talon]
« le: mardi 21 mai 2013, 14:46:01 »
Ki’leya n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux... Elle venait plus ou moins d’avouer ouvertement à Talon qu’elle ne transportait pas toujours du matériel licite. Talon ne dit rien, préférant écouter. Le tramway fila rapidement, les conduisant au centre administratif. Il y avait de tout dans cette station spatiale. Le financement de cette dernière avait toujours intéressé Talon. Cette base était, non seulement immense, mais aussi dotée de technologies révolutionnaires qui lui permettaient de voyager entre les galaxies, et de bénéficier d’une situation d’autosuffisance, tant sur le plan alimentaire, qu’énergétique. C’était tout simplement fascinant, et cette autonomie suffisait à garantir la forte indépendance dont jouissait la base. Elle sortit de ses pensées quand Ki’leya lui expliqua que sa mission était de convoyer des rations militaires à Tekhos, sur Terra. Des noms qui firent immédiatement mouche dans l’esprit de la Sith.

« Et toi, de ce que je peux en voir, t'as l'air d'une guerrière. Tu connais bien cette Terra ? C'est un monde technologiquement avancé ou complètement sauvage ? » s’enquit-elle.

Elles grimpèrent des marches qui les amenèrent dans un couloir filant, au cœur du complexe administratif. Il y avait, encore, plusieurs panneaux menant à différentes parties du complexe : accueil, service d’enregistrement du spatioport, service de recensement, service de réclamations administratives, commissariat, etc... Talon s’engagea dans un couloir, et lui répondit.

« Terra est avant tout un monde dangereux. »

Elle connaissait ce monde, car il y avait dessus une imposante ruche formienne. C’est ce qui en faisait un monde dangereux, car, de ce qu’elle avait vu, Terra n’avait pas les moyens, sur le long terme, de repousser les Formiens. Des civilisations bien plus avancées que ce monde divisé et opposé avaient été massacrées par les Formiens, et elle ne voyait pas pourquoi il en serait différent avec ce monde. Consciente que sa réflexion amènerait Ki’leya à se poser des légitimes questions, la Sith s’empressa de la préciser :

« C’est un monde divisé et fracturé, où Tekhos est la nation la plus avancée, d’un point de vue technologique. Le reste du monde est rempli de sauvages et de primitifs qui se font la guerre avec des épées, des flèches, et des sorts magiques. Cependant, la véritable menace provient d’un astéroïde qui s’est écrasé dans le vaste territoire tekhan il y a quelques générations. Il abrite une menace qui se répand dans tout l’univers comme une traînée de poudre : les Formiens. »

Dans leur galaxie originelle, les Formiens n’évoquaient rien, car ils n’existaient pas encore. Ils n’étaient encore jamais venus, et, d’après les relevés du dispositif astronomique sur Aurelia, cette invasion ne viendrait pas d’ici quelques siècles, voire même quelques millénaires, vu que le cœur de la Flotte-ruche était très éloigné, ravageant d’autres galaxies. C’était une mort programmée, mais qui mettrait du temps avant de venir. Envahir toute une galaxie, puis voyager d’une galaxie à une autre, prenait tout de même un certain temps.

« Si j’étais toi, quand j’irais sur Terra, je ne m’y attarderais pas trop... Pour le reste, c’est une magnifique planète, riche et diversifiée. »

C’était sans doute ce qui justifiait l’envoi d’un astéroïde de guerre formien, si loin du cœur de la Flotte-ruche. Le duo se rapprocha d’une porte qui s’ouvrit à leur passage, les conduisant dans un grand hall avec de nombreux individus. Au centre, une œuvre trônait, montrant, à travers un hologramme très réaliste, la création et l’expansion de l’Univers. Par le biais de hauts-parleurs, une voix parlait de temps en temps, diffusant quelques informations :

« Nous vous rappelons que le service administratif des déclarations de revenus fermera plus tôt que prévu aujourd’hui... Les soldes commenceront dès quatre jours. Vous pouvez d’ores et déjà télécharger le programme virtuel sur n’importe quelle borne automatique. »

Talon regarda Ki’leya.

« Tu devrais pouvoir obtenir une carte de séjour ici. »

173
La Capsule / Re : Deux perles rares sous contrat [PV Talon]
« le: lundi 20 mai 2013, 11:08:43 »
« Merci Talon, sans toi, je serais encore en train de tournée en rond ou dans une situation délicate. Maintenant, je vais enfin pouvoir me faire cette fichue carte et livrer ma cargaison. »

Talon ne répondit rien sur le coup. Cortana avait disparu, ses services n’étant plus requis. Il ne restait donc plus que les deux femmes. La Sith jetait des regards à droite et à gauche, recherchant des traces des soldats. Elle connaissait suffisamment cette station pour savoir que la sécurité était plutôt bien organisée, et elle connaissait les Masskif pour savoir qu’ils étaient de fieffés menteurs. Ils pouvaient très bien affirmer que les deux Twi’Leks les avaient violentés, et avaient cherché à leur dérober leurs biens. Or, Talon ne tenait nullement à perdre du temps dans le service pénitentiaire de la base, à devoir s’expliquer, et ce d’autant plus que son statut de Sith ne plaiderait pas forcément en sa faveur. Même si les lois de sa galaxie ne s’appliquaient pas ici, les autorités se méfiaient des Sith, et encore plus quand ils traitaient avec des organisations criminelles comme la Constellation Blanche. On ne pouvait pas vraiment le leur reprocher.

Elle aurait très bien pu partir en mission, mais il n’y avait rien à faire. Le dispositif astronomique n’avait repéré aucune activité formienne à proximité, et sa mission ne commencerait que dans quelques jours. Méditer était important, mais elle ne se voyait pas faire ça toute la journée. Elle regarda donc la Twi’Lek. Elle était plutôt jeune. Un humain n’aurait pas vu la différence d’âge, mais Talon savait clairement qu’elle était plus âgée qu’elle... Elle avait mentionnée l’existence d’une « cargaison », ce qui supposait que Ki’leya était une pilote. En soi, rien de bien important. Talon se mit à marcher, avançant vers le centre administratif. Elle connaissait suffisamment la base pour ne pas avoir besoin d’une carte.

« Le centre administratif est un endroit dont tu risques d’entendre fréquemment parler, l’informa-t-elle. Si tu es une pilote, à chaque fois que tu quitteras la base, il te faudra une autorisation du centre administratif, ainsi qu’une autre pour rentrer. Tout ça se fait de manière numérique, mais chaque vaisseau est contrôlé, afin de vérifier qu’il respecte bien certaines conformités techniques. »

Le véritable argument était surtout de lutter contre la contrebande. Bien que la station spatiale soit libre, elle n’autorisait pas les trafics, et disposait de sa propre législation. Cependant, comme tout système, il avait ses failles, et les contrebandiers savaient les exploiter, que ce soit en trafiquant les ordinateurs de contrôle, ou en corrompant les fonctionnaires, ou en trouvant d’autres astuces. Le duo remontait ainsi l’artère, jusqu’à s’approcher de la station de tram’. Le tramway serait indéniablement la méthode la plus rapide pour rejoindre le centre administratif, qui avait sa propre station.

« Alors, comme ça, tu es une pilote, hum ? Et que transportes-tu ? Du Ryll ? »

Le Ryll était une substance très précieuse de Ryloth, la planète-mère des Twi’Leks. Il avait assuré leur fortune, mais aussi leur malédiction, car le Ryll était une substance qu’on pouvait utiliser comme narcotique, ce qui, naturellement, avait attiré sur Ryloth bon nombre de criminels et de trafiquants. Le trafic d’esclavage twi’lek avait pour origine le trafic de Ryll. Talon n’était pas particulièrement sensible à la cause des Twi’Leks, mais, étant elle-même une Twi’Lek, elle se devait tout de même d’en savoir un peu sur son peuple.

174
La Capsule / Re : Deux perles rares sous contrat [PV Talon]
« le: dimanche 19 mai 2013, 12:27:50 »
Talon eut la surprise de voir que la Twi’Lek réagit rapidement. Elle faisait visiblement plus confiance à une Twi’Lek qu’à un Masskif et à un humain. La Sith ne pouvait pas vraiment lui reprocher ça, même si, dans l’absolu, Talon était bien plus dangereuse qu’eux. La femme réagit donc en leur tirant dessus à l’aide de ses blasters, lâchant des décharges électriques qui les sonnèrent. L’humain heurta le mur, et tomba par terre, rejoignant le Masskif.

« Merci pour l'indication. C'est ma première visite sur cette station et j'ai un peu de mal pour me repérer. Je m'appelle Ki'leya, et toi ? »

Ki’leya ? Ce nom ne lui disait rien. Les lekkus de Talon se mirent à légèrement remuer, comme pour exprimer sa curiosité. Talon décroisa les bras, et consentit à lui répondre :

« Talon. Il vaudrait mieux s’écarter d’ici, avant que des gardes ne se rapprochent. »

Et, disant cela, la Sith se retourna, puis quitta le couloir de maintenance, revenant sur ses pas. Elle retourna dans l’artère commerciale. Talon n’avait rien de prévu aujourd’hui. Sa mission ne commencerait que dans quelques jours, et elle pouvait donc se renseigner un peu sur cette femme. Après tout, les Twi’Leks n’étaient pas vraiment légions dans cette station, qui n’était pas dans la galaxie d’origine de ce peuple. Autant se renseigner un peu... Surtout qu’elle avait un beau postérieur. Dans l’artère, Talon donna de plus amples explications à la jeune femme :

« Cette station est immense. Pour se repérer, il n’y a pas que les panneaux, mais aussi des bornes avec des guides électroniques... Viens, je vais t’en montrer une. »

Talon s’avança rapidement le long du chemin, jusqu’à voir une borne. Cette artère était une galerie, entourant une sorte de grand parc avec des rivières artificielles, ainsi que des statues. Il y avait ainsi, entre les magasins, des espèces de grandes ouvertures dans les murs permettant de voir le parc. Il y avait une borne devant l’une de ces ouvertures, et il n’y avait personne devant. Talon s’y dirigea, et posa sa main sur un écran noir. Elle appuya dessus. L’écran était au-dessus d’une borne comprenant des voyants, et les voyants s’enclenchèrent, analysant les empreintes digitales de Talon, chargeant les informations. Des lignes numériques rouges enveloppèrent ses doigts, tandis que la mention « NE RETIREZ PAS VOTRE MAIN ! » s’affichait en clignotant. Le scanner dura quelques secondes, avant que les couleurs ne virent au vert.

« Bienvenue, Madame Talon », lâcha une voix informatique féminine.

L’hologramme chargea alors l’I.A. responsable de la station spatiale. Une superbe femme apparut. Cortana. D’après ce que Talon savait, cette I.A. était une reproduction d’une autre I.A. sévissant dans une autre partie du Multivers. La plupart des publications érotiques diffusées au sein de la base, que ce soit par papier, ou par voie numérique, montraient Cortana. On pouvait voir sa poitrine sans que cela ne gêne personne, car les mœurs de la station spatiale étaient différentes que celles sur Terre. Des seins ne choquaient nullement les extraterrestres.

« Toutes ces bornes permettent de communiquer avec Cortana, expliqua encore Talon. Pour l’activer, il suffit de poser sa main dessus. La borne analyse ensuite tes empreintes, pour voir si elles sont répertoriées dans la base. Cortana ne sert pas que de guide touristique, mais aussi d’assistante numérique. »

Elle regarda ensuite à nouveau Cortana.

« Je désirerais que tu charges un plan de la base dans le PDA de cette femme. Elle cherche à se rendre au centre administratif, mais ne s’y retrouve pas.
 -  Très bien, acquiesça Cortana. Veuillez me montrer l’ID de votre PDA, afin que je vous communique ces informations. »

175
La Capsule / Re : Deux perles rares sous contrat [PV Talon]
« le: samedi 18 mai 2013, 18:34:02 »
« Une cargaison? Et je suppose que je ne peux rien savoir sur le contenu...
 -  Bzzzzzz... Zeeeeee’Schtoooooooooollkkk !! » répondit l’homme-grenouille.

Son nom étant imprononçable, Talon surnommait son interlocuteur Tête de scaphandre. C’était un homme-grenouille venant d’un monde aquatique, qui s’était lancée dans la conquête spatiale il y a des siècles. Tête de scaphandre ne pouvait pas survivre dans un environnement sans eau, et sa combinaison était lourde, car elle abritait de l’eau partout, y compris dans son casque. Il communiquait par le biais d’une radio avec la Sith, qui avait du mal à comprendre ce qu’il disait dans les détails. De ce qu’elle savait de Tête de scaphandre, c’était un pirate, qui avait été exilé de son monde natal, après avoir détruit un bâtiment administratif, afin de libérer des prisonniers d’un trou pénitentiaire. Tête de scaphandre travaillait pour le compte d’une organisation criminelle opérant dans la galaxie, la Constellation Blanche. La Constellation avait contacté il y a plusieurs semaines Talon, afin de lui demander son aide pour protéger des éléments sensibles. Après quelques hésitations, la Sith avait accepté. La mission, simple à résumer, consistait à protéger un vaisseau qui irait délivrer des marchandises à une planète riche et influente, Kophis-IV, capitale de l’Empire kophisien.

Les deux se tenaient dans l’un des cafés de la « Capsule », un terme qui désignait toute une partie de la station spatiale indépendante consacrée à la vie. La Capsule avait une énorme forme sphérique aux murs extérieurs transparents. Dans certains secteurs, des hologrammes affichaient un ciel artificiel. Ils étaient dans un café jouxtant l’une des rues principales de la petite zone urbaine se trouvant dans la station. Il y avait même, ici et là, de petites zones vertes, purement décoratives. L’oxygène respirable provenait essentiellement des serres se trouvant dans une autre partie de la base. Tête de scaphandre ne buvait rien. Jambes croisées, Talon l’écoutait. Il lui avait donné la fiche technique du vaisseau. C’était un petit vaisseau kophisien assez rapide, tout en précisant que la marchandise, sans indiquer sa nature exacte, serait petite, et serait amenée dans le vaisseau avant que ce dernier n’embarque.

Talon aurait pu le piloter, mais Tête de scaphandre lui expliqua que la Constellation avait déjà un pilote. En revanche, ils avaient reçu des informations, comme quoi d’autres concurrents seraient à la recherche de ce bien. La Constellation avait donc décidé de faire appel à quelqu’un pour protéger le convoi, et Talon était apparue comme le meilleur choix. Moins il y aurait de personnes impliquées, et moins il y avait de chance que les choses ne dérapent.

« Sobo’Sobo’Sobo ! martela Tête de scaphandre. Ki’Liiii-Za’Sschiiii !! »

Talon but un peu de sa boisson, tout en hochant sa tête, ses lekkus remuant lentement. Tête de scaphandre lui donna une petite tablette graphique, que Talon attrapa. C’était une opération comptable attestant qu’elle avait reçu un premier acompte. La Constellation savait comment lui parler. L’argent, Talon en avait constamment besoin pour entretenir son vaisseau. Elle rendit la tablette à Tête de scaphandre, qui sembla assez satisfait, et continua à lui parler. Talon finit sa boisson, se releva, et sortit du café dix minutes après.

Elle avait plusieurs jours à tuer dans la base, en attendant que la mission commence. Elle marcha dans une artère commerciale, avec des néons le long des murs, et de nombreux piétons. C’était comme une espèce de rue, mais sans voitures, avec différents panneaux indiquant des boutiques. Il y avait aussi des terminaux avec des hologrammes, qui servaient de guides touristiques. C’était vraiment une base énorme. Initialement, Talon avait eu un peu de mal à se repérer, mais, à force, elle connaissait plutôt bien la station. Les différents secteurs étaient reliés entre eux par un système de métro. Elle vit plusieurs gardes, et continua à marcher. Elle voulait retourner à son appartement, et s’engagea dans un couloir de maintenance assez désert... Mais pas totalement. Il y avait à l’intérieur deux hommes, ainsi qu’une femme, les deux tournant autour de la femme.

Le premier était un Masskif, et le second un simple humain, tandis que la femme... La femme était une Twi’Lek. Les trois avançaient devant elle, et Talon sut immédiatement que les motivations des deux hommes étaient aussi dangereuses que le cul de la Twi’Lek était attirant.

« Oui, lâcha l’homme, le centre administratif est par là… »

C’était un fieffé mensonge, car ce chemin menait aux appartements. Talon ne pouvait pas le savoir, mais ces deux hommes avaient vu la Twi’Lek dans l’artère, et lui avaient proposé leurs services pour la conduire au centre administratif. Les Masskif étaient des créatures connus pour avoir de nombreux violeurs et autres gredins, et celui-là ne semblait pas déroger à cette règle. Talon se rapprocha lentement d’eux. En soi, le sort d’une autre femme l’intéressait peu, mais ce n’était pas tous les jours qu’on croisait une Twi’Lek.

« Vous cherchez le centre administratif ? »

L’humain se retourna, en fronçant les sourcils.

« Hey, mais c’est la fête des filles sexy, aujourd’hui ! »

Elle ne dit rien, fronçant légèrement les sourcils, en penchant la tête sur le côté.

« Je croyais que le centre administratif était de l’autre côté... »

L’homme fronça les sourcils, visiblement agacé.

« Je... Je ne fais que prendre un raccourci... »

176
Prélude / Re : Contrebandière libre cherche contrat
« le: samedi 18 mai 2013, 13:08:13 »
Fufu, voilà qui m'apprendra à me prendre pour Cyclopède, tiens...

(J'ai lu seulement en diagonale ^^)

Citation de: Arakia
t'es une guerrière ?

Entre autres choses, oui.

177
Prélude / Re : Contrebandière libre cherche contrat
« le: samedi 18 mai 2013, 12:56:49 »
Re-bienvenue, chère consoeur.

*Remue ses lekkus pour la saluer*

Belle peau.

Citation de: éKileya Arakia"
La race de Ki'leya est sans doute l'une des plus malchanceuse dans l'univers [...] les Twi'lek ont toujours été des esclaves, particulièrement les femmes

Pour information, ce sont généralement les Twi'Leks eux-mêmes qui sont à l'origine de ce trafic d'esclavage. La planète-mère des Twi'Leks, Ryloth, est un important fournisseur de Ryll, une substance essentiellement utilisée comme drogue. La planète attire donc bien des trafiquants et des criminels, et, pour conserver la mainmise sur le commerce de Ryll, et notamment sur l'exploitation des mines, les Twi'Leks vendent les leurs comme esclaves. On ne peut donc pas vraiment dire qu'ils soient "malchanceux", car, dans ce cas, ils provoqueraient leur propre malchance.

Tu as encore beaucoup à apprendre, petite fleur.

(L'HoloNet est une source intarissable d'informations ^^)

178
Base Spatiale / Re : Une mission speciale (PV Dark Talon)
« le: dimanche 28 avril 2013, 10:12:01 »
« Je hais cette planète.
 -  Nous sommes ici depuis bien trop longtemps, renchérit un autre garde. Le Colonel devrait savoir que le tyran a des espions partout.
 -  J’ignore ce qu’il cherche sur cette planète morte. Je déteste patrouiller dans les cavernes souterraines. On a l’impression d’y entendre des voix, des murmures, comme si des démons se tenaient à l’intérieur.
 -  Des démons, hein ? railla l’un des gardes. Tu as trop d’imaginations. Ceci dit, j’avoue que ces grottes sont flippantes. Mais cette planète est un caillou mort. La vie n’y a jamais fleuri, et c’est la terraformation qui nous permet d’y respirer. »

Ils étaient cinq ou six. Pas assez pour l’inquiéter, mais suffisamment nombreux pour sonner l’alarme. Il faisait nuit, et elle attendait derrière les rochers, attendant que la patrouille se disperse pour avancer. Elle était sur la fameuse planète morte, ce monde sans vie, à part une petite base perdue dans une faille. Il lui avait fallu quelques heures pour venir. Elle avait rapidement repéré le dispositif de traçage dans son vaisseau, mais l’avait laissé, en signe de bonne foi. Par la suite, elle avait médité, jusqu’à rejoindre la planète. Ses capteurs, reliés au dispositif astronomique d’Aurelia, lui avaient rapidement permis de balayer discrètement la zone. Grâce aux informations de Blik, le commandant de Freezer, Talon avait envoyé un message à Nim’Ro, la mystérieuse Twi’Lek. Cette dernière lui avait répondu en lui indiquant par où passer. Elle ignorait si c’était un piège. D’après Blik, Nim’Ro était fiable, mais, pour Talon, la seule personne véritablement fiable était elle-même. Néanmoins, à défaut d’une autre stratégie, elle avait opté pour le plan d’approche de la Twi’Lek.

Talon se trouvait donc dans le long canyon menant à la base, suivant le fleuve, pour entrer par les égouts. Le X-07 s’était posé à quelques centaines de kilomètres de là, et elle avait utilisé un petit véhicule de transport, surplombant le canyon, avant de sauter en contrebas. Ce faisant, elle avait marché, remontant le fleuve, et était tombée sur une patrouille. Les soldats s’étaient arrêtés pour discuter, le long du fleuve. Talon attendait une manière d’approcher, en évitant, si possible, de recourir à la Force. Il ne fallait pas oublier qu’il y avait des Jedi dans la base, et qu’ils étaient susceptibles de l’identifier dès qu’elle utiliserait la Force.

*Heureusement que je suis une femme polyvalente.*

Dark Talon attendait donc, tandis que les soldats conversaient entre eux.

« Tu crois ça ? Tu sais ce qu’on dit, non ? Là où il y a de l’eau, il y a de la vie... Toutes ces planètes « mortes » qu’on a ramené à la vie... Je sais qu’on les a terraformés, mais je ne peux pas m’empêcher de dire si, en bouleversant les projets de la Nature, nous avons, en quelque sorte, provoqué d’autres réactions. »

Les soldats rigolèrent devant cette idée stupide, selon eux.

« Arrête avec tes conneries d’unitologie. Tout ce que je sais, c’est que j’ai la dalle, que j’en ai marre des rations qu’on nous refile, et que j’ai envie de me casser d’ici ! Putain, y a des tas de planètes paradisiaques dans toute la galaxie, et il a fallu que Radix foute son camp dans ce trou de merde !
 -  Si t’es si mécontent que ça, t’as qu’à aller lui en parler.
 -  Pour me retrouver avec un tir de blaster en pleine tête ? Le colonel pète les plombs. Il sait très bien que Freezer va nous retrouver, et qu’il nous massacrera tous. Et, plutôt que de d’envisager la fuite, il se tourne les pouces. Je vous le dis, les gars, on devrait se tirer de là rapidement ! »

A l’abri derrière des rochers en hauteur, Talon avançait vers les soldats, silencieuse et discrète. Sans la Force, un Jedi ou un Sith était généralement aussi perdu qu’un nouveau-né. Mais Talon, elle, avait d’autres cordes dans son arc. Elle était une guerrière, dans tout ce que cette notion impliquait.

« Bon, on reprend la ronde, les gars. »

Une idée que Talon approuvait. L’un des gardes avait cependant une envie pressante, et décida de rester dans son coin. Les autres choisirent de commencer à marcher, et Talon vit l’homme s’enfoncer dans une petite crevasse sous elle. Il se cala dans un coin, et commença à uriner. Elle se laissa lentement descendre. Les soldats avaient le même type d’armure que ceux de Freezer, avec une espèce de détecteur. Elle regardait silencieusement l’homme en train d’uriner, résistant à l’envie de le tuer. Un cadavre, ça posait généralement plus de problèmes que ça n’en résolvait. Elle choisit donc de l’esquiver, et posa entre ses lèvres une sorte d’appareil respiratoire, avant de plonger dans le fleuve. L’appareil lui permettait de respirer sous l’eau, et elle se mit tout simplement à nager.

A l’entrée de la base, il y avait un épais mur en acier, avec plusieurs plateformes d’observations, des tourelles de défense, et de puissants projecteurs. Il y avait également de nombreux gardes, ainsi que des armures de combat. Néanmoins, Talon savait par où passer. Elle avançait sous l’eau, et atteignit les différentes grilles du système d’évacuation des eaux. Pour en ouvrir une, elle utilisa son sabre-laser, qui trancha efficacement le fer, puis elle passa. La Force était avec elle, car l’eau qui sortait dans le fleuve semblait être déjà passée par la zone de traitement, ce qui faisait qu’elle était purifiée. Autrement, l’odeur l’aurait repéré. Elle sortit de l’eau à l’aide d’une échelle, atteignant un petit couloir grisâtre longeant l’eau, et avança. Elle avait reçu un plan détaillé des égouts, et constata que els informations données étaient correctes. Il y avait des caméras de sécurité, des drones patrouilleurs, des détecteurs de mouvement, et des batteries de rayons-lasers, qu’elle voyait grâce à leurs embouts.

*La Force me permettrait de les éviter... Mais je ne peux pas prendre ce risque.*

Elle posa la main droite sur son poignet gauche, et appuya sur une espèce de bracelet, qui fit apparaître un plan holographique. Nim’Ro lui avait indiqué un chemin à emprunter, en lui indiquant différentes horaires où, pendant quelques instants, les lasers seraient, pour des questions de maintenance électrique, provisoirement désactivés. Du moins, c’était la raison officielle. En réalité, c’était Nim’Ro qui les désactivait, mais la désactivation ne pouvait pas être permanente, sans alerter les systèmes de sécurité. Elle avait avec elle un minuteur précis, qui lui permettait d’avancer. En revanche, il fallait aussi tenir compte des sondes, qui fonctionnaient de manière autonomes, mais selon un parcours bien précis, que Nim’Ro lui avait fourni. Talon avançait ainsi à travers les égouts, dans les profondeurs de ce complexe immense.

*Avant d’être la forteresse de Radix, il devait probablement s’agir de la centrale qui a terraformé cette planète... songeait-elle. Je ne pense pas que Freezer ait la technologie nécessaire pour terraformer des planètes. Qui l’a fait ? Et pourquoi Radix s’est-il implanté là ?*

Bien que ce genre de questions n’avait aucun intérêt avec sa mission, Talon avait un cerveau. Radix était-il tout simplement stupide ? C’était une hypothèse à envisager, car, visiblement, s’acoquiner avec un mégalomane comme Freezer était déjà, en soi, une preuve de bêtise patentée, mais, aller jusqu’à le trahir... Radix devait sûrement travailler pour des maîtres puissants. Continuant sur sa lancée, Talon se rapprochait du point de rendez-vous, à la jonction entre les égouts et d’autres parties du complexe. Elle ouvrit une porte, débarquant dans une sorte de vestiaire, et vit enfin son homologue twi’lek.

« Cette base est une véritable forteresse », entama rapidement Talon, en guise de présentations.

Nim’Ro était fidèle à la tradition et à la réputation des Twi’Leks : particulièrement belle. Pas étonnant qu’elle soit la maîtresse de Radix. Le pauvre devait en être fou amoureux.

« Vous devez être Nim’Ro. Je suis Talon. Navrée du léger retard, plusieurs sondes m’ont retardé sur le chemin. »

L’endroit était sinistre. La seule touche de gaieté venait de Nim’Ro.

« Vous avez un plan pour me faire accéder dans la base, et pour mettre la main sur Radix ? » s’enquit-elle.

179
Le parc et son sous-bois / Re : Une Jedi atypique [Yumi Miyazaki]
« le: vendredi 26 avril 2013, 01:13:38 »
Une Jedi grise... Qu’est-ce que c’était que cette bizarrerie là, encore ? Talon n’en avait jamais entendu parler. Pour elle, il y avait, soit les Jedi, soit les Sith. Le juste milieu était pour elle inexistant. Talon se définissait comme une Sith, même si elle était moins hostile que les autres Sith. Elle n’aimait pas les Jedi, c’était un fait, mais elle considérait juste qu’il existait des menaces bien plus dangereuses qu’eux, et, de manière plus générale, était lassée par le sempiternel affrontement entre les Jedi et les Sith, chaque camp se nourrissant de la haine qu’ils éprouvaient à l’autre. A dire vrai, ils les amusaient, car, pour elle, ils se ressemblaient bien plus qu’ils n’auraient osé l’admettre. Le Code Jedi imposait depuis toujours la paix et l’harmonie, mais, en interdisant de se renseigner sur le Côté Obscur, le Code Jedi comprenait en soi un paradoxe insoluble. Comment obtenir la paix, quand on avait peur du Côté Obscur ? Car il s’agissait bien de cela, en définitive. Les Jedi craignaient tous de sombrer dans le Côté Obscur, et cette faille était la limite ultime des Jedi. Inversement, les Sith, par leur esprit de colère et de vengeance envers les Jedi, avaient toujours été incapables de se départir de la même logique binaire des Jedi, incapables d’envisager sérieusement un projet d’avenir collectif qui leur assurerait la domination de la galaxie. Les Sith se justifiaient par l’existence d’une haine commune portée à l’encontre des Jedi, et les Jedi se justifiaient par l’existence de la peur du Côté Obscur, une peur qui donnait naissance à tout un credo, afin d’éviter de sombrer à l’intérieur. Dès le départ, la logique était biaisée, et conduisait irrémédiablement au même cycle. Talon aurait également fait partie de ce cycle si elle n’avait pas été sur Aurelia, et si elle n’avait pas appris l’existence d’une menace universelle, elle serait probablement toujours dans ce cycle.

Talon n’écoutait pas spécialement la mystérieuse gamine, qui avait tout l’air d’une pipelette. Elles sortirent du parc. Les badauds regardaient Talon en étant légèrement surpris. La chance, pour le coup, était avec Talon. Le Japon était le pays par excellence des cosplayeurs, et il n’était pas rare, surtout le WE, de voir des jeunes sortir en s’habillant n’importe comment. Dans un pays ultra-rigide, où le port de l’uniforme scolaire était de rigueur, les adolescents se faisaient un point d’honneur, le WE, à s’habiller de manière provocante, afin d’affirmer leur liberté, et leur rejet des traditions. Tout ceci, Talon l’ignorait, et elle suivait donc Yumi, en regardant surtout ce monde. A vrai dire, elle aurait tout à fait pu se débarrasser d’elle, mais elle n’avait pas de temps à perdre. Elle devait revenir sur Terra pour finir ses prélèvements avant que les Tekhanes ne vaporisent totalement la forêt.

Les deux femmes passèrent devant une librairie, mais Talon n’y fit pas spécialement attention. A dire vrai, la simple idée que sa vie puisse être transcrite dans des bandes dessinées lui semblait une chose totalement farfelue.

« Tu parles trop » finit par dire Talon.

Un adolescent qui passait par là, avec ce curieux appareil que Yumi avait déjà utilisé, s’arrêta soudain :

« Waaw, super, le costume ! Non, sérieux, c’est incroyable, ce réalisme ! Vous allez à une convention ? Je peux prendre une photo, dites ?! P’tain, la vache, mes potes vont pas y croire, quoi ! »

Talon devait finir par croire que c’était typique aux habitants de ce monde d’être bavards. Elle fronça les sourcils, résistant à l’envie de lui balancer une onde de Force. Au lieu de ça, elle fronça les sourcils.

« Dégage, tocard. »

Au lieu de partir, l’homme éclata de rire. Il était plutôt enveloppé, avec des lunettes. Le parfait geek, mais Talon, naturellement, ne connaissait pas ce mot.

« Ouais, vous êtes trop crédibles, et tout ! Putain, je jurerais voir la vraie Talon, quoi ! »

La... ?! Hein ? Talon fut surprise, trop surprise pour réagir, et cligna des yeux, tandis que l’homme manipulait son téléphone portable pour la photographier. Comment ce minable pouvait-il la connaître ? C’était impossible ! Elle secoua la tête, et l’attrapa alors par le cou, le soulevant sans difficulté. L’homme poussa un petit cri paniqué, et en lâcha son portable, qui tomba sur le sol. Ses pieds flottaient dans le vide.

« Qui t’a parlé de moi, sac à merde ?
 -  Hey, mais lâchez-moi ! Putain, elle est barje, cette nana ! »

Talon serra les dents, crispant sa prise sur son cou, et écarta alors les doigts. Le vermisseau tomba sur le sol, devant les pieds de Talon. Il eut la présence d’esprit de récupérer son portable, et se mit à décamper.

« Vous êtes une tarée ! »

Talon le regarda partir, sans comprendre.

*Mais c’est quoi, ce délire ?!*

180
Base Spatiale / Re : Une mission speciale (PV Dark Talon)
« le: mercredi 24 avril 2013, 13:50:22 »
La petite pique de Freezer la laissa de marbre. Elle savait que les Sith étaient assez tatillons sur tout ce qui rapportait aux Jedi, mais elle ne faisait pas partie de ce moule. Elle était fière, mais pas orgueilleuse Krayt lui avait appris l’humilité, et la notion de dévouement et de sacrifice. Elle était extérieure au schéma classique des Sith et des Jedi, qui voulait qu’un Sith soit un ex-Jedi reconverti. C’était une sorte d’immense farce historique, qui se répétait tout le temps, et ce depuis des millénaires. Dark Revan et Dark Malak étaient d’anciens Jedi, tout comme Dark Vador, et tout comme Dark Krayt. Il existait bien sûr quelques exceptions, comme Dark Sidious ou Dark Bane, mais, dans l’ensemble, la famille des « Dark » comprenait une bonne lignée de rejetons aux origines douteuses. Clairement pas le genre de trucs dont il fallait parler lors des dîners de famille à Korriban.

Généreux, Freezer lui offrit une somme de 550 000 crédits républicains, avec un versement initial de 200 000 crédits. Pour accepter aussi facilement son prix, l’argent ne devait pas être un problème pour lui, mais, à dire vrai, l’argent était rarement un problème pour les tyrans et les esclavagistes. Il lui expliqua également avoir un agent infiltré sur place, une Twi’Lek, ce qui amusa Talon. Elle savait, pour l’avoir connu, que les Twi’Lek souffraient de préjugés. On pensait qu’ils étaient bons uniquement à servir de danseuses exotiques et de prostituées, tout comme on pensait que les Wookies devaient se limiter à faire des tâches industrielles basiques. Ces préjugés servaient aux Twi’Lek, ce qui faisait qu’il y avait de très bons Twi’Lek chez les espions. Néanmoins, Talon n’était pas pour autant animée d’un quelconque sentiment patriotique à leur égard. Cette espionne pourrait toutefois lui être utile, en lui fournissant des informations. Talon décida donc que la première partie de sa mission d’infiltration consisterait à trouver un moyen de rentrer en contact avec elle.

Freezer termina sa tirade en l’invitant à ne pas le trahir, et à ne pas transmettre ces informations à ses ennemis, sous peine de connaître des jours vraiment sombres. Talon n’était pas impressionnée. La peur n’était pas inconnue des Sith, mais elle avait appris à la maîtriser. S’il y avait quelqu’un qui pouvait infliger la peur, c’était bien elle. Elle, et personne d’autre.

« Beaucoup de Sith sont des animaux politiques, lâcha Talon. Ce n’est pas mon cas. Je ne suis pas venue vous aider par idéologie, mais simplement pour de basses raisons matérielles et économiques. Je vous ramènerais votre Radix pour toucher mon argent, tout simplement. Les Jedi sont un supplément que je ne prendrais que si cela ne compromet pas l’objectif principal. »

C’était aussi simple que ça.

« Quant au feu d’artifices... Je serais aux premières loges, mais pas en tant qu’actrice. »

Elle s’écarta ensuite, et alla voir le Commandant Zerck. Les hommes de Freezer, comme ce dernier, portaient de curieuses armures, qui ne couvraient pas les jambes, avec des épaulières assez longues. Un choix assez curieux... Mais, de la part de quelqu’un qui se baladait avec une culotte noire à l’air, il ne fallait pas s’attendre à avoir des goûts vestimentaires très recherchés dans le design des armures. Suite à sa confrontation avec Freezer, elle obtint de Zerck des informations complémentaires, ainsi que de nouvelles menaces.

« Si vous trahissez Sa Majesté Freezer... »

Elle ne se donna même pas la peine d’y répondre, et chargea toutes les informations obtenues à bord du X-07. Elle s’y rendit rapidement. Puisque le temps lui était compté, Talon ne comptait pas attendre inutilement. Le X-07 fut rapidement libéré de l’ancrage du vaisseau de Freezer, et elle décolla vers sa destination. Il était possible qu’elle ait un dispositif de traçage dans son vaisseau. Elle aurait été déçue que ce ne soit pas le cas, car ceci aurait témoigné d’un excès de confiance de la part de Freezer. Or, la confiance ne semblait pas être quelque chose dont il disposait.

Il lui fallut plusieurs heures pour rejoindre la planète où Radix était cachée. C’était une planète ne portant aucun nom, si ce n’est une série de chiffres et de symboles correspondant à sa localisation. Une planète morte balayée sur la quasi-totalité de sa planète par des vents violents, et qui avait connu, d’après les informations que Talon avait, de profonds mouvements de plaques tectoniques dans le passé, ayant entraîné à sa surface une apparence de planète déchirée et éventrée. D’énormes canyons abyssaux divisaient la surface de cette planète en longues tranchées visibles depuis l’espace, pour certaines d’entre elles. En chemin, elle s’était aussi un peu renseignée sur Radix, et avait pensé comprendre pourquoi Freezer le voulait. Sa rébellion semblait être soutenue par des nobles et des bourgeois, probablement des rivaux, qui avaient donné de l’argent à Radix pour financer sa base, ainsi que ses opérations à travers la galaxie.

*Je suppose qu’il veut faire une petite purge dans ses rangs...*

Elle chargea également les informations comprenant la Twi’Lek. Elle s’était attendue à ce que ce soit une danseuse exotique engagée pour plaire à Radix, mais cette dernière avait obtenu un rôle plus... Ambitieux. Elle se faisait appeler Nim’Ro, et était une belle Twi’Lek bleue qui se faisait passer pour une marchande d’armes, et qui était assurément la maîtresse de Radix. Les Twi’Leks étaient des créatures magnifiques, et le sexe était l’arme d’une Twi’Lek assumée... A moins que cette Twi’Lek ne soit elle-même une Sith.

*Il serait dommage de laisser Freezer rayer de la surface de la planète une si belle créature... Quelque chose me dit qu’elle doit avoir un moyen de s’échapper de là en douce... Raison de plus pour aller la voir.*

Pages: 1 ... 10 11 [12] 13 14